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Accueil du site > Tribune Libre > Liberté d’expression et anonymat sur internet

Liberté d’expression et anonymat sur internet

Lorsque je vois certaines réactions haineuses et/ou excessivement partisanes à des articles souvent parfaitement argumentés et faisant la part des choses, je m’interroge sur les « bienfaits » de l’anonymat.

Le plus souvent, les internautes semblent assimiler anonymat et liberté d’expression. Il s’agit pourtant de deux choses très dissemblables.

La liberté d’expression n’a pas besoin de l’anonymat

En effet, la liberté d’expression, c’est le droit en tant que personne d’exprimer son avis sans que personne ne puisse interdire de le faire. Il s’agit donc d’un droit reconnu à une personne identifiée et pas du tout à un anonyme.

Dans un pays où l’on est obligé de se cacher derrière l’anonymat pour pouvoir s’exprimer, c’est justement parce qu’il n’y a pas le droit d’expression !

Le droit à l’expression se heurte à d’autres droits

Il est évident que dans toute communauté, le droit de dire tout et n’importe quoi est limité par le droit des autres. Ainsi, la diffamation et interdite, mais également par exemple, l’incitation à la haine raciale et religieuse.

L’anonymat permet de passer outre aux respects de ces autres droits. Mais le mécanisme de base qui le permet est que l’anonymat permet de rester impuni en cas de violation des autres droits.
Si l’anonymat permet donc d’aller plus loin que ce que la loi permet dans l’expression, elle ne crée pas une liberté, car la possibilité de commettre un délit en restant impuni ne crée pas le droit de commettre ce délit.

L’anonymat est nocif dans un pays de liberté

Ainsi, si l’on est libre de s’exprimer dans un pays, l’anonymat permet simplement de garantir l’impunité en cas de violation des autres droits. Et souvent même, il permet à certains de nier à d’autres leur droit de s’exprimer.

Dans un pays ou il n’existe pas la liberté de parole, tous ceux qui défendent ce droit de liberté d’expression se félicitent de l’anonymat (en particulier de ceux qui sont dans une pays de liberté de parole). Mais pour les personnes dudit pays qui répondent à d’autres convictions, l’anonymat est nocif car il a pour seul effet de rendre les délits impunis.

La liberté des uns n’est pas celle des autres

La scientologie, par exemple, est un mouvement parfaitement légal aux Etats-Unis, et c’est une secte interdite en France. Et une personne qui viendrait continuellement faire du prosélytisme pour la scientologie (interdit en France) en utilisant l’anonymat comme moyen de "liberté d’expression" serait vite en proie à des difficultés. Alors qu’il peut le faire ouvertement aux Etats-Unis puisqu’il est libre de le faire.

Pour prendre un exemple plus ancien, les missionnaires qui allaient imposer de force la religion catholique aux populations des nouveaux continents avaient-ils le droit de le faire à l’aune de notre morale d’aujourd’hui ?

Comment donc, décider à la place des autres, que ce qu’il leur faut, c’est la liberté d’expression (ou tout autre droit d’ailleurs) ? Comment peut-on affirmer que l’anonymat est un bienfait en permettant à des habitants d’une autre pays que le sien de violer ses propres lois en restant impuni ?
Bien sûr, chez nous, on peut toujours le dire, puisqu’on dispose de la liberté d’expression, même si celle-ci recèle un poil d’incohérence.

Anonymat et régulation

Sur internet, l’anonymat, ou plus exactement la possiblité de l’anonymat est une tradition. Mais très tôt, dès l’avènement du réseau Arpa, et suite aux déboires avec un étudiant un peu lourd qui n’arrêtait pas de spammer tout le monde, il est apparu qu’il fallait mettre un mécanisme de régulation si on autorisait l’anonymat.

Et donc, l’initiateur d’un espace d’expression (forum, blogs, espaces contributifs, etc.) est considéré sur internet comme étant le juge suprême, celui qui a le droit de décider seul en son âme et conscience si ce qui est écrit par l’un ou l’autre a le droit d’être ou pas sur son espace.

