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Accueil du site > Actualités > Environnement > Hydrogène : 5 % de croissance et plein emploi

Hydrogène : 5 % de croissance et plein emploi

Comment créer des entreprises, des emplois non délocalisables, exporter plus, diminuer notre dette, assurer à 100 % notre indépendance énergétique et financer notre système social ?

La civilisation de l’hydrogène est une solution à notre portée.

De plus, la France peut jouer un rôle clé dans la diminution des gaz à effets de serre anthropiques et le développement durable.

Nous devons essentiellement basculer de la civilisation du pétrole et de l’électricité vers la civilisation de l’hydrogène et de l’électricité.

La France possède les potentiels technologiques clés, capables de résoudre une grande partie du problème du réchauffement climatique.

Ces filières technologiques peuvent assurer une indépendance énergétique quasi totale et supprimer la majorité des nuisances issues de la pollution atmosphérique et sonore.

D’autre part, elles pourront créer des milliers d’emplois, sur des activités hautement exportables, et assurer une paix et un développement durable au niveau international.

Sans une collaboration active avec les Etats-Unis, de telles filières ne peuvent émerger.

D’après le livre An Inconvenient Truth d’Al Gore, les Etats-Unis contribuent à 30,3 % du réchauffement climatique mondial et l’Europe à 27,7 %, soit un total de 58 %.

Si les Etats-Unis et l’Europe ne montrent pas l’exemple, nul ne le fera.

Au sein de l’Europe, seules la France et l’Allemagne sont le véritable cœur politique, scientifique et industriel.

En 2008, la France doit assurer la présidence de l’Europe, et les Etats-Unis vont élire un nouveau président, peut-être plus soucieux des problèmes d’environnement et des relations franco-américaines.

Voilà pourquoi la France peut jouer un rôle clé dans la résolution du réchauffement climatique anthropique.

Les origines du réchauffement climatique

Les gaz à effets de serre d’origine humaine, responsables du réchauffement climatique anthropique, sont répartis de la manière suivante :

- Dioxyde Carbone (CO2) : 55 %

- Méthane (CH4) : 15 %

- Halocarbures (CFC) : 15 %

- Ozone (O3) : 15 %

Le plus préoccupant est le CO2, car il met 100 ans pour se résorber dans l’atmosphère contre 12 ans pour le méthane.

Pour lutter contre le problème du réchauffement climatique, la priorité est de lutter contre l’émission de CO2 anthropique.

Sources de dioxyde de carbone dues à l’activité humaine :

Energie : 43 %
Transport : 24 %
Industrie : 19 %
Chauffage urbain : 14 %

81 % des sources de CO2 qui contribuent au réchauffement climatique anthropique sont issues de la production électrique, du chauffage et des transports.

En effet, 60 % de l’électricité mondiale est produite avec du charbon et du gaz, source de CO2.

La moitié de l’humanité actuelle utilise le bois comme source d’énergie.

L’Agence internationale de l’énergie prévoit une augmentation de 60 % de la demande d’énergie primaire d’ici à 2030 et de 100 % d’ici à 2050.

Les réserves de pétroles et de gaz déclineront à partir de 2020-2030.

Le nucléaire par sa lourdeur de déploiement, par ses déchets et ses problèmes géopolitiques ne peut être la solution unique.

Les barrages hydrauliques perturbent fortement l’écosystème des fleuves et des rivières. De plus, ils perdent, en moyenne dans les 10 ans après leur construction, un tiers de leur capacité de production à cause de l’accumulation des alluvions.

L’éolien et le solaire ne peuvent avoir les mêmes rendements qu’une centrale électrique à production au charbon/gaz, nucléaire ou hydraulique.

Les filières technologiques clés

Au stade industriel, la filière technologique du nucléaire est aujourd’hui la seule à contribuer efficacement à la lutte contre le réchauffement climatique : centrales à fission de 3e génération et bientôt de 4e génération, et après-demain des centrales à fusion nucléaire.

Il est essentiel que l’effort en recherche et en investissement dans le nucléaire soit identique à celui des filières technologiques alternatives.

Trois filières alternatives semblent être stratégiques :

- La géothermie artificielle haute profondeur ou à haute énergie

Dans le cadre d’un projet de recherche européen, après vingt ans de travail, des scientifiques et des ingénieurs ont mis au point un système de géothermie artificielle haute profondeur.

