tag:blogger.com,1999:blog-90824511009505813942024-02-20T02:56:59.010-08:00ContributionsChers lecteurs
En visitant ce blog, vous contribuez à la construction de la nation africaine en générale et sénégalaise en particulier. Cela sous-entend que vous y trouverez des propositions, des suggestions, des recommandations destinées, pas uniquement aux gouvernants, mais à toute la population.
Ainsi j'appelle tous les lecteurs à marquer leur trace par une contribution responsable.
Merci d'avanceMon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.comBlogger39125tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-64449832483461329542019-01-15T07:01:00.001-08:002019-01-15T07:01:13.174-08:00Présidentielles 2019Naturellement, le Sénégal va vers des élections pour élire un Président; deux choix s'offrent à la population: réélire le Président sortant ou élire un Nouveau Président. L'effervescence a démarré depuis le référendum qui a ajouté au processus électoral "Le parrainage" pour un premier tri des candidatures. Le Sénégal a ainsi vécu pour la première fois la sélection de ses candidats à la candidature aux présidentielles. Ce qu'il faut en retenir, comme toute première, il y a eu beaucoup de cafouillages jugés diversement par le pouvoir et l'opposition. La société civile y a participé sans apporter de la sérénité car ne maitrisant pas les tenants et les aboutissants d'un processus jalousement mené par les instituions de la républiques. Le conseil constitutionnel, au cœur du système, a subi certainement la plus forte pression des deux camps mais a quand même publié une liste de cinq candidats dont le Président sortant.
De ce nouveau processus, le fait saillant est surement l'absence de consensus, de références pour les candidats de l'opposition qui n'avaient pas à leur disposition les listes électorales pour mener à bien le recueil des signatures de parrainage des sénégalais. L'information a constitué un élément déterminant que le pouvoir a semble t il géré au détriment de ses potentiels adversaires ce qui a éliminé de gros poissons tels que Pape Diop, Ancien Président du Sénat, Malick Gackou Ancien Ministre Ex N°2 de AFP, Adjibou Soumaré Ex Président de la Commission de l'UEMOA, et l'un des phénomènes politiques des deux dernières années Bougane Gueye. Si pour certains on peut retenir leur manque d'appareil politique pour recueillir les signatures, pour d'autres c'est une méconnaissance totale des processus électoraux avec ses rouages juridiques et administratifs. La volonté de l'Etat (ou du parti au pouvoir) de limiter les candidatures a été sévèrement décriée par les candidats recalés qui tentent de s'organiser pour donner suite à leurs efforts consentis jusque là; surement chercher à avoir un retour sur investissement. Il ne faut donc pas exclure des ralliements dont le fondement est exclusivement économique pour leurs acteurs. Tout de même certains sont restés logiques et transparents allant jusqu'à annoncer leur soutien à des candidats retenus; c'est le cas de Bougane qui a exprimé sa volonté de soutenir Sonko et/ou Issa Sall.
Ces derniers sont effectivement les invités surprises de cette élection car faisant partie des cinq candidatures finalement retenues par le conseil constitutionnel. Ce résultat n'est tout de même pas une grande surprise au vu des résultats obtenus par ses derniers lors des dernières législatives. Si Issa Sall bénéficie du soutien d'une grande communauté religieuse, Sonko a le soutien d'une jeunesse dégouté par la politique politicienne qui a tenu en otage ce pays et son développement depuis 1958. Tous deux incarnent cette nouveauté dans l'échiquier politique sénégalais; jusqu'où iront-ils? That's the question. Ils seront en compagnie de Idrissa Seck pour sa troisième candidature après 2007 et 2012, et de Madické Niang un vieux roublard politique aux côtés du plus grand politicien du Sénégal. Après avoir raté le Titre de Idy4Présudent, le rewmiste en chef se lance certainement sur sa dernière tentative marquée par sa nouvelle casquette de talibé Mouride; il aurait pu revendiquer l'héritage de Wade mais il est en concurrence avec deux frères dont le Président sortant "frère ennemie". Il bénéficie quand même d'une organisation et d'une bonne expérience des élections après avoir porté la campagne de Wade en 2000, la première alternance politique au Sénégal. Madické est surement le Plan B du Parti Démocratique Sénégalais de Me Wade beaucoup trop rusé. En effet, en décriant officiellement la candidature de Madické, Wade confirme au pouvoir sa détermination à poursuivre la lutte pour lever de la condamnation de son fils Karim qu'il qualifie d'acte politique pour l'empêcher d'être candidat mais contourne aussi le pénible exercice de désignation d'une candidature au sein du PDS. Depuis le départ de Wade, le PDS survit certes mais sans un consensus clair sur le leadership qui est revendiqué d'une part par des anciens kaids et d'autre part de jeunes loups aux dents longues. Ce devait être pour Wade ou pour le PDS le choix fatal d'un parti qui cherche à renaitre.
Les deux derniers recalés, comme par hasard les K, le sont à cause de leur dossier judiciaire lourd de par les chefs d'inculpation qui y sont consignés et de par leurs conséquences sur le processus électoral. S'agit-il d'une coïncidence ou d'un coup monté et orchestré dans un timing parfait par le pouvoir en place. L'absence de Khalifa scelle aussi e déclin des partis de gauche du Sénégal qui n'auront aucun candidat tandis que l'héritage de Wade le libéral est au 3/5 des candidats.
Le dernier candidat est celui qui a gouverné le pays depuis 2012 en compagnie de la coalition Benno Bok Yakar renforcée par une grande transhumance, il s'agit bien du Président Sortant, M Macky Sall qui a accédé à la magistrature suprême en parfait outsider mais qui a su se dresser solidement et se plaire à la perche au point de faire sept ans au lieu de cinq ans annoncés. Il brigue un nouveau mandat pour poursuivre, dit-il, les nombreux chantiers initiés un peu partout. C'est en effet sous son règne que le désengorgement de Dakar est réellement pris en charge par l'Etat qui a toujours annoncé des projets non effectifs, c'est aussi dans cette période que la plupart des localités du Sénégal, longtemps oubliées à cause du poids de Dakar, ont bénéficié d'investissements de l'Etat. A la faveur du prix du pétrole beaucoup plus stable qu'il ne l'était dans les dix dernières années, les prix à la consommation sont restés acceptables pour la population. La confirmation de l'exploitation prochaine du pétrole et du gaz au Sénégal est aussi intervenue sous son règne même si elle est accompagnée par un grand bruit au parfum acre des gros contrats des multinationales aux pratiques occultes certainement à la défaveur des populations à la base; mais il a assuré que ce ne sera pas le cas au Sénégal. Le train va surement se régénérer avec le Train Express Régional et la relance prochaine du Dakar-Bamako qui faciliteront surement la distribution des bourses familiales principales innovations sociale de Macky. Tout n'est pas rose et l'opposition râle principalement contre les coups de force cautionnés par une administration judiciaire décriée en interne et par l'absence de cohérence dans les projets de l'Etat qui se superposent au détriment quelque fois de certains secteurs prioritaires tels que la santé avec l'endettement colossal des structures de santé et la tension sociale qui la caractérise.
C'est le Sénégal, un pays qui cherche à consolider sa stabilité pour en tirer profit enfin avec l'exploitation prochaine de ressources importantes mais aussi une jeunesse instruite forte et engagée. Nous gagnerons surement plus que l'élection d'un Président lors de ces présidentielles car le peuple est irréversiblement tourné vers le développement à la faveur des outils de communication modernes. Le vote électronique, certainement plus efficient, devrait surement être la prochaine étape du système électoral sénégalais qui a fini de prouver sa robustesse avec deux alternances paisibles.
Vive le Sénégal, que la paix accompagne les élections prochaines.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-29414848601106437092016-01-15T03:32:00.004-08:002016-01-15T03:32:45.235-08:00PollutionsMon pays évolue dans une atmosphère polluée par les sachets en plastiques, le seul emballage accessible, avec une forte présence des sachets d'eau qui symbolisent une forte activité de vente d'eau au sachet. Je me demande juste si toutes les unités de production sont autorisées et contrôlées. Les ordures sont toujours dans les rues malgré la volonté des autorités locales à assainir leur cité. C'est un problème de culture, les sénégalais ne sont préoccupés que par leur environnement immédiat: s'ils sont dans la chambre, ils jettent les ordures par la fenêtre, s'ils sont en voiture idem, s'ils sont dans une maison, la destination des ordures est la rue, chaque ville essaie d'évacuer les ordures hors de son territoire et oublie que de l'autre côté c'est une autre cité. Il y a des projets, il parait, pour des dépôtoires modernes avec transformation des ordures recyclables, nous prions pour leur réalisation rapide.
La pollution est aussi atmosphérique surtout à Dakar où le nombre de véhicules augmente de façon exponentielle à cause de la modification de la loi fixant l'age des véhicules importés. Pendant que les usines de montage de véhicule s'installent, on ouvre la porte à l'importation de véhicule d'occasion. Il y a certes une volonté de satisfaire une demande d'une partie de la population, mais est-ce l'intérêt suprême de la nation. Quels est l'impact des économiques de l'importation des véhicules importés comparés à celui des usines de montage. Pour ces dernières, il faut quant même choisir les véhicules à monter pour satisfaire les besoins de la population en terme de type de véhicule.
L'autre pollution, c'est celle des politiciens, qui à force d'échouer dans la gestion de la nation, s'accusent mutuellement de malversations. On serait heureux qu'ils s'en arrêtent là, mais les multiples emprisonnements installeront le pays dans une chasse aux sorcières permanente qui risque d'installer le pays dans une atmosphère trouble. La transparence prônée est une ambition louée par tous les sénégalais, mais elle doit être menée avec délicatesse et surtout avec une justice indépendante. C'est malheureusement à ce niveau que le bas blesse, nous avons l'impression qu'il y a des sénégalais qui ont droit à des privilèges et d'autres qui ne sont bons que pour la prison. Ce n'est pas une situation spécifique aux hommes de lois, c'est toute la population sénégalaise qui tranche selon le camp politique ou religieux d'appartenance. On le sent dans le discours de grands prêcheurs très adulés grâce à leur connaissance religieuse mais qui se sont lancés dans la politique certainement pour changer ceux qu'ils ont trouvés. Malheureusement ils ont été changés. Les religieux ont le droit de participer à la politique de la nation mais nous attendons d'eux qu'ils améliorent le degré d’honnêteté des politiciens professionnels qui ont fini de ternir leur image et pas l'inverse.
Que 2016 soit une année consacrée au développement de la nation, à l'accompagnement des populations dans leurs initiatives économiques et leurs besoins sociaux de base.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-72684968353129475732015-10-20T03:31:00.003-07:002015-10-20T03:31:53.110-07:00Debut octobre mitigéDébut d’Octobre marqué par l'ouverture de la session de l'assemblée nationale sénégalaise comme d’habitude la politique est au-devant de la scène dans toutes ses facettes, elle est accompagnée tout de même par le prolongement du pèlerinage et de la célébration du sacre des lionnes de Basket.
L'assemblée nationale, malgré sa position stratégique dans la république, n'a pas très bonne presse devant les citoyens sénégalais qui la considèrent comme une chambre acquise de fait aux causes de l’exécutif qui la manipule et trace sa ligne de conduite. La règle est encore de vigueur avec l'organisation d'une pré-session de l'assemblée au palais sous la présidence du chef de l’État, Président de l'APR et de la coalition gouvernementale. Cette rencontre a permis de produire le projet de résolutions de l'AN qui sera imposé par la majorité mécanique. Rien d’extraordinaire, c'est le peuple qui a décidé d'octroyer à la coalition au pouvoir une majorité confortable pour la mise en œuvre de son (ses) programme (s)de développement; la démocratie aussi a ses limites. Il vaut mieux avoir une majorité favorable au pouvoir qu'une autre qui installera le pays dans l'instabilité. Malgré le bon niveau de la démocratie sénégalaise, les décisions politiques ne sont pas toujours rationnelles, les intérêts des partis politiques priment encore sur ceux de la nation et le vote des citoyens portent parfois une coloration ethnique qui se répercute aussitôt dans les nominations post-électorales.
