Analyse de l'actualité et du box-office cinématographique
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fr2015-12-30T14:38:19+00:00daily12015-12-30T14:38:19+00:00The graduate:
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2015-12-30T14:38:19+00:00frJ�r�meSortiesApprentissage sexuel
femme d'age mur
initiation, qu�te de soi, transgression
r�alisation soign�e, plan d�rangeant. tout est dans la suggestion
point de vu de benjamin, on voit ce qu'il voit (cf. seins)
Dustin Hoffman pas si jeune puisqu'il a d�ja 30 ans et qu'il joue le r�le d'un homme de...Follow @cinefeed
]]>12 years a slave
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2014-02-25T15:38:59+00:00frJulie Buk LamentCritiques
l'avis deJulie
Il n'y a bien que des temps forts dans ce long, beau et douloureux film de Steeve Mc Queen. Derri�re la petite histoire (celle d'un homme, Solomon Northup, redevenant esclave, apr�s avoir �t� enlev� et vendu de force par des n�griers � des exploitants de coton dans le Sud des Etats-Unis, � la premi�re moiti� du 19 �me si�cle ) et la grande (celle de l'esclavage, de la condition du peuple noir aux Etats-Unis au 19�me si�cle), il y a la description de ce que peut �tre l'homme.
l'avis de Julie
Il n'y a bien que des temps forts dans ce long, beau et douloureux film de Steeve Mc Queen. Derri�re la petite histoire (celle d'un homme, Solomon Northup, redevenant esclave, apr�s avoir �t� enlev� et vendu de force par des n�griers � des exploitants de coton dans le Sud des Etats-Unis, � la premi�re moiti� du 19 �me si�cle ) et la grande (celle de l'esclavage, de la condition du peuple noir aux Etats-Unis au 19�me si�cle), il y a la description de ce que peut �tre l'homme. Il y a d'abord le courage et la patiente qu'incarne Solomon Northup. Il y a l'indicible cruaut� et la folie qui habitent Epps (le second ma�tre de Solomon incarn� par Michael Fassbender qui est magistral dans ce r�le de ma�tre fou). Il y a la l�chet� expliqu�e par la peur qui conduit certains � la r�signation (comme Ford, le premier ma�tre de Solomon, interpr�t� par Benedict Cumberbatch). Il y a la peur t�tanisante (celle subie de mani�re consubstantielle par les esclaves) et l'humiliation dans laquelle ces derniers sont plong�s inexorablement. Il y a, tout simplement, la m�chancet�, dans toute sa laideur (la galerie des personnages incarnant ce mal primaire est malheureusement �difiante). Alors que le Nord a aboli l'esclavage, le Sud est encore plong� dans l'horreur de la traite des noirs. Les hommes blancs croient d�tenir le pouvoir sur d'autres hommes parce qu'ils sont noirs. Le pouvoir de tuer, d'humilier, de battre � mort, de violer, de torturer, de martyriser. Les ma�tres � la t�te des plantations r�gnent sur leurs esclaves de mani�re absolue, dans le sang et la folie. Le vert des cannes � sucre et le soleil de Louisiane peinent � masquer les allures de camps de travail (pour ne pas dire autre chose) que sont ces plantations.
12 years a Slave fait ressentir pendant 2h15 aux spectateurs beaucoup de sensations: d�go�ts, crainte, peur, effarement, frayeur, tristesse, honte. La honte absolue. 1850. C'�tait presque hier. Et pourtant, l'on croyait alors que certains hommes n'avaient pas plus de valeur que les choses. L'an�antissement de ce que peut �tre l'Homme, sa beaut�, son �me est inexplicable. Et l'on assiste � cet effroyable spectacle. Je repense � certaines images qui m'ont marqu�e. Il y a d'abord une image, la premi�re, celle d'une m�re que l'on s�pare de ses enfants et qui sombre dans un d�sarroi absolu. Je repense � Solomon restant pendu sous nos yeux pendant un quart d'heure et qui parvient � petits coups de pied sur le sol � ne pas se laisser balancer dans le vide. Je repense au soleil qui br�le alors le ciel chaud d'une belle apr�s midi d'�t�. Aux enfants qui jouent autour de lui. A la beaut� de la v�g�tation. A cet homme que personne ne vient d�tacher et qui semble perdu. Je revois �galement cette jolie esclave, Patsey, battue incessamment pendant plusieurs longues minutes et � son dos qui, � force de coups de fouet, finit par ressembler � de la viande lac�r�e.
