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Accueil du site > Actualités > Politique > Claude Bartolone : Je refuse le principe des « alliances à la carte (...)

Claude Bartolone : Je refuse le principe des « alliances à la carte »

Interview de Claude Bartolone Les élections municipales, la gauche, le Parti socialiste, on a souvent la sensation de n’entendre que le son des grands médias sur ces sujets. Alors, j’ai décidé de demander à un leader socialiste du 93 s’il accepterait de répondre à des questions de citoyen. Claude Bartolone a accepté de jouer le jeu.

Bonjour Claude Bartolone et merci d’avoir accepté cette interview citoyenne. Vous êtes député de Seine-Saint-Denis, adjoint au maire du Pré-Saint-Gervais et ancien ministre délégué auprès de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité, délégué à la ville.

Question : Vous êtes élu de longue date de Seine-Saint-Denis. A écouter et lire les responsables de la droite parlementaire ainsi que les médias, ce département cumulerait toutes les turpitudes.

Que vous inspirent ces propos et réactions et quelles actions proposez-vous pour qu’on cesse de montrer du doigt la totalité de notre département et de ses habitants ?

Il faut bien avouer que cette image dépréciée de notre département est soigneusement entretenue par certains médias en mal d’audimat et certains responsables politiques en mal de suffrages. L’effet miroir a cela de terrible que les habitants de Seine-Saint-Denis, eux-mêmes, ont tendance à intérioriser cette représentation négative de leur département, de leur ville, de leur vie.

Tout n’est pas rose en Seine-Saint-Denis. Les ravages du chômage et les problèmes de sécurité sont une réalité. Et ce n’est sûrement pas - comme le fait la droite - en s’attaquant au code du travail, aux services publics et en supprimant des policiers et des juges, que nous viendrons à bout de cette réalité-là.

Mais une chose est sûre, l’avenir est ici. La Seine-Saint-Denis a un immense potentiel. Sa jeunesse est une chance et son attractivité économique est considérable. Je constate simplement que ces dernières années, cela a été insuffisamment souligné et encouragé. L’enjeu des années qui viennent sera de réparer et de construire.

Nous devons mettre le paquet sur le développement économique pour agir efficacement sur l’emploi, le logement et le progrès social. Nous devons faire de la culture, de l’éducation et de la formation professionnelle une priorité permettant de préparer les cerveaux et les bras dont nous aurons besoin dès demain. Nous devons faire du développement durable le préalable à toute politique publique et la condition d’une vie meilleure en Seine-Saint-Denis.

Nous avons une responsabilité particulière car notre département n’est pas un département comme un autre. Ici se dessine aujourd’hui le visage de la France de demain.

Question : Bien que la droite ait gagné les élections présidentielles et législatives, la gauche a fait mieux que résister en Seine-Saint-Denis, comment expliquez-vous ce résultat ?

Je l’explique, d’une part, par ce que j’évoquais à l’instant. Les habitants de Seine-Saint-Denis savent bien ce que peut représenter une politique de droite dans leur vie quotidienne. Ils voient depuis 2002 les associations asphyxiées par les coupes claires des crédits de l’État ; ils constatent que derrière les discours sur la sécurité, on leur supprime des effectifs de police dans leur commissariat ; ils se retrouvent confrontés à des files d’attente inimaginables pour obtenir un logement à loyer modéré - parfois jusqu’à dix ans. Sans compter l’inquiétude pour leur emploi et pour l’école de leurs enfants.

D’autre part, ils savent aussi ce que peuvent leur apporter des équipes de gauche. Lorsque l’on voit le travail remarquable mené par les maires socialistes en Seine-Saint-Denis, on réalise qu’au niveau local aussi, la gauche ça sert à quelque chose, et que l’on peut concilier développement économique et progrès social.

Les habitants de la Seine-Saint-Denis veulent d’une gauche qui agit.

Question : Les élections municipales sont depuis toujours l’occasion d’alliances locales entre les partis de gauche. Plusieurs responsable socialistes évoquent l’ouverture de certaines listes à des candidats du MoDem alors qu’on évoque des candidatures socialistes contre des maires communistes candidats à leur propre succession.

Entre ouverture et compétition, n’ayez-vous pas peur que les électeurs de gauche soient désorientés ou découragés ?

Je vais être très clair. Je refuse le principe des « alliances à la carte  » qui ne sont en fait que des petites alliances entre amis. On ne peut pas avoir une vision locale déconnectée de sa vision nationale. On ne peut pas trouver telle ou telle organisation politique infréquentable à Paris, et socialo-compatible sur son territoire. La seule stratégie d’alliances qui vaille, c’est celle qui est fondée sur un projet politique global. Il n’est pas interdit d’être cohérent en politique.

Il n’est pas interdit non plus de respecter le choix des électeurs. En Seine-Saint-Denis, on constate qu’au sein de la gauche, les choses bougent, les équilibres évoluent. Au fil des scrutins, les électeurs affirment leur volonté de voir les socialistes peser davantage. C’est pourquoi le rassemblement de la gauche - seule stratégie qui permettra de battre la droite, l’unique adversaire des socialistes - ne peut être conçu comme une idée statique. Cela reviendrait à mépriser le choix des électeurs. Bien au contraire, il doit prendre en compte l’évolution des rapports de force décidés à l’occasion des échéances électorales.

