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Accueil du site > Actualités > Economie > Naomi Klein : l’électrochoc planétaire

Naomi Klein : l’électrochoc planétaire

L’argent, c’est le nerf de la guerre. C’est une expression «  populaire  » que l’on entend souvent, dans le sens que rien n’est possible sans un minimum de moyens financiers. On dit aussi souvent que les expressions «  populaires  » renferment la plupart du temps des vérités, une sagesse, un bon sens certains. Ce bouquin de Naomi Klein explore, depuis la nausée provoquée chez tout être humain digne de ce nom par les descriptions des tortures étudiées et mises en pratique au cours des temps sur les individus, jusqu’à la nausée provoquée par les mêmes tortures appliquées à des populations entières. Tout au long de l’ouvrage, le lecteur se référera aux 70 pages de notes, à la fin, toutes vérifiables, toutes publiées et publiques. Jusqu’à la nausée.

L’argent, c’est le nerf de la guerre. C’est une expression « populaire » que l’on entend souvent, dans le sens que rien n’est possible sans un minimum de moyens financiers. On dit aussi souvent que les expressions « populaires » renferment la plupart du temps des vérités, une sagesse, un bon sens certains. Ce bouquin de Naomi Klein explore, depuis la nausée provoquée chez tout être humain digne de ce nom par les descriptions des tortures étudiées et mises en pratique au cours des temps sur les individus, jusqu’à la nausée provoquée par les mêmes tortures appliquées à des populations entières. Tout au long de l’ouvrage, le lecteur se référera aux 70 pages de notes, à la fin, toutes vérifiables, toutes publiées et publiques. Jusqu’à la nausée.

Voici comment les éditeurs concluent la quatrième de couverture : "Remarquablement conduite et documentée, cette histoire secrète du libre marché, qui dessine une nouvelle éthique de l’investigation journalistique, s’affirme comme une lecture indispensable pour réévaluer les enjeux des temps présents et à venir, vis-à-vis desquels les citoyens du monde portent, ensemble, une responsabilité impossible à déléguer".

Secrète, car à la différence de l’économie traditionnelle, telle qu’on la connaissait jusqu’à présent, l’économie du désastre se fonde obligatoirement sur des ententes opaques entre gouvernements et corporations ; les uns comme les autres doivent en effet jongler en permanence avec l’opinion publique, aujourd’hui globale et instantanée, pour mener à bien leurs projets.

L’économie du désastre demande, pour fonctionner, un aveuglement et un cynisme à toute épreuve. Pas de sensiblerie ici, uniquement de l’efficacité, et du gigantisme. Gigantisme des transactions, des falsifications menant au gigantisme des profits réalisés. Énormité des mensonges proférés, entretenus, prouvés. Les thèses qui sous-tendent les activités de cet ultralibéralisme de la catastrophe se rapprochent d’une espèce de pseudo-religion de la puissance, en même temps que de la destruction créatrice, qui n’hésitera pas à aller piocher ici et là dans la tradition les symboles, histoires et légendes qui lui conviennent. Le seul objet, au final, c’est le vol massif des richesses des populations, la spéculation effrénée s’occupant du reste, c’est-à-dire la richesse et les profits incommensurables réalisés par quelques-uns au détriment de tous. Bien sûr, la plupart d’entre les citoyens du monde ont entendu qu’une infime minorité sur la planète possède la majeure partie des richesses. Mais cela n’arrive pas comme une fatalité naturelle, il y faut des projets, des hommes et des femmes. Il y faut la conscience. De ce point de vue, l’ouvrage de Naomi Klein, même s’il demeure timide sur un certain nombre de points, notamment le 11-Septembre 2001, préférant s’attarder sur les conséquences immédiates que sur la nature des causes de cette catastrophe (probablement pour des raisons d’édition pure et simple), possède une vertu : il informe, sur des bases claires, réelles et documentées, sur la nature de la conscience qui provoque et profite de ces cataclysmes. Le coup d’État de Pinochet au Chili, l’effondrement de l’URSS, le massacre de la place Tiananmen, l’Argentine, la Bolivie, Mandela en Afrique du Sud, l’Indonésie, l’Irak, le cyclone Katrina, Guantanamo, etc., tous ces événements de l’histoire récente sont épluchés, observés au microscope et, surtout, au macroscope économique, politique et idéologique.