Le prototype industriel est installé à Soultz en Alsace.

L’idée est simple : en créant un circuit artificiel de géothermie entre 5 et 10 km de profondeur, nous pouvons bénéficier de températures entre 200 °C et 300 °C suffisantes pour produire de l’électricité à la même hauteur qu’une centrale nucléaire.

En effet, n’importe où dans le monde, à 10 km de profondeur, nous pouvons injecter artificiellement de l’eau, et faire remonter de la vapeur d’eau à haute pression, entre 200 C° et 300 C°.

Dans une centrale nucléaire, c’est un flux de vapeur d’eau entre 200 et 300 C° qui entraîne des turbines pour produire de l’électricité.

Le principe est le même pour les centrales géothermie à haute énergie, sauf que le forage est moins profond, moins d’un kilomètre pour aller chercher la chaleur de lave, comme la centrale de Bouillante en Guadeloupe.

Des centrales de géothermie pourront être installées presque n’importe où dans le monde, à proximité des zones urbaines fortement consommatrices, sans aucune nuisance possible.

En cas de sur-capacité de production électrique, l’excédent pourrait être stocké via la production d’hydrogène par électrolyse, et être éventuellement exporté par bateaux.

Il ne faut pas oublier que 60 % de la population mondiale est à moins de 60 km des côtes maritimes.

Pays développés et pays en voie de développement pourront bénéficier d’une énergie renouvelable à forte capacité, préservant l’environnement et la paix internationale.

La filière française d’exploration et de forage pétrolier, une des meilleurs au monde, pourra être aisément reconvertie dans la filière de la géothermie profonde.

Si la France donne une très forte impulsion dans la recherche et l’exploitation de cette nouvelle énergie, elle sera regardée mondialement comme un nouveau modèle.

En effet, à court terme la France saura extraire de l’énergie illimitée du cœur de la Terre, via la géothermie artificielle haute profondeur.

A long terme, la France aura une source d’énergie illimitée analogue au soleil, via la fusion nucléaire.

Vous trouverez ci-joint un article de Science et vie de juin 2006 sur la géothermie profonde à Soultz.

D’autre part, nous vous conseillons cette vidéo sur le projet de Soultz : Vidéo Géothermie Soultz.

Et enfin la consultation de deux sites internets : Géothermie Perspectives du BRGM et Géothermie en Suisse.

- L’ultra condensateur

L’ultra condensateur, ou hypercondensateur, est un nouveau moyen de stockage électrique à base de nanotechnologies.

Un chercheur du MIT a fait sa première publication en 2005.

Avec la collaboration active de notre industrie automobile, le cluster de Grenoble par son expertise en nanotechnologies pourrait être en pointe sur ce sujet.

L’ultra condensateur a la même capacité que les plus puissantes batteries.

Il est rechargeable instantanément, insensible au froid et ne génère pas de pollution annexe.

Ce nouveau moyen de stockage peut enfin permettre l’émergence de véhicules électriques couvrant 90 % des besoins : 200 km d’autonomie à 130 km/h

Pour rappel, en Europe 50 % des déplacements font moins de 3 km.

Si l’ensemble des véhicules en France étaient convertis à l’électricité, il faudrait augmenter de 50 % le parc des centrales nucléaires, d’où l’utilité d’une filière de production d’électricité à base de géothermie profonde.

Vous trouverez ci-joint un article de Science et vie de novembre 2006 sur l’ultra condensateur.


- L’hydrogène

Pour les autres moyens de transports comme l’aérien, le ferroviaire et le maritime, la filière hydrogène est la solution.

Si une mesure politique structurante peut être lancée lors du Grenelle de l’environnement, contributrice en croissance, c’est bien le passage à la civilisation de l’hydrogène.

Pour passer d’une civilisation de l’hydrocarbure à une civilisation de l’hydrogène, une intervention politique forte est nécessaire pour la production et la distribution de l’hydrogène.

Les moyens de production de l’hydrogène peuvent être le charbon avec capture du CO2 à la source, les centrales nucléaires, notamment les centrales de 4e génération, les centrales de géothermie, à haute énergie, naturelle ou artificielle, et des bactéries modifiées génétiquement.(cf Articles Science et vie août 2003 et 2007 ).

Autre piste pour la production d’hydrogène : le fond des océans.