Certains ont parfois appelé cela de la censure, surtout quand on leur flinguait ce qu’ils avaient écrit. mais, après tout, internet n’est pas limité et il a toujours la liberté d’aller s’exprimer sur son propre espace...


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20 réactions à cet article    


  • aurelien 23 août 2007 10:22

    Quand je vois le nombre d’articles en attente depuis début août en mode rédacteur sur Agora Vox, je me demande où est la liberté d’expression et qu’est-ce qui la définit sur ce média.


    • La mouche du coche La mouche du coche 23 août 2007 10:58

      smiley Without anonymity there can never be true freedom of speech, smiley

      Les commentaires sur Agoravox sont éloquents : Seuls ceux qui sont écrits sous anonymat ou pseudo apportent quelque chose de consistant et d’important sur les sujets « sensibles ». smiley

      Les personnes qui écrivent sous leur vrai nom circonvolutionnent sans oser dire ce qu’elles pensent et finalement ne disent rien. smiley


    • bernard29 candidat 007 23 août 2007 11:22

      à Aurélien,

      « Quand je vois le nombre d’articles en attente depuis début août en mode rédacteur sur Agora Vox » !!!!

      Comment le savez-vous ? vous êtes modérateur ?


    • aurelien 23 août 2007 11:58

      Non, en mode rédacteur, il est possible de voir les articles en attente : c’est le principe du SPIP


    • Abstention 2007 23 août 2007 12:40

      « La liberté d’expression n’a pas besoin de l’anonymat »

      Faux. Nous ne vivons pas dans un régime économique et politique où une véritable liberté d’expression puisse régner.

      L’actuelle société est une dictature des super-riches aidés par quelques « élites ». Les cas de représailles contre l’expression d’opinions, la dénonciation légitime de faits réels... sont très nombreux. Ceux qui réclament la fin de l’anonymat sont les bénéficiaires du système.

      Quant au flicage sur internet, même une institution du système comme la CNIL se pose des questions :

      http://www.cnil.fr/index.php?id=2244

      http://www.journaldunet.com/breve/le-net/15124/la-cnil-tient-au-caractere-personnel-de-l-adresse-ip.shtml

      http://www.journaldunet.com/juridique/juridique051027.shtml

      http://www.journaldunet.com/breve/cnil/14074/la-cnil-s-inquiete-d-une-quot-societe-de-surveillance-quot.shtml

      http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39371998,00.htm


    • koudou 23 août 2007 16:01

      C’est curieux ce que vous écrivez ...

      Vous dites que la phrase « La liberté d’expression n’a pas besoin de l’anonymat » et en guise de démonstration, vous tentez de démontrer que l’anonymat est nécessaire car on n’a pas de liberté d’expression.

      C’est comme si vous répondiez à une dissertation que le sujet de cette dissertation vous fait penser à un autre et que vous allez donc traiter du second.

      Bizarre un peu ...


    • bulu 23 août 2007 11:58

      L’auteur ne fait pas de distinction entre anonymat de facade et anonymat complet, cela nuit au propos.

      Moi bulu suis un anonymat de facade avec un pseudo different sur chaque forum, car les differents lecteurs de agoravox n’ont pas a faire le lien avec ma veritable identite, car n’importe qui pourrait tracer mes opinions politiques et convictions religieuses, et malheureusement j’ai certaines opinions completement opposees a le propagande officielle (genre 11/09...) et j’ai pas envie que ma DRH, mes voisins, mon-ex, mon banquier me decridibilisent au vu de la propagande officielle.

      Et en cas de delit, la justice remontera en quelques clics a mon IP donc mon identite, car cet anonymat n’est qu’une facade.

      L’anonymat de facade permet une liberte de ton et d’idees, permet de discuter hors ideologie dominante, mais pas de transgresser la loi. Il est donc benefique et indispensable.