Je pense que l'homme a �t� alors un bourreau, qu'on n'a pas su l'arr�ter imm�diatement et qu'on l'a laiss� exercer un pouvoir de vie et de mort sur d'autres hommes. Mais je me dis surtout que les t�moignages de cette p�riode n'ont pas emp�ch� d'autres atrocit�s et d'autres catastrophes humaines, plus tard.
]]>American Bluff
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2014-02-25T14:26:02+00:00frJulie Buk LamentCritiques
l'avis deJulie
Ce film est assez d�routant, il a l'�nergie d'un Casino, Amy Addams n'ayant rien � envier � Sharon Stone. La mise en sc�ne a l'efficacit� d'un Ocean Eleven. Les acteurs jouent � la perfection (�videmment mention sp�ciale � Christian Bale), dirig�s par un r�alisateur qui n'a plus rien � prouver (Silver Linings playbook l'ann�e derni�re, The Fighter un peu avant) et qui sait fid�liser sa jolie troupe (Christian Bale, Jennifer Lawrence, Bradley Cooper).
l'avis de Julie
Ce film est assez d�routant, il a l'�nergie d'un Casino, Amy Addams n'ayant rien � envier � Sharon Stone. La mise en sc�ne a l'efficacit� d'un Ocean Eleven. Les acteurs jouent � la perfection (�videmment mention sp�ciale � Christian Bale), dirig�s par un r�alisateur qui n'a plus rien � prouver (Silver Linings playbook l'ann�e derni�re, The Fighter un peu avant) et qui sait fid�liser sa jolie troupe (Christian Bale, Jennifer Lawrence, Bradley Cooper). J'aurais aim� adorer American Bluff qui nous renvoie quelques d�cennies en arri�re en recr�ant magnifiquement une ambiance seventies. J'aurais aim� vous dire que le dernier film de David O Russell est aussi abouti que ses deux pr�c�dents et qu'il m�riterait autant d'�gards � la grande soir�e des oscars.
Mais si American Bluff a les apparences d'un excellent film, il reste un film sympathique, dynamique. Il brasse beaucoup beaucoup d'images pour... pas une si grande chose. Autrement dit, l'intrigue, apr�s avoir emport� le spectateur la premi�re moiti�, s'essouffle.
]]>Blue Jasmine: une autre femme
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2013-10-02T21:49:57+00:00frJulie Buk LamentCritiques
l'avis deJulie
Pr�s de 15 mois sans �crire une ligne. L'envie de partager avec vous, Chers lecteurs, mon avis sur certains films n'a pourtant pas disparu pendant ce long laps de temps. Je choisis le dernier film du grand Woody Allen pour livrer ces quelques lignes. Ce choix n'est pas anodin. Car ceux qui sont d�j� venus par ici savent que parmi le panth�on de mes films pr�f�r�s figure Interiors, l'un des meilleurs films offerts par Woody Allen. Blue Jasmine m'a fait penser � Interiors. Une bonne dose d'angoisse et d'introspection en moins. Sans �tre toutefois l�ger, le dernier film de l'auteur plonge, une fois encore, dans les m�andres de la m�lancolie et de la d�pression d'une femme.
