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Attention chefs d’Etat : le sommet du 15 novembre sera aussi celui de la dernière chance !

Durant l’été 1933 et alors que les gouvernements américains et britanniques sont sur le point de perdre le contrôle de la situation, un sommet international est organisé à Londres, sommet qui se solde toutefois par un échec pitoyable, entraînant dans son sillage l’effondrement des économies US et allemandes qui devaient se contracter de 50% dans les années à venir. Les années suivantes seront alors dominées par un chômage atteignant progressivement le tiers de la masse salariale des pays développés et devant se maintenir à des niveaux records - à deux chiffres - pendant plus de dix ans par la suite...

L’échec retentissant de ce sommet inaugure ainsi une traversée du désert pour les économies développées et, de fait, l’embellie devra attendre onze ans avec les fameux accords de Bretton Woods en 1944. Bretton Woods présidera à une reprise durable de la croissance et à une période de prospérité sans précédent notamment du fait de la redéfinition d’un tout nouveau système de coopération économique internationale. A l’issue du sommet de Bretton Woods, John Maynard Keynes qui en était un des piliers, pouvait - à juste titre - s’émouvoir et en attribuer le succès à "un grand sens de la responsabilité" de tous les participants...

Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernements qui vous réunissez le 15 Novembre pour un G 20 que certains - d’entre vous - n’hésitent pas à qualifier de "nouveau Bretton Woods" : Le moment est venu de faire preuve de leadership faute de quoi notre monde est parti pour une - très longue - traversée du désert ! Or, des sons de cloche discordants se font d’ores et déjà entendre, les Européens souhaitant que ce sommet se tienne symboliquement à New York afin d’être "proche de là où tout a commencé " alors que les autorités US préfèrent Washington...De même, comment ne pas observer les tonalités fondamentalement divergentes entre le Président Bush qualifiant ce sommet de nécessaire afin que cette "crise ne se répète plus" et les Européens qui, pour leur part, prétendent révolutionner en une séance le système capitaliste jusque dans ses fondements ?

Les racines de la crise dépassent pourtant de très loin le simple cadre d’établissements bancaires américains ayant accordé des prêts hypothécaires à des propriétaires de maison non solvables...L’épicentre de ce cataclysme réside dans cet océan d’argent facile et à bas prix qui a inondé toutes les économies développées, abattant avec lui toutes les digues du bon sens, pour aller se loger dans une bulle dont l’explosion éclabousse le monde entier aujourd’hui ! Votre responsabilité, Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernements, - particulièrement du G 7 -, est immense car des années durant vous êtes-vous égarés en palabres et en conciliabules stérils dans le but de résorber les profonds déséquilibres caractérisant nos économies globales ! N’avez-vous pas au contraire favorisé cette dérégulation et ouvert les vannes de ce déluge de liquidités avec un résultat tangible incontestable : l’accroissement des inégalités ?

Le point culminant de mauvaise répartition des revenus au siècle dernier aux Etats-Unis était survenu en...1928 car cette année là 5% de la population du pays maîtrisait un tiers de ses revenus ! Saviez-vous que cette prospérité économique et financière ne profitant qu’à une élite atteignait des niveaux équivalents en...2006 où 5% de la population bénéficiait de 39% du revenu national ? En effet, après avoir stagné autour de 23 à 25% pendant plus de trois décennies après 1945, les inégalités s’accentuèrent à l’orée des années 80 et pas seulement aux Etats-Unis car les chiffres articulés ci-dessus peuvent être grosso modo appliqués à bien des pays d’Europe de l’Ouest...