Pourquoi donc, au final, y aurait-il là pour les citoyens du monde, une responsabilité impossible à déléguer ? Que veulent dire les éditeurs dans leur quatrième ? Bien sûr, la quatrième doit être attractive, vendeuse, ce livre étant un produit, qui doit être vendu. Ici, tout se passe comme si le sujet même du livre avait obligé les éditeurs à dire une chose sans la dire, tout en l’affirmant fortement. Pourquoi n’auraient-ils pas pu écrire : « cette histoire secrète du complot des tenants de l’ultralibéralisme, etc. » Le mot eut été lâché, et l’accusation de « théoricien du complot » n’aurait pas manqué de suivre, accompagnée du discrédit habituel. Mais justement, le thème du livre, qui, il faut le rappeler, s’appuie sur des notes précises, datées, publiées, c’est précisément « l’histoire secrète... » « Complot », « histoire secrète » semblent être ce que l’on appelle des synonymes. Ailleurs, dans la même quatrième de couverture, voici ce que l’on peut lire : « [...] Naomi Klein dénonce [...] l’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme tout-puissant ». « Opérations concertées », « prise de contrôle de la planète ». Là encore, le mot « complot » n’est pas employé. Ni le mot « théorie ».

La thèse avancée est donc qu’un groupe d’humains, dans le but de contrôler la Terre et ses habitants, se sont concertés et se concertent encore de nos jours, bien à l’abri des regards des populations, ce qui est somme toute logique, puisqu’il s’agit de les contrôler, avec, dernière touche de fantaisie, l’objectif de leur faire aimer ce qui précisément les contrôlent.

Une théorie est d’abord basée sur des hypothèses. Au cours de l’expérimentation, ces hypothèses de départ doivent être mises à l’épreuve, pour être soit confirmées, soit infirmées. Celles qui sont infirmées sont abandonnées en cours de route, généralement remplacées par des versions plus élaborées, conformes aux dernières expérimentations, ou tout simplement oubliées, car ne se rapportant à aucune réalité. Ainsi, les phénomènes sont petit à petit mieux perçus, mieux expliqués et, en général, malheureusement, mieux exploités. Après la lecture du bouquin de Naomi Klein, après consultation de ses sources, il faut se rendre à l’évidence. Non seulement il n’y a pas de « théorie du complot » et il n’y en aura jamais, mais voilà que c’est au tour de l’humanité tout entière d’être la victime d’un complot, tout à fait vérifiable celui-là, puisqu’il ne se base pas sur des hypothèses, mais sur des faits, des faits, et uniquement des faits.

Pour contredire ces affirmations, il faudra montrer que le Dr Ewen Cameron et la CIA non seulement n’existent pas, mais que les recherches de l’un en vue d’effacer la conscience de l’individu et de la remplacer par une autre plus propre et conforme n’ont jamais été financées par l’autre.

Il faudra montrer que Milton Friedman, ses déclarations, ses écrits, et ce que l’on a appelé l’école de Chicago sont des inventions de l’esprit. Un exemple ?

« Seule une crise – réelle ou supposée – peut produire des changements. Lorsqu’elle se produit, les mesures à prendre dépendent des idées en vigueur dans le contexte. Telle est, me semble-t-il, notre véritable fonction : trouver des solutions de rechange aux politiques existantes et les entretenir jusqu’à ce que le politiquement impossible devienne le politiquement inévitable. »

Préface de la nouvelle édition anglaise (1982) du livre de Milton Friedman (assisté de Rose D. Friedman), Capitalisme et liberté (note 33, chap. 6).

Il faudra aussi montrer, et prouver, que Donald Rumsfeld n’a jamais été un « disciple » du précédent. Ainsi que nombre d’autres, au pouvoir actuellement. Un autre exemple ?

« Quand je suis près de Milton et que je lui parle, je me sens plus intelligent. »

Donald Rumsfeld, « Tribute to Milton Friedman » (note 13, chap. 14).

Il faudra prouver que les Chicago Boys, autres disciples du même Milton Friedman, et de ses thèses démentielles, n’étaient pas au Chili, en Argentine, en URSS, en Indonésie, en Afrique du Sud, et ailleurs, aux moments précis où les crises en question se produisaient.

Et ainsi de suite. Ouvrez le livre, à n’importe quelle page, n’importe quelle crise historique récente, lisez quelques lignes, arrêtez-vous à la première note que vous trouverez, et allez vérifier. Point.