La mission franco-russe Serpentinee a découvert une production naturelle d’hydrogène au sein des sources hydrothermales de l’Atlantique (cf Article du Monde de mai 2007 , après affichage cliquez dessus pour lire le document).

Les industriels, ayant la garantie d’une telle intervention, pourront investir dans les filières utilisant de l’hydrogène : avions, bateaux, trains, camions, voitures, centrales électriques...

Airbus a un projet d’avion à hydrogène : le Cryoplane.

Regardez bien les photos et la forme de l’avion : un Airbus A380 et ses deux ponts superposés sera facilement aménageable.

Nous vous conseillons la visite du site de l’Association française de l’hydrogène, AFH2.

Et la lecture passionante du mémo AFH2 : Pourquoi l’hydrogène ?

Je finirai par un extrait d’un discours de John Fitzgeral Kennedy :

« We choose to go to the Moon. We choose to go to the Moon in this decade and do the other things, not because they are easy, but because they are hard, because that goal will serve to organize and measure the best of our energies and skills, because that challenge is one that we are willing to accept, one we are unwilling to postpone, and one which we intend to win, and the others, too. »

Traduction :

« Nous choisissons d’aller sur la Lune. Nous choisissons d’aller sur la Lune dans cette décennie et faire d’autres choses encore, non parce que c’est facile, mais bien parce que c’est difficile, parce que ce but servira à organiser et mesurer le meilleur de nos énergies et de nos connaissances, parce que c’est un défi que nous sommes prêts à relever, que nous ne voulons pas remettre à plus tard, et que nous avons l’intention de gagner, et les autres aussi. »

La civilisation de l’hydrogène est peut-être un de ces grand desseins qui peut remettre la France en marche. Ce dessein motivera chercheurs, universitaires, entrepreneurs, syndicalistes et politiques à travailler de nouveau ensemble, pour le bien commun.

La France pourrait jouer un rôle clé, comme jamais elle n’a joué dans l’histoire de l’humanité.

Je vous écrirai deux autres notes : le projet Paris Saclay et le projet télécom et éducation , "j’ai la fibre".

Avec tous mes remerciements pour l’attention que vous porterez à cette première suggestion, sachant que tous les suggestions dont je suis la plume, sont en fait le fruit d’une réflexion collective.

Julien Irondelle

www.liberationdelacroissance.com
www.grenelle-environnement.fr
www.paris-saclay.fr


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11 réactions à cet article    


  • Jean Vladimir 25 septembre 2007 18:14

    Vite, l’énergie atomique inoffensive et inépuisable, page 8 du site www.savoir-ce-qu-est-l-univers-et-ce-que-nous-avons-a-y-faire.net.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 29 septembre 2007 18:03

      Comment créer des entreprises, des emplois non délocalisables, exporter plus, diminuer notre dette, assurer à 100 % notre indépendance énergétique et financer notre système social ? ____

      Il suffit de cesser de se focaliser sur la croissance. Le fait de courir après une croissance absolue contrarie forcément toutes les espérances. Dès qu’on aura enfin distribué ces ampoules qui consomment dix fois moins et adapté à l’automobile et à la maison, toutes les nouvelles technologies, nous aurons enfin permis de faire décroitre certaines courbes et ainsi pourront suivre leurs cours les facteurs de progrés durables et économiques.