Plus largement, compte tenu de ce qui s’est déroulé durant la dernière campagne présidentielle, nous ne pourrons pas faire l’économie d’une réflexion sur nos stratégies d’alliance. Et de manière plus sérieuse qu’en mai dernier où nous avons dû mettre au pilon nos tracts et nos autocollants anti-Bayrou car ses 18 % le rendaient subitement fréquentable.

Je ne suis pas de ceux qui veulent enfermer le Parti socialiste dans un pré carré, mais je veux que l’on soit capable de tenir, en ce qui concerne les alliances, un discours sans ambiguïtés. Les socialistes ne peuvent larguer les amarres avec le reste de la gauche pour courir après un centre dont on ne sait pas aujourd’hui de quoi il est composé.

Le Parti socialiste est un parti de gauche. Sa stratégie doit demeurer le rassemblement de la gauche. Et si la question d’une alliance avec le centre doit un jour se poser, elle devra l’être sur la base d’un projet qui fasse apparaître des convergences notamment en matière de politique économique et sociale - je n’en vois guère pour le moment. Et d’un principe : ajouter sans retrancher.

Question : François Hollande a déclaré "Cessons de rêver, ne jouons plus à la révolution. Le Grand Soir, c’est fini" et qu’il faut accepter l’économie de marché et la mondialisation. Cela signifie-t-il une reconnaissance de l’impuissance de la politique face à l’économie ?

Et pensez-vous dans ce cas que l’on s’achemine vers un retour aux simples pouvoirs régaliens de l’Etat ?

Évitons de tomber dans le piège que nous tend la droite, relayée par une certaine presse bien-pensante. Sarkozy s’efforce de diviser la gauche en imposant l’idée qu’il existerait des gentils et modernes sociaux-démocrates scandinaves ou anglo-saxons, et des méchants et archaïques socialistes français.

Mais qui connaît un socialiste français qui veut conquérir le pouvoir par les armes ? Il y a bien longtemps que nous avons opéré notre mue social-démocrate. Avez-vous rencontré récemment un élu, un militant socialiste qui nie l’économie de marché ou qui prône la rupture avec le capitalisme ? Aujourd’hui, nous devons nous extraire de ce faux débat et convaincre les Français qu’il y a trois façons de se positionner face à la question centrale du capitalisme.

Il y a d’abord celle de la droite libérale, incarnée dans sa forme la plus pure par M. Sarkozy : « le capitalisme existe, il faut s’y soumettre. Les chefs d’entreprises seront toujours plus forts que les politiques, et le marché plus intelligent que l’État ». C’est la fameuse « main invisible » qui administre des caresses dans les discours, et qui distribue des gifles dans la réalité.

Il y a ensuite la posture de M. Bayrou et de ses amis : « on ne peut rien faire contre le capitalisme, il faut organiser la charité et l’accompagnement social ».

Il y a enfin celle des socialistes : « le capitalisme existe. Face à lui, la puissance publique doit déterminer ce qui relève ou non du secteur marchand. Sur la question de la santé, de l’éducation, de la culture, l’environnement, c’est l’État qui doit fixer les règles du jeu ».

Si bien qu’aujourd’hui, le véritable débat au sein de la gauche ne doit pas porter sur la reconnaissance ou non de l’économie de marché, mais sur le niveau d’intervention de l’État, sur la définition du compromis social-démocrate qui doit être instauré en ce début de XXIe siècle.

Si l’on donne le sentiment que l’économie de marché est la règle, mais qu’elle devient socialement ingouvernable, le risque est grand de voir, dans les années qui viennent, une réponse populiste et autoritaire prendre le meilleur sur la social-démocratie et surtout, comme a su le faire Nicolas Sarkozy avec habileté, imposer l’idée que le compromis social n’est pas tenable collectivement et que c’est individuellement qu’un certain nombre de nos compatriotes peuvent s’en sortir.

Question : La tiédeur des réactions du Parti socialiste (voir les acquiescements de certains dirigeants du PS) sur le contrat de travail unique, la flex sécurité, la séparabilité, l’immigration économique, l’allongement de la durée de cotisation retraite ne risque-t-elle pas de pousser les électeurs traditionnels du PS à se réfugier dans l’abstention ou le vote extrême ?

Dis-moi comment tu t’opposes et je te dirais qui tu es ! Avant de prétendre convaincre les Français que nous sommes porteurs d’une alternative crédible, encore faut-il que nous soyons capables de leur dire ce que nous pensons de la politique menée par la droite. Il est maintenant urgent de qualifier notre opposition. Rien ne serait pire que de donner le sentiment aux Français que les socialistes, c’est trois doigts de compliments adressés à Sarkozy, deux doigts de critiques sur la méthode, et rien du tout sur le fond.

Pourtant, les occasions de s’opposer ne manquent pas. La victoire ne semble pas suffire au nouveau président. Il lui faut maintenant tenter de rayer l’opposition de la carte avec sa politique de débauchage. Mais, nous le voyons bien, au fur et à mesure que ce gouvernement dévoile sa vraie nature, ces personnalités vont avoir du mal à faire croire qu’elles font partie de cette équipe simplement pour des raisons techniques.

Pour paraphraser une formule célèbre de mon ami Chevènement, lorsque l’on fait partie de l’équipe Sarkozy, on assume les tests ADN, les franchises et le paquet fiscal, ou on démissionne !

