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Accueil du site > Actualités > Economie > Faut-il sauver les banques ?

Faut-il sauver les banques ?

Bien qu’ayant beaucoup lu dans ma vie, et je l’espère un peu appris, la lecture des deux ouvrages de Junon Moneta a, comme il le sait, constitué pour moi un vrai choc, car je n’avais rien lu de tel jusqu’ici.
 
J’en étais auparavant déjà largement convaincu, mais – après avoir lu ces deux remarquables ouvrages (cf. alter-europa.com) et à la lumière aussi de la crise financière en cours – j’en suis maintenant plus certain que jamais : il nous faut impérativement et de toute urgence changer le logiciel de fonctionnement du monde, sans quoi l’histoire de notre espèce telle qu’elle s’écrit sous nos yeux ne sera bientôt que la chronique d’un désastre annoncé.

Scientifiques, philosophes, intellectuels, artistes, responsables associatifs, simples citoyens, engagés ou pas dans des causes grandes ou petites, ils sont en effet de plus en plus nombreux aujourd’hui, dans tous les milieux et à tous les échelons de l’échelle sociale, en France et ailleurs, qui s’inquiètent, pour eux, mais surtout pour les générations futures, des conséquences tragiques et des perspectives toujours plus sombres que génère, à un rythme s’accélérant sans cesse depuis une vingtaine d’années, ce « néolibéralisme », toujours plus sauvage et toujours plus prédateur, qui préside aux destinées du monde.
Il est grand temps que cela finisse et que soient enfin mises en œuvre des réponses adaptées aux crises planétaires grandissantes et gravissimes auxquelles nous sommes déjà et allons être confrontés de manière croissante en ce début de XXIe siècle, à l’évidence celui de tous les dangers pour notre survie.
Mais quel modèle de développement, quels principes, quels projets, quels acteurs, quels moyens, quelles institutions ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions basiques que je me pose naïvement, avec beaucoup d’autres, désorientés comme moi par l’évolution régressive du monde et profondément choqués par le retour de la pauvreté, sinon de la misère, sous des latitudes dont on la croyait pourtant bannie après des décennies de progrès social.
Conscient bien sûr de l’extrême complexité des choses, complexité encore accrue par la mondialisation, le vulgum pécus que je suis se demande donc comment s’y prendre et, surtout, par où commencer ? C’est là tous le sens de ma question : faut-il sauver les banques ?
Cette question n’intéresse pas seulement les gens du milieu – je veux dire celui des banques – puisque la revue Philosophie magazine la pose elle-même dans son numéro de mai 2008, en se demandant « Et si, en sauvant les banques de la faillite, les institutions publiques encourageaient en réalité les comportements à risque, à l’origine de la crise ? » Tout en indiquant que tel est l’enjeu moral du débat opposant partisans et adversaires de l’interventionnisme en économie, la revue ne tranche pas sur le sujet. Elle rappelle toutefois qu’« en accordant aux puissants (en l’espèce via des subventions publiques et/ou des renationalisations au profit des banques directement à l’origine de la crise dite des "subprimes") ce qu’ils refusent aux petits (les victimes du système jetées à la rue), les pouvoirs publics s’immiscent dans le marché dont ils vantent l’autorégulation ». Et d’ajouter : « Un deux poids deux mesures difficile à défendre et qui consiste, selon la formule, à privatiser les gains et à nationaliser les pertes ».
Tout est dit !
Tout ? Enfin pas tout à fait, et c’est la raison pour laquelle je souhaite en savoir plus sur cette question majeure, en interrogeant Junon Moneta. Sa connaissance hors du commun des choses de la monnaie depuis les Grecs, et même avant eux, et sa maîtrise à l’identique des méthodes et des pratiques (maffieuses ?) de la haute finance internationale (c’est-à-dire de ceux qui en fin de compte sont nos vrais gouvernants) ne peut qu’ajouter de la matière à notre réflexion et de l’écho à nos révoltes.
C’est pourquoi je la lui pose : FAUT-IL SAUVER LES BANQUES ?
Réponse à la question sur le groupe de discussion "Europe & Euro" d’Alter-Europa : pour une autre Europe et (bien sûr) pour un autre euro.

Par Christian Lambert, samedi 13 septembre 2008 sur le groupe de discussion "Europe & Euro" et sur PLOUTOPIA


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41 réactions à cet article    


  • Antoine Diederick 16 septembre 2008 13:30

    en fait , je crois qu’il ne faut pas sauver les banques....elles sont des entreprises privées qui recherchent du profit et s’il fallait suivre la logique libérale et néo-libérale , il ne faudrait pas "socialiser" les créances pourries qu’elles ont accumulées dans leurs tiroirs.

    bien sûr , ce n’est pas si simple que ce que mon propos laisse entendre....