      • niko74 niko74 30 septembre 2007 13:48

        tout à fait d’accord.Oui a l’hydrogène ET oui à la décroissance. c’est ça l’avenir...de nouvelles technologies (ou plutot la mise en pratique de ce qui a déjà été découvert, mais occulté par les mafias qui dirigent le monde), de paire avec un changement de comportement. Vouloir ne pas polluer ET continuer de croitre est un non sens. Il est possible d’obtenir une bonne qualité de vie en polluant moins d’abord, puis quasiment plus du tout ensuite, et cela passe par une décroissance raisonnable, et non un developpement durable. Le developpement durable est un concept destiné à donner bonne conscience aux travailleurs. ce concept ne remet pas en cause la spéculation, et le caractère pyramidale de notre société, avec une tete de pyramide coupée de sa base, qui decide en secret pour le reste, et qui valide un procédé seulement a partir du moment ou elle sait qu’elle va faire un retour sur investissement à court terme et un système de dépendance (essence, abonnement electricité, telephone, etc..).le probleme de l’hydrogène est qu’il est possible d’en produire par electrolyse de l’eau ,avec des panneaux solaires...cela pose un gros problème aux magnats de la finance et de l’energie : si n’importe qui peut produire de l’hydrogène à la demande, et le stocker......il n’y a plus d’abonnement, ni de pompe de distribution. voila pourquoi, tant qu’ils n’auront pas pondus de normes, et de lois obligeant à se fournir auprès d’un prestataire , l’hydrogène sera ignoré, voir bafoué. par contre quand le desert de lybie sera tapissé de panneaux solaires qui servirnt à l’electrolyse de l’eau et que les super tanker seront équipés de reservoirs adéquat et qu’il y aura des installateurs agréés , et une tarification en place.....les super héros du developement durable vont se pointer, aidés de leurs complices des médias, et nous pourrons alors utiliser l’hydrogène « en toute sécurité »....car la est le soucis, à la différence du gaz et du pétrole, l’hydrogène peut être produite partout !!! ce qui oblige les fournisseurs d’energie à se remettre en cause...cequ’ils ne feront pas car ils détiennent les médias et donc pour eux, la priorité est de rendre les masses receptives au concept habituel : on vous fourni le confort avec des sources d’energie qui viennent de loin, vous payez pour obtenir cette energie garantie....comme ça vient de loin, vous n’avez pas à vous occuper des dégats collatéraux ni des intermédiaires qui se sucrent royalement en terme de pots de vins et autres commissions occultes....et vive la machine à fric....Cest également pour cette raison que la décroissance permettra un arrêt pacifique de cette machine infernale : le consommateur détient le pouvoir tout puissant !S’il réduit ces besoins, il desamorce la pompe. Qui est prêt à réinstaller un poele à bois chez soi ? qui est prêt à produie son hydrogène chez soi ? qui est prêt à travailler moins pour gagner moins car de toutes façon, son budget est réduit du fait de son mode de vie basé sur la chasse au gaspi et le retour aux plaisirs simples, quitte à passer pour un illuminé ? il est inutile de demander des solutions sur une problématique qui est faussée par des politiques qui reussissent à mettre d’accord la majorité sur un consensus malhonnete : vous êtes des consommateurs capricieux et vous le valez bien...n’ayez pas honte de vos caprices et continuez d’exiger le confort et l’abondance pour pas cher ou a grand coups de crédits !!!! se libérer de cett emprise permet de s’ouvrir aux vrias challenges futur basés sur le travailler plus...sur soi meme pour gagner plus..de vrai qualité de vie.


      • Pierrot Pierrot 3 octobre 2007 18:58

        Bonjour,

        Il faut le dire et le redire toujours, il n’a a pas de source d’hydrogène libre sur terre.

        Il faut donc le fabriquer à partir de substances carbonées, par exemple l’eau, les hydrocarbures etc.

        Quelque soit le mode de production d’hydrogène (nucléaire, photovoltaique, pétrole, gaz naturel, charbon, éolienne, géothermie etc. il faudra toujours fournir plus d’énergie pour produire de l’hydrogène que l’on pourra en recueillir dans une pile à combustible pour reformer de l’eau.

        D’autant plus que son stockage sous très haute pression ou sous forme d’hydrures métalliques représente à lui tout seul envion 40 % de l’énergie du cycle total.

        Ce n’est donc pas « un vecteur d’énergie » d’avenir.

        Tout au plus applicable dans des applications marginales et spécifiques : sites isolés, téléphones mobiles etc.

        Les lois de la physique restent immuables quels que soit les moyens de recherches mis en oeuvre.

        Bonne soirée.



        • Pierrot Pierrot 4 octobre 2007 12:09

          à julienwifi,

          les très rares sources d’hydrogène dissous à de très grandes profondeurs marines et mélangées avec beaucoup d’autes gaz ne changent pas la nature de mon propos ci-dessus.

          Il n’y a pas de resssources d’hydrogène exploitables sur terre, il faut donc partir de substances hydrogénées comme l’eau H2O ou d’hydrocarbures.

          La destruction de ces molécules sous forme d’hydrogène gazeux puis sa recombinaison en eau est endothermique.

          Ce cycle n’est donc pas une source d’énergie mais un consommateur d’énergie donc ne présente que très peu d’intérêt.

          Bonne journée.


