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Accueil du site > Tribune Libre > Et le non-travail, c’est quoi ?

Et le non-travail, c’est quoi ?

Ce n’est pas être fainéant quand on sait que ce que nous qualifions de fainéantise n’est qu’une caractéristique d’un comportement héréditaire de notre animalité que nous encadrons du fait de notre sédentarité productrice.

Le travail s’entend généralement comme une activité rémunérée. Pourtant toute activité d’un individu demande un effort qui peut s’apparenter à un « travail », mais dans ces cas-là, nous devons parler d’activité de non-travail. (Activités, Aristote et Arendt).

Ce non-travail concerne la population la plus nombreuse entre 55 et 60%.
Ces activités de non-travail sont fondamentales car elles sont le tissu sociologique de plus de la moitié des Français. Et toutes ces activités sociologiques vont dépendre d’une activité de travail dont elles sont elles-mêmes issues. Ces activités de non-travail nous les connaissons tous : c’est l’homme ou la femme au foyer, la participation à la scolarité, le bricolage, (activité familiale production domestique) toutes les activités des retraités, des rentiers. Mais aussi toutes les activités du tiers secteur comme le bénévolat au sein d’associations par exemple. Suivant qui les exerce, leur fréquence, suivant la manière dont nous concevons nos relations, les activités de non-travail peuvent passer dans l’activité de travail et vice-versa, et enfin une activité de non-travail pour les uns peut être une activité de travail pour les autres.

Ainsi, ce qui distingue l’une de l’autre c’est la ressource qui lui est liée et les contraintes qu’elle impose pour l’obtenir. Le non-travail a permis de définir le travail dans le cadre d’une référence d’échange (la monnaie) et le travail réglementé permet de pouvoir se livrer au non-travail. En permanence, l’un intervient dans le champ d’activité de l’autre, et suivant la manière dont s’exercera la « répression de la solidarité, selon Durkheim » sur l’un ou sur l’autre leurs influences se caractériseront. C’est ainsi que l’entraide médicale caritative de non-travail, le plus souvent exécutée par des dispensaires religieux, est devenue une activité de travail exécutée par les personnels de la santé publique, et représente un secteur d’activité économique exponentiel.
Nous, celui qui nous intéresse c’est le travail fourni au service d’autrui pour recevoir quelque chose en échange : une ressource, de la monnaie.

Ce sur quoi il me paraît judicieux de formuler une observation, c’est que si chacun était prêt à fournir un travail gratuit, il n’y aurait pas assez d’hommes sur terre, ni de temps. Si cela n’est pas, c’est donc qu’existe un certain nombre de paramètres biologiques et psychiques structurants dans la relation de l’homme à son semblable et à la nature. Il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui il n’est de cesse d’entendre dire qu’il n’y a pas de croissance parce que les salariés ne travaillent pas assez, et chacun se propulse dans les statistiques qu’il découpe à sa mesure. Nous entendons également les citoyens dire qu’ils réclament du travail ; bien sûr il ne faut pas être dupe, ce qu’ils réclament, c’est le coupon d’échange (monnaie) qui leur donnera les moyens de survivre, vivre ou consommer.

Or personne ne conteste que peu de salariés travaillent à la production de biens consommables qui ont été la base de l’essor du capitalisme, et il n’y a donc pas d’emplois ou de travail pour tous dans ces activités classiques. Pour des raisons qui tiennent aux développements des technologies, des nouvelles ressources tant que du déplacement de productions.