    • White-Wolf1 17 septembre 2008 15:46

      Les banques fonctionnent sous un système négatif basé sur le profit et la taxe, dès lors, peut-on avoir confiance aux profiteurs, qui les dirigent ?
      Renflouer les banques en faillite, n’est pas une solution, c’est seulement panser une plaie déjà infectée, sans la désinfecter !
      Et puis, si l’Etat vient en aide aux profiteurs en difficulté, c’est avec l’argent du peuple, qu’il le fait, donc au bout du compte c’est le peuple, qui paye leurs erreurs, et l’Etat est complice.
      Ce système financier est pervers, et ceux qui voudront continuer à vivre sur de telles bases, crouleront avec lui.
      Ce n’est qu’un soubresaut, le Grand Krash est en vue, et il le faut.
      Comment continuer à construire sur des bases négatives vouées à la destruction ?
      Est-ce là le monde que nous allons laisser à nos enfants ???
      Chris


    • Francis, agnotologue JL 16 septembre 2008 14:44

      A la question d’un auditeur ce matin sur France Inter demandant où, dans quelles poches étaient passés ces milliards perdus, Jean Peyrelevade a eu cette réponse qui ne s’invente pas : "c’était de l’argent virtuel" !

      Je pense qu’il serait utile d’ouvrir un débat à ce sujet : en effet, si c’était de l’argent virtuel, il ne serait pas nécessaire de renflouer des caisses qui n’ont jamais contenues rien d’autre que du vent. La réalité c’est que cet argent devient réel dès lors que quelqu’un, a fortiori l’Etat c’est-à-dire nous, le "rembourse".

      Ce que je comprends, c’est qu’il est demandé aux citoyens de ’renflouer’ ceux qui ont prêté de l’argent qu’ils n’avaient pas, au motif que ceux à qui ils ont prêté ne peuvent pas les rembourser. Trop facile !


      • Cug Cug 16 septembre 2008 15:32

         Bingo !



      • manuelarm 16 septembre 2008 19:17

        @ JL

        Il n’a pas complètement, je vais essayer d’expliquer cela.
        Imagine une maison que tu possède valant à l’achat 200000 euros, et deux ans plus tard elle vaut 220000 euros, par contre un peu de temps plus tard elle ne vaut plus que 205000 euros, donc par rapport à l’ancienne évaluation tu as perdu 15000 euros, ainsi virtuellement 15000 euros ont disparu.
        Donc maintenent remplace le mot maison par action ou tout autre forme d’investissement et le raisonnement fonctionne tjrs. La perte n’est effective que si elle est vendu moins cher que ce que tu l’as payé.


      • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 16 septembre 2008 23:22

        @JL,

        le mécanisme est celui-ci :
        La banque crée la monnaie ex-nihilo (à partir de rien, simple jeu d’écriture). Elle place dans son passif la somme qu’elle vient de "donner" à son client, et dans son actif, la créance qu’elle a sur le même client (créance qui est une "promesse de payer" de la part du client, et donc une dette qu’elle peut monnayer auprès d’autres organismes financiers, donc, c’est un actif). Somme actif + passif = 0 ! Le jeu est nul l’argent est virtuel !!!

        Côté client, il y a la somme prêtée au passif (il doit cet argent), et côté actif, il y a la même somme, disponible sur son compte. Passif + actif = 0 : jeu nul toujours, argent virtuel.

        Par contre, le client va dépenser la somme placée sur son compte (c’est quand même un peu pour ça qu’il a accepté de baisser son froc devant son banquier ET de fournir la vaseline). Et c’est là que ça se complique, car l’argent virtuel du compte client devient argent réel : il peut demander à ce que la somme lui soit remise en billets, et/ou payer un fournisseur, un maçon, un architecte, un concessionnaire auto, etc, ce qui injecte l’argent dans le circuit économique réel (échange de biens et services réels)

        Son bilan actif+passif est déséquilibré, puisque seul reste le passif. Tant que le client peut rembourser ses échéances, tout va bien, car le plan initial est respecté, et au niveau de la banque, le passif et l’actif diminuent à la même vitesse, pour rester à somme nulle (argent toujours virtuel pour la banque). Si la banque a "revendu" la dette, elle est maintenant en mesure de rémunérer le nouveau porteur de cette dette selon les modalité du contrat de vente.

        Si par malheur le client faillit, alors la banque voit son actif, donc la dette, c’est à dire la "promesse de payer" du client, devenir nulle, sans aucune valeur. Et si elle a vendu cette dette à une autre banque, qui l’a transformé en produit dérivé, etc, il en résulte qu’il y a quelque part quelqu’un qui pense que notre pauvre client lui doit des sous, mais se rend compte que c’est pourri.

        Dans la plupart des cas, ce quelqu’un essayera de refiler la patate chaude à quelqu’un d’autre avant que la supercherie ne soit découverte. Mais parfois, ça ne marche pas, et la "valeur" portée par ce quelqu’un décroche. Et quand tout est si mélangé que personne ne sait plus qui possède quel crédit pourri, tout le monde se méfie, la rumeur s’amplifie, la valeur globale chute, et le système s’effondre. L’argent virtuel qui s’est échangé au début (la dette du client), augmenté de la cupidité des acteurs financiers (qui vendent la dette plus cher qu’elle ne vaut au motif qu’elle rapportera aussi un intérêt : c’est le volet spéculation) s’est volatilisé. Et quelqu’un doit rembourser cet argent, puisque la règle comptable impose qu’il y ait égalité acti/passif sur les livres de la banque initiale, ainsi que sur tous ceux des autres acteurs qui se sont échangés la dette initiale. Quand certains acteurs ont été totalement construits sur le rachat de ces dettes pourries, le résultat est simple : ils doivent du fric à tous ceux qui ont acheté leurs produits dérivés de daube, mais ils n’ont plus aucun moyen d’entrer en possession de cet argent, parce que leur actif s’est évaporé. Et comme dans le cas du client, quand le passif reste mais que l’actif à disparu, l’argent devient réel (en fait, ce qui devient réel, c’est le différentiel actif - passif).