Retenez à cet effet la leçon de l’économiste John Kenneth Galbraith qui mettait à juste titre en garde vis-à-vis des économies, nécessairement instables et volatiles, dont la croissance ne repose que sur la prospérité d’un petit nombre - prompt à fermer le robinet de la dépense et de l’investissement dès lors qu’il accumule les pertes. Galbraith - qui reconnaissait certes que les plus nantis avaient le plus souffert de la Grande Dépression - évoquait une structure pyramidale où les plus fortunés - forcément au sommet de la pyramide - détenant entreprises de travaux publics, de biens et services, etc... - se révélaient progressivement dans l’incapacité d’honorer leurs dettes gigantesques car les entreprises dont ils étaient propriétaires ne pouvaient plus leur faire remonter des dividendes. En conséquence, ces entreprises cessaient tous types d’investissements, contribuant ainsi à accélérer la récession ! Le brusque retournement du marché immobilier américain rappelle étrangement cette configuration pyramidale du fait de la remontée de ces faillites immobilières vers le système financier où des obligations, papiers-valeurs et autres titres totalisant des milliards de dollars ont, du jour au lendemain, perdu leur valeur intrinsèque...

Est-ce grâce à votre intervention tant attendue que nos banquiers centraux - et particulièrement la BCE - se sont enfin affranchis du sacro-saint dogme de la lutte contre l’inflation à tout prix ? Le nouveau round de réductions massives de taux d’intérêts survenu entre la semaine dernière et hier ( la Banque d’Angleterre ayant été jusqu’à baisser les siens de 1.5% d’un coup ! ) démontre, à l’évidence, que ce dogme procurait à nos sociétés occidentales développées un faux sentiment de sécurité ! Pour autant, nos banquiers centraux seraient-ils sur le point de sombrer dans l’excès contraire à présent que le crédit se fait rare et difficile ? Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernements, vous ne pourrez plus à l’avenir vous contentez de sous traiter vos politiques monétaires respectives à des équipes de techniciens n’ayant aucun compte à rendre aux électeurs !

L’absence de toute politique financière responsable et digne de ce nom a permis, année après année, de vivre nettement au-dessus de nos moyens, volant en quelque sorte au futur sa prospérité propre. A présent, ce futur est là...


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15 réactions à cet article    


  • wesson wesson 8 novembre 2008 16:20

    @ l’auteur,

    Bonjour M. Santi,

    "Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernements, vous ne pourrez plus à l’avenir vous contentez de sous traiter vos politiques monétaires respectives à des équipes de techniciens n’ayant aucun compte à rendre aux électeurs !"

    Vous savez monsieur Santi, lorsque nous écrivions cela ici ou ailleurs il y a quelques mois, on se fesait illico traiter de cryptocommuniste appelant à un régine de type Nord-Coréen.

    Et c’est interessant de voir maintenant cet argumentaire repris par les financiers eux-même. Merci pour ce salutaire acte de contrition !


    • ouallonsnous 8 novembre 2008 16:21

      Michel Santi, votre article pourrait être totalement remarquable s’il n’était biaisé !

      En effet, le protagoniste principal des accords de Bretton-Woods est le président Franklin Delanoo Roosevelt.

      Citer ces accords majeurs auxquels nous devons d’avoir connu les trentes glorieuses, sans lui rendre la reconnaissance à laquelle il a droit reléve du déni de réalité !

      Surtout que vous citez des personnages dont les théories ont peu ou prou permis qu’aux "trentes glorieuses" (de 1945 à 1975 env.) succédent les "trentes piteuses" dont nous vivons la lamentable agonie en même que l’infirmation des régles économiques qui les ont régies !


      • xray 8 novembre 2008 16:36

         
        Agoravox ne perd pas le nord.
        On roule pour les curés !
        Business is business, on vénère seulement les textes au service du capital de la Dette publique.

        On court après la croissance. Mais, on se garde bien de dire ce qu’est exactement cette fumeuse croissance :

        Multiplier la misère et les malades pour générer du PIB.
        Quand le PIB augmente, c’est de la croissance. La croissance, c’est le pays qui s’enrichit. Quand le pays s’enrichit, c’est de l’argent pour ceux qui en ont besoins. Va sans dire, de l’argent pour les riches. Pour être pauvre, on n’a pas besoin d’argent.

