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Accueil du site > Actualités > Politique > Chirac, un grand fauve dans les griffes de la justice

Chirac, un grand fauve dans les griffes de la justice

Première confrontation judiciaire. Et première tentative pour l’ancien président de la République d’établir sa vérité historique. Jacques Chirac a été entendu jeudi comme témoin assisté pendant quatre heures et demie dans le cadre de l’affaire dite des emplois fictifs du RPR. Trois autres dossiers sont également susceptibles de donner lieu, dans un premier temps au moins, à une audition. Les chargés de missions du maire de Paris, suspectés d’avoir été des emplois de complaisance, la gestion de la Société d’économie mixte parisienne de prestations (Sempap) structure chargée d’imprimer des documents municipaux dans laquelle des malversations auraient été commises. Enfin, à un degré moindre, Euralair, une compagnie aérienne qui, avant sa faillite, aurait gracieusement transporté les époux Chirac. La bataille pour la trace que laissera l’ancien président dans l’Histoire est engagée.

Quand un ancien président est entendu par la justice, c’est un peu la République qui vacille. Au-delà des frais de bouche, des HLM de Paris, de Clearstream et de l’affaire du juge Borel, le bouclier de l’immunité n’aura donc pas empêché Jacques Chirac, ce grand fauve de la politique, de tomber dans les griffes de l’institution judiciaire. Une première au goût amère même si, pour la première affaire aucune charge n’a été retenue contre le citoyen Chirac. Au-delà du fond du problème, c’est bien la morale publique et le sentiment que les hommes politiques peuvent, sans aucune crainte, sans avoir à rendre compte, se servir sur la bête.

On aura beau jeu de parler d’acharnement à l’encontre de Jacques Chirac, mais ses démêlés judiciaires doivent être appréciés à l’aune des décisions de justice parfois sévères rendues à l’encontre de justiciables ordinaires pour des faits a priori moins graves. Comme le relève Dominique Gerbaud dans La Croix, “le plus important, ce n’est sûrement pas de faire condamner un ancien président pour l’exemple. C’est que le juge puisse conduire en toute indépendance l’instruction pour que les Français gardent confiance dans la justice. C’est aussi que les hommes et femmes politiques tirent les leçons de ces procès. C’est-à-dire qu’ils ne se croient pas tout permis lorsqu’ils sont au plus haut niveau du pouvoir. Qu’ils se souviennent que la politique est d’abord un service.”

En condamnant Alain Juppé à 14 mois de prison avec sursis alors qu’aucune incrimination directe ne figurait dans son dossier d’instruction, le tribunal de Nanterre avait tenu à signifier à l’ancien Premier ministre que la société était en droit d’attendre de ses plus hauts responsables politiques qu’ils respectent les lois qu’ils votent eux-mêmes. Le jugement avait été confirmé en 2004 par la Cour d’appel de Versailles qui l’avait assorti d’un an d’inéligibilité. Jacques Chirac peut-il déroger à cette règle ?

Au moins, il tente. Depuis son départ de l’Elysée, il savait que cette audition par un juge était inévitable et qu’elle interviendrait très vite. Elle donc été très soigneusement préparée. Dans une tribune publiée par Le Monde daté de vendredi 20 juillet envoyée au quotidien jeudi à 7 h 30, rendant ainsi impossible techniquement l’insertion de commentaires, Jacques Chirac a étalé dans la presse sa ligne de défense au moment même où se déroulait son audition. Il invoque dans le texte, les “tâtonnements” qui ont marqué la mise en place de règles claires et transparentes concernant le financement des partis politiques. “De tout cela, je suis prêt à témoigner et à répondre, témoigner devant l’opinion, répondre devant les juges. Dans les deux cas je le ferai en conscience”, écrit-il notamment.

Sa ligne de défense est basique. “Je n’étais pas au courant. Je ne m’en suis pas occupé... Le cadre légal en matière de financement n’était pas le même”. Un peu trop simple. Jacques Chirac a beau contester l’existence d’un système organisé et insister sur le fait que la loi a évolué, il reste que ce qui lui est aujourd’hui reproché était illégal à l’époque. C’est bien ce qui avait valu à Alain Juppé sa condamnation.

La retraite de Jacques Chirac ne s’annonce pas comme un long fleuve tranquille. Mauvais présage, ses anciens amis se détournent déjà précautionneusement de lui. On peut difficilement soutenir Chirac et être dans les petits papiers de Nicolas Sarkozy.

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47 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 20 juillet 2007 11:01

    Ce que Nicolas Sarkozy propose aujourd’hui aux français,J Chirac aurait dû le proposer avec son élection en 2002.

    Il ne la pas fait,car toute sa vie,n’aura été qu’arrivisme et petite combine.