        Le seul moyen d’empêcher cela aurait été de ne pas accorder de crédit au client dont on était sûr qu"il ne pourrait pas aller au bout de son prêt.


      • Francis, agnotologue JL 17 septembre 2008 10:20

        @ Manularm : votre exemple me fait penser à ce gamin qui arrive chez lui en disant qu’il a gagné 1 euro en ne prenant pas le bus, et son père lui dit : la prochaine fois, choisis plutôt un taxi.

        @ Brieuc Le Fèvre : je sais tout cela car je connais parfaitement les principes de base de la comptabilité. Dans le circuit que vous décrivez, il y a des perdants, mais tous le sont peu ou prou parce qu’ils ont joué avec le risque. Si le contribuable est amené à participer c’est malgré lui et contre son gré, et vous conviendrez que c’est lui le grand perdant.

        Alors, moi je veux bien jouer à ce jeu là, un jeu où l’Etat interviendrait en cas de faillite pour protéger ses "petits". Mais alors, il faut taxer les revenus de l’argent en conséquence, ce qui est le contraire de ce qui se fait.

        Quant à dire qu’il ne fallait pas prêter à des personnes non solvables, désolé, cela relève de la fable Le renard et le corbeau.


      • Hermes Hermes 17 septembre 2008 11:52

        Il y a quand même des gens qui se sont grassement payés sur cet argent virtuel au passage. Et achetés des biens réels.... du vol alors ?


      • manuelarm 17 septembre 2008 12:03

        @ JL
        Ton exemple avec le gamin, n’est pas equivalent, je dirais plutôt que le gamin devrait mieux suivre en classe.
        Ah, juste une chose dire que la monnaie est crée ex nihilo et un racourci, pour parler de création ex nihilo, il faudrait que l’emprunteur n’utilise pas son argent, dès qu’il utilisera ou le transfera par exemple dans une autre banque, la banque prêteur sera dans l’obligation de trouver les somme utiliser soit sur ces fonds propres ou de les trouver sur le marché interbancaire. 


      • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 17 septembre 2008 22:23

        @Hermès
        Oui, des gens se sont payés grassement, car ils ont clôturé leur positions avant le krach, et ont empoché des plus values (ils ont en fait vendu des actions ou des produits dérivés contre du cash, qui devient réel dès lors qu’ils le retirent de leur compte pour se payer une ferrari ou la pépette sur le siège passager, ou les deux). Du vol ? oui, c’est du vol, et du beau, en col blanc et tout et tout. Et nous, pauvres couillons de rien du tout, nous n’avons rien d’autre à dire que Amen car les banquiers ont fait évoluer la loi pour que ces pratiques mafieuses soient la plus pure légalité (article 104 du Traité de Maastricht qui interdit la création monétaire par les Etats, obligeant tout un chacun, y compris le gouvernement et le parlement, à emprunter aux banques privées). Résultat : en 1973, la France, par exemple, n’avait pas de dette. Aujourd’hui, après avoir déjà payé environ 1200 milliards d’euros d’intérêts en 35 ans, elle a 1200 milliards d’euros de dette, dont plus de 650 milliards sont encore des intérêts cumulés !!! Et le plus beau dans tout ça, c’est que les dépenses de l’Etat sont restées constantes en proportion, à 22% du PIB, ce qui veut dire que l’Etat n’a jamais augmenté ses dépenses au delà de ce que la croissance du PIB lui permettait. Autrement dit, nous trimons comme des dingues, nous regardons se démanteler notre système social, nous perdons nos libertés publiques et individuelles (voir le durcissement des sanctions contre les chômeurs "récalcitrants" à accepter des "bad jobs"), tout cela uniquement pour remplir les poches des banques, sans fin (c’est mathématiquement impossible). C’est un jeu de con, duquel le seul moyen de sortir est d’arrêter de jouer.

        @manuelarm
        il y a bien, au final, création monétaire ex-nihilo, puisque la masse monétaire globale augmente, à partir de rien (sinon la somme des crédits accordés à des millions de petits clients). De plus, la monnaie déposée sur le compte du client n’existe pas avant son dépôt, et n’existe qu’à partir de son retrait du compte courant de l’emprunteur. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la banque est obligée de trouver une somme correspondante à droite ou à gauche pour "remplacer" l’argent retiré par le client, puisqu’elle a un contrat de prêt qui stipule que cet argent lui appartient (le client doit rembourser).

        Soit je n’ai pas compris quelque chose dans ce que vous voulez dire, soit vous confondez les mouvements de monnaie scripturale (chèques, cartes de crédits, virement, etc) et les retraits de monnaie fiduciaire (billets et pièces). Car en effet, en cas de retrait de pièces et billets (ce que les banquiers appellent des "fuites"), la banques "perd" de la monnaie réelle qui était dans son actif, et se doit de la remplacer, sans quoi ces "fuites" finiraient par assécher le réservoir (son capital). Elle se rend alors sur les marchés où l’on trouve la monnaie fiduciaire, ou monnaie centrale : change, obligation, etc, ou bien se "refinance" en empruntant de la monnaie centrale (mais scripturale celle-là !) auprès de la banque centrale.