        HYPOCRISIE du SYSTÈME, L’emploi, et le chômage face à la productivité.
        http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/30/hypocrisie-du-systeme/ 


         


        • anny paule 8 novembre 2008 16:50

          Peut-on encore faire confiance aux "chefs d’Etat" ?

          Ce qui a conduit les peuples français, néerlandais, puis irlandais (les seuls qui avaient été autorisés à se prononcer par référendum sur l’Europe libérale, l’Europe de la Haute Finance, l’Europe de la concurrence libre et non faussée, si chère au dogme en vigeur), c’est justement la conscience aiguë que ce système les conduisait droit dans le mur, qu’il broyait les hommes, accroissait dangereusement les inégalités...

          Quand notre cher Petit Président a outrepassé ses droits en niant le vote des citoyens, quand il a fait passer en force le nouveau traité de Lisbonne sanctifiant cette Europe-là, celle dont une large majorité d’entre nous ne voulaient pas, on peut assimiler cela à un coup d’Etat...

          Aujourd’hui où tout va mal, nos gouvernants tentent de sauver le navire à tout prix, sans qu’il y ait une vision claire à long terme de la portée de leurs décisions (décisions qui, du reste, ne font pas l’unanimité au sein des aréopages !)... C’est bien avant qu’il aurait fallu réfléchir aux conséquences insensées d’un système sans réels fondements, d’un système de l’argent virtuel, dans lequel les seuls bénéficiaires étaient ceux qui ne "produisaient rien".

          Ce qu’ils tentent de sauver c’est un système... Ce ne sont pas leurs peuples, leur économie... Ce qu’ils font revient à "mettre un emplâtre sur une jambe de bois"...
          Nous devons tous nous attendre à des lendemains noirs... (plus noirs que ceux qui ont suivi la crise de 1929). Je n’ai, hélas, aucun espoir quant à ce sommet qui ne représente pas autre chose que de l’agitation stérile. Cela, notre Président sait très bien le faire ! Or, c’est tout autre chose qu’il faudrait, c’est une véritable analyse sans complaisance, une analyse claire, juste, vraie... je crains que nous n’en soyons pas encore là.
          Vous parlez de "sommet de la dernière chance"... je crains qu’il n’y ait plus de dernière chance... Hélas ! 


          • jaja jaja 8 novembre 2008 19:42

            Strauss-Kahn a déja fait savoir que ce sommet ne serait pas un nouveau Bretton-Woods. Ce qui veut dire que le coeur du problème, à savoir l’hégémonie du Dollar sur le Monde, ne sera pas remis en question.

            Hégémonie qui permet aux USA de faire payer leur dette aux autres Nations...

            Le processus menant à la chûte du Dollar (et donc des autres monnaies) et à la cessation de paiement des USA me paraît bien enclanché... Les Chinois, les Japonais les Russes et tous les autres pourront s’assoir sur leurs milliards de dollars de réserves, essentiellement en bons du trésor...

            La "mère de toutes les crises" se profile de plus en plus, avec ses conséquences dramatiques pour tous les peuples de cette pauvre terre...


            • Herrera 8 novembre 2008 20:47

              Je voudrais juste faire remarquer un point : c’est le président Roosevelt lui-même qui provoqua l’échec de la conférence de Londres de 1932, en rompant unilatéralement les pourparlers, sous le prétexte grandiose que jamais il ne subordonnerait les intérêts américains à une concertation internationale. La suite, nous la connaissons : cascade de dévaluations des monnaies de certains pays, dont les Etats-Unis et l’Angleterre, relevant lentement leurs exportations, tandis ce que les pays attachés à l’étalon-or voyait leur économie vaciller. Politiques monétaires internationales désordonnées s’ajoutant au chaos déjà présent.

