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L’économie et l’humain

L’homme a toujours su créer mais n’a jamais su profiter de ses créations. Pour être plus clair l’homme est fait pour résoudre des problèmes. Lorsque ses problèmes s’effacent il ne peut plus vivre sans pouvoir s’en créer d’autres. Ceci pourrait être un résumé de la crise que nous vivons.

Pour aller plus loin l’homme a inventé un moyen simple de créer de l’activité. Les personnes qui ont de l’argent ont toujours pu, avec l’économie, créer de l’argent virtuel. Pour expliquer cela il suffit de comprendre le fonctionnement des actions dans une entreprise qui ne crée pas de richesse réelle avec un seul actionnaire. Lorsque l’actionnaire achète des actions celles-ci augmentent. C’est le fonctionnement des actions dans une SA lors de sa cotation en bourse. Si l’actionnaire veut racheter des actions il doit payer plus. Il ne le fera peut-être pas mais s’il revend ses actions il gagne plus et prend donc une partie de l’argent de l’entreprise. L’entreprise aura au final perdu de la valeur boursière. Voilà comment fonctionne simplement l’économie mondiale actuellement. Aucune directive n’a été prise en 2008 pour changer ce système. Aussi lors d’une crise il y a plus de fluctuations boursières donc ce phénomène s’aggrave. Les milliards d’aides aux banques risquent donc fort d’aggraver la situation car c’est la dette qui est l’origine des crises.

L’économie humaine fonctionne comme cela depuis plus d’un siècle. Il a toujours existé chez l’homme une façon simple et perverse de s’enrichir quand on avait de l’argent. Seulement la crise n’a pas été créée par ce qui a été décrit précédemment. Ce qui a été décrit précédemment permet de créer des investisseurs. Seulement ce qui a créé la crise a été dû à des investisseurs qui ont perverti l’économie. Là est une partie des différentes crises humaines qui ont traversées l’histoire.

Mais on s’est aperçu que les investisseurs délocalisaient pour vendre moins bien. Nous aurions donc dû réagir et empêcher cette façon de procéder. En effet les salariés licenciés ont réagi. Seulement un salarié licencié n’est plus un salarié. C’est un chômeur. Les chômeurs ne produisent pas de richesse et sont donc mis à l’écart. Pour expliquer cette mise à l’écart il faut dire que nous avons deux volontés antagonistes. On est égoïste d’une part et on a besoin des autres d’autre part. Cela a toujours été le cas pour les êtres vivants. On doit penser aux autres pour que nous survivions tous. Cela a aussi été le cas pour les êtres vivants qui ont vécu longtemps. Seulement lorsque tout va bien l’égoïsme prend le dessus par le simple sentiment humain que si c’est bon pour soi c’est bon pour les autres. Aussi une personne égoïste aura plus de pouvoir et récupèrera la fraternité des autres par son fameux moyen détourné : L’argent. En effet l’argent peut se stocker sans que personne ne puisse le voir. Si les autres le voit il suffit de sortir un peu de monnaie. Comme cela celui qui a vu ce détournement pense que cela est bon pour lui et se tait pour se dire que son ami égoïste pense aux autres. En effet il a pensé à lui. Cette façon de procéder permet donc à beaucoup de gens autour de nous de dire qu’il faut supprimer l’argent aux chômeurs car ils ne permettent pas d’enrichir les autres. Ce sont presque tous d’anciens salariés. Beaucoup de personnes pensent qu’il faut faire cela.

Aussi ce qui n’est pas dit c’est que pour capitaliser de l’argent il faut savoir en prendre. Autrement dit quelqu’un d’égoïste essaiera de saisir la moindre seconde d’inattention pour avoir de l’argent. Beaucoup d’entre nous n’aiment pas faire cela et préfèrent que d’autres le fassent à leur place. Ces mêmes personnes aiment les explications philosophiques ou religieuses qui permettent d’améliorer l’humain. Si nous continuons à évoluer vers l’intellectuel comme cela il est possible que ces personnes montrent leur autorité un jour. Ce n’est pas encore le cas car lorsque l’homme a des problèmes il préfère lorsqu’il le peut se fier au plus fort. Nous avons toujours envie de fonctionner avec un seul chef qui serait celui qui saurait tout faire, les autres étant de simples fourmis.

Pourtant celui qui a eu beaucoup de problèmes et les aura résolu saura proposer des choses intéressantes aux autres. Il pourra utiliser ce qu’il a appris et capitaliser sur sa connaissance. Il utilisera peut-être ces choses pour avoir le pouvoir, pour influencer les autres en bien ou en mal en quelque sorte. Il serait peut-être trop affaibli et ne serait pas apte à faire face à l’égoïsme qui serait pour beaucoup refoulé pour résoudre ces problèmes. Autrement dit les personnes les plus fortes capables de diriger les autres avec les gros problèmes rencontrés sont celles qui sont par avance suffisamment égoïstes pour vouloir qu’on ne les oublie pas.