Impossible ici de lister l’intégralité des références historiques, ouvrages, discours, comptes-rendus, émissions, statistiques cités par l’auteur. La conclusion, c’est qu’avec l’accélération (provoquée) de l’histoire que l’humanité connaît aujourd’hui, le piège est en train de se refermer, et que pour les victimes de cette gigantesque tromperie, mieux vaut être informé de la nature exacte du piège. Y échapper relève de l’utopie, car qui est prêt à renoncer consciemment à ce moyen d’action extrêmement efficace qu’est l’argent, concentré maintenant dans quelques méga-corporations ? Qui est prêt à cesser tout bonnement toute forme de consommation ? Qui est prêt à risquer de disparaître, tant numériquement, que civilement ? Pour aller où ? Et d’ailleurs, qui est prêt à cesser de se déplacer, quotidiennement, pour un oui ou pour un non ?

Climax : ils contrôlent tout ce à quoi nous ne pouvons pas renoncer.

Car nous aimons nos maisons, nos équipements, nos ordinateurs, nos voitures, nos téléphones, nos nourritures emballées, nos médicaments. Nous ne pouvons pas nous en passer, et c’est ce qu’ils attendent de nous. Seuls quelques-uns, au prix de sacrifices énormes, peuvent encore espérer mener leurs existences comme ils l’entendent. A l’écart, probablement, cachés, certainement.

Aussi bizarre ou stupide que cela puisse paraître, il ne reste, heureusement ou malheureusement, qu’une ou deux possibilités ; dans les deux cas, un électrochoc planétaire.

Une intervention extérieure, peut-être une crise globale et instantanée, donc incontrôlable.

Une intervention intérieure, une prise de conscience globale et instantanée, un tsunami mental de six milliards d’individus.

Dominique Godon

Notes de lectures de La Stratégie du choc, Naomi Klein, ed. LEMÉAC/ACTES SUD

Écoutez TRANSITION (Texte) (Télécharger), du groupe de rock apocalyptique français Godon(e)


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48 réactions à cet article    


  • Emmanuel W 15 juillet 2008 17:05

    Lecture en cours, suis au milieu du bouquin (pavé de plus de 600 pages) et confirme :

    excellente analyse de l’histoire contemporaine mondiale après Keynes sur les processus nationaux dits de "démocratisation", rafraîchit grandement la mémoire avec un angle d’attaque des plus pertinent.

    Où l’on comprend que le cynisme n’a pas besoin de comploter pour nuire. 


    • ninou ninou 15 juillet 2008 19:42

      L’idée (détrompez-moi si je me plante) c’est que toute catastrophe (qu’elle soit programmée ou non) devient, entre autres, un fantastique moyen d’affermir l’asservissement des masses.
      C’est tout à fait exact au vu de ce qui se passe autour du réchauffement climatique (une catastrophe parmi d’autres) : on peut faire passer n’importe quelle nouvelle taxe, n’importe quelle nouvelle loi, exiger des normes toujours plus coûteuses pour le consommateur, etc : c’est pour la bonne cause.
      Pénurie prévue de pétrole : on ne baisse pas les taxes, on essaie plutôt de faire en sorte que le consommateur se sente obliger d’acheter un modèle "propre" ; on va en plus en profiter pour vanter les mérites du nucléaire...ça nous arrange bien.
      Dans ce contexte, évidemment, tout coûte plus cher : " travailler plus pour gagner plus" devient une nécessité : on va l’avoir notre main d’oeuvre à bon marché !
      Et le pire, c’est que la population en implore l’Etat : vite, de la protection, des lois, des normes : on veut pouvoir consommer encore, on veut bien se sacrifier pour consommer "citoyen" ! Le choc permet de faire accepter n’importe quoi à qui l’a subi ou tremble de peur d’avoir à le subir un jour. C’est l’infantilisation généralisée.
      Accessoirement, il permet aussi de détourner l’attention et de faire passer encore d’autres lois en catimini (surveillance...).
      Et en effet, il n’y a pas besoin de complot pour tout cela. L’oportunisme y suffit, aidé par des ententes (tacites ou non). 
      N’ayant pas lu ce livre, je compte bien le faire... Mais j’ai bien peur qu’il ne m’apprenne rien (ou alors des "détails"-j’utilise les guillemets car je sais bien de quoi il retourne- qui ne feront que confirmer ce que je sais).
      Et le mieux, c’est que je suis maintenant persuadée que même pour ceux qui "découvrent" la chose, une fois passée l’offuscation, rien ne va changer. Ils seront juste "informés"...
      La révolution ne naît pas des nécessités, c’est un état d’esprit.


