Rachida Dati est aussi garde des Sceaux
Elle en a des choses à faire, Rachida Dati, en 2008. A l’écouter, sa candidature à la mairie du 7e arrondissement de Paris est presque anecdotique. Il est vrai que la chic ministre de la Justice n’a aucune chance de perdre dans un de ces coins les plus huppés de la capitale.
Sans rire, elle déclare aujourd’hui au Figaro qui lui demande pourquoi elle se présente ici et pas ailleurs que « rien ne remplace la proximité avec les Français ».
Bon, mais assez ri, maintenant. Ce qui préoccupe vraiment Rachida Dati aujourd’hui, et elle le confie au Figaro, c’est son job à plein temps de garde des sceaux. Il y a du travail et elle compte bien se retrousser les manches, Rachida : « aide aux victimes, aménagement des peines, réinsertion, informatisation, révision constitutionnelle... A peine achevée sa présentation de la nouvelle carte judiciaire, la ministre de la Justice dévoile ses projets de modernisation ».
Certes, reconnaît Rachida Dati, « toute réforme bouleverse les habitudes » et « il y a inévitablement des résistances face au changement, mais aussi des inquiétudes légitimes ». Cela dit, précise-t-elle, ces réformes, il fallait les faire, les Français ont élu Sarkozy pour ça et d’abord « la réforme de la carte judiciaire donnera aux Français une meilleure justice, plus efficace, plus lisible, plus rapide ».
De la plus pure langue de bois. Traduite tant bien que mal par trois journalistes. Ils auraient dû demander le dossier de presse.
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