Permettez à ce niveau de relever deux faits qui me semblent suspects: l'inertie du gouvernement devant la mauvaise organisation du pèlerinage à la Mecque 2015 et le limogeage de la directrice nationale de la police. Pour le premier, la carence est manifeste et se confirme au fur et à mesure que les pèlerins reviennent de la Mecque, même pas une mesure conservatoire, M Dia et ses collaborateurs ne sont pas inquiétés tandis que pour le second, les actions de la police ont commencé à rassurer les populations et sont saluées tous les mercredis. Nous espérons tout simplement que le pouvoir a de bonnes raisons d'apporter des changements à la tête de la police mais aussi qu’il aura le courage de décider du sort du comité d'organisation du pèlerinage s’il ne se reproche rien, évidemment.
Pour revenir à l’assemblée nationale, le feuilleton majeur est sans nul doute celui présenté par le parti démocratique sénégalais avec ses deux listes. Les chroniqueurs en ont fait leur chou gras cette semaine et certains en sont même arrivés à des propos injurieux à l’endroit des dirigeants du PDS certainement par règlement de compte ou soutien à un autre leader. Ce qu’ils n’ont pas dit c’est qu’aucune démocratie n’est parfaite et que les lois et règlements s’améliorent avec les problèmes et obstacles que nous rencontrons dans la vie courante de la nation à tous les niveaux. Si l’assemblée en est arrivée à poursuivre la séance le lendemain pour arbitrer le différend des opposants c’est que ce scénario n’a pas été prévu dans les dispositions règlementaires de l’AN et qu’il y a donc besoin d’une amélioration. Par ailleurs, pour qui connait l’évolution du parti démocratique, rien n’est donné et que tout s’acquière par lutte de toute forme légale même le fils de Wade a été obligé de créer son courant pour tenter de prendre le pouvoir sans le réussir. Il faut quand même se désoler, si ça se confirme, de l’usage de faux dans la lutte entre les deux camps et de même la position du pouvoir n’est pas blâmable s’il est favorable au camp de Diagne Fada qui symbolise la faiblesse de l’opposition. Il faut tout de même à tous les niveaux que force reste à la loi et aux règlements de l’assemblée nationale.
Ce pèlerinage macabre, 61 morts sénégalais et plus de 769 morts en général n'a pas inspiré les dirigeants du sport sénégalais et de certains politiciens en quête de notoriété qui n'ont pas su gérer leurs émotions après le sacre des lions. En effet, ces dernières semaines ont confirmé qu'il y a bien deux Sénégal. Je ne suis pas sûr qu'il n'y ait pas parmi les membres de la délégation de l'afro basket quelqu'un qui a perdu un proche ou une connaissance à Mina et même si ce n'est pas le cas, par respect à l'âme des défunts pèlerins et de la conscience de leur famille, la victoire serait plus symbolique d'une Nation Unie si elle a été dédiée aux pèlerins disparus et au peuple qui venait d'observer la veille le troisième jour de deuil. Mais à la place, la célébration a été pompeuse et cela n'a pas suffi malgré l'aggravation du bilan macabre. La présidence de la république s'est ressaisie heureusement au grand bonheur des âmes sensibles et de la nation qui porte le deuil. Les sportifs ne sont pas des extra-sénégalais encore moins des sous-sénégalais et nos valeurs ne nous permettent pas devant les morts de rire encore moins danser. Ressaisissons-nous!
Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-51310188655008944112015-09-18T04:58:00.004-07:002015-09-18T05:06:35.109-07:00Incompétence de l'administration sénégalaise! à qui la faute?La réalisation du PUDC (plan d'urgence de développement communautaire) est confiée à un organisme international (PNUD)par le Président de la République qui a jugé peu efficace son administration, une décision tout à fait légale et dont la légitimité est très discutable. Le régime présidentiel sénégalais confie au Chef de l'Etat de larges prérogatives sur l’exécutif, c'est lui qui nomme le premier ministre qui, à son tour met en place le gouvernement dont les ministres supervisent les directions des services de l'Etat.
C'est allé vite en besogne de dire que le personnel public est peu efficace ou incompétent, car il s'agit d'un système qui va du recrutement, au suivi-évaluation en passant par la clarté des lettres de mission, par le niveau des moyens mis en place et par ailleurs par la motivation et le contrôle des services publics.
Peut-on dire que le recrutement du personnel des services publics se fait dans les règles de l'art? Si l'on s'en tient uniquement au rapport sur l’évaluation du personnel de la fonction publique qui a révélé l'existence des postes fictifs, on peut croire aussi à l'existence des recrutements subjectifs basés sur le clientélisme politique. Il est aussi avéré que depuis plusieurs décennies les ministres de l'éducation ont eu des quotas dans le recrutement des enseignants et les recrus sont souvent ceux rejetés par le système classique. Il n'est donc pas exclu de noter des contreperformances à divers niveaux d'intervention de ce personnel. En tout cas ce qui est visible et attesté par les quelques reportages c'est que l'expression en langue officielle de certains enseignants est très mauvaise et présage un niveau plus que catastrophique de leurs élèves.
D'un autre côté, les programmes des gouvernements sont souvent inconnus ou inexistants et s'ils existent, répondent à des préoccupations de très court terme, c'est la GESTION PAR MANDAT. En effet, tous les services sont mis au pas par l'administration centrale qui ne promeut que le personnel favorable à leur "vision" pour ne pas dire objectif. Le système de rémunération est malheureusement fait de telle sorte que quelque soit l’état d'esprit du personnel, quelque soit leur engagement ou désengagement, il perçoit son salaire et ses avantages à 100%. Ce qui ouvre la porte à des fonctionnaires véreux qui s'engagent en plus dans d'autres activités pour multiplier leurs revenus au détriment de la qualité des services publics. J'ai eu à noter dans certains services publics un absentéisme injustifié pourtant légalisé par des ordres de missions dûment signés par les autorités, en effet, la plupart des Médecins des districts sanitaires sont absents de leur poste pendant de longues périodes sous prétexte qu'ils sont en séminaire à Dakar. Ne faut-il pas si c'est le cas, harmoniser ses activités qui je suppose, sont planifiées par le ministère?
Des licenciements dans la fonction publique, je n'en retiens que les remaniements ministériels qui sanctionnent parfois certains ministres en mal de base politique ou de parenté avec le couple présidentiel, et le licenciement d'un Médecin jadis payé par une commune fauchée par les conséquences d'un acte 3 imposé. Quand un chef d'entreprise paie des consultants pour un travail supposé être fait par son personnel cela suppose qu'il a des ressources en abondance ou qu'il n'est pas bon manager car ne pouvant sanctionner négativement ce qui ne travaillent pas. L’actualité récente des pèlerins bloqués à l'aéroport LSS est symbolique des défaillances de notre système d'administration. Recruter au delà du nombre de pèlerins autorisé est d'une banalité déconcertante qui justifie le travail mal fait au niveau de la commission de pèlerinage dont les agents sont surement préoccupés par leur voyage payé gracieusement avec les deniers publics. Au delà de l'aspect humanitaire préjudiciable aux pèlerins bloqués, la faute est manifeste pour que les autorités prennent leur responsabilité et sanctionnent les coupables. A la place de cela, c'est le peuple qui paie encore car à ce que je sache, le nouvel avion affrété n'est pas payé par le Président mais par les deniers publiques alors que les fautifs sont logés dans des hôtels 5 étoiles et perçoivent leurs avantages sans remord.
Il ne se pose pas à ce niveau un problème de moyens car toutes les dispositions sont réunies pour la bonne gestion du pèlerinage qui se prépare pendant douze mois pour un service mieux fait par le privé. Ce qui n'est pas le cas de certains services dont les moyens font souvent défaut ou sont en retard alors qu'ils sont plus que prioritaires. Je veux citer le système de santé dont les hôpitaux croulent sur des dettes importantes au point d'entraver le bon fonctionnement et notamment les prestations gratuites pour les personnes vulnérables. Une bonne administration des moyens passe quand même par une bonne planification stratégique d'abord avant la déclinaison dans les niveaux plus bas et cela dépasse les préoccupation d'un mandat présidentiel. Pour y arriver le dialogue politique est incontournable et la concertation nationale fondamentale pour l'implication de tous les sénégalais; le seul espoir de développer le pays n'est pas suffisant à y parvenir. Halifax disait "l'espoir est généralement un bon compagnon, mais n'est pas souvent un bon guide".
Si de tels manquements sont posés par les autorités à tous les niveaux de l'administration, il est claire que l'administration sera toujours incompétente pas à cause de la faiblesse de leur capacité technique mais à cause du type de management. La sanction négative n'est pas sénégalaise car l'ambition politique de nos dirigeants est prioritaire. Est-ce que le peuple doit payer davantage pour l'incompétence de son administration?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidXUe3oXp8GrVOag3msAaXmMopdEpGhiKiLC_EqRQzpubJS9_IXQD8f3jzcTkKLKOB9PToidz1kLRcM6lGpzZfezAHEuixSl80Oi03MhOBd4OGlv0_vKhPpjBh7NsVWisqS73vnpEp4k8/s1600/pelerin.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidXUe3oXp8GrVOag3msAaXmMopdEpGhiKiLC_EqRQzpubJS9_IXQD8f3jzcTkKLKOB9PToidz1kLRcM6lGpzZfezAHEuixSl80Oi03MhOBd4OGlv0_vKhPpjBh7NsVWisqS73vnpEp4k8/s320/pelerin.jpg" /></a></div>Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-24334179852909666262014-03-07T07:34:00.003-08:002014-03-07T07:35:23.997-08:00Sport-Professionnalisme du management d'abord! La gestion d'un club sportif n'est pas dissociable de celle d'une entreprise classique, elle requiert des connaissances, de la compétence et de l'expérience sinon plus que tout ça. Les sportifs qui constituent le fonds de roulement pour ne pas dire la matière première sont des humains exposés à la mort et à la maladie mais surtout à l'age. Les meilleurs le sont grâce à leur talent et grâce aux sacrifices physiques qu'ils ne cessent de faire pour se maintenir à un niveau professionnel. Ce maintien de forme est incontournable pour exiger des résultats à la hauteur des passionnés, des bailleurs ou des associés. Il est dés lors nécessaire de mettre les moyens à leur disposition pendant toute leur carrière. C'est cela la tâche des dirigeants qui doivent trouver les ressources pour assurer les spectacles et les résultats qui par la suite pourront drainer des recettes importantes pour le club.
Il est fréquent dans nos club d'assister à la grève des joueurs pour salaire non payé, de partager le transport en commun avec un joueur "professionnel" qui dit être obligé avec une prime de transport de 500 F (moins d'1 euro) par jour et pourtant les club sont évalués financièrement avant d'être agrées par la fédération. Il y a un niveau ou le bas blesse et c'est surement dans la gestion des club où l'organisation est très souvent défaillante.
En effet, rare sont les club sénégalais qui jouissent d'un staff de direction professionnel, le bénévolat est toujours de rigueur à ce niveau et le principal bailleur est le Président. La fédération doit exiger une direction professionnelle avec des financiers et surtout des marketeurs qui pourront asseoir une bonne gestion financière fondée sur une politique de recettes bien maitrisée. Chaque club doit présenter un plan de développement au moins sur cinq ans avec une indication explicite des ressources, des engagements financiers formels, naturellement, la fédération elle-même doit se doter d'une telle équipe et d'un tel outil de management pour suivre et évaluer la mise en œuvre des plans reçus.
Tout club qui fait des résultats en de ça des objectifs du plan sera évidemment sanctionné sauf s'il s'agit de cas de force majeure attestés. Les sanctions doivent se faire progressivement sur les trois niveaux que sont: la gouvernance, le volet financier et le volet sportif.