Nous pouvons donc dire que dans certains états nous n’avons pas besoin du travail de tous, parce que la production de surplus (la productivité) libère des hommes pour d’autres activités. Nous avons donc consacré cet espace libéré à l’usage des services et de la distraction. Mais même ces espaces là demeurent insuffisants si la production de biens qu’ils induisent ne compense pas directement les transferts d’emplois, indépendamment des fluctuations démographiques in situ.
Il est donc possible de transformer des activités de non-travail en travail pour que ceux qui s’y activent perçoivent le coupon d’échange indispensable, en attendant que l’intrication de nos actions passées engendre les activités du futur.
Ainsi il y a une place pour le raisonnement. Et rémunérer des hommes pour apprendre ou rémunérer des activités considérées comme du non-travail n’est pas irrecevable. En quelque sorte, payer des gens à « ne rien faire de productif » parce que nous n’avons pas besoin de leur travail, (mais eux ont besoin de vivre) sans qu’ils se sentent écartés de la société car on peu les employer à travailler pour le futur, parce que notre monde de compétition ne retient que les meilleurs, et que tous ne peuvent pas l’être, et il n’y a rien de dégradant en cela, à moins de s’appeler Gobineau.

Bien sûr nous observons le contraire où, dans un monde de compétition, les premiers ne veulent qu’éliminer les moins bons parce ce que ces derniers sont comptabilisés comme une charge. Sans se rendre compte qu’à ce jeu de la chaise ils en mourront, car un jour c’est le deuxième qui sera dernier. Mais enfin est-il concevable pour les tenants de la compétition de ne pas remercier les moins bons qui leur assurent leur succès ?
Comme je viens d’essayer de l’expliquer, notre relation au travail n’est pas une relation close, ce n’est pas du travail qui manque, c’est la monnaie qui se donne en contrepartie.
Aussi indépendamment des impossibilités technologies plus ou moins longues, c’est la circulation de la monnaie et sa quantité disponible (création) qui posent le problème du manque de travail comme nous le disons à tort.
Bien entendu l’adéquation des citoyens aux activités existantes est un autre problème qui a toujours suivi les évolutions technologiques et qui ne sont pas à la source d’un manque d’emplois et d’un chômage récurrent.

Qui aura donc de tels repères en mémoire au moment où le président va vouloir réaliser ses promesses ?


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7 réactions à cet article    


  • Jason Jason 6 juin 2007 15:14

    Article très intéressant qui pose les frontières entre travail rémunéré, reconnu car entrant dans l’économie marchande, et le travail non reconnu. L’économie marchande a tendance à repousser hors de ses frontières toute activité qui ne s’intègre pas dans ce que j’appellerais le « plan comptable général » des entreprises et de l’Etat. Cela comprend les législations, règlements, code du commerce et surtout la fiscalité concernant la production et la circulation des biens et services principalement. L’Etat voit d’un très mauvais oeil le troc ou l’économie du sel pour des raisons économiques.

    L’économie marchande a fait certains progrès (dans le domaine de la reconnaissance seulement) puisque certains services qui étaient dispensés par des associations caritatives ou les familles (soins aux vieillards, aux handicapés, activités des petits enfants, par exemple) sont de plus en plus fournis par des structures économiques conventionnelles. Améliorations ou transformations négatives, cela se discute.

    Il n’en reste pas moins que grand nombre d’activités humaines non rémunérées concourant à la bonne marche du système socio-économiques sont totalement ignorées. A mon avis, cela vient des processus historiques qui ont donné naissance aux concepts de l’économie telle qu’on la connait aujourd’hui. Je veux dire la propriété privée de la terre, des machines, du capital initial qui ont façonné les notions de production, de commerce, d’investissement, etc. Autant de processus incontournables, de schémas mentaux et de pratiques quotidiennes qui sont très difficiles à modifier.

    Car à part les échanges des communautés du sel ou encore les pratiques du troc, il n’existe pas, au niveau pratique, des unités de compte permettant de bien repérer et de gérer les activités du « non-travail » et de faciliter un échange organisé. A mon avis, cela reste à faire, mais malheureusement n’intéresse aucun programme politique à l’heure actuelle.


    • ddacoudre ddacoudre 7 juin 2007 22:34

      bonjour. Il y a bien longtemps que j’espérais lire quelqu’un qui est pu comprendre le rôle structurant et aliénant du plan comptable et autre. Dans l’année du ministère R.Barre je lui en ai beaucoup voulu. Non pour ses compétences, mais parce que il a fait sortir la notion de charge du plan comptable pour en faire la référence du coût des vicissitudes humaines et encore aujourd’hui nous regardons nos malheurs comme une charges, ce qui est parfaitement inhumain. Ca coûte de vivre nous le savions depuis la célèbre déclaration de Malthus.

