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Accueil du site > Actualités > Economie > Immobilier, calme avant la tempête ?

Immobilier, calme avant la tempête ?


Quelle est vraiment la situation économique du marché immobilier ? Alors qu’on nous prédit chaque semaine une chute des prix de l’immobilier pour 2008 et les années à venir, avec des baisses importantes pouvant atteindre 18 % d’ici 2010 selon l’étude Xerfi, nous nous apercevons que les prix dans certaines régions notamment en Île-de-France continuent à grimper.

Selon la Fnaim, syndicat immobilier, « les prix des logements anciens ont enregistré une légère hausse de 0,4 % au cours du mois d’avril ». De même, les chiffres des notaires de Paris, Île-de-France, affirment que le prix de l’immobilier neuf à Paris a grimpé de 19,3 %. Un chiffre important lorsque l’on constate que les ventes d’appartements neufs sur Paris sont quasiment inexistantes alors qu’en région parisienne elles ont progressé entre 7,5 % et 12,7 %.

 

Les différents acteurs du marché parlent de plus en plus de stabilisation de prix avec une tendance à une légère baisse.

L’enseigne bancaire britannique, HSBC, annonce un recul de 3,5 % des prix de l’immobilier en France au premier semestre. Ce qui a suscité cette baisse se traduit par « le niveau très élevé du stock et la perte de pouvoir d’achat des ménages ».

D’après Marc Borgna, directeur général de Site Leader Immobilier, portail d’annonces immobilières sur internet, « nous assistons en effet à un marché soutenu, mais il me semble encore, un peu tôt pour parler de réelle reprise même si le marché nous donne de bons signes ».

Enfin selon, Patrick Jolly, président directeur général du journal De particulier à particulier, « le marché reste actif avec un nombre de transactions immobilières toujours élevé. Ce qui a changé, c’est que les prix se sont stabilisés et oscillent sans grandes tendances depuis plusieurs mois ». Dans une interview au magazine La Vie Immobilière, il explique que globalement la hausse des prix est terminée.

 

Les différents points de vue donnés sur l’état du marché immobilier ne permettent donc pas d’analyser avec certitude ce marché très complexe actuellement.

Par contre, les avis se rejoignent tous sur un point, on ne peut avoir une vision globale du marché immobilier français car il existe une différence importante entre l’Île-de-France et la province, en fonction de la situation et de la qualité.

 

Traditionnellement, la période entre mai et juin est importante car le nombre de transactions est élevé. Mais nous ne pouvons exclure, la situation économique actuelle de la France.

Par conséquent, la possible baisse de transactions immobilières pendant cette période par rapport à l’année dernière ne sera peut-être pas due aux prix de l’immobilier, mais du fait de la crise économique actuelle, hausse des prix des matières premières, baisse du pouvoir d’achat…

 

Michelle Pons


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24 réactions à cet article    


  • armand armand 29 mai 2008 13:51

    Aux Etats-Unis, la baisse vertigineuse des prix a jusqu’à présent épargné une ville comme New York (ou, soit dit en passant, au centre de Manhattan, les prix sont désormais plus bas qu’à Paris intra-muros... cherchez l’erreur...) Plusieurs observateurs disent que ce n’est qu’une question de temps.

    Idem en France ? Le marché en Ile de France tient pour plusieurs raisons :

    - concentration de hauts salaires et d’importants patrimoines,

    - l’instinct patrimonial des Français qui fait que toute la famille crache au bassinet pour installer les jeunes

    -la concentration de riches étrangers - ou provinciaux - qui achètent leur pied-à-terre.

    Cette situation est-elle durable ? Je n’en sais rien - il s’agirait alors d’un micro-marché où de très-aisés se repassent des appartements et les primo-accédants sont quasi inexistants.

    De plus, la prudence des banques françaises, même si elle a permis d’éviter les dérives des subprimes accentue la fracture immobilière - comme on le sait, on ne prête qu’aux riches...