Les mauvais résultats des club de football en tournoi international, l'absence de joueurs locaux dans l'équipe nationale A, la faible affluence des supporters, l'absence de sponsors relèvent tous du manque de professionnalisme des dirigeants de nos club qui gagnent leur pain sur d'autres activités. Le sport professionnel mérite d'avoir ses propres dirigeants à temps plein et pas des bénévoles.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-34284095243967177672014-01-20T09:01:00.002-08:002014-01-20T09:01:21.139-08:00Incohérences"Le social occupe une part importante dans le Yoonu Yokuté" selon les nouveaux dirigeants qui réclament avec beaucoup de fierté l'instauration de la politique de "santé pour tous" et de "la bourse sociale". Même si ces politiques ne sont encore que des concepts abstraits, nous saluons l'idée. La réduction du train de vie de l'Etat est aussi à saluer de même que la mise en place de l'OFNAC qui devrait auditer les procédures entre les services du trésor et de la finance quant au règlement des factures de l'Etat.
Ce qui sonne quant même comme incohérence dans les actions de l'Etat c'est le fait de défendre mordicus l'augmentation des frais d'inscription des étudiants, quitte à menacer de fermeture certaines facultés alors que par ailleurs Il efface l'ardoise fiscale de sociétés privées.
Est-ce que dans la loi fondamentale du Sénégal, une part spécifique a été donnée aux entreprises de presse?
Pourquoi une telle exonération en sus des aides à la presse?
S"agit-il d'un nivellement par le bas pour épargner certaines entreprises? car on le sait il y a des maisons qui ont dit tout haut qu'elles ne sont pas demandeuses et d'autres qui disent qu'elles ne doivent rien à l'Etat.
S'agit-il d'une main tendue à la presse pour un traitement favorable de l'information gouvernementale avant les élections locales? Pendant qu'on parle de bonne gouvernance, avec un ministre "journaliste" de la bonne gouvernance, une telle corruption, la plus grande, officialisée par décret n'honore pas le Sénégal et sonne faux par rapport aux prêches du gouvernement qui se réclame de rupture et de farouche opposant à la corruption, à la concussion et au détournement de deniers publics.
Quant à la presse, donneuse de leçon en permanence, même si une telle mesure soulage certaine maison, pour sa crédibilité, elle devrait décliner une telle offre et assumer ses responsabilités d'entrepreneur. Elle doit savoir que c'est l'argent du peuple qui lui est offerte et ça ressemble très fort à la médiation pénale prônée par le Président. Eh oui, j'efface votre ardoise et vous me foutez la paix exactement comme si on dirait à un délinquant financier de restituer la moitié de son butin.
Vous êtes juges ici bas mais Dieu l'est SEUL au de-là.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-74092550416234160302014-01-07T06:31:00.003-08:002014-01-07T06:38:45.005-08:00Ma ruptureLa rupture devrait être traduite par :
La promotion de la société civile pour l’implication des citoyens : il n’en est rien et pire les responsables de la société civile se sont rangés derrière les politiciens pour ne pas dire le pouvoir.
Revalorisation du mérite : il n’en est non plus rien car tous ceux qui sont élus n’ont reçu qu’une récompense politique, un partage de Gâteau. Les couleurs sont très importantes dans le choix des Ministres, directeurs et Chefs d’agence.
Une justice indépendante : il n’en est aussi rien, la traque des biens mal acquis est une initiative appréciée par tous les sénégalais qui avait envie de voir enfin la justice sanctionnait des politiciens véreux ayant joué avec les deniers publics. Elle s’est traduite par une simple et dégoutante vengeance institutionnelle et s’est limitée à un cercle restreint. Neuf enfants talibés sont morts et tout le pays, les politiciens en tête, s’est offusqué des circonstances de ce calvaire, le Président a dit haut et fort que les fautifs seront sanctionnés, aussitôt la justice a convoqué les « Mar-à-bout » pour les entendre. Faut-il une déclaration du Président pour une telle démarche ? Mais le pire c’est que ces marabouts, parait-il proche de la famille omarienne et soutenus par le lobby des enseignants arabes, sont devenus libres de toute poursuite après la rencontre des religieux avec le Président de la République. Par ailleurs, M Barthelemi Diaz qui a affirmé avoir tiré et qui a prié les familles des nervis d’aller ramasser leur mort, a fait l’objet d’une détention préventive mais avant sa libération il a été porté 4ème sur la liste des candidats de la mouvance présidentielle aux élections législatives et depuis lors, l’enquête est enterrée et le monsieur s’est tu comme si une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de sa tête. Bouna Ndofféne Diouf a été dévalisé de 20 millions, son chauffeur écroué et accusé de vol point final, M D Ba, douanier a déclaré le vol de 150 millions, il a été démis de ses fonctions et a reçu la DE (demande d’explication) de la CREI. Pourtant que ce soit 20 ou 150, c’est l’origine qui nous intéresse mais c’est sans compter avec le lobby des politiciens. En effet, Bouna est un Ministre conseil donc proche du Président mais M Ba, le pauvre est un simple fonctionnaire qui ne fait pas de la politique mais aussi est titulaire d’un poste convoité. Parait-il que Sidy est extirpé de la justice grâce à l'intervention d'un khalif!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQsHWD0wDIQJIx12wsxIgpz4laXysGWKYwzdlDeC-2wuy4-sC1JaPlMM7gXpuso4U93kbRMMmwWcHN-a8kuY3CgTHdSw1pwZtQcO1FAtufmwM88lLFFH5jNUwrBhT9fmSURRHLpjoss4Q/s1600/S%C3%A9n%C3%A9gal.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQsHWD0wDIQJIx12wsxIgpz4laXysGWKYwzdlDeC-2wuy4-sC1JaPlMM7gXpuso4U93kbRMMmwWcHN-a8kuY3CgTHdSw1pwZtQcO1FAtufmwM88lLFFH5jNUwrBhT9fmSURRHLpjoss4Q/s320/S%C3%A9n%C3%A9gal.png" /></a></div>
Patrie avant le parti, un slogan très significatif de la rupture dans un contexte où Me Wade vient d’être sanctionné à cause de ses ambitions de porter son fils au perchoir de la république. Macky en jeune homme n’a certes pas de fils qui peut postuler mais sa famille africaine (oncles, tantes, neveux, nièces, leurs conjoints et leurs belles familles ainsi que sa propre belle-famille avec les mêmes ramifications) s’est vite accaparée de postes stratégiques, de biens immobiliers, de pouvoir politique, etc.
Transparence faisait partie des attentes de la population dans la gestions des affaires publiques mais hélas, il parait que ça ralenti la cadence mais ceux qui le disent ont oublié de nous souligner que les procédures sécurisent les deniers mais qu’ils sont passés outre pour accorder des marchés en toute liberté, pour faire des décrets d’avance nébuleux, etc.
Une diplomatie à la merci des puissances occidentales qui nous a valu la visite du Président Obama mais qui, dès qu’évoquée, réveille l’amertume sur l’existence d’un contrat de souveraineté signé par le Président dès son élection avec la France. Qu’y a-t-il dans cet accord ? Personne ne le sait et pourtant les signataires avaient dit tout haut devant les médias que le contenu serait publié. Seuls ceux qui y ont cru ont été bernés. Bolloré revient, presque sans concurrence après les inimitiés montrés aux arabes trop proches de la famille Wade. La recolonisation est relancée, elle serait favorisée par le bras armée de la France qui joue le gendarme dans la sous région.
Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-50255011149797654942013-06-28T10:04:00.001-07:002013-06-28T10:04:59.112-07:00Welcome BarackLe Sénégal a accueilli Mr President Barack H Obama pendant près de 48 heures avec une grande réussite dans l'organisation, il faut surtout saluer la préparation qui a mobilisé toutes les ressources humaines compétentes mais aussi beaucoup de ressources financières.
Cet accueil fait partie des rares occasions offertes à un gouvernement pour prouver sa compétence devant ses sujets et devant le monde entier. Nous retiendrons l'expression de Mr Président : "Votre accueil a été très chaleureux, Nio Far!".
Nous en tirons des conclusions qui, demain nous serviront de références pour faire le bilan de la seconde alternance.
L'Etat du Sénégal ne manque pas de ressources ni d'idées pour bien faire. Toutes les actions qui ont été prévues ont été réalisées avec fermeté et efficacité.
Par ailleurs, L'Etat a su maitriser toutes les velléité de trouble en se montrant très diplomatique et en se servant des citoyens normaux comme tous les autres que sont les marabouts.
Des sacrifices, l'Etat en a fait: fermer des quartiers à tout trafic, fermer des rues et ruelles, parquer des habitants riverains de fortune, brouiller les communications, réaménager le calendrier des examens, etc.
Quant à la télévision, la RTS a couvert et relayé les images à travers le monde, il faut juste fustiger la qualité des commentaires lors de l'arrivée de Mr President.
On dirait pas un ETAT PARFAIT?
DEMAIN, il ne faut pas que le gouvernement nous dise, "nous n'avons pas les moyens de faire ceci ou cela". Nous savons maintenant qu'il peut quant il veut. Nous savons maintenant que l'Etat a des moyens, nous savons que l'Etat peut faire respecter des cahiers de charges et respecter les siens. Nous savons par ailleurs que l'Etat peut donner de la considération aux marabouts, aux syndicalistes et opposants.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-32670806487219377312013-02-15T03:24:00.002-08:002013-02-15T03:28:01.753-08:00Le Sénégal, un an après WadeDans un mois nous serons en droit de faire un bilan sur le changement intervenu lors des élections présidentielles de 2012. Les attentes du peuple, dont beaucoup de mouvements se targuent d'être les défenseurs, occupent le débat politique mais ne sont pas encore satisfaites ce qui est normal car il ne s'agit pas de faire des miracles dans un pays pauvre obligé de faire appel à l'aide extérieure pour faire face au salaire des fonctionnaires ou à certaines calamités naturelles. Le gouvernement doit quant même rassurer, c'est à ce niveau que l'évaluation du bilan sera intéressant.
Est-ce que les sénégalais ont le sentiment que Macky et son équipe sont en mesure de conduire le Sénégal vers un avenir meilleur?
Est-ce que le président a une vision et les moyens d'atteindre ses objectifs?
Il est normal qu'un Président élu dans des circonstances particulières telles que l'incertitude d'une élection, un nombre de candidats important les uns plus déterminés que les autres, quoique préparé pendant quatre ans sur le terrain politique, ne soit pas en mesure dés la première année de faire du concret. Cela est d'autant plus justifié que son plan de développement Yonnu Yokuté est aujourd’hui porté par une coalition hétéroclite dont les membres sont d'abord préoccupés par leur positionnement ou celui de leur parti; le doute est au cœur de la mouvance présidentielle car le lien commun est très fragile et dépassé. Ils se sont réunis pour dire à Wade "Dégage" et n'ont pas osé se dire "chacun reprend son chemin". Senghor disait, "la raison est héléne, l'émotion est nègre", ce qui peut heurter la conscience nègre mais nous voilà pris au piège de l'émotion car des autorités politiques n'ont pas osé se dire la vérité en face. Comment peut on mettre en œuvre un plan supposé être basé sur le libéralisme avec une équipe composée de "libéraux" de "socialistes", de "communistes" et du forum civil? Soit il n'y a pas de débat, soit on se dit pas la vérité, soit on est préoccupé par autre chose? peut-être les postes de responsabilité? Je suis quant même étonné de voir l'entrée en force des défenseurs de la société civile dans l'attelage gouvernemental, Latif, Alioune Tine, Diatou Cissé, etc. Heureusement que le NTS avait sonné l'alerte. Nous ne sommes pas encore à l'heure du bilan, on cherche les branches de l'espoir pour ne pas être déçu de notre choix.
Je disais dans l'article "1er remaniement après Wade" que l'affectation de Gackou au ministère du commerce me semblait suspect du fait qu'il soit un potentiel adversaire du Président, nous ne savons pas si Gackou a démissionné parce que les bâtons qui brisent les rayons de sa roue viennent du palais ou parce que l'AFP, compte tenu de la retraite imminente de Niasse, veut se préparer pour faire face aux prochaines échéances. Gackou est ambitieux et ne pas le taire parce qu'il faut faire valoir la solidarité gouvernementale, il doit se positionner pour son avenir politique à l'image de Idrissa Seck, en bon Jommbor qui a rejeté toute participation directe au gouvernement. Il faut être libre pour s'affirmer politiquement, le cas Landing est une histoire à méditer pour les leaders.