    Il aura mis la France au niveau d’un pays africain,le livrant au libéralisme éxacerbé et laissant la destruction d’emplois sans apporter de solutions.

    Aujourd’hui la justice doit faire son travail et faire payer au prix fort les détournements d’argent public et les valises d’argent sales du financement de son parti avec les emplois fictifs et les appels d’offres bidons

    Il est responsable de la manipulation de Clearstream et doit en répondre devant un tribunal

    Il aura été le plus mauvais président de la France


    • Reinette Reinette 20 juillet 2007 15:42

      Pas vu, pas pris !

      NICOLAS SARKOZY

      Adhère à l’UDR en 1974 où il rencontre Charles PASQUA et milite pour l’élection de Jacques Chaban-Delmas.

      1975, devient le délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine.

      1976, adhère au RPR nouvellement créé, sous le parrainage de Charles PASQUA à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ». Il devient responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, et est élu conseiller municipal de Neuilly en 1977.

      1980 Président du comité de soutien des jeunes à la candidature de JACQUES CHIRAC.


    • Reinette Reinette 20 juillet 2007 15:43

      Le changement dans la continuité !

      NICOLAS SARKOZY

      Adhère à l’UDR en 1974 où il rencontre Charles PASQUA et milite pour l’élection de Jacques Chaban-Delmas.

      1975, devient le délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine.

      1976, adhère au RPR nouvellement créé, sous le parrainage de Charles PASQUA à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ». Il devient responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, et est élu conseiller municipal de Neuilly en 1977.

      1980 Président du comité de soutien des jeunes à la candidature de JACQUES CHIRAC.


    • tvargentine.com lerma 20 juillet 2007 17:08

      A ludovic

      Chirac n’a pas été élu sur un programme en 2002 mais il avait une occasion historique de rassembler les français comme le fait actuellement Nicolas Sarkozy pour changer et améliorer la société française.

      Nicolas Sarkozy a été élu sur un programme et un choix de société par une majorité de français

      Différence,l’un n’a rien apporté aux français durant sa présidence pleine d’affaires étouffées et l’autre laisse la justice accomplir sa mission et va mettre en place,grace à un gouvernement de rassemblement gauche-droite,des réformes afin de moderniser notre pays


    • tyty 20 juillet 2007 18:48

      ...et puis surtout, Sarkozy est le fils de tout cette appareil... Même si, comme à son habitude, il joue le traitre.


    • haddock 20 juillet 2007 21:36

      Reinette ,

      Le titre de la chanson c’ est " Chirac , ce grand fauve etc... Sarkozo c’ était une autre fuis .


    • Politicien 20 juillet 2007 12:37

      Tout à fait daccord. Même si les preuves matériels manquent, Mr Chirac est l’organisateur et l’instigateur d’un système de financement mafieu de son parti, de lui-même et de ses proches via la mairie de paris.

      Il ne s’agit pas d’une simple affaire de financement de parti politique mais d’un cas réunissant tous les délits les plus graves que l’on puisse commettre dans le cadre d’un mandat public : Corruption, abus de bien sociaux, enrichissement personnel...sans parler sur un plan plus moral : trahison, vol, mensonges...etc

      De nombreux témoignages de chef d’entreprises fournisseurs de la mairie de paris à l’époque Chirac ont témoignés du système d’attribution des marché publiques mis en place par le cabinet du maire de Paris.

      En clair apport de malettes remplient de billets de 500 francs directement dans le bureau de chirac ou de son chef de cabinet en échange des marchés publiques. Chirac récupérait les valises de billets et laissait les miettes à ses acolittes du RPR. Alliot-Marie quémendait même des billets de 500 francs pour payer son loyer.

      Il serait temps que ces gens payent, surtout quand on sait que des gens intègres, de grands serviteurs de l’état et donc des français (Mr Juppé, Mr Roussin...etc) ont payé pour ce traitre sans foi ni loi.

      Pour charger un peu plus la barque, le bilan économique et social des années Chirac ne justifie aucune clémence de la part du peuple français.

      Ce qui est triste c’est que son personnage publique est tellement dissocié de sa vraie personnalité que jamais il ne se confiera. Dommage, cela aurait sûrement aidé la france à s’améliorer.


      • Avatar 20 juillet 2007 14:01

        Information d’aujourd’hui :

        Chirac reconnait avoir signé la note demandant que Mme X soit rémunérée par la mairie de Paris pour services rendus au RPR.

        Cependant Chirac dit l’avoir signé sans l’avoir lu complètement.