      • koudou 23 août 2007 16:16

        Intéressant comme réflexion.

        Je ne voulais pas traiter de ce problème d’identité (ce que vous appelez « anonymat de facade ») et l’anonymat entraînant l’immunité en cas de délit ou de crime (ce que vous appelez « anonymat complet »).

        Tout d’abord, supposons que je ne parle que de l’anonymat en tant que « anonymat complet ». Sous le prétexte de la défense du « droit à l’anonymat » (une expression à la limite de l’absurde si on y réfléchit bien) des outils sont en train de se développer sur internet qui permettent de camoufler son IP en passant par des relais en grand nombre sur tout un ensemble de machines dans le monde. On appelle d’ailleurs ça un anonymiseur. L’existence de ces outils qui permettent à la limite de pouvoir commettre des crimes n’est possible au grand jour que grâce à cette défense de l’anonymat, et ce n’est donc pas tout à fait innocente.

        Pour ce qui correspond à « l’anonymat de façade » que je préfère appeler « identité électronique » ou « avatar », c’est une pratique courante qui trouve d’ailleurs son écho dans la vie courante ! Ce que nos concitoyens connaissent de nous dans un club sportif n’est pas ce que connaissent nos amis membres du club de poésie, du club photo ou de théatre. Et chacun de nous, en fonction des gens que nous fréquentons dans un certain cercle, montre un visage différent. Cela se retrouve dans cette notion d’avatar sur internet. Mais ce n’est pas du véritable anonymat. Car si par exemple, il y avait moyen que quelqu’un d’autre soit capable d’utiliser votre pseudo (votre identité) sur un forum pour dire quelque chose comme si c’était vous, il est évident que cela vous serait au minimum fortement désagréable. Ce serait une usurpation d’identité ...


      • bulu 23 août 2007 17:20

        Ok sur votre commentaire, mais :

        « L’existence de ces outils qui permettent à la limite de pouvoir commettre des crimes n’est possible au grand jour que grâce à cette défense de l’anonymat, et ce n’est donc pas tout à fait innocente. »

        Vous y allez un peu fort, on ne commet en ligne que des delits, les crimes, eux se passent dans le reel. Et de nombreux delits sur le web s’apparentent plus a de la desobeissance civile qu’a de la vraie delinquance (hacking...).

        Juste pour recadrer un peu, pour ne pas tomber dans les exces de la criminalite en ligne comme les medias veulent nous le faire gober, pour in fine renforcer les controles...


      • koudou 23 août 2007 17:35

        Ah, oui, je vois ce que vous voulez dire...

        La différence que je faisais entre délit et crime est celle de la justice française où on la juridiction est le tribunal civil pour un délit et le tribunal pénal si on commet un crime. Je n’ai pas été vérifier s’il y avait possibilité de « crime » en ligne, mais je crois que commanditer un meutre est un crime et pas un délit.

        Mais enfin, c’est un détail technique qui n’a que peu d’importance dans notre discussion.

        Par contre, il est vrai que la régulation ne doit pas aller au delà de l’objectif de protéger les autres droits, et que la dérive qui pourrait aller par exemple jusqu’à la persécution est un danger contre lequel il faut également se prémunir. Cela se complique ...


      • Lounina Lounina 23 août 2007 12:08

        Je me perds un peu dans le fil de cet article. Ne confondez-vous pas « anonymat » et « impersonnalité des échanges inhérent à la communication via le web » ? Ne serait-ce pas réducteur, simpliste et erronné de les traiter de façon absolument identique ? Affirmer que le vecteur communicationnel qu’est internet favoriserait les prosélytismes de tout poil, c’est enfoncer une porte ouverte. Enfin, je pense que ce relatif « anonymat » peut favoriser et multiplier les interventions constructives : l’impersonnalité des échanges tend à désinhiber certaines personnes qui n’auraient probablement jamais osé s’exprimer. Et malgré les abus et dérives que vous pointez, je pense que cet aspect « tribune libre » est une des richesses du net.