      • Dogood Dogood 15 juillet 2008 20:15

        L’effet que ce livre produit, je crois, c’est comme tu le dis, qu’on y apprend rien de bien nouveau qu’on ne savait ou soupçonnait déjà, mais en prime, l’on prend connaissance des sources historiques. C’est d’histoire dont il s’agit, et l’histoire se base sur des documents. Les voici, référencés, repertoriés, vérifiés, classés, intégrés dans l’histoire récente. C’est dur mais c’est ainsi : tout ce qui se tramait dans l’ombre vient au grand jour. Pour ma part, je crois dur comme fer que ce phénomène de dévoilement généralisé possède des vertus que l’on n’imagine pas. Taper du pied pour que ça aille plus vite, ça marche pas, j’ai essayé ! n’empêche que le Choc insurmontable est là, tout autour, en dedans, premiers craquements, lézardes... Patience...


      • ninou ninou 15 juillet 2008 20:46

        Il est vrai que je peux manquer de patience... Ce qui n’est pas le cas de la majorité de la population, malheureusement ! 


      • ninou ninou 15 juillet 2008 20:54

        Tu as sans doute raison lorsque tu mentionnes la vertu principale de ce type de livre : donner à prendre connaissance des faits. Car il est vrai que l’on est dans une civilisation du factuel, et que tout ressenti, aussi justifié soit-il, n’est jamais considéré comme preuve qu’il faille changer quoi que ce soit à la machine en marche.
        Des faits.
        Je vais essayer, au moins pour ce soir, de partager ton optimisme...


      • 3°oeil 15 juillet 2008 21:16

        Tout y est vrai,comme le dollar c’est bien II sur un S comme 11 septembre



          • ninou ninou 15 juillet 2008 22:04

            Ou alors...(désolée pas de lien internet, mais les librairies existent encore !)
            Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, René Riesel et Jaime Semprun, édition de l’Encycolédie Des Nuisances, 2008
            (+Toute l’édition issue de l’EDN en général)
            Bonne lecture


          • Dogood Dogood 15 juillet 2008 22:06

            merci pour tous ces liens, encore des sources !


          • Le péripate Le péripate 15 juillet 2008 22:02

            Serait-ce le début d’une nouvelle religion ?


            • ninou ninou 15 juillet 2008 22:04

              De quoi parlez-vous ?


            • 3°oeil 15 juillet 2008 22:51

              il parle de l’antéchrist représenté dans le livre de Daniel par le 11.
              chute du mur de berlin 9/11/90
              11 sept 2001 entre 9h et 11h
              construction du pentagone 11 septembre 1941
              11 sept 1990 bush parle du NOM et le 666° amendement du boycot de l’irak
              11 mars 2004 attentats de Madrid 911 jours après WTC
              11/7 de Londres =11 sept/septembre
              Cette secte luciferienne qui manipule le monde dans l’ombre.


              • ninou ninou 16 juillet 2008 00:19

                Pffff............


              • Dogood Dogood 16 juillet 2008 12:18

                Lire Guénon ... et comprendre !


              • Traroth Traroth 16 juillet 2008 12:33

                Voila bien un autre type de stratégie : comme il y a toujours de gens pour colporter ce genre de stupidités, il est très facile d’assimiler tous les contestataires à ce genre d’illuminé. Vous n’êtes pas content parce que le système économique vous étrangle et vous ôte les moyens de survie ? Ah, vous êtes un conspirationniste qui croit que des extraterrestres nazis adorateurs du diable trament la fin du monde dans l’ombre. Un moyen simple de discréditer les gêneurs...