        Un peu court comme défense, vous ne trouvez pas ???

         smiley


      • Avatar 20 juillet 2007 14:47

        Pour être plus précis :

        ...« Le magistrat l’a questionné sur les noms de permanents du RPR, payés par la Ville de Paris. »Je peux dire par expérience et conviction qu’il n’y avait pas de système organisé, a-t-il précisé au juge, c’est un cadre, une étiquette (...), il s’agit d’une série de cas individuels développés au fil du temps depuis longtemps dans tous les partis.« Le juge Philibeaux a ensuite abordé le cas d’une secrétaire dont Jacques Chirac réclamait la promotion dans une lettre signée de sa main et datée de décembre 1993. Elle était employée auprès de Jean-Claude Pasty, conseiller pour l’agriculture au RPR, mais rémunérée par la Mairie de Paris. »Je suis bien le signataire de cette note, a assuré l’ancien président de la République. M. Pasty était mon conseiller agricole bénévole, tant comme maire de Paris que comme président du RPR. (...) Il avait certes son bureau au RPR, mais il jouait un rôle très important à mes côtés en tant que maire de Paris.« Une manière de signifier que le détachement de Mme Farrard au RPR pouvait apparaître cohérent, et que le travail effectué par M. Pasty, tant au RPR qu’à l’Hôtel de Ville, lui était précieux, celui-ci étant un conseiller »compétent et avisé", selon lui.

        « Cette note n’a bien sûr pas été rédigée par moi », a-t-il précisé sur procès-verbal. « Elle a été soumise à ma signature dans un parapheur, parmi tant d’autres documents que j’avais à signer », a argumenté M. Chirac, qui dit avoir signé cette lettre « sans prêter plus d’attention à son contenu mais en y portant la mention signalé »...

        in

        http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-937584@51-924172,0.html


      • snoopy86 20 juillet 2007 15:43

        « Je suis bien le signataire de cette note, a assuré l’ancien président de la République. M. Pasty était mon conseiller agricole bénévole, tant comme maire de Paris que comme président du RPR. (...) Il avait certes son bureau au RPR, mais il jouait un rôle très important à mes côtés en tant que maire de Paris. »

        Du pur Chirac, et personne n’a relevé l’importance pour le maire de Paris d’avoir un conseiller agricole ?


      • masuyer masuyer 20 juillet 2007 16:58

        Politicien,

        juste une remarque sur Juppé. La version officielle de l’homme intègre qui a payé pour les autres ne tient pas. Il était trésorier du RPR et Inspecteur Général des Finances de profession. Alors soit il était totalement incompétent, ce qui est contraire à l’hagiographie officielle, soit malhonnête, ce qui est aussi contraire à l’hagiographie officielle.

        Prendrait-on le citoyen pour un con ?


      • Avatar 20 juillet 2007 17:33

        Oui Snoopy,

        Ce conseiller agricole devait aider Chirac à gérer ses stocks de blé dans les coffres de la mairie de Paris !!!

         smiley


      • clairette 20 juillet 2007 14:20

        @ l’auteur,

        Article d’actualité tout à fait pertinent dans sa sobriété et qui reprend très justement les grandes lignes des affaires de corruption de marchés et autres malhonnêtetés commises par ce personnage.

        Souhaitons que les juges puissent poursuivre l’instruction de tous les dossiers en suspens !

        Et que ce président soit mis au ban de la 5ème République ! Et que toutes ses magouilles et basses intrigues soient rendues publiques !

        Bien sûr, on ne pourra jamais récupérer les valises... envolées au détriment des contribuables parisiens et français ; mais au moins on peut espérer qu’il aura tellement honte de voir tout ses malhonnêtetés dévoilées sur la place publique qu’il préfèrera quitter l’hexagone... et pourquoi pas aller retrouver ses grands amis libanais...


        • Politicien 20 juillet 2007 16:07

          L’argent des valises provient des sociétés privés qui voulait travailler sur les appels d’offres de la mairie :) Je ne crois pas qu’il s’agissait d’argent publique...enfin pas dans la partie « marché publique » de l’affaire.


        • nessoux 20 juillet 2007 14:38

          @ l’auteur,

          Vous rêvez... Chirac ne risque rien dans cette affaire et je vous parie qu’il ne sera même pas mis en examen. Ce ne sera qu’une casserole de plus derrière lui et comme l’honneur n’est pas vraiment quelque chose qui le préoccupe.

          Il est et restera le plus mauvais président de la 5e république et s’en fout « royalement ».


          • m148 m148 20 juillet 2007 14:47

            Avec le départ de Chirac s’en va la grandeur de la France laissée à un individu qui n’en a cure. Mon opinion est que l’importance donnée à cette affaire est disproportionnée et surmédiatisée au regard de la gravité des faits.