      Je te joins une analogie à laquelle je m’étais livré en m’interrogeant en 1999 si le capitalisme pouvait être social ? Il est utile de se servir des découvertes de la science, biologie, neurologie ou de la physique, telle « La Théorie du chaos » qui met en évidence un ordre sous-jacent que nous ne pouvons pas observer de visu, et que la science à mis à la disposition de notre réflexion, qui nous permet d’agir sur nos constructions psychiques culturalisées. Et l’économie est une partie intégrante d’une construction psychique culturelle sous-tendue par l’inconscient qui peut être trompé, particulièrement par un plan comptable.

      Le capitalisme peut-il être un vecteur socialisant de l’évolution ?

      Pouvons-nous regarder le système capitaliste et son organisation monétariste, comme un vecteur socialisant de l’évolution humaine ? Pour répondre à cette question je vous invite à imaginer les humains comme des cellules organiques. Ces cellules humaines, par nécessité où par sens de la propriété en vu de posséder ce qu’elles produisent, se sont regroupées dans une organisation cellulaire ou société cellulaire. Organisation fabriquant des enveloppes protectrices que l’on appelle les frontières d’États qui leur offrent la protection d’une zone de ressource, mais également qui les isolent des autres groupes de cellules identiques à elles.

      Dans leur isolement elles développent des spécificités internes qu’elles considèrent comme étant leurs caractères culturels, leurs ADN culturels. Pourtant, il survient un moment où ces organisations cellulaires doivent évoluer, car leurs cellules prolifèrent. Et leur évolution va dépendre du message qu’elles auront développé, de la structure qu’elles auront prise, et des moyens d’expansion qu’engendrera son organisation cellulaire, en quelque sorte leur ARN culturel, celui qui s’assurera que les ordres qui seront donnés pour former le nouvel ADN soient bien conformes à ceux qu’a mémorisé l’ARN (nous appelons cela la colonisation).

      Ainsi, nous pouvons considérer que l’ADN est la représentation de l’organisation cellulaire humaine, et qu’il se compose de la diversité culturelle, à laquelle l’ARN veillera, en faisant en sorte que le message soit toujours le même, pour que la duplication cellulaire soit toujours identique et recompose la même diversité culturelle. Si nous rapportons cette construction analogique au système capitaliste et que nous considérons que ce système est l’ADN, il convient de rechercher ce qui constitue l’ARN qui lui permet de reproduire toujours le même schéma. De sorte que si nous voulons que le capitalisme se socialise, ce n’est pas à ses masses monétaires qu’il faut toucher, puisque celui-ci et l’ADN qui se recompose en fonction du message structurel, mais à ce qui veille au respect des ordres qui l’organise, c’est à dire son ARN.

      Et ce qui veille à cela n’est rien d’autre qu’une codification que nous appelons le plan comptable, le schéma structurel dans lequel nous avons enfermé, codifié nos relations sociales après les avoir qualifiées (qualification mesurable). Un plan comptable qui a formalisé au fil du temps nos relations économiques, et les conditionne. Ainsi, quoique nous puisions faire ou développer comme idéal, si nous l’inscrivons dans une structure dont la fonction est de faire de l’argent, et de définir comment il se ventile, nous n’aurons donc en rien modifié dans le système capitaliste de ce qui nous chagrine ou nous souci.

      Ce qui nous souci étant que tous ceux qui concourent à la richesse s’en trouvent, dans un tour de rôle d’espérance, inégalement pourvus, voir exclus. Pour poursuivre l’analogie, nous savons que ce sont les enzymes qui vont structurer la fiabilité de l’ARN messager, et cet enzyme ou ces enzymes qui vont élaborer l’ARN messager c’est nous, sous-tendus par un mandant qui est notre égocentrisme, et que nous avons codifié.