J'avais aussi dit que la rentrée de Latif Coulibaly dans le gouvernement semblait être une rémunération car le portefeuille qui lui est confié est une coquille vide, oui la bonne gouvernance peine encore comme si nous étions encore en 2010 et pire, Latif a changé son stylo rouge qu'il utilisait pour dénoncer les mauvais choix et les mauvaises pratiques du régime sortant par un stylo bleu pour chanter les louanges de Macky et tirer contre ceux qui veulent faire ce que lui faisait d'antan contre Wade et Fils.
Pendant ce temps, quelqu'un fait son chemin et le fait bien. Il a osé déguerpir les occupations anarchiques de la voie publique et le fera surement pour libérer les rues et ruelles de la capitale des marchands mais aussi des stationnements anarchiques. Il y a vraiment des privilégiés dans ce pays, un propriétaire construit un immeuble sur son titre foncier et ne prévoit pas de garage volontairement pour avoir plus d'espace à louer ou à occuper et occupe une partie de la rue qu'il partage avec tout le peuple, pour stationner son véhicule. Khalifa, pour ne pas le citer doit voir de ce coté aussi, un ami m'a dit qu'à Libreville, personne n'ose garer son véhicule à l'extérieur de la maison car tu risques de le retrouver à la fourrière, je trouve que c'est très juste. Bon vent à Khalifa, si tu réussi à faire de Dakar une ville, on pourrait espérer que tu puisses faire du Sénégal un pays en voie de développement.
Pour revenir au gouvernement, son chantier le plus visible reste la lutte contre l'enrichissement illicite qui peut semble-t-il rapporter près de 2 000 milliards, mais quand et à quel prix? Les TPR (tribunaux populaires de la révolution) de Sankara n'avaient pas donné les fruits escomptés quoique motivés. Il faut prendre une autre approche et dépassionner le débat autour de ce thème et s'attaquer aux vrais problèmes du peuple sauf si la mobilisation des moyens est une difficulté infranchissable pour le nouveau gouvernement.
Le peuple doit s'attendre au pire et prendre son destin en main, quelque soit le bilan, un Président ne suffit pas pour développer un pays. Les défis qui attendent les sénégalais, je suppose que ce sont aussi ceux du NTS de Y'en a marre, sont:
le culte religieux, les sénégalais doivent croire en quelque chose,
la culture de la citoyenneté, nous devons comprendre que ce pays nous appartient et c'est à nous de le faire
le culte du travail, seul le travail bien fait paye mais les sénégalais sont tellement désespérés qu'ils ne croient qu'au miracle (regardez du coté des jeux de hasard pour comprendre)
Essayons d'abord de relever ces trois défis, l'appétit vient en mangeant, nous verrons quels seront les prochains.
Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-31351681211291280062012-11-03T05:11:00.000-07:002012-11-03T05:32:25.439-07:001er remaniement du gouvernement après WadeL'exercice du pouvoir et les engagements électoraux ne vont pas de pair surtout dans un contexte ou le Président, dépositaire du mandat, est porté par une coalition hétéroclite. Le gouvernement passe de 25 à 30 ministres, une analyse quantitative qui n'est pas trop pertinente. Cependant l'analyse qualitative offre plus d'intérêts que nous partageons à travers cet article.
Les errements au ministère de l'intérieur sont manifestes et justifient le limogeage de Monsieur Mbaye Ndiaye qui pour moi à un discours qui fait peur pour un ministre chargé de veiller sur la sécurité interne du pays. Quant il dit " que les manifestations du 13 octobre, au stade LSS sont de la faute de l'arbitre" c'est qu'il est encore dans la masse et ne peut, par conséquent prendre les dispositions idoines pour assumer sa fonction. La nomination d'un Général de la Gendarmerie présage d'une meilleure gestion de ce ministère tant sur le plan de la sécurité que de l'organisation des élections.
Le délestage du ministère de Youssou Ndour et le changement de portefeuille pour Malick gackou me semblent tout à fait justifiés car ces décisions règlent des conflits d'intérêts qui pourraient bloquer le sport et la culture au vu de l'implication de ces ministres dans ces secteurs. Les couacs notés dans l'organisation des manifestations de solidarité nationale ont démontré la réticence de certains acteurs culturels à collaborer avec ce ministère. Par ailleurs les divergences entre M Gackou et M Senghor, Président de la fédération de football, qui soupçonne d'ailleurs le premier de sabotage du match du 13 octobre 2012, constituent un obstacle majeur pour le sport en général et le foot en particulier. Malick Gackou, que l'on annonce souvent comme remplaçant de M Niasse à l'AFP, nourrit des ambitions présidentielles, il devient aussitôt gênant dans le gouvernement d'où sa nomination au ministère du commerce visé par la population à cause de la flambée des prix de denrées de première nécessité. Wait and see. Pour la culture, il faut que les gens comprennent qu'il s'agit qu'elle comprend des domaines dans lesquels l'expertise est de mise, il ne s'agit pas que de chants et danses. Abdou Aziz Mbaye a le profil, nous attendons les actes pour apprécier
Sans anticiper sur les réelles motivations du limogeage de Alioune Badara Cissé, nous lisons une audace du Chef de l'Etat qui faisait craindre les sceptiques quant à sa capacité, de gérer le pays sans prêter le flanc. La nomination de M Mankeur Ndiaye semblé être motivée par la compétence, en tout cas l'expérience d'une personne ayant dirigé la plus grande chancellerie du Sénégal( en France).
La sortie de Mata Sy Diallo corrige une erreur de la constitution du premier gouvernement, rupture ne rime pas avec Mata qui est sur la scène politique depuis l'indépendance. Elle n'est pas de la génération et devait plutôt accompagner son leader à l'assemblée. Bravo pour la correction, signe d'une humilité.
Latif Coulibaly dans un gouvernement! ça mérite une exclamation car à travers ses attaques contre le président sortant, d'aucun lui prêtait des motivations cripto-personnelles et l'ambition de participer à un attelage gouvernemental, il nous en dira surement quelque chose sur sa nomination. Cependant, son entrée dans le gouvernement est forcé, cela se justifie par le fait qu'aucun analyste n'a compris le sens du portefeuille qui lui a été taillé, s'agit-il de sa part sur le gâteau? ou plutôt d'une stratégie pour l’empêcher d'être contre, car il vaut mieux l'avoir avec soi plutôt que contre soi, sa capacité de nuisance est énorme. Nous attendons la définition de sa mission pour cadrer notre analyse et nos attentes.
Un ministère pour la gestion des inondations! je me pose la question "est-ce que le Sénégal a une politique d’aménagement du territoire?". Certes important, mais la gestion des inondations ne mérite pas un ministère, on peut y voir un objectif politique. Sinon, on aurait pu mettre en place, en sus du ministère de l'énergie, celui de l'électricité qui peine encore.
Les changements dans le secteur de l'éducation et de la formation professionnelle dénote d'une volonté de maîtrise de ce secteur qui pose des problèmes récurrents avec les mouvements sociaux mais surtout une incohérence avec la politique de l'emploi au Sénégal. Il faut agir plus haut et décliner une vision avec des objectifs stratégiques bien définis.
Un remaniement, sept mois après, est bien justifié, cela prouve que le gouvernement est à l'écoute de la population qui a jugé insuffisantes les actions du gouvernement. Ce jugement ne doit pas inquiété le Président car son équipe est inexpérimenté dans la gestion de l'Etat. En effet, à des postes stratégiques tels que PM et MEF (Premier Ministre et Ministre de l'Economie et des Finances) il y a des hommes certes compétents mais qui sont à leur première expérience politique.L'adaptation de ses derniers ferait du bien au gouvernement et celle-ci dépendra de leur humilité et de leur collaboration sans faille avec Le Président.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-23461772824095595852012-05-03T04:20:00.004-07:002012-05-03T04:20:54.699-07:00Justice au Sénégal, quels visages?Apparemment il semble difficile d'appliquer une justice équitable au Sénégal. Nous étions tous enthousiastes sur l'engagement supposé de la justice dans le traitement de l'affaire Serigne Bethio. Il y a eu logiquement des réserves compte tenu de l'empressement mais comme toute oeuvre humaine, il y a des imperfections.
Cependant surprise ne peut être plus grande que de voir le Président de la république Monsieur Macky Sall, cautionner la présence de Monsieur Barthelemy Diaz dans sa liste de candidats aux élections législatives.
La seconde étape de la surprise est la convocation de ce dernier devant le juge deux jours après le dépôt de la liste.
La troisième surprise est la sortie de l'avocat de Maitre Aissata Tall Sall, aussi sur la liste, qui affirme que son client serait bientôt libre.
La quatrième surprise est la volonté de M Diaz de livrer le troisième pistolet; ça ne serait pas une entrave à la justice s'il avait volontairement caché ou refusé de le faire?
Cette nouvelle justice, a-t-elle deux visages? ou c'est juste pour régler des problèmes politiques? Je ne pense pas que Mme Aminata Touré soit au courant de tout cela. Elle doit être surement en voyage!Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-50708909440198755942012-04-26T09:51:00.003-07:002012-04-26T09:51:37.995-07:00Alliance pour cacher la faiblesse des partisCoalition et alliance sont les mots prisés par les politiciens en cette veille d’élection législative, toutes les formations se sont orientées vers une association pour y aller avec plus de change d’avoir un siège. Les alliances sont souvent contre nature ou sont des retrouvailles après une ou plusieurs expériences négatives.
La stratégie arrange surtout les partis « mouettes » dont le seul objectif, souvent celui du leader, est d’assurer une place à l’hémicycle. Pour les grands partis, ses alliances permettent d’améliorer leur score sur la liste nationale.
Sur la forme, les élections législatives constituent le meilleur scrutin pour évaluer le poids de chaque parti aussi bien en local qu’en national. Les députés sont des représentants du peuple et doivent par conséquent être les reflets de ce peuple dans les institutions. Si nous rappelons l’objectif des partis politiques, ils cherchent à gouverner pour le peuple, il est donc clair qu’avec les alliances, des personnes seront parachutées dans l’hémicycle sans avoir le sens et le mérite de ce statut. Le débat doit s’imposer dans le milieu politique afin que la création des partis cesse sinon même que l’on réduise le nombre de partis dans ce petit pays de près de 12 millions d’habitants.
Sur le fonds, les politiciens nous prouvent qu’en réalité, qu’ils ne croient pas aux idéologies sur lesquelles ils se référent pour créer leur parti. Les socialistes veulent ainsi partager le pouvoir des libéraux après l’avoir perdu il y a douze ans. La contradiction mérite d’être soulignée car rien ne peut justifier une telle alliance si ce n’est la difficulté à être dans l’opposition et la volonté de participer au partage « d’un certain gâteau ». Les leaders des Bennos semblent être las d’être en dehors du pouvoir et veulent à tout prix participer à la gestion de l’Etat. Soutenir un candidat au deuxième tour n’est pas synonyme de partage des idéaux fondamentaux de gestion du pouvoir. Ils doivent retourner dans l’opposition et défendre leur projet de société tiré des assises. L’expérience de 2000 nous a montré qu’en tant qu’alliés, il est impossible de contenir les intentions d’Un président dans un tel régime où tous les pouvoirs sont concentrés au palais (même dans la répartition du budget et des services de l’Etat).
