Une femme du 21e siècle, ça buzz comment ?
Céline Mastrorelli est une chanteuse cannoise qui n’a toujours pas de label. Elle a été repérée et filmée par nos soins. Et donc soumise humblement à votre appréciation.
Car c’est aussi comme cela que je lis les blogs : un peu à la recherche de l’émotion. D’une émotion qui me remplisse de satisfaction ou de colère. Je sais que les artistes sont les producteurs les plus sûrs de ce genre de frisson. Mais serait-ce la culture ? Non, la culture c’est lourd, on sent qu’il faut des références, des lectures, l’accès semble privilégié. La culture populaire, elle, segmente. On se sent d’office exclu, voire trop bête.
Le paradoxe est là : on veut tout, tout de suite et sans filtre.
On le sait trop : les filtres sont suspects.
Alors comment faire ? Découvrir par hasard les trésors du web et utiliser les chemins de traverses : je ne saurais pas le dire aussi bien que So Inspectrice, les voix intersidérantes sont impénétrables et l’accès est désordonné. J’aimerais le faire avec autant de talent que Chryde et toute son équipe de la blogothèque auxquels je rends ici hommage. Je confesse l’imperfection mais je proclame le bonheur accessible à tous. Car en fait je souhaite juste vivre une émotion et la faire partager.
Céline Mastrorelli m’est arrivée par mail, vous savez ? Le marketing viral, l’emmetteur (trice) ne pouvait pas se douter qu’au bout du message le destinataire fairait une interview puis deux vidéos, un bonheur n’arrivant jamais seul. Je l’ai partagé avec elle et j’en suis assez fier. Avec ma maladresse j’ai réussi à dire que j’ai aimé son travail. Et j’ai simplement vécu un moment d’accomplissement rare. Le tournage de sa chanson devait commencer "Chez Céleste", au piano. Finalement c’est la guitare et cette chanson écrite par Cilamm. Je l’avais déjà volée pendant le concert, mon appareil photo avait enregistré l’arrivée au monde de ce beau bébé. Moi, j’étais aux anges, d’une mélodie et d’un texte si bien ciselés. Mais l’appareil photo ne remplace pas la caméra à haute définition et le micro HF amène tout près de l’oreille la voix si haut perchée dans le talent de Céline.
Alors nous avons trouvé ce
lieu, il était simple, il était en face... Le Troll Café. Une
antichambre comme s’il y avait eu besoin de se cacher de la
gentillesse des propriétaires du lieu. Une porte bleue qui faisait écho
aux yeux verts de Céline, l’endroit était aux couleurs provençales. Le
décor nous attendait. Ca ne s’est pas fait tout seul. Trop doux, le
lieu imposait la rêverie. La concentration a mis du temps à trouver sa
place. Mais une fois détendus nous avons compris que Céline voyait
clair dans le jeu des femmes du 21e siècle et que c’était bien avec
un peu de tendresse et de douceur qu’elles voulaient parler aux hommes
afin qu’ils finnissent par dire : viens... à leur tour.
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