        • koudou 23 août 2007 16:29

          Ce serait dommage que vous perdiez : les intertitres sont là pour souligner la progression du raisonnement.

          Par contre, je pense que vous faites allusion à toute une série de réflexions qu’il faut avoir sur l’identité sur internet (une personne pouvant avoir plusieurs identités sur le net) et la relation qu’il peu ou qu’il ne doit pas y avoir entre l’identité d’une personne physique et ses identités électroniques. Ce n’est pas récent, et je me rappelle avoir eu des réunions ou on n’arrivait pas à conclure ou même trouver des pistes de catégorisation au sein de l’ISTF (Internet Societal Task Force, le pendant « usage » ou « sociétal » de l’IETF qui édite les fameuses RFC qui régissent le monde de l’internet, le tout sous la houlette de l’ISOC (Internet Society) qui est l’ONG principale de l’internet.

          Je n’ai malheureusement pas tellement progressé dans cette réflexion pendant toutes ces années, et la question reste très ouverte.

          Cela dit l’article n’avait pas la prétention d’aborder tous les sujets beaucoup plus complexes qu’il ne pourrait paraître à première vue, et avait pour seul objectif de montrer que anonymat et liberté d’expression n’étaient pas reliés de façon biunivoque et que ériger l’anonymat en tant que principe de base était dangereux, en tout cas, bien plus que d’ériger la liberté d’expression en tant que principe de base.

          Et la démonstration allait même jusqu’à dire que l’anonymat devait être régulé pour ne pas ouvrir la porte à des dérives graves.

          En espérant que ce commentaire à votre intervention dont je vous remercie puisse aider à mieux comprendre la problématique.


        • Bulgroz 23 août 2007 12:26

          Monsieur Koudou (ou ML ?)

          Vous avez démarré votre article hier par cette phrase plantée comme une évidence.

          « C’est un cheminement délicat à vouloir ne pas parler de racisme alors que toute l’affaire a un relent raciste et colonialiste qui ne veut pas toujours dire son nom. » puis suivait un long plaidoyer pour la reprise de l’aide occidentale alors que celle ci ne s’est jamais interrompue.

          je ne vous ai pas pris sur ce terrain du racisme et du colonialisme mais sur le terrain de la famine et de la désolation qui règnent sur le Zimbabwe qui sont plus importants, à mon avis, que l’orgueil démesuré d’un dictateur sénile qui a mené son peuple à la désespérance et à l’exil comme bon nombre d’Africains.

          Je ne vois rien dans les commentaires d’hier qui justifie votre article aujourd’hui si ce n’est peut être votre refus d’être contredit par ceux qui, à tort ou à raison, ne pensent pas comme vous.

          Le temps des colonies est terminé et il est aussi terminé le temps où on devait traiter de l’Afrique et des Africains comme on traite avec les petits enfants avec prudence et condescendance en prenant soin de ne pas blesser ces chères têtes noires. Les noirs d’Afrique et par dessus tout, ceux résidant en France (exil colonialiste ?) ont le devoir d’accepter les débats démocratiques avec les excès qui vont avec et concernant l’Afrique, son sous développement, ses génocides et ses exils qui posent tant de problèmes à l’Europe. De la même manière que nous parlons de Sarkozy, d’Areva (la nouvelle idéologie néguère !!!) ou des franchises médicales. Il est temps que les Africains acceptent d’être traités comme tous les autres dans le monde démocratique où nous résidons.

          Anonymat : c’est tout relatif, Agoravox connait mon email et mon nom et vous en avez reçu copie.

          Que mon patronyme soit Bulgroz, Dupont, Dupond ou Koudou ne change rien à l’affaire.

          Ps : je compatis à votre douleur de devoir résider dans un pays raciste, colonialiste et anonyme.