Il est donc temps pour les uns et pour les autres d’assumer ou de démissionner.

Assumer le coup de kärcher sur les institutions. Un président omniprésent, omnipotent et omniscient, un Premier ministre proclamé « collaborateur  » du président, des fonctionnaires de l’Élysée autorisés à parler au nom de la France, et un Parlement plus godillot que jamais. La France inaugure un système politique bien pire qu’un régime présidentiel à l’américaine. Le système américain présente au moins l’avantage de confier des pouvoirs au congrès. Peut-on dire de même pour le Parlement français ?

Assumer le coup de canif dans le contrat social. Ni plus ni moins que les gouvernements de droite qui se sont succédé ces dernières années : cadeaux fiscaux pour les plus aisés, franchises médicales, suppressions de postes dans l’éducation nationale, remise en cause du Smic, des 35 heures et privatisation du financement de la santé et des retraites.

À une différence près. En essayant de monter les Français les uns contre les autres (secteur public contre secteur privé, régime général contre régimes spéciaux, Français contre immigrés), Sarkozy s’efforce de détourner l’attention de la détresse sociale, de la situation désastreuse des comptes publics, de la croissance en berne et du plan de rigueur qui nous attend au coin du bois au lendemain des échéances municipales et cantonales.

Assumer le coup de canon sur la politique internationale de la France. Les messages émis par Sarkozy et les déclarations va-t-en-guerre de son ministre des Affaires étrangères laissent entrevoir une rupture dans la tradition française avec un alignement sur les thèses des néo-conservateurs américains. L’insistance de Sarkozy à souligner la menace d’une confrontation entre l’Islam et l’Occident en est la plus parfaite illustration. Le président français remet à la mode la vieille théorie d’Huntington sur le choc des civilisations, si chère à M. Bush.

Au final, Sarkozy, c’est la même politique que les derniers gouvernements de droite ; l’odeur de l’argent et la révérence à Bush en plus.

Question : En fin de compte, pour vous, le problème du Parti socialiste, c’est un problème de refondation ou de fondamentaux ?

Quels sont au juste les fondamentaux du Parti socialiste ? Faire progresser le pays, ne pas laisser les gens crever dans la rue, promouvoir l’égalité, défendre la République laïque et faire gagner la paix. Croyez-vous vraiment que ces valeurs soient dépassées au moment où le monde entier les réclame ? Je ne le crois pas. Il faut donc défendre nos fondamentaux.

En revanche, il nous faut dans le même temps inventer le socialisme d’un monde nouveau. D’abord en promouvant une autre vision de la mondialisation.

Il n’est pas question de refuser la mondialisation quand elle permet de faire reculer le travail des enfants ou de combattre la pauvreté. Mais quand elle réduit un continent entier à la misère, comme c’est le cas pour l’Afrique, quand on voit les ravages environnementaux dont elle est responsable, que l’administration Bush, à la tête du pays le plus riche du monde, envoie promener l’ensemble de la planète sur la question écologique, en considérant le protocole de Kyoto comme un chiffon de papier, peut-on continuer à penser et à dire que cette mondialisation est spontanément heureuse ?

Quand des salariés se voient privés de leur emploi par une entreprise qui va dégager plus de profits en s’installant dans un pays de l’Est, et que dans le même temps il n’existe pas de politique sociale qui permette la mobilité de l’emploi, la création d’activités et une espérance face à cette mondialisation, pourquoi voulez-vous qu’une partie des électeurs reconnaisse aux socialistes un projet différent ?

La mondialisation doit être régulée, comme le marché dont elle est l’extension à tous les domaines de la vie. C’est sur cette base que les socialistes auront une chance de faire entendre une approche différente.

Merci Claude Bartolone d’avoir accepté cette interview.

Sources et bibliographie
Assemblée nationale
Blog de Claude Bartolone
Rassembler à gauche


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24 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 25 octobre 2007 09:59

    Franchement si il fallait démontrer que le MARKETING à pris le pouvoir au sein du PS,cet « Interview-publi-reportage » de Claude Bartolone ,nous le démontre.

    Nous lisons de Claude Bartolone :

    « Nous devons mettre le paquet sur le développement économique pour agir efficacement sur l’emploi, le logement et le progrès social. Nous devons faire de la culture, de l’éducation et de la formation professionnelle une priorité permettant de préparer les cerveaux et les bras dont nous aurons besoin dès demain »

    Oui,mais il s’agit-il du programme socialiste de MAi 1981,MAI 1988,AVRIL 1997,MAI 2002,AVRIL 2007 ?????????  smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley

    La 1ere fois on se fait avoir,la deuxieme on se dit que c’est pas possible,la troisième fois on se dit qu’ils nous prennent pour des gros cons !

    Ensuite le camarade des masses laborieuses explique :

    « Nous avons une responsabilité particulière car notre département n’est pas un département comme un autre. Ici se dessine aujourd’hui le visage de la France de demain »

    Quelle France de demain ???????????????????????? La charia ????,l’exision,la drogue,le vol ??????

    Qui a laissé durant des dizaines d’années tombé des quartiers entiers de populations n’ayant pas les moyens de devenir propriétaire ??? ,d’avoir un travail,de pouvoir se nourrir et élever sa famille dignement ???