              • 3°oeil 16 juillet 2008 12:59

                Ca se croit intelligent mais c’est très loin d’atteindre celle d’un papou au fond de sa foret,lui te fuis comme il fuit ta condition misérable de mouton automate.Vas y lache toi refait le coup de l’antisémitisme c’est tellement plus simple.

                pas content parce que le système économique vous étrangle et vous ôte les moyens de survie
                mort de rire


              • Dogood Dogood 16 juillet 2008 13:25

                Monsieur Traroth,

                Je ne connais pas si bien Agoravox, mais en lisant le commentaire qui suit le vôtre, et pour rester dans le même ton, il va vous falloir appuyer vos arguments par des sources ! Même si untel a dit que les faits n’existent pas, il n’empêche que l’Histoire s’écrit avec des documents. Si vous contredisez quelque chose, faites-le précisément, si possible en citant une ou des sources, que nous pourrons ainsi croiser avec celles dont nous disposons. Sans cela, il n’y a pas de débat, et consécutivement, c’est ainsi que les faits continuent de défiler sur les écrans, sans arrêt sur image salavteur.

                Le ton donc. En cycle "Sciences Économiques et Sociales", au Lycée, il y a une bonne vingtaine d’années, on nous a parlé de Ford, de Milton Friedman. Avec le recul, et surtout après la lecture de cet article du Monde Diplomatique d’Avril 2007, il a bien faallu se rendre à l’évidence, c’est que l’on avait omis nombre de détail lors de ces enseignements ! Henri Ford, anttisémite, xénophobe et eugéniste notoire, nous avons ses publications entre les doigts, sur nos claviers. Les machines dans les camps, cher Big Blue ! Même si Friedman n’avait pas encore tout écrit de sa sale doctrine, à l’époque, il y avait quand même eu le Chili, et l’on s’était lancé dans de longues explications, à base de cycles économiques longs...pfff, mon oeil, oui !



              • Traroth Traroth 16 juillet 2008 14:01

                Je ne suis pas certain d’avoir été clair, en me relisant. Mon commentaire s’adressait à 3e oeil et son histoire d’antéchrist et de nombre 11. C’est tellement n’importe quoi qu’il est hors de question que je cherche même à argumenter contre ça. Libre à chacun de croire en ces sornettes, libre à moi aussi de ne pas vouloir être assimilé à ces personnes simplement parce que je trouve que tout n’est pas au mieux dans le meilleur des mondes possibles.


              • ZEN ZEN 15 juillet 2008 22:55

                Péripate admire Milton Friedman , conseiller de Maggie, de Reagan et de Pinochet , celui qui a dit :
                "« Seule une crise – réelle ou supposée – peut produire des changements. Lorsqu’elle se produit, les mesures à prendre dépendent des idées en vigueur dans le contexte. Telle est, me semble-t-il, notre véritable fonction : trouver des solutions de rechange aux politiques existantes et les entretenir jusqu’à ce que le politiquement impossible devienne le politiquement inévitable »

                Il devrait lire N.Klein , qui est tout sauf la Bible. Il apprendrait beaucoup.


                • 3°oeil 15 juillet 2008 23:01

                  zen tu crois que ces dates sont le fruit du hazar


                  • ninou ninou 16 juillet 2008 00:20

                    Pff.........


                  • ZEN ZEN 16 juillet 2008 11:56

                    Je suis né le 11/11/51

                    Me voilà bien !... smiley


                  • Vilain petit canard Vilain petit canard 16 juillet 2008 13:59

                    Et moi donc ! le 6/5/1955, soit 5+6 = 11, et 1+9+5+5 = 11+9, comme le 9/11. je me doutais bien que ça allait chauffer pour ma pomme...


                  • Hermes Hermes 15 juillet 2008 23:45

                    A rapprocher de la "ponérologie politique" ainsi que de la notion de "prédateurs économiques" (cf google et agoravox pour les sources).


                    • ninou ninou 16 juillet 2008 00:27

                      Il n’y a pas ici référence à un quelconque prédateur économique, puis qu’il n’y a plus guère de proie. En revanche, il y a de l’élevage. (encore que dans élevage, il reste une connotation d’élévation que je ne vois guère transparaître chez le commun des mortels !)


                    • 3°oeil 16 juillet 2008 00:53

                      pff......pauvre cherches edward mielnick .....


                      • 3°oeil 16 juillet 2008 01:00

                        Un être qui pense de façon autonome n’a pas besoin de preuves pour les choses qu’il comprend. S’il ne comprend pas, il ne croira pas aux preuves.


                        • ninou ninou 16 juillet 2008 01:07

                          Il va vous falloir être plus clair third eye...
                          Tout ce que j’ai trouvé en cherchant E. Mielnick est ceci... (What else ?)