Les sénégalais gagneraient peut être à avoir une assemblée avec la représentation équilibrée des grands partis. Ceux-ci doivent y aller séparément afin que le poids de chaque parti soit connu. De toute façon la séparation est le destin de ces alliances et cela risque d’arriver très tôt juste après les législatives. La configuration actuelle du gouvernement est l’œuvre de perfectionnistes qui veulent monter aux sénégalais qu’il est possible de s’unir pour l’intérêt du pays. Il ne faut pas oublier que ce qui les a unis est en réalité la lutte contre le pouvoir de Wade. « Na fi jog, on verra après » semblent dire les autorités actuels. Les intérêts divergents des membres de partis alliés ne tarderaient surement pas à faire surface et accroitre la pression sur les épaules d’un Président qui n’est pas convaincu par la place de son parti dans l’échiquier politique.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-17137610882542841072012-04-07T05:37:00.001-07:002012-04-07T05:38:33.220-07:001er gouvernement de la 2de alternanceUn nouveau gouvernement qui a la lourde tâche de répondre aux aspirations du peuple sénégalais et de faire mieux que les précédents gouvernements.<br /><br />Nous ne pouvons que souhaiter de la réussite à cette nouvelle équipe qui est quant même le choix du Président et de son premier ministre donc sur le fond nous n’auront pas de commentaires car les appellations des ministères cachent bien des contenus.<br /><br />En effet avec la suppression du ministère de la microfinance, nous osons espérer que le portefeuille dont l’objet est la promotion de la microfinance sera affecté au ministère de l’économie et des finances qui avait déjà la direction de la réglementation et de la supervision. La direction de la microfinance a un rôle très important dans la promotion de la microfinance avec les différents programmes qu’elle gère et plus spécifiquement le Programme d’appui à la lettre de politique sectorielle de la microfinance.<br /><br />Par ailleurs, l’entreprenariat féminin est rattaché au ministère de la femme et de l’enfant, nous espérons qu’il n’y aura pas d’amalgame entre la promotion économique et la vulgarisation des valeurs féminines. L’entreprenariat féminin se retrouve dans d’autres départements tels que l’emploi et par ailleurs le travail mais aussi la microfinance dans laquelle l’aspect genre est très pris au sérieux.<br /><br />La jeunesse, la formation professionnelle et l’emploi ensemble dans un département ministériel laissent croire qu’il s’agit d’une réponse pour l’emploi des jeunes qui est l’un des thèmes les plus abordés dans la campagne électorale. Il faut cependant garder à l’esprit que la formation professionnelle et l’emploi ne sont pas spécifiques à la jeunesse donc encore une fois la déclaration de la politique générale nous édifiera sur les réelles intentions du nouveau pouvoir.<br /><br />Le débat sur les personnes choisies n’a de sens que si celles-ci trainent des casseroles qui pourraient nuire à l’image des institutions ou font l’objet de controverse vis-à-vis d’une certaine frange de la population. Le cas de Youssou Ndour est largement revenu dans les commentaires, mais c’est à lui d’avoir un esprit de dépassement pour éviter tout conflit d’intérêt et éviter une gestion familiale de la chose nationale. Il doit s’entourer de compétence car le tourisme est un levier économique très important qui mérite des stratégies de haute facture afin d’impacter positivement. Il ne s’agit pas que de promotion, les infrastructures et le model de tourisme adapté sont très déterminants pour que le pays soit une destination privilégiée.<br />Toujours sur les personnes, le retour de Mme Mata Sy Diallo devant la scène, dont nous ne doutons pas de ses compétences, sonne comme une fausse note compte tenu de la rupture annoncée dans le choix des hommes. La jeunesse et la non participation active dans les anciens régimes devraient être des critères de choix pondérés. Et d’ailleurs cela permet de justifier l’absence des ténors tels que Niasse, Bathily, Tanor, Ibrahima Fall etc. qui n’ont pas leur place dans cet attelage dont il faut veiller sur l’équilibre sans gêner le nouveau Président qui a la responsabilité de l’action gouvernementale.<br /><br />En fin, le débat sur l’affaire judiciaire du premier ministre est une première épreuve qui nous permet de mesurer le degré de responsabilité du Président et de son Premier Ministre.il y va de la suite de la gestion du gouvernement de la seconde alternance.<br /><br />S’agissant des élections législatives, nous saluons la concertation qui a prévalu et considérons que la représentation à l’assemblée nationale n’est une histoire de victoire politique d’un camp sur un autre mais il s’agit plutôt d’un cadre qui permet aux représentants du peuple de veiller à son intérêt. Il faut alors organiser les élections dans des conditions qui permettent en toute quiétude, à tous les segments du peuple de soumettre la candidature de leurs représentants. Les partis politiques ont fait de l’assemblée leur propriété pour caser les militants qui ne sont pas ministrables, quelle triste destinée pour une assemblée nationale!Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-10203254897522907612012-03-30T02:38:00.002-07:002012-03-30T03:52:45.208-07:00Démocratie au SénégalLes 26 février et 25 mars 2012 sont marqués par une expression démocratique du peuple sénégalais qui a encore fait un pas vers l'idéal qu'est la démocratie. <br />Une nouvelle alternance est faite et mieux une nouvelle génération s'est installée au pouvoir drainant l'espoir des sénégalais qui n'ont pas vécu l'humiliation de la colonisation et qui aspirent à l’érection d'une nation libre et prospère. Le nouveau pouvoir bénéficie d'une volonté des sénégalais à changer de comportement dans le bon sens pour donner corps à des attitudes responsables et patriotiques. Macky, à qui on a collé le sobriquet "Niangal Sall" (fermeté si je peux traduire), doit l'accepter et rester constant. Le Sénégal a besoin de fermeté pour redresser son administration qui consomme tout ce qu'elle collecte comme recettes fiscales et douanières. Malgré la crise des denrées que le pouvoir sortant a toujours lié au contexte économique mondial, celui-ci n'a jamais dénié réduire son train de vie pour appuyer les ménages dans leur pouvoir d'achat. C'est en réalité cela que la population a sanctionné dans ses deux tours, elle n'a pas apprécié de vivre avec ses dirigeants qui incarnent une grande bourgeoisie sans gène à côté d'une population désespérée à la quête d'une pitance quotidienne.<br />Il ne faut cependant pas verser toute l'eau du linge car le pouvoir a laissé des acquis dans plusieurs domaines tels que la construction d'écoles et d’hôpitaux, la construction de routes, le renouvellement du parc de transport urbain, l'amorce d'une agriculture intensive et d'un élevage intensif. Le nouveau pouvoir doit avoir une humilité et reconnaitre ces acquis et s'y appuyer pour marquer son passage car c'est cela en réalité la gouvernance d'un état. Nul ne peut à lui tout seul pendant ses mandats développer le pays, c'est un processus qui concerne plusieurs générations quant même chaque génération doit rivaliser avec ses prédécesseurs.<br />l’émergence de réelles valeurs morales font partie des objectifs à atteindre par le gouvernement de la deuxième alternance, il faut asseoir le développement sur des fondements humains et patriotiques pour que les générations suivantes soient servies.<br />Le nouveau président ne doit pas chercher à satisfaire tout le monde, ce n'est pas possible et la tentative créerait une oisiveté de la population. Il ne doit pas aussi chercher forcément le deuxième mandat car il ferait l'objet de chantage de la part des politiciens, il devrait même libérer son poste dans son parti.<br />La paix doit être sa priorité partout et plus particulièrement en Casamance où la crise a pris de l'âge et une nouvelle orientation guidée par des intérêts singuliers. Il ne faut pas hésiter à demander l'aide de la communauté internationale pour arrêter la guerre fratricide.<br /><br />"Monsieur le président, ne vous pressez pas comme semble le dire les politiciens, il faut partir à point et commencer par les choses les plus faciles. N'hésitez pas à faire appel à votre prédécesseur, il faut reconnaitre qu'il a des qualités qui peuvent vous être utile, prenez de la hauteur par rapport au sens commun sénégalais." <br /><br />La démocratie doit quant même évolué au Sénégal, il ne faut pas se contenter d'alternance. Il y a encore des pratiques indignes telles que l'achat de conscience que pratiquent certains politiciens en mal d'idées. Le nombre de partis politiques est trop élevé et impertinent. Les coalitions qui se forment pendant les élections doivent rester. Sans constitutionnaliser, le nombre de formations politiques devrait se limiter à quatre au maximum. Cela règlerait le financement des partis qui est quant même assez occulte et nécessite une règlementation. Les deux partis qui sont allés au deuxième tour sont les formations qui ont mobilisé plus de fonds et ceci ne doit pas être la règle. Les formations politiques doivent rivaliser sur les idées de gouvernance et de développement et former leurs militants sur des comportements responsables. Enfin la démocratie interne doit primer dans les partis, "les constantes" doivent s'effacer et surtout pas pour laisser la place aux héritiers sanguins.<br /><br />Vive le SénégalMon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-77804764690342600442012-02-27T01:12:00.003-08:002012-02-27T02:56:39.188-08:00Sénégal, pays de démocratieLe peuple sénégalais a, selon les premiers chiffres des urnes, voté à près de 60%, ce n'est certes pas la grande affluence mais au vu de la tension qui a caractérisé la campagne avec une quinzaine de mort et les menaces de perturbation, c'est une grande satisfaction.<br /><br />Les sénégalais ont montré qu'ils ne sont pas partisans de la violence quelle que soit la cause telle que le rejet d'une candidature illégitime quoi que légale selon le conseil constitutionnel.<br /><br />Un autre résultat est obtenu de ce vote, c'est la mise à la retraite des vieux politiciens qui symbolisent la phase post-indépendance, il s'agit d'Abdoulaye Wade, Moustapha Niasse, Tanor Dieng, Djibo Ka, Iba Der Thiam, Dansokho, Abdoulaye Bathily, Landing Savané, Madior Diouf, Amath Dansokho, j'en passe. Il est peut être jeune, mais les sénégalais ont rejeté sa versatilité et son attitude malhonnête, Idrissa Seck est obligé de jouer les seconds rôles. Le Sénégal s'est placé dans une nouvelle ère qui veut oublier la colonisation et la dépendance occidentale.<br /><br />La promotion de Macky Sall est la reconnaissance d'une constance dans le discours et dans la démarche. Le travail de terrain pendant quatre ans a payé, la démarcation prompte avec le M23 a aussi payé.<br /><br />Par ailleurs, le score des libéraux est largement au dessus de celui des autres courants idéologiques ce qui peut être analysé comme une reconnaissance de la politique libérale et que la déroute de Wade est une sanction personnelle liée à son age, aux scandales financiers de ses proches, au tripatouillage de la constitution et à son supposé projet de dévolution monarchique. Macky est le libéral le plus propre qui est chassé de la maison libérale à cause du projet de dévolution mais aussi celui qui a dégagé des valeurs bien sénégalaises de droiture, de respect et de travail. <br /><br />Les partisans des assises nationales sont tout simplement déçus par les scores de Niasse et Tanor c'est peut-être aussi la sanction face à l'individualisme des deux leaders qui n'ont pas su s'unir pour l'intérêt suprême de la nation.<br /><br />Les sénégalais votent utile et pour les partis, l'essentiel des voix sont concentrées sur cinq candidats de coalitions. Les candidatures individuelles ont encore une fois échouées. Cela explique l'importance du travail à la base et la constitution de fiefs politiques. Macky n'a pas partagé son fief de Fatick à l'image de Idy à Thies. Le maillage du territoire est tout aussi impératif, les sénégalais veulent se sentir dans les plans des différents candidats. Les candidats qui ne sont pas allés dans certaines localités l'ont tout simplement payé au vu des résultats obtenus dans ces localités.<br /><br />Le second tour devrait être la suite logique de la réprobation de la candidature de Wade car les opposants devraient soutenir Macky ne serait-ce que pour avoir partager la non reconnaissance de cette candidature. Mais encore, la politique et surtout celle pratiquée par les politiciens sénégalais ne permet pas de dire de façon catégorique qu'il y aura un report des voix. Les premières déclarations des opposants sont très insuffisantes et laissent présager des surprises. Wait and see et gare aux défaillants!!!Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-40392028309646902242012-02-16T07:37:00.000-08:002012-02-16T08:49:09.265-08:00Pour qui voter au Sénégal?A dix jours des élections, les sénégalais sont encore indécis. La dernière semaine sera déterminante.<br />Du côté du pouvoir, on livre les voitures des chefs de village nuitamment pour éviter le caillassage mais y arriver avant le 26, on réintègre les policiers radiés, on ré-annonce les projets enterrés et inaugure les réalisations de 2008 à 2011. Ce qui est le plus apparent c'est l'organisation de grands meetings départementaux très stratégiques car le vieux ne peut pas faire tous les villages à cause de son âge et de sa santé, le temps ne le permet pas, mais aussi Wade veut contrôler les sous destinés à la campagne. En effet, des rumeurs ont fait état de défections dont les auteurs n'attendent que leur part du gâteau de la campagne. Wade a alors décidé de ne donner les fonds qu'au dernier moment pour contrôler les transhumants et s'assurer de son investissement. En bon stratège, Wade n'hésiterait pas à créer un scénario martyrisant à la veille des élections pour jouer sur les sentiments des sénégalais. Il poussera ainsi les opposants à la faute. Wade a un autre avantage non moins considérable, le PDS a fait un bon travail lors des inscriptions sur la liste électorale. Les marketiciens chercheront leurs clients dans un marché dont ils ont évaluer la capacité des clients, pour le marché des électeurs, l'élément déterminant est la carte. Quelque soit la pertinence des arguments de l'opposition, quelle que soit la souffrance du peuple, seuls les inscrits voteront. Le travail se fait donc en amont, la campagne n'est pas trop déterminante pour l'opposition qui aura du mal à convaincre les militants du parti au pouvoir qui manage son électorat comme du lait sur le feu. Wade rappelle régulièrement que le PDS compte 2 millions d'inscrits donc si ceux-ci votent, il passerait surement au premier tour d’où son pari pour un troisième mandat.<br />Quant à l'opposition, elle est marquée par une désorganisation manifeste qui inquiète le peuple. En effet, on se demande si la discorde est si grande en opposition, que sera-t-elle au pouvoir? La querelle de leadership est manifeste, les leaders de parti n'hésitent pas à se lancer des flèches au moment ou les sénégalais attendaient un blog face au pouvoir. Malgré l'appui de la société civile amenée par la Radho, l'opposition peine à faire valoir ses idées et revigore le parti au pouvoir dont les dirigeants osaient à peine se montrer à la veille de la campagne. On peut constater aujourdhui à Dakar des personnes qui affirment à haute voix leur appartenance au PDS alors que depuis le 23 juin 2011 un tel acte était presque risqué. Le discours de l'opposition est tout autant vide et sans créativité ce qui justifie le recours à des affrontements avec les policiers pour créer l’évènement et être à la Une. Le M23 tente de se maintenir sur la scène politique et obstrue le chemin des partis d'opposition en panne d'initiative et d'audace. Macky n'a pas tord de répondre à ses détracteurs du M23 que la lutte se passe sur le terrain et d'ailleurs, de plus en plus les autres leaders singularisent leur campagne au risque de se perdre dans le lot. Cela prouve une absence de vision et un manque de confiance mutuelle entre les opposants. Il faut reconnaître que cette lutte est presque impossible: il faut soit lutter contre la candidature de Wade auquel cas, les partis n'ont pas besoin de s'affirmer individuellement pour une élection inutile, soit affronter Wade aux urnes et dissoudre le M23. L'existence de ce mouvement est un paradoxe dans cette campagne, elle pose un grand dilemme aux leaders de l'opposition qui n'osent pas ne pas y participer de peur d'être pris comme les traîtres de la république.<br />Choisir un Président n'est vraiment pas chose facile au Sénégal où les grands leaders qui s'affirment par leurs discours idéologiques et révolutionnaires ont disparus depuis l’élection de Wade en 2000.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-89507260806605777822012-02-07T03:14:00.000-08:002012-02-07T03:18:24.806-08:00Médiation nécessaire au SénégalL'élection présidentielle au Sénégal prend une tournure de plus en plus en plus dangereuse. Aujourd'hui il y a une opposition de deux camps qui sont convaincus chacun en ce qui le concerne de la véracité de sa position. ça veut dire que nul ne lâchera sa prise quitte à mettre le pays en feu tel que ça se répète de plus en plus dans les discours.<br /><br />je n'ai pas entendu jusque là une tentative de médiation de l'UA ou de la CDEAO ou de la communauté internationale mais plutôt des prises de positions qui ne font qu'accroître la tension.<br /><br />je pense que c'est le moment pour ces organisations internationales d'intervenir pour trouver une solution consensuelle. L'UA a joué trop tard dans tous les dossiers (le dernier cas de la libye est fraîche dans les mémoires) et s'est fait chiper la vedette par d'autres organisations. elle doit avoir une attitude avant-gardiste.<br />la CDEAO était plus prompte mais dans ce cas elle semble bloquée par l'influence de Me Abdoulaye Wade ce qui n'est pas un justificatif. C'est peut être le fait aussi qu'il y a des tensions dans presque tous les pays de la cdeao.<br /><br />je ne souhaite pas l'intervention de l'occident mais à défaut des deux premiers, c'est nécessaire.<br /><br />Mieux vaut prévenir que guérir.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-41129244820609226462011-06-29T02:51:00.000-07:002011-06-29T02:53:31.646-07:00Candidature de Wade_pile ou faceL'opposition et la société civile sénégalaise sont tombées dans un piège non volontaire du Président Wade. Celles-ci donnent une importance incommensurable à la candidature de Wade alors que celui-ci a déjà fini de faire ses bagages pour une retraite quant même méritée. Son seul tort c'est d'être venu trop tard dans un pays non géré pendant 40 ans.<br /><br />Me Wade ne peut décliner sa candidature pour plusieurs raisons:<br /><br />son parti n'a pas encore désigné de successeur et semble d'ailleurs ne pas l'avoir, il est important pour lui de trouver ce successeur dans le calme, il faut alors éliminer dés le départ ceux qui n'ont pas l'audace de l'affronter. Pour le moment, seul Idrissa Seck l'a fait et selon les indiscrétions, le dialogue n'est pas totalement rompu entre les deux. Wade est un élément, sinon l'élément fédérateur du parti, de ce fait son départ est synonyme d'éclat en mille morceaux ce qui contraire à leur objectif de rester 50 ans au pouvoir.<br /><br />sa "non-candidature" conduirait le pays dans une instabilité qui risque même de le faire sombrer. Les politiciens sénégalais, aussi bien du pouvoir que de l'opposition, sont prédateurs qui savent se mouvoir dans l'instabilité. Aujourdhui, le minimum d'ordre qui est constaté, nous le devons à sa présence ou son omniprésence.<br /><br />pour une troisième raison qui ne semble pas être calculée, l'opposition se focalise aujourd’hui sur la personne de Wade, et lorsqu'il annoncera au dernier moment qu'il n'est pas candidat, ce serait trop tard pour asseoir une stratégie de lutte pour vaincre le pouvoir.<br /><br />la moins évidente qui peut quant même être très importante, c'est que Wade donne une grande importance à la considération que lui témoigne l'extérieur et surtout les pays occidents avec lesquels, il rivalise sur le plan idéologique et politique. Il ne voudrait pas ternir son image construite sur près de 40 ans pour une réélection de plus en plus, moins probable.<br /><br />Wade peut par ailleurs tenter un dernier coup digne de Zorro comme il a l'habitude de le faire, en se portant candidat du pouvoir, il ne ferait ainsi que gagner quelque soit l'issu des élections. En effet, en cas de victoire c'est tant mieux mais en cas de défaite, il ferait en sorte que la transition se fasse de la plus belle manière, ce qui serait une prouesse et une deuxième pour le Sénégal qui en sortirait GRAND à nouveau grâce à Wade.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-11972238428161692312011-03-20T06:50:00.000-07:002011-03-20T06:55:17.289-07:00Non à l'intervention militaire en LibyeC'est inadmissible, et c'est de l'injustice. "La communauté internationale", ce qu'il en est car il ne s'agit que de trois états, fait une intervention illégale non justifiée. <br />L'ONU est une instance qui doit privilégier le dialogue et s'investir dans ce sens, si les moyens mis dans l'intervention militaire étaient mis dans la diplomatie, une médiation serait possible entre les deux camps en Libye. La France, L'Angleterre et les USA ont une dent contre la Libye et contre Khadafi et veulent tout simplement anéantir ce pays qui est "une menace" contre l'impérialisme occidental.<br />Tous les états africains doivent prendre cette attitude des pays occidentaux comme une preuve manifeste qu'ils ne sont pas des partenaires et qu'ils veulent défendre leur hégémonie et maintenir la pauvreté et la misère en Afrique. Trois pays qui étaient dans de bonnes dispositions de développement ont été anéantis dans leurs efforts par une conspiration basée sur une jeunesse naïve. Ils doivent dénoncer cette intervention et prendre leur responsabilité dans la résolution de la crise.<br />Par ailleurs, je ne vois pas l'importance des organisation telles que l'union africaine et l'ONU qui elles ne peuvent pas régler les problèmes intra-etats. Toutes ses organisations devaient jouer la médiation entre le peuple et ses dirigeants pour trouver une formule de consensus dans le changement des modes de gouvernance.<br />Non à l'intervention militaire occidentale en AfriqueMon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-24599308223096833132011-02-07T11:29:00.000-08:002011-02-07T11:37:02.537-08:00AltermondialismeOn ne peut pas lutter contre la pauvreté en utilisant les méthodes de ceux qui en tire profit.<br />L'occident a besoin des pays pauvres qui ne sont que les faire valoir du monde, si nous prenons au mot M Sarkozy qui dans son discours à l'UA, disait "nous nous battrons pour vous accordez un siège au conseil de l'ONU". C'est très clair ce que l'Afrique n'y fait pas partie et si elle entre au conseil, elle doit savoir qu'on lui a juste fait une place.<br />Les africains et tous les pays pauvres doivent se prendre en charge en réfléchissant sur leur propre modèle de gouvernance, sur leur propre modèle économique au lieu de recopier les processus empruntés par les riches depuis des siècles et qui ont mené le monde dans un impasse. Impasse, le mot est justifié, le monde est arrivé à un niveau de faiblesse qui fait qu'une seule personne peut l'ébranler et rendre folles toutes les bourses. Le monde est arrivé à un niveau où ce sont ses propres déchets qui le tue, les individus se phagocytent. Oui les plus riches appâtent les plus pauvres et les éliminent dans un jeu financier qu'ils ont mis en place pour étourdir les pauvres. Comment un état américain, LIBERAL, peut-il renflouer les caisses d'une banque privée, cœur du capitalisme, comment peut-il subventionner son agriculture?<br />Et pendant ce temps, quelque part en Afrique, les dirigeants d'un pays où la majorité vie dans des conditions exécrables d'une agriculture archaïque, vivent dans un lux insolant qui dévalorise leurs concitoyens. Et pendant ce temps il promettent des lendemains meilleurs alors que les ressources sont pillées, alors que la nature se dégrade laissant la place à des infrastructures qui changent prématurément la vie du peuple.<br />Les dirigeants ne vivent pas avec le peuple ce qu'il endure, ceux qui peuvent porter le peuple sont exclus du système politique qui exige des moyens et la validation d'une bourgeoisie judiciaire. <br />La pression monte et le contenant volera en éclat, c'est le cas en Tunisie, c'est le cas en Egypte, en Jordanie et ce sera partout le cas, le peuple s'emparera de son destin à force de souffrir.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-28059869509054433002011-01-19T08:36:00.000-08:002011-01-19T08:37:58.324-08:00Transport au Sénégal - Acte ILe transport terrestre est une activité libéralisée au Sénégal, en dehors de l’initiative de Dakar Dem Dikk remplaçante de la défunte SOTRAC qui en prend en charge une partie du transport urbain dakarois, le transport urbain comme inter urbain est à la merci de promoteurs privés.