    Qui à privatisé certaines offices HLM ???

    Ensuite ,notre ami et camarade à une vision !

    « En revanche, il nous faut dans le même temps inventer le socialisme d’un monde nouveau. D’abord en promouvant une autre vision de la mondialisation »

    HARA KRISNA mes freres,les socialistes on une nouvelle vision de la mondialisation ! smiley smiley smiley smiley smiley

    5 milliards d’habitants de la planéte TERRE doivent le savoir ! L’ex PS à des idées pour le MONDE !  smiley smiley smiley

    Voila donc les idées remplacées par une nouvelle religion qui consisterait à avoir « une vision idilyque de la mondialisation »

    Bref,rien de nouveau dans ce parti mort depuis plusieurs années


    • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 25 octobre 2007 10:13

      Bonjour et merci à notre gentil troll Lerma pour son intervention quotidienne.

      Bonne journée


    • Sans buffet ni culotte 25 octobre 2007 11:43

      Il aurait été beaucoup plus intéressant que Bartolone explique aux citoyens ce que fait (et a fait pendant des années) son pote Fabius à la Commission Trilatérale, http://www.trilateral.org , dont on peut se procurer la liste des membres par simple courrier électronique.

      La Trilatérale est une ONG devenue « quasi officielle » dont l’objectif est de promouvoir une « gouvernance mondiale » capitaliste et impérialiste. Le contrôle de la planète sous prétexte de « nucleaire écologique » est l’un de ses sujets de « réflexion » récents, voir par exemple :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148

      Après les présidentielles françaises, mine de rien, l’ « Europe militaire » (2)

      (...)

      La Commission Trilatérale a tenu sa réunion annuelle à Bruxelles du 16 au 19 mars. Avec un peu moins de discrétion que d’habitude, car Reuters a même diffusé une photo de Henri Kissinger et Jean-Claude Trichet prise à cette occasion. Javier Solana, Haut Représentant de la « Politique étrangère et de sécurité commune » (PESC), Secrétaire Général à la fois du Conseil de l’Union européenne et de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), et ancien Secrétaire Général de l’OTAN, fait état de sa participation sur son agenda officiel (allocution du 17 mars à 14h30). C’est peut être que la Commission « a un message à faire passer ». Celui de la prétendue nécessité urgente d’un « ordre mondial » en bonne et due forme.

      Un important rapport présenté à cette réunion circule déjà dans sa version « pré-publication » : celui de John Deutch, diffusé sur un site d’information et recherche juridiques hébergé par l’Université de Pittsburgh. Mis en ligne en annexe à un article de Joe Shaulis du 20 mars, ledit rapport, intitulé : « Priority Energy Security Issues », porte un cachet du Massachusetts Institute of Technology où enseigne Deutsch. Ce dernier apparaît dans la liste des membres de la Trilatérale comme : « John M. Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA ; former Director of Central Intelligence ; former U.S. Deputy Secretary of Defense ». Il fut, en effet, directeur de la CIA et de la « National Intelligence » en tant que « Director of Central Intelligence » en 1995-96, après avoir été Sous-Secrétaire de Défense US en 1994-95. La thématique abordée dans le rapport est l’un des principaux domaines de compétence de John Deutch, comme on peut le constater sur son site universitaire.

      (...)

      A la fin de ses conclusions, Deutch profite bien de l’occasion pour souligner que, dans son esprit, les questions d’énergie et de sécurité « ne sont pas séparables ». Les problèmes liés au réchauffement de la planète peuvent, suivant cette logique nucléaro-sécuritaire, fournir un alibi en or aux milieux financiers pour instaurer, en toute « bonne conscience » apparente et au milieu d’applaudissements « bien-pensants », la « gouvernance mondiale » musclée dont ils rêvent depuis les années 1970, voire même depuis bien avant.

      Une véritable dictature planétaire de l’oligarchie, avec le slogan passe-partout « sauvons la planète » et, de surcroît, la réhabilitation du nucléaire devenu « propre » ou en tout cas « moins polluant ». Qui dit mieux, pour « nos » banquiers et « nos » PDGs de multinationales ? Si le discours sur le « nucléaire moindre mal » n’est pas nouveau, son couplage avec un certain type de propagande sur le « danger écologique imminent » et avec le lobbying sur l’ « ordre mondial » sécuritaire est une donnée plus récente « intelligemment » introduite. Au vieux discours sur la « liberté », qui avait du mal à passer, on substitue une intox analogue au nom de la « planète » et de l’ « écologie ». Excellentes causes, nul n’en doute. Sauf que la liberté l’était également, mais la réalité était autre...

      (...)

      [fin de citation]

      Et Fabius, qui s’était opposé au Traité Constitutionnel européen en 2005, a été beaucoup plus « raisonnable » cette fois-ci. Il a même été reçu par Sarkozy.