                          Numerical Methodology for Metal Forming Processes

                          Using Elastoplastic Model with Damage Occurrence
                           



                        • ninou ninou 16 juillet 2008 01:08

                          Je veux bien ne pas avoir besoin de preuve... Mais là pour le coup, je ne comprends pas !



                          • ninou ninou 16 juillet 2008 01:36

                            Third eye, je viens de passer vingt minutes sur le site que pointe votre lien. J’allais essayer de montrer combien vous étiez à côté de la plaque, et puis je me suis dit :
                            Pfff.............


                          • 3°oeil 16 juillet 2008 01:52

                            moinsse alors !!!! ca soulage


                            • fouadraiden fouadraiden 16 juillet 2008 02:23

                              ".....tout à fait vérifiable celui-là, puisqu’il ne se base pas sur des hypothèses, mais sur des faits, des faits, et uniquement des faits"




                               dès qu’il ns arrive de lire ce type d’âneries sur une page blanche on est autorisé sans trop de trop de précautions à dire que c’est de la daube .


                               les faits, ça n’existe pas.....même en science dure , alors vous pensez bien qu’invoquer des faits pour demontrer votre thçse secrète c’est bull shit....


                              • Dogood Dogood 16 juillet 2008 12:16

                                t’as pas compris ! y a pas de these secrète ! C’est toi qui y tiens mordicus là...

                                Sciences dures...mmmh...je sais pas trop moi, chuis pas scientifique "dur". ce que je sais en revanche, c’est que l’Histoire s’appuie sur des documents, relatant ou rendant compte de faits ... "historiques". Bien évidemment, tout est falsifiable, détournable, sujet à interprétation, etc.

                                maintenant, cher lecteur, pourriez-vous nous montrer, en utilisant si vous le voulez votre science dure, que Milton Friedman et l’École de Chicago n’ont jamais existé ? Pourriez-vous s’il vous plaît nous démontrer que la présence au Chili, en Argentine, en Indonésie, en afrique du Sud, en irak, etc... d’économistes "durs" n’était que le fruit du hasard ? ah oui, mais le hasard.... racine hébraïque .... "Action de Dieu dans le monde" ... Bon, à vous de vous dépatouiller maintenant !



                              • Traroth Traroth 16 juillet 2008 12:41

                                "Les faits, ça n’existe pas"... Jamais entendu d’âneries aussi incroyables. Et donc les théories scientifiques sont bâties sur quoi, alors ? Des opinions ?
                                L’anonymat de l’internet n’en fini pas de m’agacer : dans la vraie vie, je vous rirais au nez avec délectation et ça vous ferais honte. Ici, vous avez toujours le recours de cesser de répondre, et de faire comme si de rien n’était lors de vos prochains commentaires...


                              • fouadraiden fouadraiden 16 juillet 2008 23:41

                                taroth



                                 sur des faits construits ,imbéciles.


                                 des faits qui parlent tt seul aux scientifiques ou aux historiens , j’en ai jamais vus ni entendus.


                                 d’ailleurs , devinez pkoi les scientifiques ont besion de laboratoires....


                                 

                                 


                              • ZEN ZEN 16 juillet 2008 11:59

                                Comment dire ?...

                                Parfait, le Furtif !


                              • pyralene 16 juillet 2008 13:32

                                Excellent article Dom !! de la dynamite contre la vermine immonde !!! un book que je vais lire studieusement !


                                • ninou ninou 17 juillet 2008 03:34

                                  keskiboit le furtif ?


                                • Dogood Dogood 17 juillet 2008 09:12

                                  voui, là, il nous faudrait qq éclaircissements, svp !



                                • Dogood Dogood 17 juillet 2008 12:30

                                  Le Furtif,

                                  Non seulement je l’ai lu, mais je ne vous permet pas de me soupçonner de ne pas l’avoir fait. ce n’est pas parce qu’on lit ce bouquin, que l’on retient 70 pages de notes et de références...

                                  Kubark et Walsh, no problemo... Vous pourriez peut-être expliciter à nos lecteurs qui est R. Walsh, et ce qu’est le Manuel Kubark.

                                  Bien. Là où je ne vous rejoins pas, c’est sur la chanson que vous citez : je ne la connais pas, et mon petit doigt me dit que , oui, c’est de la bonne grosse variet que mes oreilles n’apprécient guère...

