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Le discours du président Sarkozy au palais du Latran : « l’union sacrée » de la République française et de l’Église catholique ?

Le discours du président Sarkozy au palais du Latran, le 20 décembre 2007, inaugure à l’évidence une nouvelle ère dans les relations qu’entretiennent le Vatican et la République française. Jamais aucun président n’était allé aussi loin dans l’expression d’une volonté de symbiose avec la religion catholique, solennellement désignée, comme au temps du Concordat de Bonaparte, « notre religion majoritaire », après avoir évoqué l’Histoire de l’intime association de la monarchie française et de l’Église catholique depuis Clovis.

Sans doute, le président a-t-il rappelé également que la laïcité était un des socles incontestés de la République et qu’il prétendait tenir « les deux bouts de la chaîne », celui de la religion et celui de la laïcité. Mais il est patent qu’un des bouts est mieux tenu que l’autre.

Car cette laïcité qu’il qualifie de « positive » - en existerait-il une qui soit négative ? - il n’a cessé de la discréditer au profit de la religion catholique. La première ne peut rivaliser avec la seconde, selon lui, ni par sa doctrine ni par la valeur de ses acteurs.

Une prétendue impuissance laïque à fonder une transcendance

- La laïcité est jugée impuissante à proposer un sens à l’existence, quand la religion, au contraire, en fournit un avec ses explications « sur ce qui se passe avant la vie et ce qui se passe après la mort » : elle donne aux hommes une espérance en les soumettant à une transcendance. Il est curieux qu’en 2007, on puisse encore asséner de pareilles hypothèses comme des évidences et prendre les fantaisies d’une mythologie pour une représentation fidèle de la réalité.

- Pis, on ne l’aurait pas cru, mais « la morale laïque, selon le président Sarkozy, risque toujours de s’épuiser ou de se changer en fanatisme quand elle n’est pas adossée à une espérance qui comble l’aspiration à l’infini ».

Où est-il allé pêcher ça ? Ce ne sont tout de même pas les tyrannies communistes et nazies qui l’autorisent à jeter l’opprobre sur une pensée humaine qui depuis les Grecs cherche à édifier la dignité humaine sur autre chose que sur l’adoration des idoles derrière lesquels se cachent toujours les tyrans, et qui voit dans le respect des droits de la personne une transcendance à mesure humaine qui l’emporte sur toutes les autres mythologies. C’est exonérer à bon compte en tout cas ces religions de leurs folies meurtrières dans leur projet totalitaire et planétaire dont l’Histoire en est le récit ininterrompu : a-t-on oublié qu’il y a un peu plus de deux cents ans, au XVIIIe siècle, on arrachait la langue d’un jeune homme, le Chevalier de la Barre, et qu’on le martyrisait à mort parce qu’il n’avait pas ôté son chapeau devant une profession ? Aujourd’hui, il arrive qu’une jeune fille soit brûlée vive pour avoir osé seulement marcher nu-tête dans la rue.

Des acteurs laïques prétendument sans charisme

- La laïcité n’est pas mieux traitée dans ses représentants qui ne peuvent, selon le président Sarkozy, se comparer à ceux qu’habite une foi religieuse. Le texte vaut d’être cité : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance. » Qui parle ici ? Un président de la République française ou un pape catholique ?

- Mieux, le président va pousser le ridicule jusqu’à oser comparer « la vocation » religieuse à la sienne, ce qui n’est pas forcément un compliment, puisqu’il peut lui être reproché de confondre « oblation » et « ambition effrénée », voire arrivisme avec son cortège bachique d’incultes du show-biz : « Sachez, s’est-il écrié dans un cri du coeur, que nous avons au moins une chose en commun : c’est la vocation. On n’est pas prêtre à moitié, on l’est dans toutes les dimensions de sa vie. Croyez bien qu’on n’est pas non plus président de la République à moitié. Je comprends que vous vous soyez sentis appelés par une force irrépressible qui venait de l’intérieur, parce que moi-même je ne me suis jamais assis pour me demander si j’allais faire ce que j’ai fait, je l’ai fait. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même je sais ceux que j’ai faits pour réaliser la mienne ».

Un personnel religieux travaillant plus en gagnant moins

- Voilà qui doit faire du bien à ces malheureux qui, souvent, par pression sociologique, se sont trouvés dans le passé embarqués, malgré eux, sans en avoir vraiment conscience, faute d’ une éducation ouverte, dans le métier de prêtre ou de religieux où il leur était exigé de faire vœu 1- de chasteté, 2- de pauvreté et 3- d’obéissance. On ne peut s’offrir à meilleur compte personnel plus corvéable à merci tout en le mettant dans l’incapacité morale et économique de s’y soustraire.