     


    • Forest Ent Forest Ent 29 mai 2008 13:55

      Selon les dernières infos, le volume de transactions s’est écroulé en province depuis le début de l’année. Un krach commence par une chute des volumes, pas des prix. Quant au maintien de l’IdF, c’est du flight-to-quality, comme pour des obligations. Ca ne prouve rien.

      Il n’y a pas à tortiller : la débandade a déjà commencé.


      • Pak 30 mai 2008 13:15

        Les conseillers ne sont pas les payeurs. Si j’avais écouté exactement les même paroles il y a quelques années je ne serais même plus en mesure de payer un loyer pour un appart décent.

        L’important et de regarder avec attention votre situation et de ne pas se laisser embarquer ni pas l’optimisme aigu des agents immobiliers et la déprime des jaloux.


      • kettch 29 mai 2008 14:14

         Avant de brandir les chiffres de la FNAIM, peut-être devriez-vous vous renseigner sur la méthodologie de calcul de ces chiffres...


        • tvargentine.com lerma 29 mai 2008 15:40

          Pourquoi nous allons avoir un grave crise financière car la spéculation sur le marché de l’immobilier aura été continue sans schéma directeur précis et courant toujours après les avantages fiscaux sur l’achat et la vente de logements.

          Aujourd’hui,la forte chute des acquisitions et le ralentissement des crédits,couplé à l’envolée des prix et des bloqages de salaire ,produit les conditions pour générer un crack salutaire dans les prix.

          Il suffit d’attendre un peu,car les mauvaises nouvelles en France sont souvent cachées

           

           


          • Traroth Traroth 30 mai 2008 12:48

            "Il suffit d’attendre un peu,car les mauvaises nouvelles en France sont souvent cachées" : Je ne m’attendais à quelque chose d’aussi subversif venant de vous, Lerma. Mais que va dire Nicolas ?


          • JerryKhann 29 mai 2008 15:51

            Curieux que personne ne s’etonne que la FNAIM soit à la fois juge et partie.

            Ce syndicat regroupant les professionnels de l’immobilier n’a aucun interet à ce que le prix de l’immobilier baisse pour la simple raison que les profits de ses adherents enregistrerais également une baisse.

            Donc évidement ca n’est pas un indicateur fiable. on fait dire ce que l’oin veut aux chiffres de part leurs mode de calcul. Arretons d’etre naif et de faire confiance aux chiffres qui sont annoncés.

            c’est d’ailleur valable pour tout chomage, endettement, croisance etc etc....

            si la FNAIM annoncais une baisse des prix elle se tirerais une balle dans le pied !

            Soyons réaliste toutes les chiffres de nos jours sont manipulés d’une facon ou d’une autre pour orienter l’opinion.


            • Lisa SION 2 Lisa SION 29 mai 2008 18:59

              Les différents points de vue donnés sur l’état du marché immobilier ne permettent donc pas d’analyser avec certitude ce marché très complexe actuellement...avez vous écrit.

              Pas tant que ça. Les français qui ont étés contraints ou encouragés à vendre leurs charmantes fermettes, longères, et autres réves d’européens amoureux de notre pays, renaclent à acheter des maisons en carton, plus économes en énergie, mais sans comparaison d’attrait. L’offre dépasse la demande mais l’étau continue de se resserrer sous le poids des spéculateurs. C’est le bilan progressivement désastreux de la loi Robien qui entraine ce phénomène, sauf en idF, foyer d’emploi, et la côte, refuge de retraités. 

              .


              • Le péripate Le péripate 29 mai 2008 21:36

                Qui se plaindra que les prix de l’immobilier baissent ? Et donc, que se loger devienne plus accessible ? Sauf que le foncier connait en France tout particulièrement une gestion malthusienne par l’Etat et les collectivités locales, qui freinera la baisse. Et c’est bien dommage.

                 


                • eresse eresse 30 mai 2008 00:25

                  bonsoir,

                  un article qui explique comment sont calculées lesstatistiques par les notaires et les agents immobiliers.

                  Apres il font de la pub pour leur methode de calcul.

                  Chacun jugera...