Seulement l’homme aime créer. L’homme a toujours su reconnaître que celui qui crée est à écouter. Il sait même reconnaître que celui qui crée est bénéfique. Certaines personnes suffisamment égoïstes pour avoir le pouvoir mais assez fraternelles pour se faire connaitre en bien utiliseront ces personnes créatrices pour élaborer une civilisation plus fraternelle qui serait à rappeler aux générations futures. Seulement pour utiliser ces personnes créatrices il faut être dans l’écoute. Or la majorité de la population n’est pas encore assez fragile ou sensible pour s’apercevoir qu’une personne qui écoute et dit est plus utile qu’une personne qui dit.

Il est vrai qu’en ce moment des milliers de sites Web parlent et associent des personnes créatrices avec d’autres dans l’écoute. Seulement il faut aussi savoir qu’un ordinateur coute cher et que l’homme s’est créé une crise. Autrement dit il a toujours existé les deux pouvoirs. La question n’est donc pas à cet endroit. Une autre question semble plus basée sur le long terme : Vous sentez-vous suffisamment sensibles ou fragiles pour pouvoir empêcher la crise de continuer ? En effet notre pays est suffisamment riche pour être suffisamment fraternels. Aussi y aura-t-il quelqu’un d’assez égoïste (ou capitaliste) et fraternel pour pouvoir mener cette fraternité au sein de tout un peuple ? Il faut donc comprendre que l’homme ne pourra survivre sur terre que lorsqu’il deviendra suffisamment sensible pour apprécier chacun des avis qu’on lui aura donné sans voir l’habillage qu’il y a autour.


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4 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2009 09:13

    Désolé Philippe, mais ça c’est un commentaire ad hominem. D’une part, chacun d’entre nous est spécialiste dans son métier et peut très bien avoir une réelle compétence ailleurs, d’autre part il convient de définir ce qu’on entend par économie. L’économie enseignée aux traders s’apparente pour moi à l’informatique et ne rend pas plus pertinents - je n’ai pas dit compétents - en économie que monsieur toulemonde au contraire même, lequel monsieur toulemonde fait de l’économie comme Mr Jourdain faisait de la prose : plus ou moins bien, et comme vous le savez, sans le savoir. smiley

    Ce n’est pas tant Matthius qui est dans l’erreur en exprimant son point de vue, simpliste au demeurant, que la Rédaction d’Agoravox, pardon à eux, qui a classé ce point de vue en rubrique Economie et non pas en Tribune libre.


  • matthius matthius 10 janvier 2009 13:53

    Si vous dites que ma façon de montrer le fonctionnement des actions est fausse, démontrez le !

    J’essaye d’expliquer simplement le fonctionnement par actions des SA. Je préfère pour ma part le fonctionnement des actions en coopératives. Ce fonctionnement attribue un vote par actionnaire et valorise l’action avec la richesse réellement créée, à savoir le Chiffre d’Affaires.

    Je pense qu’il a été prouvé qu’il n’y a pas besoin de créer de richesses réelles dans une SA pour faire monter son action. Montrez moi le contraire !


  • jfbiz 10 janvier 2009 15:11

    La description du principe de la société en actions dans cet article est tout à fait surprenante.
    Créer de la richesse, ce n’est pas créer de l’argent (virtuel ou non !)
    La richesse est avant tout le résultat du travail !
    La plupart des entreprises n’ont rien à voir avec la desciption qui en est faite dans cet l’article.

    Je pense que l’auteur a voulu nous parler de quelques cas particuliers, où des gestionnaires financiers, avec une vision à court terme, on tout fait pour "sur valoriser" la cotation de l’entreprise qu’il dirgent. Cette stratégie ne dure qu’un temps !

    Pour le reste de l’article, un peu décousu !
    La question : "Aussi y aura-t-il quelqu’un d’assez égoïste (ou capitaliste) et fraternel pour pouvoir mener cette fraternité au sein de tout un peuple ?" me laisse perplexe !
    quant à : "Vous sentez-vous suffisamment sensibles ou fragiles pour pouvoir empêcher la crise de continuer ?", je ne sais quoi penser !


    • matthius matthius 10 janvier 2009 16:50

      Quand je parle de création de richesse je veux parler de création de produits ou services qui permettront d’améliorer la vie de l’entreprise. Je parle donc de création de richesses nouvelles sans qu’elles n’aient aucun rapport avec l’argent puisque l’argent est le moyen de les produire.

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