      Lire aussi :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=182

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235


    • Universitaire 1995 25 octobre 2007 20:25

      Ainsi donc, faute de pouvoir ameuter les lecteurs contre les commentaires « dissidents », la « direction » d’Agoravox a baissé le seuil de votes négatifs pour cacher les commentaires qui dérangent. Celui de Sans buffet ni culotte qui a été caché ici pose une excellente question : ce que fabrique le « patron » de Bartolone, Laurent Fabius, dans un réseau au service des multinationales et de la grande finance comme la Trilatérale. Quelques remarques entre (elles apparaissent en italique) à propos de ce commentaire caché que je rappelle dans ce qui suit :

      Que fait Fabius à la Commission Trilatérale ?

      par Sans buffet ni culotte (IP:xxx.x5.61.159) le 25 octobre

      2007 à 11H43

      [Cacher le texte] Commentaire caché, mais aucune réponse circonstanciée de l’auteur

      Il aurait été beaucoup plus intéressant que Bartolone explique aux citoyens ce que fait (et a fait pendant des années) son pote Fabius à la Commission Trilatérale,http://www.trilateral.org, dont on peut se procurer la liste des membres par simple courrier électronique. Fabius partie de la Trilatérale depuis un bon moment, il paraît normal de demander ce qu’il y fait, et Bartolone est censé le savoir !

      La Trilatérale est une ONG devenue « quasi officielle » dont l’objectif est de promouvoir une « gouvernance mondiale » capitaliste et impérialiste Voir aussi cette déclaration du fondateur de la Trilatérale David Rockefeller, citée dans un article censuré par Agoravox http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=87 : « La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée ces derniers siècles ». Le contrôle de la planète sous prétexte de « nucleaire écologique » est l’un de ses sujets de « réflexion » récents, voir par exemple :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148

      Après les présidentielles françaises, mine de rien, l’ « Europe militaire » (2)

      (...)

      La Commission Trilatérale a tenu sa réunion annuelle à Bruxelles du 16 au 19 mars. Avec un peu moins de discrétion que d’habitude, car Reuters a même diffusé une photo de Henri Kissinger et Jean-Claude Trichet prise à cette occasion. Javier Solana, Haut Représentant de la « Politique étrangère et de sécurité commune » (PESC), Secrétaire Général à la fois du Conseil de l’Union européenne et de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), et ancien Secrétaire Général de l’OTAN, fait état de sa participation sur son agenda officiel (allocution du 17 mars à 14h30). C’est peut être que la Commission « a un message à faire passer ». Celui de la prétendue nécessité urgente d’un « ordre mondial » en bonne et due forme.

      Un important rapport présenté à cette réunion circule déjà dans sa version « pré-publication » : celui de John Deutch, diffusé sur un site d’information et recherche juridiques hébergé par l’Université de Pittsburgh. Mis en ligne en annexe à un article de Joe Shaulis du 20 mars, ledit rapport, intitulé : « Priority Energy Security Issues », porte un cachet du Massachusetts Institute of Technology où enseigne Deutch. Ce dernier apparaît dans la liste des membres de la Trilatérale comme : « John M. Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA ; former Director of Central Intelligence ; former U.S. Deputy Secretary of Defense ». Il fut, en effet, directeur de la CIA et de la « National Intelligence » en tant que « Director of Central Intelligence » en 1995-96, après avoir été Sous-Secrétaire de Défense US en 1994-95. La thématique abordée dans le rapport est l’un des principaux domaines de compétence de John Deutch, comme on peut le constater sur son site universitaire. Deutch préconise la nucléarisation « écologique » de la planète, assortie d’un contrôle politique des régimes de tous les pays par les superpuissances capitalistes : d’où la nécessité de l’Europe militaire pour aider les USA à mener à terme ce contrôle.

      (...)

      A la fin de ses conclusions, Deutch profite bien de l’occasion pour souligner que, dans son esprit, les questions d’énergie et de sécurité « ne sont pas séparables ». Les problèmes liés au réchauffement de la planète peuvent, suivant cette logique nucléaro-sécuritaire, fournir un alibi en or aux milieux financiers pour instaurer, en toute « bonne conscience » apparente et au milieu d’applaudissements « bien-pensants », la « gouvernance mondiale » musclée dont ils rêvent depuis les années 1970, voire même depuis bien avant. En ce moment même, Sarkozy et Borloo font avaler la pilule nucléaire aux écologistes, et ça a l’air de marcher.

      Une véritable dictature planétaire de l’oligarchie, avec le slogan passe-partout « sauvons la planète » et, de surcroît, la réhabilitation du nucléaire devenu « propre » ou en tout cas « moins polluant ». Qui dit mieux, pour « nos » banquiers et « nos » PDGs de multinationales ? Si le discours sur le « nucléaire moindre mal » n’est pas nouveau, son couplage avec un certain type de propagande sur le « danger écologique imminent » et avec le lobbying sur l’ « ordre mondial » sécuritaire est une donnée plus récente « intelligemment » introduite. Au vieux discours sur la « liberté », qui avait du mal à passer, on substitue une intox analogue au nom de la « planète » et de l’ « écologie ». Excellentes causes, nul n’en doute. Sauf que la liberté l’était également, mais la réalité était autre... C’exactement la stratégie de politiciens comme Al Gore.

      (...)

      [fin de citation]

      Et Fabius, qui s’était opposé au Traité Constitutionnel européen en 2005, a été beaucoup plus « raisonnable » cette fois-ci. Il a même été reçu par Sarkozy. Les raisons de Fabius en 2005 pour soutenir le « non » n’étaient certainement pas les mêmes que celles de la grande majorité des Français qui ont voté non.