            @lerma : Que vient faire Clearstream dans cette histoire ? Rappel : D’après la constitution un ancien président de la République ne peut répondre des actes exercées lors de son mandat au nom de l’intérêt suprême de la nation.

            tjs @lerma : nicolas sarkozy n’a rien a envier à Jacques Chirac en terme de petites combines et d’arrivisme : L’élève a surpassé le maître !!

            @all : La vengeance est destructrice, débarrassez-vous en.


            • Reinette Reinette 20 juillet 2007 16:01

              SARKOZY... L’AFRICAIN

              Sarkozy n’a pas fini de nous surprendre. Fustigeant la politique africaine de Chirac, il affirme qu’il mettra fin à la Françafrique et au soutien des dictatures africaines. Vraiment ? Au placard les Sassou N’Guesso (Congo), les Bongo (Gabon) et autres « racailles » de l’oligarchie africaine ?

              BÉNIN, 19 MAI 2006 : SARKOZY, ministre de l’Intérieur, est en tournée « extérieure » pour améliorer le contrôle de l’immigration. À cette occasion, il dénonce la politique africaine de Chirac : « Il nous faut la débarrasser des réseaux d’un autre temps, des émissaires officieux qui n’ont d’autre mandat que celui qu’ils s’inventent. Le fonctionnement normal des institutions politiques et diplomatiques doit prévaloir sur les circuits officieux qui ont fait tant de mal par le passé. Il faut définitivement tourner la page des complaisances, des secrets et des ambiguïtés. »

              Quelques mois plus tard : Sarkozy récidive. Se définissant comme « l’ami des Africains », il s’engage, une fois élu, à mettre fin à la Françafrique et « cesser de traiter indistinctement avec des démocraties et des dictatures » [1].

              Nicolas Sarkozy, fossoyeur de la Françafrique ?

              (Ce terme, rappelons-le, désigne le système de domination néocoloniale mis en place dès 1960 par le général de Gaulle et son bras droit Jacques Foccart. Objectif : instaurer ou maintenir des dictatures africaines « amies de la France », afin de garantir les intérêts économiques et diplomatiques dans les anciennes colonies. Pour y parvenir, tous les moyens sont bons : trucage d’élections, assassinats, coups d’État, détournement de l’aide au développement, etc. Ce vaste système d’ingérence et de corruption, entretenu par TOUS les présidents français depuis 1960, est l’un des « plus longs scandales de la République ») [2]

              Face aux promesses sarkoziennes, le doute nous saisit. Est-ce le même homme qui expulse 50 000 immigrés en 3 ans ? Qui refuse l’asile politique aux dizaines de milliers d’Africains fuyant des régimes tortionnaires soutenus par la France ? Qui proclame le rôle positif de la colonisation française : « La vérité, c’est qu’il n’y a pas eu beaucoup de puissances coloniales dans le monde qui aient tant oeuvré pour la civilisation et le développement et si peu pour l’exploitation. » [3] ?

              OUI, c’est le même. Les discours de Nicolas Sarkozy, c’est un peu comme à la Foir’fouille. On trouve de tout. Un patchwork contradictoire destiné à séduire le plus large public possible.

              Ainsi, quand Sarkozy dénonce les réseaux françafricains, il tempère aussitôt : « Aucun pays du nord ne porte autant d’attention à l’Afrique que la France. Aucune nation n’a autant à coeur la stabilité, le développement, la réussite des pays du continent africain. » [4]

              Cherchez l’erreur... Et le pillage des matières premières, l’affaire Elf, la Cogema au Niger, Bouygues au Mali, Bolloré partout ?

              « Il faut cesser de répéter que la France est présente en Afrique pour piller ses ressources car, à tout bien peser, c’est vrai, nous n’avons pas économiquement besoin de l’Afrique [...] La France est en Afrique avec des ambitions plus amicales. » [5]

              Et Sarkozy de s’ériger en ardent défenseur des multinationales françaises : « Bouygues, Air France, Bolloré, n’ont pas besoin de la diplomatie française pour exister et se développer en Afrique. S’ils y sont dynamiques, c’est grâce à l’ancienneté de leur implantation, ils ont cru à l’Afrique avant beaucoup d’autres. C’est au talent de leur management et de leurs collaborateurs qu’ils le doivent et à eux seuls. » [6]

              Cocorico !

              Deux ans plus tôt, Sarkozy, le même, alors ministre de l’Économie, offrait plus d’UN MILLIARD D’EUROS de subventions aux entreprises françaises installées en ALGERIE, record historique.

              ...Raison de plus pour Martin Bouygues de mettre à la disposition de son ami Sarkozy, le temps de la campagne présidentielle, son conseiller Afrique Michel Lunven. Cet ancien ambassadeur de France au Gabon était le conseiller de Jacques Foccart, principal architecte de la Françafrique...

              [1] Jeune Afrique, 05/11/2006.