              Il faut surtout que les négociateurs européens aie en tête ce fâcheux précédent lors des rencontres du 15 novembre, et surtout qu’il garde en tête, malgré le déferlement stupide de l’Obamania, qu’ils affronteront un homme politique ayant des intérêts fondamentalement divergents, et qu’une hégémonie déclinante peut avoir à coeur de ruiner les tentatives de conciliation s’ils lui semblent molester une domination encore trop récente pour que ses automatismes en soient oubliés.


              • ouallonsnous 8 novembre 2008 21:37

                A @Herrera, j’ajoutes à votre commentaire que la non subordination évoquée par FDR l’était à l’égard des financiers britanniques qui, comme maintenant contrôlaient la finance mondiale à travers les réseaux de la City et déjà de Wall Street.

                Quand à l’étalon or auquel le dollar était lié, pendant les trentes années qui ont suivies Bretton Wood, c’est justement quand Nixon a rompu ce lien en 1973, que la dérégulation a commencée à faire son oeuvre et que sont apparues ces politiques monétaires désordonnées nous menant au chaos dans lequel nous sommes !


              • Herrera 9 novembre 2008 00:01

                Vous avez sans doute raison, plusieurs de mes lectures évoquaient la guerre pour la domination financière auquelle se livrèrent Londres et New-York durant les dix premières années de l’entre-deux guerres, bataille qui eut pour conséquent le refus américain d’effacer les dettes de guerre de ses alliés transatlantiques. Ce facteur a sans doute été décisif lorsque Roosevelt refusa de collaborer avec les représentants du vieux continent en 1933.

                Je voulais juste réagir à l’image trop souvent répandu de ce président américain, image évoquée dans un commentaire antérieur sur son rôle à Bretton-Wood. Sans doute FDR a fait de nombreuses choses dignes d’intérêt, mais il me semble juste de faire savoir qu’il n’était pas épargné par les illusions nationalistes qui ont aggravé la crise de 29. Si sa participation entière à la conférence de Londres n’aurait sans doute débouché sur rien de concret à cause des difficultés intellectuelles à concevoir des solutions alors considérées comme hétérodoxes, je me rappelle quelle triste impression m’avait faite la lecture du communiqué américain qui a fait avorter cette fameuse conférence internationale.



              • Forest Ent Forest Ent 8 novembre 2008 21:29

                Et vous voudriez qu’ils fassent quoi, au juste, les chefs d’état ? Je ne vois sincèrement pas où il y a une issue.


                • Kobayachi Kobayachi 9 novembre 2008 03:58

                  La question est encore de savoir qui prendra part au G20 du coté des USA.

                  La Maison Blanche a annonce qu’Obama ne prendrait pas part au sommet du G20. http://www.zeenews.com/world/2008-11-08/481782news.html

                  Le gouvernement francais lui, semblait etre d’un autre avis :
                  http://www.fxstreet.com/news/forex-news/article.aspx?StoryId=8ec288ee-2683-4cc2-9dc7-ef4707de8ce8

                  A Londre on en est moins sure : http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/uselection2008/barackobama/34007 20/Calls-for-Barack-Obama-to-attend-G20-summit.html

                  Esperons que l’administration Bush n’est pas attendu sa derniere chance pour nous livrer leur plus grosse bourde smiley


                  • Bobby Bobby 9 novembre 2008 12:11

                    Bonjour,

                    Je vois mal un chef d’état "faire quelque chose" si le peuple n’a pas eu la force de "bouger" ! Ce serait une première !

                    Or un changement semble aussi indispensable qu’inévitable... à moyenne échéance !

                    Les porte-flambeaux de "la crise" ne font pas autre chose aujourd’hui que tirer une sonette d’alarme d’ une situation qui peut et va normallement évoluer... lentement !

                    Dans l’intervalle, on trouvera toujours des "malades du gain" qui vont jusqu’au dernier jour essayer de boursicotter le moindre centime...

                    Ce n’est évidemment pas au niveau national, mais au niveau de la prise de conscience de tous les individus qu’il faut agir !