      Ainsi cet ADN monétariste qui prolifère, produit des déchets et empoisonne en les rejetant dans son environnement toutes les autres espèces et menace la planète Terre, tout en présentant son ARN comptable comme seul messager valable du message initial, en s’appuyant sur les lois naturelles. Le système capitaliste peut donc, tout en conservant l’utilité de concentration du capital, se comptabiliser de manière différente et donc se trouver un rôle socialisant, sans passer par la forme étatique concentrationnaire qu’ont connu les pays socialistes.

      Il suffit pour cela que nous codifions différemment notre égocentrisme. Pour que dans le plan comptable l’activité humaine ne soit pas une charge mais une richesse. Pour que le travail ne soit pas un coût mais un produit, pour que ce ne soit pas nos projections égocentriques « instrumentalistes » qui nous dirigent seulement, mais aussi la raison de notre intelligence.

      Ainsi, ce langage commun commercial est devenu un « organisme » fictif ou abstrait, qui nous dirige par notre entremise soumise à son ARN comptable.

      J’aurais pu choisir une autre analogie se rapprochant de l’analyse psychanalytique. Notamment le fait que la projection à laquelle se livre notre pensée ne fait que reproduire les mêmes schémas dans tous les champs que nous avons sériés, et donc dans celui de l’économie, que j’ai défini comme la qualification mesurable de notre activité sociale.

      il n’y a rien de scientiste dans cela mais c’était le moyen que j’avais trouvé pour essayer de faire comprendre pourquoi nous reproduisions toujours les mêmes schèmas et discours. cordialement.


    • Jason Jason 9 juin 2007 21:53

      Excellentes remarques de l’auteur et d’Anniemal. Il y a en effet un nombre d’éléments à considérer pour établir une unité de compte et sa comptabilité. Spontanément je vois les unités de temps, auxquelles s’ajoutent le niveau et le type de travail tels que travail faisant appel à des degrés de complexité différents (physique, mental, etc.), ainsi qu’une évaluation de l’utilité de ce travail, et qui fait réintroduire l’idée de valeur et de marché.

      Une autre possibilité, mais qui va soulever des tempêtes de protestations, serait de permettre aux individus de comptabiliser une grande partie de leurs coûts causés par leur fonctionnement dans la société, et cela au même titre qu’une entreprise. A savoir, frais de logement, d’assurances, de subsistance, de déplacement, tout ce qui concourt à leur maintien et leur entretien dans la société marchande ; car en fait ils n’ont plus de choix. Rappelons pour mémoire que les entreprises ne paient jamais à leur juste valeur les frais de scolarité de leurs employés (14 ans et plus), et souvent non plus la formation professionnelle. Paradoxalement, je crois savoir qu’un polytechnicien, obligé par contrat de travailler pour l’Etat pendant un certain temps à sa sortie de l’école, est contraint de rembourser (ou faire rembourser) les frais de sa scolarité s’il travaille pour un employeur privé. Étendons le principe à d’autres types de scolarité, cela sera autant de gagné.

      Mais de tels schémas exigent une reconstruction complète de la notion de coût social du travail et une refonte complète des comptabilités du travail , des entreprises, et nationale. Un énorme travail, si j’ose dire... Concepts intéressants qui remettent en question les fondations de pans entiers de l’économie. Y a-t-il un homme (ou femme) politique dans la salle qui s’intéresserait à ce genre de chose ? En tous cas, très peu d’échos sur Agoravox.


    • Marsupilami Marsupilami 6 juin 2007 18:35

      Très bon article. Revendiquons même le Droit à la paresse en ces temps sarkodémagogiques de culte du Travailleur Sacré Gagnant Plus.