      Lire aussi :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=118

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=182

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235

      J’oubliais : au comité exécutif de la Trilatérale, on toruve le pote de Fabius Serge Weinberg : http://www.trilateral.org/memb.htm Weinberg y est présenté comme : « Chairman of the Supervisory Board, Accor ; Chairman and Chief Executive Officer, Weinberg Capital Partners ; former Chairman Management Board, Pinault-Printemps-Redoute ; former President, Institute of International and Strategic Studies (IRIS), Paris »


    • Voltaire Voltaire 25 octobre 2007 10:26

      Voici une interview décevante. En tendant la perche à son interlocuteur, plutôt qu’en pointant ses contradictions, l’auteur se coule dans le moule traditionnel du journalisme français vis à vis des politiques. Dommage car on attend du web une attitude plus impertinente.

      Le bon côté de cet entretien, c’est la place accordée aux réponses. Les politiques doivent trop souvent sacrifier à la formule choc, ce qui dénature le débat. Mais il est regrettable que l’auteur n’ai pas été un peu plus audacieux, tant en matière de politique générale (ce ne sont pas les sujets polémiques qui manquent au PS) qu’en ce qui concerne les politiques locales au 93. Faute d’une attitude plus tranchée, et d’apporter la contradiction à son interlocuteur quand celui-ci se réfugie dans un discours politicien, on apprend finalement bien peu de choses.

      Je vous encourage donc à être plus percutant, à ne pas hésiter à mettre des faits sur la table pour que les réponses soient plus concrètes, et à interroger d’autres responsables de tous bords pour une vue équilibrée et contrastée.


      • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 25 octobre 2007 10:33

        Mon cher Voltaire,

        Merci pour vos commentaire (un petit peu sentencieux) Je tiens à rapeller que je ne suis pas journaliste de presse écrite et que par conséquent, je n’ai pas de rédac chef qui me dit : « tiens va donc interviewer machin ... »

        Maintenant, c’est avec plaisir que je vous lirai lorsque vous ferez une interview telle que décrite (avec force détail) par vos soins.

        Cordialement


        • Voltaire Voltaire 25 octobre 2007 11:51

          Cher auteur,

          Vous avez semble t-il mal pris ce qui se voulait être une critique constructive (et non sentencieuse). Vous m’en voyez désolé.

          L’idée de l’entretien étant la votre, je me garderais de vous imiter sur ce terrain. C’est donc avec plaisir que je lirai vos prochaines interviews, et ce avec d’autant plus de plaisir qu’elles auront, peut-être, tenues compte des suggestions emises de bonne fois de la part d’un simple lecteur.


        • LE CHAT LE CHAT 25 octobre 2007 11:23

          Une version 9-3 de la langue de bois , faudrait en faire un rap ! smiley encéphalogramme plat au PS .............


          • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 25 octobre 2007 11:53

            Petite forme le chat !!!!


          • casp casp 25 octobre 2007 14:26

            Ce monsieur semble voir une grande différence entre :

            "on ne peut rien faire contre le capitalisme, il faut organiser la charité et l’accompagnement social ».

            « le capitalisme existe. Face à lui, la puissance publique doit déterminer ce qui relève ou non du secteur marchand. Sur la question de la santé, de l’éducation, de la culture, l’environnement, c’est l’État qui doit fixer les règles du jeu ».

            Est ce que c’est moi ? Ou cette analyse de la situation politique francaise est grossière et caricaturale. Elle jous sur les sentiments ; pour bien montré que le PS as un rapport au marché réellement différent des autres. Mais.. Quel solutions pour cela ? C’est bien jolie d’affirmer ca gratuitement ; mais moi ce qui m’intéresse ce sont les idées concrêtes et pas le bla bla politicien. Doit on quitter l’omc et l’europe ?

            De la langue de bois denué d’analyse de fond. Masquant les contradictions de son discours dans le monde réel.. c’est honteux de la part d’un politicien. (même si ce n’est pas le premier à le faire)

            Ce monsieur devrais lire le livre d’attali qui explique très bien l’avenir des états... Pour être en accord avec lui même ce monsieur devrait soit dire clairement qu’il refuse l’evolution du marché et qu’il désire renforcer le pouvoir de l’etat.. Pour cela nous avons besoin d’une revolution complète d’abandonner nos partenaires plus capitaliste ; se renfermer sur nous même.. Cela serait un coup dur pour le present ; mais peu être serait ce une bonne solution d’avenir à long terme ? Mais en totu cas ce n’est pas la position du PS. Ou alors on doit accepter de jouer avec le marché ; faire au mieux pour garder les acquis sociaux ( ce que ce monsieur appel faire de la charité) et nous battre pour faire apparaitre au sein des regles même du marché effectivement des limitations mais ceci de facon mondiale ou tout du moins européenne dans un premier temps. Mais dans ce cas la je préfère un politicien qui accepte d’analyser le problème de facon honnète et froide comme bayrou pour tenter de trouver les meilleurs idées au sein de ce systême en teannt compte des contraintes existante ; et pas en les ignorant royalement.

            J’ai l’impression que le PS raisonne encore à l’heure de la France ; quand nous sommes passé a l’Europe et que l’Europe n’est déjà qu’un pion dans le monde.


            • LE CHAT LE CHAT 25 octobre 2007 15:16

              et ils ont le stade de France ! smiley


            • cza93 cza93 30 octobre 2007 14:57

              Est il nécessaire de se montrer insultant envers les habitants de seine saint denis ?