              [2] La Françafrique, François-Xavier Verschave, Stock, 1998. Voir également le site de l’association Survie .

              [3] Meeting de Caen, 09/03/2007.

              [4] Bénin, 19/05/2006.

              [5] Jeune Afrique, 05/11/2006.

              [6] Africatime, 20/05/2006.


            • Reinette Reinette 20 juillet 2007 16:07

              SARKOZY... L’AFRICAIN (suite),

              ou le changement dans la continuité...

              Mais au fait, Nicolas Sarkozy entretient-il des relations avec des dictateurs africains ?

              OUI. Il rencontre régulièrement Omar Bongo, dirigeant du GABON depuis 1967.

              Omar Bongo, qui est à la démocratie ce que l’arsenic est à l’apéritif, déclarait récemment : « Avec Nicolas Sarkozy, il y a une différence parce qu’on est amis. Si demain il me renie parce qu’il est président, je lui dirai : “Ce n’est pas sérieux Nicolas’’. [...] Je crois que le fondement même de la Françafrique restera, quitte à l’améliorer. » [1]

              Si c’est lui qui le dit... Sarkozy est par ailleurs ami de Denis Sassou N’Guesso, parvenu à la tête du CONGO par un coup d’État.

              Il soutient également la monarchie marocaine de Mohammed VI et le pouvoir militaire de Bouteflika. Pour s’introduire auprès des oligarchies africaines, le Sarkozy-le-gaulliste s’est entouré d’un directeur de campagne de premier choix : l’ancien bras droit de Charles Pasqua, Claude Guéant, spécialiste des questions africaines.

              Résumons :

              Nicolas Sarkozy est ami d’Omar Bongo, apôtre des multinationales françaises, conseillé par un ancien du « réseau Pasqua ». Mais il se déclare « contre la Françafrique ».

              Ah, les élections et leur festival de promesses ! De quoi méditer sur ce proverbe africain pour les semaines à venir :

              « Ne te laisse pas lécher par qui peut t’avaler. »

              [1] NouvelObs, 18/02/2007.


            • haddock 20 juillet 2007 20:45

              Reinette nous fait une fixette , m’ est avis que Sarko n’ est pas son ami intime .


            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 21 juillet 2007 05:04

              Est-ce que quelqu’un croit vraiment que la politique de la France en Afrique dépend de la volonté d’un seul homme ? Il y a là des milliards... et des milliards et des intérêts multiples... On lâcherait la Corse, avant l’Afrique !

              http://www.nouvellesociete.org/414.html

              Pierre JC Allard


            • Politicien 20 juillet 2007 15:58

              C’est quand même dingue qu’il y ai encore des chiens enragés qui ne peuvent pas s’empêcher de cité le mot « Sarkozy » dans tous leur commentaires.

              On ne parle pas de lui, pour une fois, et Mr Sarkozy n’est mis ou n’a été mis en cause dans AUCUNE affaire.

              Les gens qui disent le contraire sont les mêmes qui criaient sarkozy=nazi pendant la campagne. Et ce sans aucun argument solide.


              • marmitte bouillante 21 juillet 2007 14:30

                Sarkozy a été dénoncé dans l’affaire Clearstream... mémoire courte ?

                Qu’il soit innocent ou coupable, il restera toujours un doute maintenant. Entre les politiques (Chirac, Juppé...), la justice (Outreau, Pierre Hontang et compagnie) on a plus confiance en personne smiley


              • masuyer masuyer 20 juillet 2007 17:03

                Ce qui m’amuse dans cette affaire, c’est le laius sur le « vide juridique ». Or ça n’existe pas. Ce n’est pas parce que la loi n’a pas prévu tel ou tel cas de figure que le vol ou l’abus de biens sociaux n’est pas illégal.


              • Prosper Prosper 21 juillet 2007 18:15

                Encore un chat enragé, qui pue le JMLP... Ca doit le faire jouir dès qu’il dit « Mitterrand ». Alors écoute, chat débile : Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand,Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand,Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand,Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand,Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand, Mitterrand. Ca va mieux ? smiley


              • Prosper Prosper 21 juillet 2007 18:20

                Le temps qui passe nous fait comprendre que cette fonction présidentielle a de moins en moins d’importance. Chirac est juste un médiocre, un aventurier, un petit escroc.

                Pourquoi donc attendre un homme providentiel ? On est assez grand, non ? C’était bien la peine de couper la tête de Capet...

                Cette fonction est le miroir rassurant des faibles, de ceux qui cherchent une vie sociale par procuration.


              • MagicBuster 20 juillet 2007 17:09

                Le lien avec Sarko ... moi je le vois ... dans 5 ans on redonnera la légion d’honneur à Chirac sortant de prison.