      • essonne 6 juin 2007 23:28

        Il y a des points qui me chagrinent particulièrement, ce sont la sécu et les retraites qui coûtent trop chers, ainsi que les retraités qui sont riches (crise de jeunisme de ce gouvernement). Je suis senior bénévole (initiation informatique pour adultes, après une carrière en édition et presse, je fais 4 heures de bénévolat par semaine).
        - Je crois que le bouclier fiscal à 60 % donne 4 milliards € aux nantis de notre pays (et à 50 % donnera = 8 milliards €).
        - Selon une enquête annuelle HSBC, 3e livraison, la valeur du bénévolat des seniors de plus de 60 ans effectué en France représente 7,5 milliards €. Alors :
        - Pourquoi, au lieu du bouclier fiscal à 50 %, ne verse-t-on pas plutôt ces 8 milliards d’€uros donnés au nantis, et les 7,5 milliards d’€uros du bénévolat effectué par les seniors au bénéfice de la Sécurité sociale (branches Maladie et Retraites) ? Surtout que le bouclier fiscal est une perte pour l’Etat, et le bénévolat un gain. Par ailleurs :
        - La franchise concernant la Sécu, qui va s’ajouter à celles existant déjà, va rendre l’accès aux soins difficile à de nombreuses familles, pour déboucher sur des états plus graves. Le bouclier fiscal octroyé aux grandes fortunes devrait être consacré aux soins.
        - La loi votée à l’Assemblée, notamment par l’UMP et le Parti socialiste, pour les députés au chômage payés pendant 5 ans doit être abrogée, car les mêmes députés n’octroient que 23 mois de chômage aux salariés qui ont parfois cotisé de nombreuses années. Ces sommes devraient aussi être reversées pour la Sécurité sociale


        • finael finael 7 juin 2007 11:30

          Excellent !

          Il me semble en particulier que le travail domestique, généralement réservé aux femmes, est l’exemple même du travail indispensable, exigeant, plus ou moins obligatoire, et non rémunéré.

          En sens inverse, dans les grandes structures il existe de nombreux postes de travail « non productif », voire « contre productif », très confortablement rémunéré. C’est le cas d’une partie plus ou moins grande de l’encadrement avec sont lot de petits, de moyens, de grands chefs et autres intermédiaires de tout poil.


          • Anniemal 9 juin 2007 13:14

            Profitons de la métaphore utilisée avec l’organisation cellulaire pour pousser plus loin cette notion intéressante de non-travail.Pour une cellule, il y a peut-être une différence entre nuit, jour, heures sup, ou heures dûes ( modification de rythme nictéen ou diurne) mais cependant « ça » marche tout le temps. C’est le Vivant. ce qui est humain, c’est la répartition du temps en utile, non-utile, salarié, etc... et dont l’auteur remarque avec justesse qu’il est constitutif de notre psychisme et de toute vie sociale. C’est une espèce de différentiel soi/autres, sacré/profane, public/privé....On comprend bien qu’un chercheur, un artiste, un psychanalyste, un mathématicien, etc... travaillent non-stop. Loin d’être intermittents, ils travaillent jour et nuit, c’est à dire que dans leurs modifications de rythme cellulaire entre veille, sommeil, sommeil profond, vigilance, attention, concentration, attention flottante, quelque chose peut surgir qui ne saurait advenir que dans cette modalité inattendue. Alors comment à ce moment qualifier le travail. Si on se rapproche de la psychanalyse, dira-t-on que le travail salarié n’est que le salaire du Moi ( vigilance, attention, concentration) ou du corps - machinique, répétitif, physique- et le travail « intelligent ou artistique » serait celui dans lequel le Moi est endormi, sans vigilance... ? Le salariat a ceci de douloureux que pour créer une plus-value ils empruntent une force à l’homme, rendue sous forme d’argent, mais jamais sous forme de cette unité de l’humain qui pourrait, dans une autre situation, produire selon plusieurs modalités : Moi, corps, Inconscient ( pour faire rapide ou non-moi décisionnnaire). Cela nous aidera peut-être à penser que l’unité pour le travail pourrait être divisée en unités de temps, ticket de temps, vendables, achetables

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