<br /><br />La libéralisation n’est pas une mauvaise affaire, nos faibles Etats n’ont en réalité pas les moyens de subvenir aux besoins multiples de la population dans ce secteur cependant, l’Etat doit mettre en place une organisation c'est-à-dire éditer des lois et des règles pour l’intérêt commun.<br /><br />En effet, l’initiative privée doit être rentable mais aussi doit répondre aux exigences du service publique. L’exemple du projet des « TATA » résume l’état du transport au Sénégal. Les promoteurs privés de ce projet ont tous réussi leur investissement, à quel prix cependant ?<br />Le caractéristique majeur de ces minibus est la surcharge avec l’autorisation de la police de la gendarmerie et de toutes les autorités du transport au Sénégal. Un simple sondage prouve que les usagers les empruntent malgré eux. Le personnel technique comme commercial affiche une carence de formation notoire, les chauffeurs changent d’itinéraire selon leur bon vouloir, roulent à des allures extrêmes sans se soucier des clients qu’ils ont bien voulu laisser entrer sachant que ceux-ci seront debout et entassés comme des sardines, les receveurs, quant à eux défient la BCEAO en refusant d’emblée certains billets de banque, se disputent régulièrement avec leurs clients pour des histoires d’application aléatoire des tarifs, de monnaie ou de volonté de surcharger d’avantage le véhicule. A cela s’ajoute, le choix de s’aligner ou pas dans une ligne quelconque selon l’envie du chauffeur surtout en fin de journée, au moment où certains travailleurs viennent de terminer leur journée. Les chauffeurs de minibus choisissent l’itinéraire qui colle à leur chemin de retour à la maison laissant les usagers désespérés dans la gare. Il est ainsi fréquent de voir les minibus de Rufisque ligne 55 s’arrêter à Fass Mbao ou à Keur Mbaye Fall.<br /><br />Les usagers des minibus Tata ne sont pas mieux lotis que les autres qui empruntent les cars dits « Ndiaga Ndiaye » ni ceux des fameuses « 7places » ni ceux des « cars rapides » et encore moins des Bus.<br /><br /><br />Rahou Cissé est un jeune Koungheulois qui après avoir savourer sa réussite au BAC par de bonnes vacances en famille, doit se rendre à Dakar pour s’inscrire à l’Université Cheikh Anta Diop.<br />Très tôt un matin de dimanche, après avoir préparé ses bagages composés d’un sac de voyage et d’un sac en sisal bourré d’autres petits sachets contenant du couscous, du « Mbouraké » des feuilles de Bissap, de Kinkéliba et de Nguer, s’en va sur la route nationale qui traverse Koungheul sur l’axe Est-Ouest attendant un véhicule de Transport venant de Tamba pour rallier Kaolack. Vers 10 h, une silhouette blanche apparaît à l’horizon vers l’est, sur la route nationale, on peut distinguer déjà un mouton debout sur le véhicule et la main d’un « apparenti » indiquant une destination mais surtout l’existence de places libres. C’est un véhicule de 14 places mais il contient déjà 15 personnes sans compter le chauffeur et « l’apparenti ». Arrivé à la hauteur de Rahou, fatigué par les gesticulations incitant le véhicule à s’arréter, ce dernier se stoppa net et l’apprenti courut vers les sacs qu’il pesa d’un acte banal mais maîtrisé. Un dialogue s’en suit entre Mansour le grand Frère de Rahou qui l’accompagne et « l’apparenti »<br /><br />Apparenti : Kaolack, Mbirkelane, Kaffrine, où allez-vous et combien êtes vous ?<br />Mansour : Mais toi, tu n’as plus de place !<br />Apparenti : Montez ! Il y a qui descendent encours de route. Qui part ?<br />(Mansour consulte Rahou qui lui dit « Même à côté du mouton sur le porte-bagage, aller à Dakar en vaut la peine pour moi »<br />Mansour : Apparenti, c’est combien le prix d’ici Kaolack ?<br /><br />Après le marchandage et l’accord sur le prix, « l’Apparenti » demande à Rahou de monter en attendant qu’il place les sacs au dessus mais celui-ci semble perdu et demande à l’apprenti de lui indiquer comment et par où, puisqu’il n’y a plus de place. En plus il lui demande de le laisser porter son sac de Mbouraké parce que le mouton en haut pourrait le manger. Moment que les clients à l’intérieur ont choisi pour exprimer leur ras le bol presque en cœur, ils disent :<br /><br />Pas question de mettre l’odeur du Mbouraké dans le véhicule et d’ailleurs il n’y a même pas de place.<br /><br />Le chauffeur très remonté par le temps que prend l’embarquement d’un client, appui sur l’accélérateur et le tour est joué, Rahou s’engouffre dans le véhicule et cherche à se placer dans un coin en attendant la descente annoncée de certains clients. <br />Aucun client n’est descendu jusqu’à Kaffrine où 4 personnes sont descendues et aussitôt remplacées par d’autre venant de la voiture qui les précédait et dont le chauffeur ne souhaite plus continuer vers Kaolack. Il avance comme argument qu’il ne gaspillera pas son carburant pour quatre clients, il les déverse donc dans un autre véhicule c’est le fameux YAKALE.<br />Il était presque treize heures trente, et le chauffeur avait disparu, l’Apprenti faisait semblant de ne rien savoir. Il se pointe à quatorze heures avec un sachet d’eau avec des gestes de la bouche qui atteste d’un repas pris, et demande aux clients d’embarquer pour le départ. C’était trop tôt, Yoro manque à l’appel et personne ne sait où est-ce qu’il peut être. Il se pointe trente minutes après avec une chèvre à la main et demande fièrement à l’apprenti de le porter sur le véhicule à côté de son mouton.<br /><br />Daouda l’enseignant qui était dans la voiture n’en peut plus et décide d’en découdre avec l’équipage, les clients s’en mêlent et s’en suivi un grand bouquant qui a valu l’intervention d’un Gendarme pour que le véhicule reprenne le chemin. Il est 15H30.<br /><br />Enfin le voyage reprend et les clients sont calmes à l’exception d’une banabana qui monologue et décrie le fait que son voisin est presque assis sur ses vieilles cuisses et la situation est intenable pour elle, « à la place de 4 vous mettez 5 comme si nous étions des animaux ». Son voisin de répondre « Yoon yaggul, nagn gnan Yalla éggali nu ci jamm rek, ku né dém yonam » (Le voyage ne dure pas, prions Dieu que chacun arrive à destination). Daouada éclate et s’en prend à celui-ci en ces termes : « vous acceptez tout ce qu’on vous fait ce qui encourage ces voyous qui ne cessent de nous infortuner alors qu’on paie notre argent d’ailleurs dés Kaolack je prendrais une « 7places » au moins tu seras tranquille. <br /><br />La discussion est arrêtée nette par l’arrêt de la voiture obligé par un agent de sécurité qui fait le tour du véhicule et salue poliment le chauffeur à qui il demande ses pièces et se retire vers son véhicule qui est placé un peu loin de la chaussée.<br />Le chauffeur appel l’apprenti, murmure et celui-ci lui donne quelque chose. Il sourit largement et rejoint l’agent de sécurité avec lequel il discute pendant vingt minutes avant de rejoindre le véhicule.<br />C’est le village de Mbirkelane et on peut apercevoir les femmes au puits entourées d’ânes qui attendent certainement d’être servis en eau sous le soleil ardent, il est 16h45.<br /><br />Le chauffeur ne semble pas très satisfait de son entretien avec l’agent de sécurité et cela n’a pas échappé à son apprenti qui lui demande s’il a retrouvé ses pièces, affirmatif ! répond t il.<br />Le voyage semble s’accélérer et pendant ce temps, Rahou dormait et se réveillait alternativement en des séquences courtes et demande à chaque réveil si on est proche de Dakar et si l’apprenti veille sur son sachet de Mbouraké à la portée du mouton.<br /><br />A 18h30 la voiture franchit le pont à l’entrée de Kaolack entouré de tas d’immondices à perte de vue que se partagent les animaux errant et quelques personnes sûrement des « Bujuman ».<br /><br />Daouda se désole de constater que sa chemise est entachée d’urine des animaux placés sur le toit du véhicule et s’en prend au chauffeur et à l’apprenti qu’il traite de tous les noms d’oiseaux. <br />Rahou s’approche de lui et demande comment il faut faire pour rallier Dakar et Daouda de lui proposer de voyager avec lui qui va aussi à Dakar.<br /><br />Rahou est le fils d’un artisan<br />A suivre...Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-7345181796365095392010-07-14T08:13:00.000-07:002010-07-14T08:27:59.918-07:00Election présidentielle, dophinatLa roue existe et roule parfaitement bien aux USA<br /><br />je n'ai pas compris jusque là, pourquoi nos pays n'adoptent pas le style Américain qui élit un duo à la présidence. Cela devrait régler le problème de succession surtout dans le cas du Sénégal actuel et réglerait en même temps "la surcharge" du Président.<br /><br />L'élection d'un vice président par le même suffrage direct que le Président est beaucoup plus pertinent que la désignation d'un vice président par le président ou un président d'assemblée ou de sénat élu au suffrage indirect.<br /><br />Ce système confert au vice-Président un statut aussi crédible que celui du président ce qui lui permet d'avoir toutes les prérogatives pour la gestion de la phase transitoire ou la poursuite du mandat que je trouve plus logique.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-34090656791454270002010-06-07T07:06:00.000-07:002010-06-07T07:07:54.095-07:00Histoire noire: Amusante et interessanteUNE HISTOIRE AMUSANTE ET REVELATRICE<br /><br /><br />On raconte une histoire très amusante et très révélatrice à propos d’un groupe de Blancs qui en avaient marre des noirs.<br />Ces Blancs avaient décidé, d’un commun accord, de s’évader vers un monde meilleur. Ils étaient donc passés par un tunnel très sombre pour ressortir dans une sorte de zone nébuleuse au cœur d’une Amérique sans Noirs, où toute trace de leur passage avait disparu.<br />Au début, ces Blancs poussèrent un soupir de soulagement. <br />Enfin, se dirent-ils, finis les crimes, la drogue, la violence et le bien être social. Tous les Noirs sont disparus.<br />Mais soudainement, ils furent confrontés à une toute autre réalité. La Nouvelle Amérique n’était plus qu’une grande terre aride et stérile.<br />Les bonnes récoltes étaient rares car le pays s’était jusque-là nourri grâce au travail des esclaves noirs dans les champs. Il n’y avait pas de villes avec d’immenses gratte-ciels, car Alexander Mills, un Noir, avait inventé l’ascenseur et, sans cette invention, on trouvait trop difficile de se rendre aux étages supérieurs.<br />Il n’y avait pratiquement pas d’automobile, car c’était Richard Spikes, un Noir, qui avait inventé la transition automatique.<br />Joseph Gammell, un autre Noir, avait inventé le système de suralimentation pour les moteurs à combustion interne, et Garrett A. Morgan, un autre Noir, les feux de circulation.<br />En outre, on ne trouvait plus de réseau urbain express, car son précurseur, le tramway, avait été inventé par un autre Noir, Elbert R. Robinson.<br /><br />Même s’il y avait des rues où pouvaient circuler des automobiles et autres rames ferroviaires express, elles étaient jonchées de papiers et de déchets , car Charles Brooks, un Noir, avait inventé la balayeuse motorisée.<br /><br />Il y avait très peu de journaux, de magasines ou de livres car, John Love avait inventé le taille-crayon ; William Purvis, un Noir, la plume à réservoir, et Lee Burridge, la machine à écrire, sans compter W. A. Lovette avec sa nouvelle presse à imprimer. Vous l’avez deviné ? Ils étaient tous des Noirs.<br /><br />Même si les Américains avaient pu écrire des lettres, des articles et des livres, ils n’auraient pu les faire livrer par la poste, car William Barry avait inventé le tampon manuel et Philip Downing, la boîte aux lettres.<br /><br />Le gazon était jaunâtre et sec, car Joseph Smith avait inventé l’arrosoir mécanique, et John Burr, la tondeuse à gazon. Lorsque les Blancs entrèrent dans leurs maisons, ils trouvèrent que celles-ci étaient mal aérées et mal chauffées. Hélas, c’était Frederik Jones qui avait inventé l’air climatisé et Alice Parker, la fournaise.<br /><br />De plus, leurs maisons étaient sombres. Pas étonnant Lewis Latimer avait inventé la lampe électrique ; Michael Harvey, la lanterne, et Granville T. Woods, l’interrupteur régulateur automatique.<br /><br />Enfin, leurs maisons étaient sales car, c’était Thomas W. Steward qui avait inventé la vadrouille, et Lloyds P. Ray, le porte- poussière.<br />Leurs enfants les accueillent à la porte pieds nus, débraillés et les cheveux en broussaille.<br /><br />A quoi d’autre fallait-il s’attendre ? Jan E. Matzelinger avait inventé la machine à formes pour chaussures, Walter Sammons, le peigne, Sarah Boone, la planche à repasser et George T. Samon, la sécheuse à linge.