                   

                  http://www.cotation-immobiliere.fr/AnalysOpinionsDetail.aspx?sPageId=prix-de-transaction-des-notaires_charles-dereeper


                  • pseudo 30 mai 2008 08:41

                     

                     J’invite les internautes à rechercher sur internet les prix des maisons aux états unis. Malgré la différence dollar euro en autre faveur les prix sont extraordinairement hauts, rien n’avoir avec la France. Si vous trouver une maison en bon état pour 150 000 € dans un quartier correcte sur los Angeles, san fransisco, miami laisser un message. Sérieusement avec la mondialisation on cherche à nous faire croire que les marchés de l’immobilier sont comparables. Aujourd’hui le vrai problème se sont les banques qui refusent de prêter de l’argent pour l’accession à la propriété. La plupart des banques ont créé un réseau d’agences immobilières, et si vous n’avez pas acheté dans leur réseau elle vous refuse le prêt. Il y a urgence de créer une banque qui prête pour les primos accédants. L’immobilier baisse mais les taux augmentes au finale pour celui qui emprunte sa lui coûte plus chères. Les banques Française veulent faire payer leurs pertes aux états unis par leurs clients Français


                    • thomthom 30 mai 2008 08:49

                      vous avez loupé un épisode.

                      Les banques sont au contraire en grande partie responsables de la folie des prix de ces dernières années... tout simplement car dans de nombreux pays (y compris en France, même si le phénomène est plus limité), elles se sont mises à preter de l’argent beaucoup plus facilement (taux plus bas, acceptation de dossiers qui dans le passé ne l’auraient jamais été, augentation progressives des durées d’emrpunt jusqu’à aboutir à des 35 ans, parfois plus completmeent délirants....). Tout ca a amené beaucoup d’argent sur un marché dont l’offre ne peut augmenter que lentement (le temps de construire), et a donc fortement contribué à faire flamber les prix. Au final, l’acheteur n’a rien gagné du tout : certes il peut avoir plus facilement un gros crédit, sur une durée de folie, mais il n’achete pas plus facilement ou plus grand qu’avant vu l’envolée des prix.

                      Aujourd’hui, les banques se rendent compte de leur erreur et commencent à revenir à des critères d’attribution des crédits un peu plus stricts, et c’est en partie cela qui va permettre aux prix de redevenir un peu plus raisonnables. Heureusement !


                    • goc goc 30 mai 2008 10:02

                      d’apres BatiActu, le nombre de mise en chantier serait en chute (meme les 500 000 logements prevus pour 2008 ne seront pas atteint), ce qui expliquerait que les prix de l’immobilier restent encore elevés


                      • Pak 30 mai 2008 13:18

                        D’autant que les statisticiens prévoient que la population se stabilisera vers 70 M d’habitants et donc que la demande en logement continuera à progresser !


                      • thomthom 31 mai 2008 11:25

                        Vous oubliez que même si on est un poil en dessous de 500000 nouveaux logements, ca fait quand même presque 200000 logements de plus que l’augmentation du nombre de ménages sur un an (300000 - 350000).

                        Tout chiffre de construction supérieur à 350000 contribuera à faire baisser la pression sur l’immobilier, et donc à faire baisser les prix.


                      • chmoll chmoll 30 mai 2008 10:52

                        à s’train là ,vas falloir payer les squatts aussi !!


                        • millesime 30 mai 2008 12:41

                          Le quotidien "Le Républicain Lorrain" vient de publier en première page : 70% de baisse des ventes de logements neufs au premier trimestre (ce qui est confirmé par la chambre des notaires qui se posent la question de savoir si cette crise débutante sera de même que celle des années 90)

                          il y a bien des AI qui vont mettre la clé sous la porte... !

                          des petites entreprises du batiment ( 7 à 8 ouvriers) font état d’une activité jusqu’à fin août ,puis rien dans le carnet de commande ensuite.. !

                          mais silence radio semble-t-il...tout comme les banques qui n’étaient pas concernées par la crise des subprimes ( ;alors que le Crédit Agricole procède à une augmentation de capital.. ; !) quid de la BNP, on sait ce qu’il est advenu à la SG,. !) .... tout comme le nuage de Tchernobyl ....etc...