l'avis de Julie
Pr�s de 15 mois sans �crire une ligne. L'envie de partager avec vous, Chers lecteurs, mon avis sur certains films n'a pourtant pas disparu pendant ce long laps de temps. Je choisis le dernier film du grand Woody Allen pour livrer ces quelques lignes. Ce choix n'est pas anodin. Car ceux qui sont d�j� venus par ici savent que parmi le panth�on de mes films pr�f�r�s figure Interiors, l'un des meilleurs films offerts par Woody Allen. Blue Jasmine m'a fait penser � Interiors. Une bonne dose d'angoisse et d'introspection en moins. Sans �tre toutefois l�ger, le dernier film de l'auteur plonge, une fois encore, dans les m�andres de la m�lancolie et de la d�pression d'une femme. Jasmine (Kate Blanchett est � la fois sublime et effrayante dans ce r�le de n�vros�e), la quarantaine approchante, atterrit � San Francisco, les valises Vuitton sous les bras et d�barque chez sa soeur qui l'accueille dans un modeste appartement qu'elle occupe avec ses deux enfants. Jasmine, on le comprend bien vite, est seule, fra�chement s�par�e de son mari, qu'elle a aim�, qui lui a tout offert, et n'a nulle part o� aller. Elle est angoiss�e, n�vros�e, snobe, a l'allure de Grace Kelly et parle seule. Elle est dop�e au Xanax et peine � respirer. Elle semble venir tout droit des Hamptons en ayant fait un d�tour par Park Avenue. C'est presque vrai. Mais Jasmine avant son dernier week end � South Hampton et d'avoir abandonn� son appartement new yorkais de l'Upper East Side, a v�cu un court instant � Brooklyn, a d� revendre ses v�tements et ses bijoux de chez van Cleef. Elle �choue sur la c�te californienne apr�s que son mari a �t� arr�t� pour des fraudes multiples qu'il a commises pendant des ann�es.
Les tranches de vie de la femme abandonn�e se superposent de mani�re d�sordonn�e, le pass� et le pr�sent se c�toient tour � tout pour nous faire comprendre l'�toffe dont est faite Jasmine. Peu � peu le pass� dor� se ternit pour nous faire comprendre la d�pression dans laquelle la femme a sombr�. Jasmine est de celles qui, � la roulette de la vie, placent tous leurs pions sur le m�me num�ro et la m�me couleur, en l'occurrence leur mari. C'est en cela que le personnage de Jasmine m'a fait penser � celui de Eve, d'Interiors. Woody Allen d�nonce, je pense, la d�pendance de celles qui ne croient pas en elles, qui passent de l'autorit� du p�re � celle d'un homme. J'y ai vu, peut �tre � tort, un plaidoyer pour l'ind�pendance des femmes ou plut�t une critique du conte de f�es dans lequel beaucoup d'entre elles placent encore trop d'espoir. Lorsque Jasmine est abandonn�e par son mari, son monde s'�croule, elle n'est plus rien. Son carcan monolithique s'effrite petit � petit pour devenir poussi�re. On comprend qu'elle aurait pr�f�r� rester dans le leurre de son mariage en feignant de ne voir ni les ma�tresses qui gravitent autour de son mari ni l'argent sale lui permettant de se v�tir plut�t que d'apprendre la v�rit�. Woody Allen, s'il sublime Jasmine (elle appara�t belle et beige, sa p�leur soulage, sa silhouette fait l'effet d'une mousseline se mouvant avec le vent. Bref, c'est tout un po�me...) porte un regard plein de piti� sur la femme, parfois m�me sans concession. Il ne nous la fait pas aimer un seul instant. A c�t� de Jasmine, il nous impose une autre figure f�minine, celle de la soeur, cette fois avec beaucoup plus d'empathie. Et si cette derni�re n'a pu s'affranchir d'un monde machiste persistant, elle a cherch�, � la diff�rence de Jasmine, � gagner son ind�pendance en travaillant. Les deux femmes n'ont pas l'intelligence habituelle des personnages f�minins du r�alisateur.