        Enfin, si j’ai bien capté la chose, ça devrait être quelque chose de ce genre (sans entrer dans les détails, mais en gros)



        • Forest Ent Forest Ent 16 septembre 2008 16:59

          Question compliquée.

          Il est trop tard pour empêcher les banques de jouer au con et provoquer la crise. Elle a commencé il y a un an.

          La morale voudrait qu’on les laisse crever plutôt que de faire payer leurs excès aux contribuables. Toutefois, il les payera d’une manière ou d’une autre, soit par des subventions, soit par l’absence de crédit.

          C’est la limite du libertarianisme : seuls les états ont les moyens d’assumer les risques excessifs que les acteurs privés prennent fatalement laissés à eux mêmes.

          Ca va sans doute choquer des lecteurs, mais je pense que Paulson a eu raison de nationaliser FNM et FRE. Les laisser crever aurait été beaucoup plus cher pour le contribuable que les subventionner.

          Par contre, il devrait normalement rechercher la responsabilité pénale du board of directors pour faillite frauduleuse. Il ne le fera pas, et ce sera la preuve de la corruption du système.


          • manuelarm 16 septembre 2008 19:26

            à Forest ent

            la faute ne date pas d’il y a un an, je ne suis pas sûr, mais entre 2003 et janvier 2007 des emprunts subprime ont été contracté, puis on les a intégré dans Les CDO puis dans CDO², mais pour moi les plus fautif, c’est ceux qui ont permit les subprimes et surtout Greenspan qui a ouvert la vanne à liquidité, il a été jusqu’au point à fixer des taux intéret réel negatif.


          • Forest Ent Forest Ent 16 septembre 2008 21:39

            Fautif, soit. Mais ceux qui me semblent pénalement attaquables sont le BoD de FNM et FRE. Une petite dizaine de personnes va coûter aux contribuables US environ un millier de milliards US$, tout ce qu’il y a de plus individuellement et nominativement. Si cela n’est pas sanctionné, qu’est-ce qui le sera ?


          • Francis, agnotologue JL 17 septembre 2008 10:25

            @ Forest, au risque de doublonner avec mon précédent commentaire, il faudrait pour que ce que vous dites soit limite acceptable, que les revenus financiers soient taxés en conséquence, ce qui est loin d’être le cas. L’Etat qui intervient des ces crises, agit en la matière comme une compagnie d’assurance qui ferait payer les primes par les victimes potentielles, c’est à dire les contribuables, c’est à dire vous et moi.


          • décurion 16 septembre 2008 18:19

            Au choix :
            vae victis
            Que la bête meure
            Crèves charogne


            • Soleil2B Soleil2B 16 septembre 2008 18:50


              Sauver les banques ?
              En voilà une question qu’elle est saugrenue......................

              Et qu’est-ce qu’on fait avec tous les frais qu’ils nous pompent ?


              • White-Wolf1 17 septembre 2008 15:53

                Bèn, ce n’est pas difficile à trouver, cet argent va dans leur poche !


              • fred 16 septembre 2008 21:50

                Hello à tous,

                Pendant ma petite semaine de vacances, j’ai lu dans le Nouvel Obs papier la quête de martin Hirsch pour le RSA (ou je sais plus quoi, l’allocation qui remplace le RMI). En gros, on apprend que le système ne tient absolument pas compte des gens dans le besoin puisque la principale chose que cette nouvelle appellation abrégée (les Français adorent les abréviations soit dit en passant) apporte, c’est qu’en situation de chômage ou de RMIste, on va pouvoir bosser sans... perdre de l’argent.

                Alors bravo Sarko ? Non, bravo Hirsch.

                Je vois encore votre connard de président cracher sur les chômeurs et les profiteurs et qui passe un projet de loi à 3 jobs opportunités sinon rien en justifiant que les chômeurs ne veulent pas bosser... Ben évidemment gros con. Si ton système de m... dans lequel tu traînes depuis des années n’est pas foutu d’être cohérent avec lui-même déjà...

                La plupart des personnes s’excluent du système par elles-mêmes, parfois sans vraiment s’en rendre compte et souvent à juste titre.

                Quand des lèches-culs sans âme vous piquent votre promotion ou vous harcèlent sans que vous ne puissiez rien faire parce que la Justice coûte trop cher... Et c’est pas avec votre autre ordure de Dati (Condeleeza Rice en beurette) que ça va changer...

                BREF ! Que ces banques crèvent.

                Et que les spéculateurs prennent dans leur derge. Et que ces enculés de lêche-cul d’employés apprenent aussi l’échec (yen a pas pour longtemps anyway, boentôt tout reviendra bien pour eux).

                Ou alors (l’un n’exclut pas l’autre d’ailleurs), qu’on se concentre sur ces anomalies du système où des gens intelligents et bons ont juste le droit de toucher une alloc à la con et de la fermer et disant merci.