                          quel crédit accorder à tous ces gens qui s’interessent à "notre" argent ?


                          • Diogene 30 mai 2008 12:45

                            >Curieux que personne ne s’etonne que la FNAIM soit à la fois juge et partie.

                            Pourquoi voulez vous que l’on s’en étonne alors que tout le monde le sait ??

                            >Ce syndicat regroupant les professionnels de l’immobilier n’a aucun interet à ce que le prix de l’immobilier baisse pour la simple raison que les profits de ses adherents enregistrerais également une baisse.

                            FAUX- Ses revenus dépendent du TOTAL des ventes et très peu du niveau de chaque vente. S’il y a beaucoup de ventes, meme a pas cher, alors ils gagnent beaucoup d’argent. Ils ne crachent pas dans la soupe et ne regretent pas une hausse des prix, mais ils préfèrent un marché fluide.

                            >si la FNAIM annoncais une baisse des prix elle se tirerais une balle dans le pied !

                            Completement faux, si les prix baissaient de 30%, il y aurait une ruée des acheteurs et la FNAIM serait aux anges.

                            >Soyons réaliste toutes les chiffres de nos jours sont manipulés d’une facon ou d’une autre pour orienter l’opinion.

                            Tout a fait exact, et a appliquer particulièrement a votre commentaire.

                             

                            a+

                             


                            • Reflex Reflex 30 mai 2008 12:48

                              Si l’on accepte de se limiter à l’immobilier résidentiel - l’immobilier professionnel s’est depuis belle lurette financiarisé -, il n’est guère surprenant qu’aucune tendance lourde ne se détache actuellement. Tant l’acquéreur que le vendeur Lambda se trouvent en position d’attente.

                              Le premier mise sur une baisse des prix mais redoute une hausse des taux hypothécaires. Le second espère encore réaliser un jack-pott de la vente de son bien mais perçoit le vent mauvais qui se lèvera sans doute.

                              En outre parler d’un marché immobilier résidentiel comme d’une entité relève de l’illusion. Il est clair que l’immobilier réagit par "bassin de vie". Un Bruxellois poussera des cris d’orfraie devant les loyers ou les prix de vente postulés dans la capitale européenne tandis qu’un Luxembourgeois les trouvera, ma foi, fort abordables. Quant au Parisien, il se grattera longuement le crâne avant de comprendre la raison des prix luxembourgeois : l’absence d’offre dans un pays qui importe quotidiennement des dizaines de milliers de travailleurs qu’il serait bien en peine de loger.

                              Plus anecdotique. Dans une entreprise belge, située à un jet de la frontière française, 70% des travailleurs sont Français car la fiscalité dérisoire qui s’applique à eux est française. Les travailleurs belges sont, eux, vivement encouragés à s’établir en France. A l’inverse, les grosses fortunes françaises élisent la Belgique comme domicile en raison de l’absence de taxation des plus-values mobilières et de l’ISF.

                              Plus prosaïquement, l’immobilier résidentiel est régi par des cycles longs, le plus souvent proches d’une génération. Une fois l’immeuble acquis, son propriétaire-occupant - même s’il se soucie de l’évolution du marché - obéira rarement à des considérations économiques pour le remettre sur le marché. C’est pourquoi, plutôt que de baisse des prix, il convient de parler de ressac avant qu’une nouvelle marrée générationnelle n’impose une reprise.


                              • Internaute Internaute 30 mai 2008 14:02

                                Un petit krach ne serait pas mauvais. Il n’est pas normal que des jeunes doivent s’entender sur 25 et même 30 ans pour acheter un clapier. Ceci dit, le marché ne pourra revenir à l’équilibre que si l’on résoud la question démographique en renversant les flux migratoires. Sinon, il y aura toujours plus de gens prêts à se loger dans n’importe quoi ce que fait monter les prix et baisser la qualité.


                                • kisait 30 mai 2008 19:14

                                  Porter attention aux propos de la FNAIM en période de crise est une erreur. C’est un peu comme faire confiance à son conseiller financier pour qu’il vous préconise le meilleur taux et produit de placement. C’est une question de bon sens, on ne va pas à l’encontre de ses intérêts. Penser le contraire est une hérésie.