                                  C’était votre raccourci qui prêtait à confusion, je crois...


                                • ninou ninou 17 juillet 2008 12:31

                                  Non, ça y est j’ai saisi. L’incompréhension venait plutôt de mon total oubli d’un artiste aussi conséquent que JP Mader et de son oeuvre !


                                • ninou ninou 17 juillet 2008 12:40

                                  Par acquis de conscience j’ai cherché sur le net et j’ai retrouvé disparue smiley :
                                  La mer qui meurt dans le port
                                  Me rappelle la chanson
                                  Que tu chantais hier encore,
                                  Aux soupirs des bandonéons.

                                  Je t’ai attendu des heures
                                  A l’ombre des arcades,
                                  En écoutant les clameurs
                                  Du match de foot dans le vieux stade.

                                  Je t’ai cherché dans les rues,
                                  Dans les cafés.
                                  Même tes amis n’ont pas su
                                  Me renseigner.
                                  Des voisins t’ont vu partir
                                  Avec deux hommes
                                  Qui t’ont poussés sans rien dire
                                  Dans une Ford Falcon.

                                  Disparue, tu as disparue.
                                  Disparue, tu as disparue
                                  Au coin de ta rue.
                                  Je t’ai jamais revue.

                                  Comme un enfant fasciné
                                  Par ses propres blessures,
                                  Je ne veux pas oublier
                                  La douleur de cette aventure.

                                  J’ai questionné tout le monde
                                  Autour de moi
                                  Mais c’est la même réponse
                                  A chaque fois.
                                  J’n’arrive plus à dormir :
                                  Dès que l’on sonne,
                                  J’ai peur de voir revenir
                                  Les hommes en Ford Falcon.

                                  Disparue, tu as disparue,
                                  Disparue, au coin de ta rue.
                                  Disparue, tu as disparue,
                                  Disparue, au coin de ta rue.
                                  Je t’ai jamais revue.

                                  L’association d’idée dont parle le furtif dénote une très grande activité de l’inconscient.


                                • Sandro Ferretti SANDRO 17 juillet 2008 14:02

                                  Furtif, soyez loué.
                                  Ce n’est pas tant pour l’intéret porté à ce chanteur éclipsé ( quoiqu’il ait encore, ai-je vu, un site officiel), et qui n’était pas pire ni franchement meilleur que d’autres à cette époque.
                                  Mais merci pour la madeleine, la petite musique qui s’échappe de la fenètre baissée de la Buick ou de la Ford Falcon.
                                  Finalement, vous n’étes pas qu’un intermittent du spectacle, vous étes plus fort que Proust.
                                  C’est pour cela qu’il faut vous louer.


                                • Dogood Dogood 17 juillet 2008 16:28

                                  ok, furtif, pas de p, correspondances, madeleines, vous me voyez le premier étonné des paroles de cette chanson ! pour nos lecteurs, maintenant :


                                  - Walsh : "En Argentine, Rodolfo Walsh, célèbre journaliste d’enquête[...]. Limier de premier plan, connut son heure de gloire a Cuba, en interceptant et en décodant un telex de la CIA. Rejoint les rangs du mouvement montonero, spécialiste renseignement. Auteur de la "lettre ouverte d’un écrivain à la junte militaire", le 24 mars 1977. Son corps fut brûlé et jeté dans une rivière. (p119 et suivante)


                                  - Manuel Kubark : "il s’agit d’un manuel secret de 128 pages portant sur "les méthodes d’interrogatoire des sujets récalcitrants" il date de 1963. (page 54 et suiv., plus)

                                  le bouquin de Klein est tres touffu, beaucoup de références dans tous les sens.

                                  Pour le reste, ne faisant pas de la musique un business, cela m’étonnerait que qui que ce soit se souvienne de mes hurlements dans trente ans ! ceci dit, c’est grâce à votre intervention que je réalise de nouveau qu’en musique, la forme efface souvent le contenu. C’est dommage...

                                  cordialement


                                • ninou ninou 17 juillet 2008 19:20

                                  @le furtif
                                  Croyez-le ou non, mon ton ne se voulait pas si vexant qu’il vous a paru.
                                  J’ai même loué l’efficacité de votre insconcient. Il n’y avait pas de moquerie la-dessous.



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