                C’est un futur Mandela.

                La France en Faillite fera même peut être appelle à lui s’il n’est pas mort pour sauver la France de l’UMP.

                NB : Je n’ai jamais voté pour CHIRAC, ni même pour le schroumtph nerveux.


                • luklamainfroide 20 juillet 2007 20:29

                  quel franche rigolade que cette article, chirac devant les juges et peut etre deriere des bareaux de prison et quand bien meme cela aurait lieux pensez vous que cela changera quelque chose a la vie de mr ou madame tout le monde en prise avec une société déshumanisée ou seul compte votre pouvoir écconomique qui esst toujour faible et qui va en ce réduisaant comme peau de chagrin ,il n’y a plus de reve ,plus d’idéaux ,plus d’idée ,plus rien que ce déser stérile et lamentable dans le quel nous nous trainons comme des ames en peines le regard éteint je voudrait conclure par cette phrase d’Albert Camus. La société politique contemporaine : une machine à désespérer les hommes !


                  • moebius 20 juillet 2007 22:43

                    Le choix de la photo en tete d’article est bien vu. Chirac a du s’entrainer avant de sauter le portillon, ce grand couillon, le geste est sur mais c’est une amende à ajouter à son addition...


                    • moebius 20 juillet 2007 22:47

                      la tete de Chirac au bout d’une pique...mais la vue du sang cher mage vous ferez défaillir. Je ris ouaf ! ouaf !


                    • moebius 20 juillet 2007 22:50

                      Nous ne parlons pas d’un homme mais de tout un systéme... une épuration ?...


                    • moebius 20 juillet 2007 22:54

                      Je me gausse maintenant...


                    • moebius 20 juillet 2007 22:55

                      la transparence nous aveuglera


                    • Stan 20 juillet 2007 23:58

                      A lire certains commentaires, ça fait plaisir à voir, tous ces Bisounours qui veulent voir en Sarkozy le Monsieur Propre qui enfin libéré de son ogre Chirac vient sur sa tornade blanche pour purifier cette France corrompue et la rendre enfin prospère.

                      Mais la prospérité d’une nation se crée par les marchés extérieurs, pas avec des discours politiciens et de la communication agitée pour ne pas dire dans certains cas, carrément agitatrice.

                      Tiens à propos, Dassault Industries déménage discrètement son siège en Israël. Motif officiel : zone euro trop chère, interventionnisme d’état trop lourd (Source Israel Valley). Pourtant avec un président comme Mr.Sarkozy, ça devrait rassurer tous les entrepreneurs dignes de ce nom pour au moins cinq ans, non ? Enfin, ce n’est que la version officielle, bien sûr...

                      L’exaltation et la sagesse sont comme l’eau et l’huile. Celui qui prétend pouvoir en jouer dans le même temps finit par se casser la g....


                      • stephanemot stephanemot 21 juillet 2007 11:10

                        Je me demande si Gergorin lui a fait signer ses notes de frais de bouche pour avoir ouvert la sienne devant d’autres juges...

                        Quelque part, ces affaires manquent de panache ; ça sent plutôt les petites frappes que les grands caïds du milieu, et pourtant ce ne sont pas les Corses qui manquent.

                        Et puis il n’y a même pas de cadavre dans les tiroirs - ah un Ben Barka, un Boulin, un Grossouvre, ça au moins, ça avait de la gueule... Heureusement que Sarko s’emploie à dénicher de nouveaux clous à porter au cercueil : qu’est-ce que c’est que ce Borrel ? envoyez-moi ce débouté à Djibouti !


                        • Bof 21 juillet 2007 16:33

                          la société va devoir choisir :

                          Les justes relations Humaines où l’on sert l’autre.

                          Et les autres principes où l’on se sert et même où l’on asservit.

                          Donc : Servir , se servir , et même asservir . ????

                          « Gauche - droite » est bien dépassé comme base d’équilibre d’une société. Dans les commentaires , on ressent bien un relent de jalousie souvent !


                          • moebius 22 juillet 2007 00:51

                            la société ne choisira pas ,c’est une abstraction part contre les individus, eux choisiront, la meilleurs pente qui coure entre les obstacles


                            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 22 juillet 2007 17:34

                              « La bataille pour la trace que laissera l’ancien président dans l’Histoire est engagée. »

                              Non la bataille est finie !

                              La trace est déjà fossilisée par l’empreinte de l’ogre qu’il a créé en 2002 ! Avec l’UMP il n’ y a ni politique, ni réflexion, ni concertation ni rien du tout ! Je vois déjà les élections de 2012, que de monotonie en vue !

                              Sans partis d’opposition ni satellitaires ni extrémistes, l’UMP accouchera éternellement l’UMP dans les mêmes gémissements d’un pseudo rassemblement Sarkoziste ! Voyez-vous un possible changement ?