                Je ne suis pas socialo. Je suis même plutôt libéral. Mais pas le libéralisme auquel on assiste en ce moment sur lequel je pisse, chie et gerbe ! Comme sur votre classe politique actuelle.

                IT’S ALL ABOUT JUSTICE , STUPID !

                PS/ après une journée apocalyptique aujourd’hui, l’indice américain est en hausse de 1.81% et tout le reste en baisse de 2. Ca vous plaît de payer la guerre illégale ?


                • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 16 septembre 2008 22:53

                  Sauver les banques...

                  Moralement, c’est inique, car elles sont responsables de leur situation merdique, donc, ultra-libéralisme oblige, qu’elle crèvent la gueule ouverte, ça ne me fait ni chaud ni froid.

                  Par contre, comme nous, les citoyens, leur avons abandonné le droit de battre monnaie qui était le nôtre (droit dit "régalien", donc apanage du roi, et comme le Peuple est souverain..), eh bien ! nous nous trouverons couillons si nous les laissons mourir, puisqu’elle sont les seules légalement autorisées aujourd’hui à produire pour nous cette monnaie vitale pour notre économie ! Un peu comme si nous étions des humains ayant abandonné à d’autres organismes la capacité de fabriquer notre propre sang. Et ces organismes ont fait les cons avec, et choppé le sida. Résultat, nous les laisserions bien crever du sida, mais dans ce cas, au bout d’un temps très court, nous serions mort nous aussi. Alors nous cherchons le remède contre le sida, et soignons ces cons d’organismes.

                  L’alternative, c’est de D’ABORD reprendre aux banques notre droit régalien de battre monnaie (abrogation de l’article 104 du Traité de Maastricht), et ENSUITE seulement, de les laisser crever. La vie est dure, mon cher banquier, mais que voulez-vous, c’est la vie !


                  • Antoine Diederick 16 septembre 2008 23:23

                    c’est une des possibilités a envisager....car je pense qu’il faut rendre a l’Etat la possibilité de gérer la monnaie, mais il faudra imaginer autre chose au niveau européen....

                    pour modifier l’europe, il faut commencer par la, cela suppose que nous fassions vraiment l’europe.

                    le système doit changer...il faut innover...

                    les banques vont devoir passer sous les fourches caudines sinon nous ne pourrons plus utiliser des ressources publiques pour modifier les injustices et influer sur les programmes financiers nécessaire à la régulation tant économique que sociale.

                    il va falloir en tout cas imposer aux banques de nouveaux contrôle de transparence, les ratios de sovabilité ne tiennent plus la route aujourd’hui dans le contexte actuel puisque le management semble pourri tout autant que les créances.

                    on va voir...



                  • White-Wolf1 17 septembre 2008 16:04

                    Les banquiers ont-ils pitié d’une famille, dont le père a perdu son job, et ne peux plus rembourser son prêt ?
                    Si le peuple croit que oui, il est tombé sur la tête !
                    Aucune pitié, ils n’auront, ils se ficheront totalement du sort réservé à cette famille et la jetteront dehors, en lui vendant ses biens !
                    Voilà le genre de " patrons " qu’ils sont !
                    Des esclavagistes usant de leurs lois, pour escrocquer le peuple !
                    Ils vont bientôt payer leurs agissements, lorsque le système s’écroulera, et que leurs monnaies de singe plus rien ne vaudra.


                  • 3°oeil 16 septembre 2008 22:55
                    Le jeu de l’argent et du taux d’intérêt. (source Livre jaune n°5 aux éditions Félix).