- En cas de résistance, en Bretagne, par exemple, vers 1960, ces fameux éducateurs religieux, adonnés, comme dit le président, « à la formation des intelligences et des cœurs », n’hésitaient pas à exercer les pires pressions sur le récalcitrant qu’ils tentaient de culpabiliser à mort, au besoin en essayant de mobiliser sa famille pour le réduire, s’il rejoignait « le monde » avec le projet de faire des études et qu’il se détournait du « ministère du Christ », comme ces « invités à la noce » de la parabole évangélique trouvant de bons prétextes pour ne pas s’y rendre !

- Il faut avoir approché ces recteurs - comme on dit en Bretagne - curés de campagne pauvres, souvent délaissés et méprisés de leur hiérarchie, pour témoigner de leur détresse et trouver d’une indécence insoutenable la prétention d’un président Sarkozy à vouloir comparer « leur vocation » à la sienne qui, sans chasteté ni obéissance ni encore moins pauvreté, le conduit, en jets privés ou non, de Fouquets’s en yacht et de Disneyland en palace sur les bords du Nil. C’est odieux, cette impudeur !

- Et, le comble, c’est qu’ il appelle de ses vœux une campagne de recrutement d’agents religieux comme autrefois : « L’intérêt de la République, prône-t-il, c’est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent. La désaffection progressive des paroisses rurales, le désert spirituel des banlieues, la disparition des patronages, la pénurie de prêtres, n’ont pas rendu les Français plus heureux. C’est une évidence ». Faire de cette simple corrélation une relation de cause à effet, il fallait oser ! Comme si l’abandon de ses chaînes religieuses était un achèvement et non un recommencement !

Une déraison apparente très rationnelle : la recherche d’une « union sacrée »

Tant de déraison apparente à ciel ouvert trouve toutefois sa logique rationnelle.
- Il est évident que cette symbiose souhaitée entre la République et l’Église vise un but : plus qu’une cohésion nationale, une mobilisation : « Je considère, affirme le président, qu’une nation qui ignore l’héritage éthique, spirituel, religieux de son histoire commet un crime contre sa culture, contre ce mélange d’histoire, de patrimoine, d’art et de traditions populaires, qui imprègne si profondément notre manière de vivre et de penser. Arracher la racine, c’est perdre la signification, c’est affaiblir le ciment de l’identité nationale, et dessécher davantage encore les rapports sociaux qui ont tant besoin de symboles de mémoire ».

- Toutes les forces vives, et d’abord celles dites spirituelles, sont donc invitées à s’unir et à se serrer les coudes. Le président donne même des gages : il fait acte de repentance pour les violences passées (les congrégations dispersées, les inventaires de biens religieux) : « La laïcité, affirme-t-il , ne saurait être la négation du passé. Elle n’a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes. Elle a tenté de le faire, regrette-t-il. Elle n’aurait pas dû ». Surtout, l’Église se voit presque promettre la reconnaissance officielle des diplômes que décernent ses institutions universitaires, y compris ceux de théologie !

- Il est urgent, en effet, selon lui, de « (regarder) ensemble les enjeux de l’avenir et non plus seulement les blessures du passé  », car il y a péril en la demeure. Le président définit ce danger à évoquant son projet d’ « union méditerranéenne », volet second de sa stratégie : «  Dans cette partie du monde, lâche-t-il, où les religions et les traditions culturelles exacerbent souvent les passions, où le choc des civilisations peut rester à l’état de fantasme ou basculer dans la réalité la plus tragique, nous devons conjuguer nos efforts pour atteindre une coexistence paisible, respectueuse de chacun sans renier nos convictions profondes, dans une zone de paix et de prospérité. Cette perspective rencontre, me semble-t-il, l’intérêt du Saint-Siège ».

- En somme, la lutte contre une nouvelle mythologie conquérante extérieure nécessite une étroite alliance avec la mythologie traditionnelle que la République avait fini par tenir en respect. Doutant de pouvoir compter sur les vertus des hussards noirs/instituteurs dont on a peut-être un peu trop dit qu’elle leur doit son implantation, elle en appelle, sous la houlette du président Sarkozy, à ces braves gens à qui la foi a l’immense mérite de leur faire oublier qu’ils n’ont qu’une vie pour se donner corps et âme à la propagation de leurs croyances attendrissantes et pour faire pièce à l’égale voire supérieure abnégation parfois mortelle des militants d’en face.

Le président Sarkozy a ainsi tenu à saluer la mémoire des sept moines de Tibhérine près de Médéa au sud d’Alger, lâchement assassinés le 21 mai 1995, tout comme, le 1er août suivant, Mgr Pierre Claverie, archevêque d’Alger.
Le rapprochement avec un de ses prédécesseurs, le cardinal Lavigerie, est tentant. En recevant, le 12 novembre 1890, à Alger, l’état-major de l’escadre de Méditerrannée, il avait dans un toast célèbre donné le coup d’envoi du « ralliement » des catholiques à la République que jusqu’ici ils abhorraient et tenaient par tradition monarchiste pour « la gueuse » usurpatrice du trône. Après la crise boulangiste, à la fin des années 80, les républicains modérés se sont montrés plus conciliants : on parlait alors d’ « esprit nouveau ». La revanche contre l’Allemagne pour récupérer l’Alsace-Lorraine nécessitait déjà de préparer « l’Union sacrée » qui adviendra en 1914.