              OUI, que vous le reconnaissiez ou non, ces jeunes des quartiers populaires sont français, OUI en tant que tels, ils représentent l’avenir de ce département, qui effectivement n’est pas seulement caractérisé par un habitat dégradé, des images de voitures qui brulent, un fort taux de chômage ! En tous cas, je ne vois pas ce qui vous permet de qualifier les propos de Bartolone de « propagande locale » ; lorsque vous disposerez d’une connaissance équivalente à la sienne concernant ce territoire, n’hésitez pas à nous en faire part ; je vis dans le 93, cela m’intéresse donc au premier chef !


            • maxim maxim 25 octobre 2007 15:19

              mais,le 93 ,c’est le territoire idéal des élus de gauche qui ont fait venir durant des décennies ,dans des villes construites à la hâte par les édiles communistes ,des immigrés ,uniquement dans un but électoral ,un vivier de voix qui permettait d’être réelu sans problèmes ...... je traverse souvent ce département ,et je vois des endroits où la misére est entretenue sciemment,pour en faire un fond de commerce bien pratique ...... quand j’entends les interventions de mr Bartelone ,c’est toujours de la faute de la droite ,il n’a aucune proposition valable ,et lorsqu’il a été au gouvernement ,qu’a t’il fait de plus pour le 93 ?? rien !!! que propose la gauche ????rien !!! si ,plus d’impôts,on reprend dans la poche de ceux que l’on fait semblant d’aider ,une partie de ce qu’ils ont gagné pour entretenir un système pervers .......


              • tvargentine.com lerma 25 octobre 2007 15:21

                @LUDO

                L’esprit critique fait avancé la société et bien sur que nous connaissons le 93 y compris les nouvelles réalisations de résidences pour les nouveaux riches qui sortent de terre et qui excluent donc,les plus pauvres ou les classes moyennes qui sont en attendent depuis des années d’un logement digne.

                Comment se fait-il que notre ami camarade des masses laborieuses (Bartolone) n’ait rien construit voici 15 ans ?,10 ans ??????

                Pourquoi maintenant à l’heure de la spéculation ?

                N’est ce pas l’occasion pour eux ,d’exclure des populations « à problèmes » pour cibler une « nouvelle clientéle » d’habitants riches ,aisées ,qui ont les moyens de devenir propriétaires et de permettre ainsi de faire venir des sièges sociaux d’entreprises,afin de bénéficier des taxes professionnelles et ainsi de remodeler le visage d’une ville,d’un département.

                Pour moi,homme de gauche (à la démarche de Claude Allègre) cela s’appelle de l’épuration !

                Et le discours contradictoire de cet opportuniste aurait été de pouvoir le mettre devant ses contradiction au lieu de lui cirer les chaussures,comme le représentant du marketing a fait,à la lecture de cet article

                Ce qui existe dans le 93,existe ailleurs en France ,il ne faut pas l’oublier et les socialistes (je n’en n’attend plus RIEN) n’ont vraiment RIEN fait !

                La démagogie populiste touche le PS est c’est vraiment dramatique


                • maxim maxim 25 octobre 2007 18:08

                  Ludo bonsoir ..... j’ai lu le contenu de ton commentaire ,je ne généralise pas ,bien entendu que bien des villes de gauches sont agréables ,ne serait ce que la ville d’Avon gérée par les socialistes ,nettement mieux équipée et suivie que Fontainebleau ou j’habite ,ville très conservatrice et à fond à droite ,mais victime d’une gestion catastrophique rapport à l’ancien maire incapable et débouté ,et d’un nouveau qui n’a que de la tchatche ....... je voulais surtout parler des communistes dans le cas du 93 ,que je connais bien ,il ya des municipalités c’est exact qui ont fait un effort considérable ,mais beaucoup d’endroits sont encore dignes d’un décor à la Zola ,s’il n’y avait que le décor hélas ....... et ce désastre est souvent le fait de beaucoup de municipalités qui restent droites dans leurs bottes dans leurs convictions dignes de l’ex Allemagne de l’Est .......

                  ceci dit ,Ludo ,je respecte ce que tu représentes ,quelqu’un de gauche modérée et pas sectaire ....et à part quelques uns semblables à toi , l’incompréhension et un certain mépris règnent sur avox ,notamment vis à vis des gens de droite dont je fais partie ,mais nous sommes blindés ,c’est la règle du jeu ......

                  cordialement .

                  Maxim .....


                  • Voltaire Voltaire 26 octobre 2007 08:42

                    Avon n’est pas gérée par les socialistes ! Le maire Le Poulain est UMP à ma connaissance (après avoir été longtemps divers-droite).

                    Fontainebleau est en effet tombé bien bas, mais l’étiquette politique n’a rien à voir là dedans. C’est juste la qualité des maires précédents qui a été en dessous de tout. Le dernier est très politique mais plutôt plus compétent, attendons de voir.

                    En règle générale, l’étiquette politique d’un maire a assez peu à voir avec la qualité de vie de sa ville. Il y a des très bon et de très mauvais maires de droite, du centre ou de gauche, et bien des maires d’une couleur poltique se font largement re-élire avec une partie de l’électorat de couleur opposée, simplement parce qu’ils font bien leur travail. L’élection municipale est l’élection la moins politique de toutes, et c’est tant mieux.