                    Pour essayer de faire comprendre à un enfant de dix ans ce qu’est l’économie de marché, je vais vous raconter une histoire vraie. Elle illustre bien l’esclavage suicidaire auquel nous a conduit l’argent. Imaginons que sur terre il n’y ait qu’une seule banque, un seul taux d’intérêt. Aucun argent ne vient donc alimenter le système de l’extérieur, à part la lumière du jour de l’énergie du soleil. C’est elle qui permet de fabriquer tous les biens dont nous avons besoin. Grâce aux taux d’intérêt, à la spéculation sur les bénéfices et sur les taux de change, la quantité d’argent peut doubler tous les ans. Par contre notre taux de croissance naturelle n’excède pas les 5 %. La différence entre ces deux taux induit que tout va à l’argent et que ceux qui le possèdent s’approprient peu à peu tous les biens de ceux qui produisent réellement quelque chose. Si vous imaginez toutes les sommes dont nous allons parler, transposée en milliards de dollars, vous aurez une idée des enjeux économiques actuels. Le jeu commence : Imaginez que vous ayez besoin de 10 000 F. Vous venez me voir, moi, la Banque Mondiale et je vous prête cet argent pour un an, à un taux de 6 %. Rappelez-vous ! Au début il n’y a que 10 000 F en jeu. L’année passe et vous constatez qu’il n’y a toujours que 10 000 F en circulation. Comment pourrez-vous me rembourser 10 600 F ? Je vais vous faire deux propositions. La première est la suivante : « Ecoute, je vois que tu es sérieux et travailleur, ne t’en fais pas. Paie-moi les intérêts et garde de l’argent. » Dans ce cas, vous me payez 600 F et il n’y a plus que 9400 F en circulation. À ce rythme, au bout de dix-sept ans, il n’y a plus un franc dans votre caisse. Vous avez toujours payé les intérêts, jamais le capital. Au bout de dix-sept ans vous n’avez plus d’argent et vous me devez toujours 10 000 F. C’est pour cela que je vous conseille tout de suite la deuxième solution. Je vous dis, « Ecoute », en souriant gentiment, « tu te donnes tant de mal et tu es si honnête. Ne te soucie même pas des intérêts qui sont si ridicules. Je te les prête aussi, à 6 %. » Ce qui fait 36 F par an. Vous acceptez, plein de gratitude. Vous me devez maintenant 10 600 F. Au bout de cinq ans vous commencez à être inquiet, car maintenant vous me devez 13 382 F et au bout de vingt ans le chiffre est multiplié par trois, nous en sommes à 32 071 F. La différence de 22 071 F par rapport aux 10 000 F du départ est pour moi un gain virtuel, puisque je n’ai pas touché l’argent, que vous n’avez d’ailleurs pas. Je n’ai fait qu’augmenter mes quantités de crédit. Le petit jeu continue : vous êtes un homme honnête qui tient sa parole. Mais là, vous ne savez plus comment faire pour tenir votre engagement. En tant que partenaire, je vous aide. Je vous dis combien d’impôt vous allez payer, combien de jours de vacances je vous accorde. Je sais où est le seuil de la douleur, je ne dois pas exagérer. Mais je vous tiens en mon pouvoir. Je peux exiger l’argent quand bon me semble, je sais que vous ne pourrez pas payer. Vous trouverez toutes les échappatoires, vous vous tordrez dans tous les sens, vous aurez honte, mais vous ferez ce que j’aurais décidé : pour votre bien ! (C’est peut-être à partir de cette situation qu’a surgi cet adage : Je veux votre bien et je le veux en entier !!) L’atout dont je dispose est que je ne joue pas ce jeu qu’avez-vous, mais également avec vos enfants, vos amis, vos frères et soeurs. Chacun est lié par la parole. Je fais tout pour favoriser la concurrence, la compétition, tout autour du globe, pays entre pays, et je vous plonge dans la méfiance, les uns envers les autres, pour que vous soyez coupés les autres, de l’énergie collective. Surtout, je vous laisse dans l’ignorance au sujet de mon jeu. Si il y a 10 000 F en circulation, vous ne pouvez pas rembourser 1600 F. Mais comme tout le monde participe, vous faites pareil. Il y a aujourd’hui beaucoup de gens qui ont démasqué ce va-et-vient perpétuel. Mais c’est un peu tard ; les banques possèdent presque la totalité des richesses de ce monde, grâce à la dette. La banque mondiale qui accorde des crédits de développement ne le fait pas gratuitement. Les taux d’intérêt sont sa source de richesses et elle maintient ainsi tout le monde dans la dépendance et l’esclavage. L’économie de marché est donc vraiment du pain béni pour toutes les banques !

                    • fred 16 septembre 2008 23:03

                       pas mal, j’aime bieng smiley


                    • Antoine Diederick 16 septembre 2008 23:25

                      oui, mais quand tout le monde est endetté plus personne ne rembourse, cela c’est la suite....logique et cela va commencer maintenant....


                    • plume plume 17 septembre 2008 10:21

                      ..... et un beau jour ensoleille ,tous le monde en à marre du banquier et de son système pourri et vous le pendez haut et cours .... et fin de l’histoire des banquier
                      on passe à autre chose de mieux ..... ou pire on verra bien .


                    • Antoine Diederick 16 septembre 2008 23:33

                      cela va jouer sur les élections us....le roi est tout nu .


                      • W.Best fonzibrain 16 septembre 2008 23:37

                        laissons mourrir ces vampires,de toutes façon c’est que des noms de banques,le système reste,les plus malsaines mêmes pourrons nous dire,la selection naturelle !!!!


                        • Echo Echo 17 septembre 2008 01:27

                          Le capitalisme s’effondre toujours sous le poids de ses propres contradictions.

                          Et si nous n’y prenons garde, la civilisation s’effondrera sous le poids du capitalisme global.

                          Et c’est une certitude, car la perversite des mecanismes financiers et l’immoralite de leurs acteurs n’ont aucun egard pour le bien commun.

                          Un debut de solution existe qui consisterait a taxer toutes les transactions financieres. Principalement celles qui se refugient dans un monde virtuel. Les pertes, elles, etant toujours reelles.


                          • wesson wesson 17 septembre 2008 09:41

                            "Sauvez les banques"

                            Amusant de constater que les gens qui aujourd’hui crient "oui" tous en coeur sont les mêmes qui refusait tout sauvetage de l’état dans les faillites industrielles.


                            Dépenser jusqu’a des milliers de milliards de dollar pour sauver le système bancaire, c’est visiblement une question que on ne se pose pas très longtemps avant de passer à l’action, et le pognon est là.

                            Mais quand il s’agit de dépenser quelques millions pour sauver des emplois, ça cause, ça cause et rien n’arrive.

                            Fascinant !