<br /><br />Les Blancs se résignèrent finalement à prendre au moins une bouchée, dans tout ce chambardement. Mais, pas de chance, la nourriture était devenue pourrie car c’était un Noir, John standard, qui avait inventé le réfrigérateur.<br /><br />N’est-ce pas étonnant ? Que serait notre monde moderne sans la contribution des Noirs ? Martin L. King Jr a dit un jour : « quand vous êtes prêt à partir pour le travail, sachez que la moitié de toutes les choses et de tous les appareils dont vous vous êtes servis avant de quitter a été inventée par des Noirs. »<br /><br />L’histoire des Noirs, c’est beaucoup plus que l’esclavage !<br />Pensons à Frederick Douglass, à Martin L. King Jr, à Malcom X, à Marcus Garvey, à Du Bois et plein d’autres.<br /><br /> Bonne réflexion !!!Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-16198826330973501312010-06-01T11:20:00.000-07:002010-06-01T11:57:57.543-07:00Y a t il un SUPER ETATIntouchable est le qualificatif qu'il faudrait désormais utiliser pour désigner l'Etat Hébreux qui ose tirer à balles réelles sur des populations civiles à chaque fois que des tentatives crédibles de médiation sont entamées. Les dirigeants de cet état ne cesse, en effet, de démontrer à l'opinion internationale leur indifférence et leur arrogance face aux multiples réactions des états libres qui quant même, il faut le noter, sont très timides et à la limite trop frileuses.<br />Qu'y-a-t-il derrière ce petit pays qui effraient les grandes nations telles que l'Iran, la Turkie, l'Egypte, j'en passe? La réaction américaine est très significative à l'image du grand frère qui défend son petit frère qui pourtant a toujours tort. Cette attitude américaine ne favorise pas la baisse du terrorisme contre ses intérêts et ceux de l'Israél qui sont jalousement bien couverts à l'abri de toute attaque. Cela ne semble pas se terminer dans les deux ans à venir car M Obama qui lors de la campagne présidentielle avait un discours de rupture, au point d'avoir le prix nobel de la paix, semble impuissant devant la ténacité des dirigeants hébreux. alors une autre question qui mérite d'être posée est "qu'est-ce qui a fait reculé Barack?" les lobbies juives? les intérêts économiques? la position stratégique de l'Israél dans la communauté arabe? toutes les réponses à la fois?<br />Israél est de toute façon au dessus de toutes les lois et règlements au point d'avoir le droit de tuer, d'emprisonner, d'occuper, de priver de liberté à tout un peuple qui n'a que des cailloux pour se défendre. Comment dans ces conditions, défendre le désarmement de l'Iran? Comment cautionner les interventions militaires dans les pays arabes sous prétexte de la lutte contre le terrorisme?<br />L'échec de l'ONU sera en grande partie la conséquence du comportement des pays dotés de véto qui tournent leur veste selon leurs intérêts et qui après avoir mis fin à la guerre froide se sont liguer contre les pays émergents. La Russie et La Chine sont malheureusement très préoccupées par leurs ambitions de développement à l'image de leurs concurrents d'hier comme si elles regrettaient d'avoir passer tout se temps dans le communisme. <br />Pauvre Afrique!!! Réagit selon tes intérêts et prend tout se qui te passe par la tête ou les bras, crée tes idéaux et tes systèmes, tu peux même tricher mais n'attend pas l'"aide" d'un quelconque Etat même si le chef est d'origine africaine, même si le chef donne l'air d'un samaritain. N'accepte pas d'être à l'opposé du SUPER ETAT.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9082451100950581394.post-87080776377220631792010-05-17T11:15:00.000-07:002010-05-17T11:16:52.464-07:0050 ans de contraste"C'est parce que le peuple n'est pas satisfait que nous sommes débarqués du pouvoir en 2000" tels sont les propos du porte parole adjoint du parti socialiste sénégalais et cela résume le bilan des quarante premières années d'indépendance.<br />Pour les dix premières années, le jugement peut se faire avec beaucoup d'indulgence, l'euphorie de "la libération" emporte les dirigeants qui s'en enorgueillient et le peuple qui entrevoit un meilleur avenir en le portant dans ses bras. Par ailleurs, puisque la libération est négociée, l'indépendance n'était pas totale dans les deux sens en effet, La France continue à aider son "Protégé" mais aussi continue à bénéficier des mêmes faveurs du tutorat; ce n'était pas encore le néocolonialisme mais la passation de pouvoir. Ce fut aussi pour le peuple un début d'émancipation marqué par les événements de 1962 avec la crise politique au sommet de l'Etat ayant conduit à l'arrestation du Président du Conseil et par la grève de 1968 qui a conduit à des arrestations massives et des enrollement de force dans l'armée.<br />Les dix années suivantes (70 à 80)ont servi d'expérience à un Président omnibulé par la culture et qui pense que celle-ci peut conduire le développement d'un pays, il a été malheureusement surpris par la sécheresse mais aussi par d'autres facteurs tels que l'archaïsme de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage, l'absence d'industrialisation, le niveau d'alphabétisation très faible etc. cependant, une administration bien structurée a été mise en place au point que tous les sénégalais voulait bien être dans le public. cette période a été scellée par le Départ de L S Senghor et l'arrivée au pouvoir de A Diouf.<br />Les dix premières années de Diouf au pouvoir sont marquées par une légitimation d'un choix de Senghor non partagé par les barons du PS, de constitution d'un groupe de confiance face à ce défi d'où l'émergence de nouvelles autorités politiques notamment Ousmane Tanor Dieng, Khalifa Sall. C'est aussi dix années de pilotage à vue, seule l'administration a fonctionné presque normalement, les défaillances économiques s'accentuent, la balance économique est chroniquement déficitaire, tous ces facteurs identiques aux états de la zone CFA ont mené à la dévalorisation de la monnaie CFA et à l'adoption de plans d'ajustement structurel. Ces plans ont accentué la souffrance de la population qui en a marre de ses dirigeants et qui n'arrive pas à déjouer la machine électorale mise en place. Cette frustration a failli tourner au vinaigre en 1988 après les élections présidentielles très controversées, il s'en est suivi un dialogue politique favorisé par l'essoufflement de l'opposition qui ne parvient pas malgré sa popularité à prendre le pouvoir et par la crainte d'une guerre civile saupoudrée par la crise casamançaise qui prenait de l'ampleur du fait que tous les motifs initiaux se sont accentués: la région devenait plus enclavée avec l'instabilité de la Gambie, l'agriculture s'affaissait à grand pas au point que le titre "Grenier du Sénégal" est renié.<br />La deuxième partie des mandats de Diouf est meilleure en terme de politique économique et de stratégie de développement qui, malheureusement ne feront effet que bien après donc ne baissent pas l'humeur désagréable de la population qui voit le pouvoir d'achat baissait de plus en plus ce qui anime la tension sociale d'où l'omniprésence des syndicalistes dans la rue. Grâce au rapprochement politique, le PS garde le pouvoir encore en 1993 mais perd de plus en plus de sièges à l'Assemblée Nationale et tente de caser les mécontents du parti dans un Sénat décrié par toute la population sénégalaise et les institutions mondiales. Les remous continuent à troubler le sommeil des dirigeants du parti socialiste qui se divisent en plusieurs tendances puis en courant etc. peu importe les termes, la division est officialisée par le fameux Congré sans débat qui a intronisé Tanor Dieng qui était le "vice président du Sénégal" et le premier secrétaire du PS. Les résultats de l'ajustement tardent encore, l'électricité fait défaut dans tout le pays, malgré "la privatisation" si on peut l'appeler ainsi, accentuant la faiblesse des entreprises et la colère des syndicats. Le pays est à l'agonie, tous les secteurs sont paralysés, le peuple s'impatiente et n'entrevoit pas Dakar comme Paris,l'opposition s'organise et range les idéaux de côté pour former une coalition à objectif unique: Bouter le PS hors du pouvoir.<br />Vous comprenez que nous sommes en 2000, année d'élection présidentielle, le PS affronte l'opposition amenée par Abdoulaye Wade et perd le pouvoir le 19 mars à l'issu d'un deuxième tour.<br />Une nouvelle ère est née, au moins pour sept ans, Maitre Abdoulaye Wade tentera de matérialiser ses brillantes idées développées durant toute sa carrière d'économiste et de politicien. naturellement comme le ferait tout africain, son premier chantier est la consolidation du pouvoir quitte à pécher dans les eaux bannies et encore plus trouble que d'habitude du parti socialiste. Le second du PDS Idrissa Seck déclare que l'objectif d'un parti politique est de se massifier peu importe la qualité des adhérents, il va même jusqu'au chantage pour obliger certain à adopter le bleu du libéralisme sénégalais. Le mandat démarre par un désordre politique symbolisé par la cassure des blocs politiques, oui les idéaux refont surface, la préservation de certains privilèges guide la destiné de plusieurs barons du PS, bref le pays joue la prolongation du changement jusque dans la constitution. Dans ce brouillard, A Wade cherche ses hommes, c'est le défilé dans les ministères, les records tombent, ministre pendant moins d'une journée, pendant quinze jours etc. Les idées et les méthodes se précisent mais le peuple est impatient, la période de grâce devient très longue pour lui et Wade s'inquiète mais met en œuvre une ruse politique pour occuper le peuple pendant qu'il déploie ses actions cependant sans élégance ni orthodoxie, c'est le cadet de ses soucis. Il sauve in-extremis son pouvoir malgré la plus grande trahison politique vécue au Sénégal. En effet, l'environnement du palais est gangréné par la soif de pouvoir et de richesse et empêche le Maître de dormir au point de rappeler la famille et principalement le Grand frère dans l'ombre et le fils au vu et au su de tous. Des intérêts stratégiques, non encore démenti, serait à l'origine du limogeage de Monsieur Idrissa Seck qui a parlé de partage de butin donc d'un bien mal acquis. Me Wade est réélu malgré les défaillances politiques, l'opposition crie à la fraude et déclare Le Président illégitime, c'est le début d'une lutte d'ignorance mutuelle entre le pouvoir et l'opposition symbole d'une absence de dialogue politique. La population a retrouvé l'espoir avec les chantiers annoncés ou lancés, Me Wade consolide ainsi son pouvoir et tente de rayonner en Afrique et dans le Monde, le Sénégal est presque incontournable en Afrique et suscite un intérêt particulier pour les grandes puissances (peut-être qu'il y a un butin - non excusez - un trésor caché dans ce petit pays), les milliards, vocabulaire de base, tombent de partout par millier, une nouvelle classe de riche est née, les grues et engins des entreprises BTP hantent les voies, les paysans sympathisent avec les engins agricoles et les éleveurs avec les techniques d'insémination artificielle qu'on nous a toujours appris à l'école, théoriquement bien sûr. Les pluies de milliards aiguisent les appétits et relance la corruption qui atteint un niveau jamais égalé pourtant dénoncé par le Maitre qui fait l'éloge de la bonne gouvernance dans toutes les conférences mondiales; complicité ou impuissance? Seul Dieu Sait, et lui bien sûr. La crise économique, par le biais de la flambée du prix du baril de pétrole qui plombe les actions du Maître anéanti tous les espoirs et fait gronder le peuple qui endure les conséquences d'une hivernage pluvieuse combinée au dérangement du relief dans la capitale. Le peuple manifeste et attire l'attention du Maître en sanctionnant son parti lors des dernières élections locales.La panique gagne le pouvoir qui se fracasse et tente de se réorganiser par la création d'un unique parti fédérant les alliances, sans dévoiler le jeu de certains courants ou tendances qui rappellent surement quelque chose. La campagne électorale en vue des élections de 2012 est lancée par le Président qui annonce sa candidature prochaine, est-ce une des ruses politiques, est-ce une course d'endurance financière pour épuiser les potentiels concurrents? En tout cas l'opposition tergiverse sur la stratégie à adopter et perd le fil et s'agrippe sur un monument, non statut, je me perds chacun y mettra son sien en tout cas un joli truc qui a coûté cher mais qui, nous l'espérons, fera entrer plus qu'il a couté.<br />L'ESPOIR est encore là et suscite même une paix en Casamance, mais les lendemains politiques sont incertains, il y a trop de fausses notes et les citoyens se perdent, seuls les politiciens "pro" se retrouvent.Mon avishttp://www.blogger.com/profile/10060857764320134415noreply@blogger.com0