                  • maxim maxim 26 octobre 2007 09:45

                    bonjour Voltaire .... et bien je fais amende honorable ,j’étais persuadé qu’Avon était dirigé par une municipalité socialite ...... à tous ,mille excuses pour cette grossière erreur .... ceci dit ,cette commune faisant partie de l’agglomération de Fontainebleau a fait de considérables efforts pour améliorer la vie de ses concitoyens .... à Fontainebleau ,les seules améliorations constatables sont uniquement axées sur le centre ville ,le reste étant quasiment à l’abandon ,nous n’avons eu qu’un maire valable ,et que je connaissais personnellement ,Paul Dubrule ,le plus pragmatique ,vu l’état desastreux des finances de cette ville ,mais son action ne plaisait pas à toute une conjuration de Bellifontains bon teint ,les équipes municipales qui se sont succédées ont toujours voulu pèter plus haut que leur cul ,et maintenant ,c’est une gueguerre permanente entre toute les équipes nouvelles et anciennes ,chacun voulant être réelu ,chacun tirant dans les pattes de l’autre ....c’est lamentable !!! et nous,nous payons les impôts locaux et les pots cassés ....


                  • Maxou 25 octobre 2007 18:44

                    Merci Ludo pour tes interventions mesurées. Car il y en a quelques uns que l’honnêteté n’étouffe pas ! Qui peut dire que Bartolone dépeint un département paradisiaque ? Je cite : « Tout n’est pas rose en Seine-Saint-Denis. Les ravages du chômage et les problèmes de sécurité sont une réalité. » Il y a une conscience évidente des problèmes qui existent en SSD. Et puis, on ne va pas se plaindre de lire un député qui aime son département, qui croit en son avenir. Bien sûr que la SSD est le visage de la France de demain. Quelles sont les caractéristiques de ce département (dans lequel, moi, j’habite) ? Une population jeune, de toutes les couleurs, de toutes les conditions sociales. A un moment où le pays vieillit et où il manque des bras et des tronches dans des secteurs comme le bâtiment, les métiers de bouche et les services à la personne, cette jeunesse doit être utilisée et pas méprisée, dénigrée, caricaturée ! Je rigolerai bien lorsque dans quelques années, la France sera obligée d’appeler les pays du Sud à nous envoyer des travailleurs étrangers pour pourvoir les postes que nous ne serons pas foutu de pourvoir parce que de beaux esprits nous expliquent aujourd’hui que nos jeunes ne sont que des racailles à karchériser ! Et croyez-moi, à ce moment-là, on ne les accueillera pas à coups de tests adn ! J’ajoute que la valeur ajoutée d’agoravox est de mettre en place un espace de réflexion commune. Si c’est pour recracher le 13h de tf1 de la veille, il y a d’autres lieux pour cela. Maxou


                    • Maxou 25 octobre 2007 19:47

                      Et puis, c’est bien sympathique ce débat sur Mme Michu qui s’est fait voler son portable dans le 93 parce qu’il y a trop d’immigrés, mais il ne faudrait pas passer à côté de l’essentiel. Voilà un député qui prend des positions claires sur des sujets sur lesquels peu de socialistes osent se prononcer en ce moment (accords avec le Modem, opposition à Sarkozy, rapports avec le PCF dans le 93, etc.) On ne va quand même pas le lui reprocher !

                      On apprend donc notamment que Bartolone est opposé à une alliance avec l’udf aux niveaux national et local, et qu’il revendique la présidence socialiste du conseil général du 93 en cas de majorité ps aux prochaines cantonales.

                      C’est intéressant de relever aussi le renversement de perspective dans le projet départemental. Là où les communistes tombent parfois un peu dans le misérabilisme, Bartolone donne la priorité au développement éco car il en fait le levier du progrès social. Sur ce point-là, je ne suis pas tout à fait sur la même longueur d’ondes que lui. Sauf que, moi, je ne l’insulte pas.

                      Enfin, je trouve que sa vision de la mondialisation est claire : être compétitif dans l’économie de marché, mais sacraliser un certain nombre de domaines qu’il serait suicidaire de livrer aux logiques financières (la santé, l’école, la culture). D’ailleurs, le mec est cohérent avec sa prise de position en faveur du Non à la constitution européenne.

                      Bref, pour une fois qu’un responsable politique ne se fout pas de notre gueule en répondant en 3 lignes et 2 formules choc, on pourrait peut-être le respecter, non ?

                      Encore Maxou


                      • moebius 25 octobre 2007 20:07

                        ...soporifique interview..rien a dire ,rien a dire, rien a dire...on sent que l’essentiel se joue ailleurs, entre les lignes..du moins on suppute que là il se passe quelque chose et ça donne de la profondeur...


                        • moebius 25 octobre 2007 20:08

                          ... c’est le grand bonsoir


                        • moebius 25 octobre 2007 21:06

                          ...ma patience a des limites...


                          • cza93 cza93 30 octobre 2007 15:21

                            Merci Jean-Claude pour cette interview de qualité qui aborde les problématiques essentielles tant au niveau national (positionnement idéologique, alliances, ...) que local (exit le portrait soit misérabiliste du 9-3, soit béatement optimiste, soit vu à travers le « viseur » du kärcher !).

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