                            • Serge Serge 17 septembre 2008 09:48

                              C’est le système libéral qui emmène 99,..%des habitants de la planète "droit dans le mur" !
                               Même des économistes libéraux commencent à en prendre conscience :

                              "Les Echos"...M.Aglietta : "NOUS ASSISTONS A UNE SOCIALISATION DES PERTES DES BANQUES"

                               "THE GUARDIAN"...J.STIGLITZ, prix Nobel..." Les banques rejettent toute suggestion visant à les soumettre à une réglementation,les banques repoussent toute proposition de mesure anti-trust, mais, lorsque les problèmes surgissent,ELLES DEMANDENT SUBITEMENT L’INTERVENTION DE L’ETAT."

                              P.Krugman.." New York Times "....(Certainement la meilleur définition du fonctionnement de ce système ) Pour les Banques c’est : " PILE,JE GAGNE ! FACE,LES CONTRIBUABLES PERDENT "


                              • Bois-Guisbert 17 septembre 2008 10:14
                                Le seul moyen d’empêcher cela aurait été de ne pas accorder de crédit au client dont on était sûr qu"il ne pourrait pas aller au bout de son prêt., observe très justement Brieuc Le Fèvre, mais il faut tout de même préciser qui était ces insolvables que les banques arrosaient, et pourquoi.
                                Sur le site « polemia », Jean-Yves Ménébrez fournit une explication que les médias politiquement corrects ne répercuteront pas :
                                Un petit rappel historique d’abord.


                                Les banques américaines ont accordé des crédits immobiliers à des emprunteurs de moins en moins solvables. Ces prêts ont été refinancés par l’émission d’obligations souscrites par des particuliers ou inscrites au bilan des banques. Quand l’insolvabilité de nombreux emprunteurs est apparue, la perte de confiance a enclenché la crise financière mondiale.


                                Pour éviter une aggravation de la catastrophe, le ministre du Trésor américain, Harry Paulson, un ancien banquier de Wall Street, vient de décider de nationaliser Fannie et Freddie.


                                Ces surnoms ont été donnés à deux organismes de refinancement du crédit hypothécaire américain. Une affaire qui risque de coûter 300 milliards de dollars aux contribuables américains.


                                Ainsi la plus grande nationalisation du XXIe siècle ne vient pas de Chine, de Russie ou du Venezuela mais de la patrie de la dérégulation financière, les Etats-Unis. Qu’en pensent les libéraux ?


                                Pour « Les Echos », cette décision est aussi sidérante que… la chute des tours du World Trade Center.


                                Cela étant, les penseurs libéraux font valoir, à juste titre, que la distribution de crédits immobiliers, loin d’être libre, était sous la pression de l’Etat fédéral. Celui-ci n’a cessé de pousser les banques à accorder des crédits aux plus pauvres et aux minorités ethniques. Les banquiers le faisaient d’autant plus volontiers qu’ils repassaient à d’autres ces créances douteuses…


                                Vincent Bénard, président de l’Institut Hayek de Bruxelles, va même plus loin. Il rappelle, dans « Le Figaro », que dans les années 1990 les banques furent stigmatisées pour refuser plus souvent des crédits aux Noirs et aux Hispaniques qu’aux Blancs et aux Asiatiques.


                                La loi antidiscriminatoire fut renforcée en 1995 pour rendre plus ardu le refus de crédit aux minorités par les banques, sous peine de sanctions renforcées. Celles-ci durent donc abandonner partiellement le rôle prudentiel qu’elles jouent habituellement lorsqu’elles refusent un prêt à une personne objectivement peu solvable.


                                Ainsi la crise financière a deux causes idéologiques : au sommet, la dérégulation mondiale des places financières  ; à la base, la discrimination positive obligeant d’accorder des prêts à des personnes insolvables pour peu qu’elles appartiennent aux minorités ethniques.

                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 17 septembre 2008 10:35

                                  une valeur sûre c ’est le soleil , il se lève tous les matins depuis un bout de temps maintenant ...


                                  • Serge Serge 17 septembre 2008 11:12

                                    Mais nos ultra-libéraux trouveront un jour ou l’autre le moyen de faire payer une TAXE UV, style taxe pique-nique, puis une TAXE OXYGENE ( car nous respirons !) et une TAXE GAZ CARBONIQUE ( car nous en rejetons !) à chaque être humain !


                                  • Gilles Gilles 17 septembre 2008 11:50

                                    La question est :

                                    Laissez crever les banques, oui mais quid de leurs salariés, de ceux qui y ont leurs économies ? Alors moralement, ils faudrait les laisser tomber, OK, mais les conséquences pour des millions de personnes modestes pourraient être catastrophique

                                    En ce qui concerne les banques d’affaires comme Lehman, ya pas photo ! La Fed les a laissé tombé car cela ne concerne que des investisseurs/spéculateurs. Ils ont sauvé les précédentes, mais là, non car l’impact sera limité mis à part pour les employés et quelques gros actionnaires

                                    Pour les banques de détail importantes par contre (comme le Crédit Lyonnais) il est presque impensable de les laisser tomber quelqu’en soit le prix, sinon les répercussions seront atroces. Rappelez vous l’Argentine en 2001 et tout ces gens venant faire la queue pour retirer leurs derniers pesos (qu’ils n’ont pas eu d’ailleurs, les banques ayant remboursés les riches d’abord). Résultat : des millions de niqués, des économies réduites à néant, des retraités ruinés à la rue, une confiance dans les banques réduite à zéro et plusuieurs années pour s’en remettre

                                    Comme l’assureur AIG. S’il coule alors des dizaines de millions d’américains ne sont plus assuré, du jour au lendemain.... impensable. raisonnement identiques pour les deux Fanny & freddy ("too big too fail")

                                    Voilà, en sauver certaines c’est du pragmatisme pour nous sauver nous, et ce quoiqu’on pense du système ; il faut le faire. Sinon il y a risque d’effondrement systémique et de REVOLUTION populaire (ah mais oui...)