          • Maryvonne Legoux 23 août 2007 14:18

            Je trouve cet article intéressant, il est bien, en effet d’étudier et au moins d’être conscient des implications du recours à l’anonymat, alors que cette pratique, relativement récente, se banalise à outrance. Je souhaiterais cependant corriger une information à propos de l’exemple que vous donnez. La Scientologie n’est nullement interdite en France. D’où vous vient cette information ? En tout cas, elle est totalement erronée. Cordialement, Maryvonne Legoux


            • koudou 23 août 2007 16:44

              Vous avez mille fois raison, désolé. C’est en Allemagne que l’Eglise de Scientologie est interdite.

              Cela ne change rien au raisonnement de l’article, mais c’est une inexactitude que vous avez très bien fait de souligner.

              Merci de cette correction.


            • Eric Roux Eric Roux 25 août 2007 14:39

              Il me semble qu’il faille aller encore plus loin dans la remise en question... La Scientologie n’est nullement interdite en Allemagne. En fait, il n’y a aucun pays dans lequel elle est interdite. Cordialement.


            • koudou 23 août 2007 16:53

              Merci d’avoir souligné cette incohérence apparente de ma part qui m’a fait rigoler un bon coup.

              Je ne refuse pas de lier mon identité physique à mon identité numérique. Mais il s’agit d’une précaution basique pour que mes opinions ou les commentaires que je fais ne soient pas directement accessibles par les moteurs de recherche sous mon nom véritable, pour les raisons que vous évoquez et d’autres.

              Je signe d’ailleurs ML, et mon profil, même s’il correspond à un assez grand nombre de personnes ne laisse aucun doute sur mon identité réelle si on le rapproche de mes initiales.

              cela dit, comme je n’ai aucune piste, je n’écris pas d’article sur la problématique de la relation entre identité physique et identité numérique ni celle de la possibilité d’inquisition que donne internet. Mais cela vaudrait la peine de le faire ...


            • Edgar Edgar 23 août 2007 19:52

              Halalala..... les réactions délirantes sont en effet une marque de fabrique de la majorité des forums et espaces de discussions sur Internet : quiconque critique Sarkozy est traité de gauchiste haineux, celui critiquant le gouvernement israélien devient un nazi, un autre critiquant l’autorité palestinienne est bien évidemment un pantin pro-sioniste et pro-USA, etc. etc.

              Voila pourquoi je ne dévoile pas mon vrai nom sur Internet, je n’ai rien à cacher mais je n’ai pas non plus envie de me faire abattre par un cinglé...


              • Captain Cap 23 août 2007 20:54

                On comprend mieux l’argumentaire du bon Dr Koudou quand on se rapporte à son modèle, l’excellent Monsieur Robert Mugabe, grand timonier du Zimbabwe. Informez-nous donc, ô Docteur en informatique, de la liberté d’expression et de l’anonymat sous la douce houlette du gentil Bébert, petit père du peuple.


                • vinvin 25 août 2007 14:56

                  Bonjour.

                  (@EDGAR)

                  Tout a fait !

                  Malheureusement il y a des cinglés en liberté qui n’ accepte pas les idées des autres et qui sont peut-etre pret a tuer uniquement par-ce que l’ on ne pense pas comme eux, d’ ou l’ utilité d’ avoir un certain annonymat.

                  Sutout lorsque l’ on a des opignions differantes de celles véhiculées par la mondialisation, les médiats, la pensée unique,et le politiquement correct, que veut nous faire imposer la nouvelle dictature Européenne.

                  Maintenet il est vrai qu’ il faut faire un peu attention de ne pas trop dériver......

                  Mais je pense quand-meme que si je diffusait des choses horribles, ( comme des idées néo-nazie, par exemple,) je pense que les services de police compétents concernant le weeb auraient vite fait de me retrouver a travers mes IP.

                  Vous savez, meme avec un semi-annonymat on peu s’ exprimer plus librement, mais notre liberté d’ expression est quand-meme limité.

                  Mais ceci est un long débat, et j’ espère qu’ il y aura beaucoups d’ autres réactions a cet article.

                  Bel artcle !

                  Bien cordialement.

                  VINVIN.

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