                              Le Sorcier Chirac a fait beaucoup de mal à la France, à l’Europe et surtout à l’Afrique qu’il a réussi à endormir avec ses dissertations hypocrites à chaque G8 non moins hypocrite !

                              L’Histoire sait ce qu’il faut retenir !

                              MOHAMMED.


                              • dom y loulou dom 22 juillet 2007 21:03

                                lerma... Chirac, le moins bon président que la France ait connu ?

                                Les citoyens français n’ont pas arrêté de cracher sur lui... sans lui les français seraient en train de bombarder des innocents en Afghanistan ou en train de martyriser de pauvres irakiens.

                                Les français lui doivent une fière chandelle, mais vous n’êtes pas française n’est-ce pas lerma ?


                                • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 22 juillet 2007 22:34

                                  Chirac ne représente que le haut visible de l’iceberg de la pourriture du système politique dans son ensemble. Du haut en bas on ne trouve que des maffias d’élus plus ou moins importantes, des appels d’offre de marchés publics truqués, de hauts intérêts dans lesquels les citoyens font figures de dindons de la farce. Des médias aux ordres qui couvrent les ratages monstrueux d’une politique criminelle et irresponsable (Rwanda 1994),on en est encore aux années 50 comme au plus beau temps de la IVème république...Que ce soit au niveau national ou local c’est la même chose.

                                  Je ne crois pas que Sarkozy puisse changer quoique ce soit, il est le représentant des grands PDG richissimes qui comptent bien par son intermédiaire accroitre leurs fortunes. La seule solution serait que les citoyens exigent un vrai changement et s’investissent dans ce noble but, mais il faudrait faire vite, car le temps presse, le temps de réagir il sera probablement trop tard !...Je ne veux pas paraître pessimiste mais il faut bien être un peu réaliste, c’est mal barré...


                                  • lyago2003 lyago2003 22 juillet 2007 22:49

                                    @ marcel Chapoutier, Très belle analyse que je partage complètement.

                                    Comme le disait Coluche Y’a un truc qu’on est sûr quand on est ministre, c’est qu’on retournera pas à l’école, tandis qu’en prison, faut voir !


                                    • Lao Tan 23 juillet 2007 20:56

                                      Monsieur Chirac adopte comme tactique de défense : l‘absence d’un système organisé. C’est marrant mais moi, (je suis africain vivant à paris depuis 1989) j’ai travaillé dans les années 1990-1991 dans une entreprise, EDI- LOYD dans le 16eme arrondissement de paris, dont le mandat consistait à racketter les chefs d’entreprises au profit des partis de la droite : RPR, PR , UDF, CNI de l’époque. Ces qui disposait de « supers commerciaux » capables de retourner même les plus réticents .A leur actif ils disposaient de lettres d’accréditation signées par des dirigeants de ces partis. Une des manœuvres les plus utilisées consistait à promettre des marchés publics, des autorisations d’agrandissements de surfaces commerciales aux chefs d’entreprise. Quelques uns en obtenaient réellement des retours .Mais la majorité des patrons étaient tout simplement floués car le subterfuge, lorsqu’ils signaient « le chèque » , consistait à leur faire signer par la même occasion l’achat d’un encart publicitaire dans le journal du parti (par exemple un encart d’une valeur de 150 000 francs de l’époque) : Belle parade en cas de contestation .

                                      Les commerciaux après une formation intensive de 3 mois axées sur :

                                      - La connaissance de la psychologie d’un Dirigeant et de son entourage .
                                      - La maîtrise de la l’argumentaire et des 50 réponses aux objections que pouvaient opposer les Chef d’entreprise et qui avaient été soigneusement étudiées.
                                      - Un peu de la connaissance des partis. Le but étant de récolter de l’argent et non pas de parler du parti au chef d’entreprise.

                                      Apres cette période les meilleurs pouvaient espérer toucher une commission pouvant aller de 10 à 25% des sommes récoltées.

                                      A ma connaissance, il existait à l’époque 4 ou 5 entreprises de ce type sur l’île de France, et celles-ci n’étaient mandatées que par les seuls partis de la droite. Je n’ai personnellement pas entendu parler de ce système pour les partis socialiste et communiste.

                                      Je lui accorde néanmoins le fait qu’à cette époque n’existait pas en France de loi sur le financement des partis politiques, chaque dirigeant de parti devant faire avec ses moyens de bord.