Avec son dernier film, Woody Allen renoue avec des th�mes qu'on lui sait chers. Amoureux des femmes, de tout type de femmes, il signe l� un manifeste pour leur ind�pendance. Les hommes qu'il d�peint sont machistes, menteurs, joueurs, alcooliques, peloteurs ou encore idiots. Aucun d'eux n'a gr�ce � ses yeux. La peinture qu'il livre de la nature humaine est peut �tre un peu trop simplifi�e. On est un peu loin des belles intellectuelles de Manhattan qui tiennent t�te � leurs maris stupides et obs�d�s. Une chose est s�re, pour moi, c'est que Woody Allen n'est jamais autant � l'aise que sur son territoire new yorkais (m�me si celui-ci s'�tend cette fois beaucoup � l'Ouest). Je le remercie sinc�rement d'avoir quitt� la vieille Europe et d'avoir cess� de la magnifier. Les �tres humains qu'ils aient le sang espagnol, anglais, fran�ais ou am�ricain ont en d�finitive toujours les m�mes probl�mes. Je constate toutefois que dans ses derniers films dits "europ�ens" les femmes �taient sexy, belles, ind�pendantes et intelligentes et qu'� l'occasion de son retour sur le sol am�ricain il a choisi de nous raconter l'histoire d'une snobe d�pressive d�pendante affectivement. Mini-fiche de Blue Jasmine
]]>Tant de choses � faire et si peu de temps #2
http://www.cinefeed.com/index.php/2013/03/25/1389-tant-de-choses-a-faire-et-si-peu-de-temps-2
2013-03-25T18:13:37+00:00frJ�r�meHumeurJe crois que ce n'est pas la premi�re fois qu'un article � un tel titre mais je n'ai pas r�ussi � en trouver un mieux... Depuis de trop nombreux mois ce blog est � l'abandon et avec Julie on se dit tr�s souvent que c'est dommage d'avoir tenu tant de temps et d'abandonner maintenant. Il faut lui...Julie on se dit tr�s souvent que c'est dommage d'avoir tenu tant de temps et d'abandonner maintenant. Il faut lui trouver un �ni�me souffle afin que cinefeed continue � vivre et surtout parce que cela nous permet d'�crire sur ce qui est tellement important pour nous : LE CINEMA !
En attendant nos sommes (un peu) sur twitter : J�r�me et Julie, n'h�sitez pas � nous contacter cela fait toujours plaisir...
En vrac : Mobius: tr�s d�cevant m�me si les intention de Rochant �taient louables. Spring Breakers: exp�rimental, d�routant, int�ressant. 40 ans mode d'emploi: dr�le, amer et tellement vrai. Zero Dark Thirty: ma�tris�, un bon film mais pas un grand film Hitchcock: tout naze Sugar Man: g�nial, � ne pas rater ! ]]>L'Hebdo des blogs cin� S06E08
http://www.cinefeed.com/index.php/2012/12/16/1388-l-hebdo-des-blogs-cine-s06e08
2012-12-16T10:07:38+00:00frJ�r�meHumeurLe bilan de cette rentr�e blogosph�rique est tr�s proche du n�ant et j'en suis d�sol�. Voici toutefois les articles de mes amis blogueurs et j'en profite pour vous dire que si vous avez un jeune enfant courez voir Ernest et C�lestine magnifique dessin anim� � l'ancienne.
MyScreens : L'Odyss�e de...Ernest et C�lestine magnifique dessin anim� � l'ancienne. MyScreens : L'Odyss�e de Pi, Ang Lee, raconte-moi une histoire Cineblogywood : Hobbit Trip (1/3) - l'�chapp�e des Hobbits Filmosphere : Django Unchained, il �tait une fois Quentin Tarantino ]]>L'Hebdo des blogs cin� S06E07
http://www.cinefeed.com/index.php/2012/12/09/1387-l-hebdo-des-blogs-cine-s06e07
2012-12-09T09:34:01+00:00frJ�r�meHumeurEn attendant de d�barquer sur les �crans le Hobbit fait l'actualit� chez nos amis blogueurs...
Cineblogywood : EXCLU - Mais Qui a Re-Tu� Pamela Rose ? Le tournage du trailer
MyScreens - Le Hobbit, le voyage attendu et qui ne d��oit pas
Filmosphere : Le Hobbit, le retour du roi Jackson...Cineblogywood : EXCLU - Mais Qui a Re-Tu� Pamela Rose ? Le tournage du trailer MyScreens - Le Hobbit, le voyage attendu et qui ne d��oit pas Filmosphere : Le Hobbit, le retour du roi Jackson Cinefriends : Nouveau clash entre Omar Sy et les Kaira