        • niko74 niko74 11 octobre 2007 23:02

          Merci pour la petite leçon. Néanmoins il n’est pas très logique de mélanger le photovoltaique aux autres modes de productions d’energis nécessaire à la production d’hydrogène en opérant une electrolyse de l’eau. a la différence du charbon, du nucléaire, et des autres modes de production d’energie necessaire à l’electrolyse, le photovoltaique ne nous gène pas par le fait qu’il faille plus d’energie pour produire de l’hydrogène que l’on pourra recueillir dans une pile à combustion pour reformer de l’eau...Car à la différence du charbon et de l’uranium, l’energie du soleil est gratuite (mise à part l’investiossement initial des panneaux et des composants annexes). Donc peu importe la quantité d’energie « dépensée » dans ce cas. S’il me faut X quantité d’une energie abondante et gratuite pour produire x quantité d’energie issue d’un volume d’hydrogène....Je me fout que x soit inférieur à X à partir du moment ou les moyens utilisé pour produire X sont peu couteux et peu polluant. Donc merci de dire et répeter une vétité scientifique je ne conteste pas puisque je connais aussi ce sujet...mais a force de répéter comme un mantra une chose dont on est persuadé qu’elle est vraie dans le fond on oublie de changer d’angle. De plus en disposant des petites cellules de production d’hydrogène en série et en mettant un disposotif qui permette de régler l’ampérage, on arrive à protéger les batterie d’un brusque « fusillage ». Les plans et livres sur de tels motages existent , disponibles sur le net pour peu qu’on lise l’anglais, et nos amis de l’underground américains ne se sont pas géné pour aller plus lon que l’expérimentation. Votre commentaire est construite et vous semblez connaitre le sujet...Pourquoi donc avez vous mélangé le photovoltaique aux autres sources d’energie ? pour brouiller les pistes ? La france est remplie de gens qui s’arretent sur un sujet, et qui butent et tournent en boucle sur une réalité qu’ils veulent plane alors qu’elle peut avoir différents niveaux de profondeures.

          Par ailleurs, vous parlez de site isolés.....mais une maison passive, abritant une famille qui prend ses responsabilités en temr e de consommation globale et de rythme de vie, peu réduire ses besoins jusqu’a être assimilé à un site isolé.Manger moins de viande , du coup pouvoir traiter ses eaux usées par lagunage, faire son potager,faire sa lessive avec une machine 18 volt et au savon de marseille, utiliser le velo ou la marche pour les dépacements locaux, pantoniser sa voiture, donner plus de place qux loisirs simples et gratuits (un pic nique plutot qu’un restau)....C’est sur que si on reve de croissance et de developpement durable, l’hydrogène à l’heure actuelle est une utopie, mais si on réduit ses besoins , et qu’on multiplie les sources d’approvisionnement (petite éolienne, photovoltaique, mur trombe, chauffage au bois, ....et une petite unité de production et de stockage d’hydrogène) et bien je prétend pouvoir me couper du reseau, et rouler propre avec ma toyota des années 80.....hélas je ne suis pas propriétaire ne serai ce que d’un petit bout de foret non constructible....si c’était le cas je le prouverai en moins de 2 ans....


        • zelectron zelectron 9 octobre 2007 21:18

          C’est vrai, il s’agit d’une source puissante, en passe d’être maitrisée dans son exploitation electrique direct et/ou thermique à turbines (hormis les fuites et dangers d’explosion), mais nous sommes très loin de maitriser la production d’hydrogène « écolo-rentable »

          ATTENTION : L’HYDROGENE MAL MAITRISE PEUT CONTRIBUER A DETRUIRE LA COUCHE D’OZONE.


          • Pierrot Pierrot 11 octobre 2007 22:58

            A zélectron,

            merci de bien vouloir nous expliquer comment "l’hydrogène mal maitrisée pourrait détruire la couche d’ozone ?

            Bonne soirée.


          • zelectron zelectron 15 mai 2008 14:38

            L’ozone schematiquement est composé de 3 atomes d’ oxygène dont 1 est très actif puisque libre, à la rencontre de l’hydrogene il se combine pour former de l’eau, H²O et pfouit plus d’ozone !


          • CETH 31 octobre 2007 22:17

            Si les technologies de l’hydrogène vous intéressent, n’hésitez pas à venir visiter notre site : www.ceth.fr

            CETH, la start-up qui propose des solutions Hydrogène pour TOUS

             smiley

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