                                  Le marché de l’immobilier fonctionne un peu comme les mentions des maisons de luxe, Paris->Londres->Francfort->Geneve->New York... Lorsqu’une de ces places est dépréciée par rapport aux autres, les capitaux s’y orientent pour acheter les plus belles adresses, puis médiatise parfois à l’appui de quelques stars qui peoplisent le lieu. Les prix s’emballent, il est temps de vendre pour acheter ailleurs. Tout ceci participe à l’entretient des variations du marché. C’est le même mécanisme qu’en bourse "on achète la rumeur, on vend à l’annonce".

                                  Recemment c’était l’Espagne, puis Londres et enfin Paris... La seule distinction avec les habitudes passées a été l’avênement des Subprimes. Qui a été crée par les intermédiaires (banques et intermédiaires immobilier... qui ont voulu figer le cycle du marché dans l’espoir de voir monter les arbres jusqu’au ciel).

                                  C’est pourquoi cette crise me semble plus profonde que les précédentes, puisque de ce fait les cycles se croisent et s’autoalimentent (conjonction et chronologie de crise : immobilière / financière -> Inflation MP -> qui vont engendrer une crise économique et psychologique. Habituellement l’immobilier est la valeur refuge, alors que cette fois, les actifs vont se déprécier dans le même temps que la crise économique va s’amplifier ce qui va renforcer l’impact psychologique avec une particularité bien spécifique.

                                  En effet, la France n’est pas exempte de mécanisme de type Subprime ou du moins ayant les mêmes conséquences, nonobstant l’achat par certaines banques Francaise de titre adossés à des emprunts hypothécaires américain, soyons clair. L’augmentation des durées de prêts à 30 voir 40 ans, dans un marché immobilier qui va s’effondrer de 10 à 20% relayé par une crise économique, va créer le même mécanisme. En effet, même si les taux étaient très bas, de tels période d’emprunt n’ont pas permis aux acquéreurs de rembourser le moindre capital, mais uniquement des intérêts. Ce qui en cas de vente se solderait par une perte séche pour le vendeur.

                                  Si la crise s’installe, nous pourrions donc nous aussi voir des saisies s’orchestrer par les banques. Le premier trimestre a vu le nombre de défaillance d’entreprise s’accroitre, mais plus préoccupant est l’accroissement du nombre des défaillances de paiement.

                                  Avec le resserrement des crédits, l’augmentation des taux et une inflation sur les MP entretenue par les banques pour restructurer leurs capitaux et améliorer leur autofinancement. L’avenir risque d’être relativement contraignant pour ceux qui auront besoin de financement.

                                   


                                  • manusan 1er juin 2008 03:00

                                    existe il un site où l’on peut savoir le montant des transactions immobilières par région/ville, afin d’avoir une idée non faussé du marché ? les annonces étant surévaluées à 50%.

                                    merci



                                    • arroc 2 juin 2008 07:38

                                      Entendu hier à la radio par un soi-disant "conseiller" : "La bulle immobilière prête à éclater, investissez dans les assurances-vie"

                                       

                                      Ou comment sacrifier le patrimoine des classes moyennes qui s’endettent (certes beaucoup) mais qui ont quelque chose en mains, à celui des plus riches, qui ont très peur que les produits spéculatifs des magiciens de la finance éclatent.

                                       

                                      Un relent fétide de déjà-vu. Je pense que si vous avez les moyens - et surtout le besoin - d’acheter un logement, faites-le, car cela n’est pas spéculatif, c’est une nécessité.

                                      Et ceux qui ont tout basé sur un enrichissement spéculatif (actions en fin de compte), laissons-les régler leur addition.

                                       

                                      Le catastrophisme immobilier tel qu’annoncé encore hier au 20h de TF1 ne sert que les plus riches, en tentant de capter le pécule des plus modestes ou des classes moyennes pour éponger le trou des banques créé par les subprimes et autres investissements pourris.

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