                                      Lao Tan


                                      • Lao Tan 23 juillet 2007 21:01

                                        Monsieur Chirac adopte comme tactique de défense : l‘absence d’un système organisé. C’est marrant mais moi j’ai travaillé dans les années 1990-1991 dans une entreprise, EDI- LOYD dans le 16eme arrondissement de paris, dont le mandat consistait à racketter les chefs d’entreprises au profit des partis de la droite : RPR, PR , UDF, CNI de l’époque. Cette entreprise disposait de « supers commerciaux » capables de retourner même les plus réticents .A leur actif ils disposaient de lettres d’accréditation signées par des dirigeants de ces partis. Une des manœuvres les plus utilisées consistait à promettre des marchés publics, des autorisations d’agrandissements de surfaces commerciales aux chefs d’entreprise. Quelques uns en obtenaient réellement des retours .Mais la majorité des patrons étaient tout simplement floués car le subterfuge, lorsqu’ils signaient « le chèque » , consistait à leur faire signer par la même occasion l’achat d’un encart publicitaire dans le journal du parti (par exemple un encart d’une valeur de 150 000 francs de l’époque) : Belle parade en cas de contestation .

                                        Les commerciaux après une formation intensive de 3 mois axées sur :

                                        - La connaissance de la psychologie d’un Dirigeant et de son entourage .
                                        - La maîtrise de la l’argumentaire et des 50 réponses aux objections que pouvaient opposer les Chef d’entreprise et qui avaient été soigneusement étudiées.
                                        - Un peu de la connaissance des partis. Le but étant de récolter de l’argent et non pas de parler du parti au chef d’entreprise.

                                        Apres cette période les meilleurs pouvaient espérer toucher une commission pouvant aller de 10 à 25% des sommes récoltées.

                                        A ma connaissance, il existait à l’époque 4 ou 5 entreprises de ce type sur l’île de France, et celles-ci n’étaient mandatées que par les seuls partis de la droite. Je n’ai personnellement pas entendu parler de ce système pour les partis socialiste et communiste.

                                        Je lui accorde néanmoins le fait qu’à cette époque n’existait pas en France de loi sur le financement des partis politiques, chaque dirigeant de parti devant faire avec ses moyens de bord.

                                        Lao Tan


                                        • Don Diego Don Diego 26 juillet 2007 09:03

                                          On suppose que vous avez ete horrifie par ces methodes et que vous en avez immediatement informe la justice....


                                        • Don Diego Don Diego 26 juillet 2007 08:49

                                          Comme toujours on chasse d’autant mieux le fauve lorsqu’il lui manque une patte...

                                          N’oubliez pas que celui qui represente la diplomatie francaise aujourd’hui , Mr Kouchner , s’est publiquement exprime pour l’intervention en Irak en 2003...

                                          Il se pourrait que l’on regrette le fauve avant longtemps...


                                          • caramico 30 juillet 2007 15:53

                                            Qu’il ne nous ait pas embarqué dans la mésaventure irakienne ne le dédouane pas de toutes ses autres malversations. Dès le début de sa carrière politique, il a vite démontré qu’il aimait l’argent : Chateau de Bity...etc


                                          • Don Diego Don Diego 1er août 2007 15:30

                                            Son suivant a des gouts beaucoup plus simples..........


                                            • guillaume 3 août 2007 11:48

                                              Témoignage : effectivement après le présidentielle de 1988, Chirac, qui a connu un problème familliale (sa seconde fille à moitié folle à sauté par une fenêtre), a été dans un black-out politique. Plusieurs années, on ne l’a quasiment pas vu. A Paris tout a été pris en charge par Juppé, jusqu’aux signatures de maire. On a pu remarquer le changement entre la période Chirac et Juppé, avec rapidement une prise en main quasi-totalitaire de l’administration, les bureaucrates énarques (généralement incompétents) remplaçant les coeurs de métier à tous les niveaux. L’une des phases les plus délirantes à été l’instauration d’un système informatique centralisé où chaque fonctionnaire devait faire une compte rendu de sa journée. Il a fallu pour cela embaucher des jeunes techniciens en informatique pour seconder ces fonctionnaires, qui n’avaient jamais vu d’informatique (tout au plus un minitel - c’était encore avant le succès des premiers Windows). En plus le système plantait en permanence. C’était après une période faste de Paris de tous les points de vue, l’arrivée de la débandande totalitaire Juppéiste, qui a d’ailleurs impacté sur le fonctionnement (on réalisait moins de choses mais l’administration était débrodée). Ce dernier problème s’est ensuite aggravé avec l’arrivée de Tiberi, puis aujourd’hui on peut dire que Paris en tant que capitale s’est effondrée de tous les points de vue (l’actuel maire et son administration finissent de l’enterrer).

                                              Alors que Chirac n’ait pas mis le nez dans ses affaires à partir de 88 ne m’étonne guère, mais dans la période 76/88, il a été un maire d’exception.

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Henry Moreigne

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