                                    • Franck804 17 septembre 2008 12:28

                                      Puisque certains sont partagés à l’idée de laisser les banques crever, ce que je peux comprendre, les arguments étant convaincants comte tenu de l’importance que les Etats ont bien voulu leur laisser prendre, tant qu’à payer avec l’argent des contribuables pourquoi ne pas nationaliser les banques en question (sauf les Lehman et leurs clones) ?
                                      L’Etat ayant repris la barre finies les conneries et on agit pour le bien-être des populations !
                                      Ca sous-entend bien sûr que les Etats se soucient plus du bien-être de leurs citoyens que de celui des entreprises et des argentiers !
                                      Donc ça doit marcher hein ? ................. Hein oui ?

                                      Franck


                                      • White-Wolf1 17 septembre 2008 16:11

                                        Ce n’est pas une solution, parce que si on pense à taxer, on employerait les mêmes moyens qu’eux, et c’est négatif.
                                        Le système financier actuel ne doit plus être, c’est un système donnant " pouvoir " à certains manipulateurs pervers.


                                        • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 17 septembre 2008 21:38

                                          Nationaliser, certes, mais en changeant la règle du jeu : l’Etat ne privatise pas les banques, ils les confisque, puis efface les dettes pourries au cas par cas (histoire de garder aux pauvres travailleurs baisés un toit sur la tête, et d’envoyer sur les roses les pauvres spéculateurs baisés), et enfin, il émet, pour les besoins de l’économie réelle, du crédit à taux zéro, voire des subventions directes et sans condition.

                                          Bref, on en revient au même : le Peuple (à travers sa représentation institutionnelle) récupère son droit de battre monnaie.


                                          • Bof 18 septembre 2008 21:25

                                            Et bien...si on cessait de penser aux " ’ " Za-vantages zac-quis " ’ " et toutes conneries qui ont pour effet de créer une ’ séparativité ’ , on retrouverait l’ Abondance qui est partout présente ...dans notre Nature. ...et pas sur les bureaux ultraconfortables de nos super diplômés qui leur servent à attendre bien planqués une retraite oh combien " imméritée " . Ils auront passé leur vie au rythme des week end, des congés, des ponts et des congés exceptionnels.
                                             Ainsi on pourrait penser à l’ équité et donc aux justes relations Humaines. Toute peine mérite salaire et non tout examen ! Il faut quand même être un beau salaud pour prétendre à un salaire hyper élevé rien que pour avoir eu un examen et ne rien fournir à la société durant toute sa vie en échange de ce gros salaire.
                                             Dans cette perspective...les banques sont inutiles puisque l’abondance crée le mouvement et quand l’argent circule, quand l’argent ne s’accumule donc plus bêtement..il n’y a plus besoin de ces créations humaines.
                                             Comme plusieurs commentaires le disent...tout est à faire dans une très prochaine société...et des avantages doivent tomber ...et tout tombe tout seul comme pour une vieille branche d’un arbre...ça tombe un jour !


                                            • lowlow007 lowlow007 22 septembre 2008 10:21

                                              apres tout, on a qu’à les laisser crever, ses pourris, le jour où vous etes dans la merde à cause d’un petit découvert ( entre 8 et 20% d’agios selon la gueule du client) ou retour sur un cheque impayé (55 euros de frais ), est ce qu’ils se genent, eux, pour vous mettre encore plus dans la merde ???
                                              je me suis retrouvé à ne pas pouvoir retirer d’argent (mon argent) à l’étranger à cause de leur putain date de valeur...(55000 euros sur le compte courant, quand même , mais non, au telephone, veux rien savoir, le directeur d’agence est en vacances !), à cause d’une blondasse de stagiaire ( mois d’aout), qui , comme par hasard, ne connaissait pas mon historique.
                                              c’est pas de ma faute s’ils spéculent avec notre fric comme des gros enculés,et ils perdent ? qu’ils crevent !
                                              je hais les "banquiers"(je pense que guichetier est plus approprié),les huissiers et les usuriers de tous poils genre finaref , cofidis et consort qui ne savent faire fortune que sur le dos des petites gens, fumiers !


                                              • lowlow007 lowlow007 22 septembre 2008 10:29

                                                Bref, tout ça pour dire que oui, il faut d’urgence re-nationaliser toutes les grandes banques et entreprises françaises, re-instaurer le controle des prix de toutes les matières premières et de toutes les énergies.
                                                cette époque n’est pas si loin et plus trotskiste qu’aujourd’hui...( De Gaulle), et franchement ne vivions nous pas mieux, je crois que si, pour tout dire...

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