                    Je connais des personnes qui ont déjà changé beaucoup de choses dans leur façon de consommer, troqué l’automobile pour la bicyclette et ai réduit leurs dépenses de manière draconienne !... d’autres changements sont encore à opérer, même si leur consommation d’électricité se limite à quelques 1300 Kw/H par an par exemple et celle de l’eau est estimée divisée par trois par rapport à la "norme"...

                    Il m’arrive de diffuser des informations sur les possibilités actuelles d’améliorer notre mode de vie en faisant fi d’une grande partie de ce qui est présenté comme si indispensable à notre "civilisation" par le truchement de véritables spécialistes de la publicité... (qu’est-ce qu’ils n’inventeraient pas pour vendre ?)

                    Agoravox est un outil pratique pour cet échange qui ne doit en principe pas revêtir de caractère commercial...

                    Il véhicule des pensers qui tous me paraissent tant leur ensemble converge, représenter une bonne image de notre société... Il n’y manque sociologiquement que la part des SDF ! Part importante dont on devrait bien tenir compte pour réaliser combien notre société à conservé sont caractère "humain"

                    Je renvoie à la question fondamentale d’Albert Jacquart sur l’avenir de notre société dans son livre "j’accuse" paru en 1995 que je vous invite à lire (je viens de le prèter !) .

                    bien cordialement


                    • Serge Serge 9 novembre 2008 21:29

                      Faire confiance à ceux qui nous ont "plombé"...et puis quoi encore !!!
                      Même Sarkozy,le seul humain a posséder 6 cerveaux ( dixit Carla ),s’est tiré une balle dans le pied en déclarant à Argonay le 23/10/2008 :
                      " Parce que ceux qui sont responsables de la situation actuelle NE PEUVENT PAS être ceux qui trouveront les solutions pour en sortir."
                      A trop faire son "petit coq" il en oublie qu’il est Président depuis 18 mois ( plusieurs fois ministre à différents postes dont Bercy ! ) et que toutes "ses réformes" ont été faites pour et dans l’intérêt des oligarchies financières et industrielles.

                       Dans la revue " Capital " ( difficile de l’accuser d’être anti-libérale ! ) de ce mois on lit ceci :

                       " A la crise financière s’ajoute à présent UNE CRISE ECONOMIQUE PROFONDE.Aux Etats-Unis,avec 500 000 NOUVEAUX DEMANDEURS d’EMPLOI début Octobre,le taux de chômage atteint 6,1%."

                      Toujours dans ce même numéro vous pourrez lire ceci :

                       " Actionnaires : leurs dividendes ont encore crevé le plafond."
                       " Le revenu des actions reste BIEN MOINS TAXE QUE LES SALAIRES."

                                    C’est "Capital" qui écrit cela !!! et il pécise :

                       " Les dividendes bénéficient d’une FISCALITE ADOUCIE."
                      Merveille de la langue française et de ses euphémismes !!!


                      On est loin,très loin des discours lénifiants de Sarkozy...Pour une fois cette revue donne un coup de pied dans la fourmilière de "la pensée unique" dont nous sommes abreuvés depuis des années par la majorité des médias !!!
                       


                      • ouallonsnous 10 novembre 2008 22:43

                        MICHEL SANTI, vous n’êtes pas autoriser à "moinsser" les commentaires qui infirment vos mensonges quand au rôles respectifs de FDR et de Keynes dont les théories sont les préférées de l’oligarchie financiére britannique pour qui vous "roulez" !


                        • dom y loulou dom 11 novembre 2008 14:24

                          ah ils vont encore en chambre d’enregistrement recevoir les ordres sur comment mieux nous gruger alors ?


                          • ranik 11 novembre 2008 19:03

                            Vous pensez réellement que le pouvoir est aux mains des gouvernants...Les membres du forum de Davos
                            croient encore que les peuples sont aveugles à ce point ?

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