Le discours du palais du Latran a toutes chances de rester comme celui du « ralliement » inverse de la République à l’Église catholique dans la défense d’une tradition commune jugée menacée. Voilà pour les partisans de la laïcité matière à débat, voire à embarras. Car existe-t-il « hic et nunc » une stratégie alternative immédiatement opérationnelle ?


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72 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 27 décembre 2007 12:08

    Monseigneur Sarko , nouveau missionnaire des temps modernes, se soucie de nos âmes ... God save the President !


    • Cangivas 27 décembre 2007 15:59

      A l’auteur,

      Il y a rapprochement parce que l’Eglise et les catholiques ne représentent plus une menace en France. A deux pelés et trois tondus près.

      Vous pouvez entonner dans une assemblée « gauloise » la Carmagnole - plus exactement le couplet avec le passage « Le Christ à la voirie ! La Vierge à l’écurie ! »... vous ressortirez vivant (et sous les applaudissements... pas tout le monde quand même). Je parle d’expérience.

      L’anticléricalisme ne mène pas à l’hôpital (à quelques rares exceptions), encore moins au cimetière.

      Vous pouvez aussi vous foutre des Témoins de Jéhova, des bouddhistes, etc. Pas de problème.

      En revanche, allez faire de l’esprit chez les musulmans voire (je ne sais) chez les évangélistes... là vous risquez des emmerdes.

      Vous écrivez « il y a 200 ans La Barre... aujourd’hui une jeune fille brûlée faute d’être tête nue ». Justement, là est toute la différence : 200 ans. Vous pouvez bouffer gras le Vendredi ou je-ne-sais-quoi d’autre... vous ne risquez absolument rien.


    • Niamastrachno Niamastrachno 27 décembre 2007 16:15

      De mon point de vue, les catholiques ne représentent PLUS une menace en france parce qu’ils ont été précisément écartés du pouvoir.

      Il suffit de se rappeler des quelques épisodes type « la dernière tentation du Christ » pour se remettre en mémoire que les fanachistes sont bel et bien actifs.

      Et puis il ne s’agit pas que des catholiques, il s’agit de lacher la bride à toutes sortes de courants que le siècle des lumières était censé remettre un tant soit peu à leur place : dans le domaine du privé, et à titre purement personnel.

      Un homme d’état laïque s’exprimant ainsi propose une alternative à cet acquis. Cela m’est proprement insupportable.


    • Cangivas 27 décembre 2007 16:28

      L’Eglise ne représente plus une menace surtout parce que les Français ont pris leur distance avec le discours de l’Eglise.

      Les Français distinguent le discours de l’Eglise (dont ils se contre-fichent) et l’Eglise elle-même (qui fait partie des meubles, historiquement, culturellement parlant).

      A noter que j’habite un village de mille habitants environ. Les relations avec le curé sont différentes de celles pouvant exister dans les grandes villes.


    • C.C. C.C. 27 décembre 2007 19:24

      Quel optimisme béat. Derrière chaque barbu qui réclame qu’on ne plaisante pas sur le profète, si vous y regardez de plus près, vous verrez une soutane et pas loin derriere une kipa. Cet article a le mérite de nous rappeler à la vigilance ... Merci à l’auteur.


    • stephanemot stephanemot 28 décembre 2007 04:31

      « Il y a rapprochement parce que l’Eglise et les catholiques ne représentent plus une menace en France. A deux pelés et trois tondus près. »

      Faux : les fondamentalistes sont de retour. La masse des croyants n’est pas en cause mais la minorité révisioniste diffuse ses idées par contagion depuis le sommet (Benoit XVI). La république est en danger parce que le catholicisme moderne est en danger.


    • Cangivas 28 décembre 2007 22:36

      Parait même que les Jésus de Lyon renfermeraient un explosif puissant pour qui s’égarerait à déguster ce délicieux saucisson le vendredi saint.

      Où va se nicher l’intégrisme catholique... Un peu de sérieux, voyons.

      Les mêmes qui s’honorent de résister à un supposé fondamentalisme catholique pisseraient dans le froc rien qu’à l’idée d’en dire le dixième dans une mosquée, fussent-ils même protégés par trois rangées de CRS.

      De vrais branquignolles. Et lâches, surtout.


    • ZEN ZEN 27 décembre 2007 12:13

      Pour Napoléon, la religion devait être surtout garde-fou social, gardien de l’ordre :

      Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole. »

      « L’homme n’est jamais si grand qu’à genoux devant Dieu. »

      « Tous les hommes sont égaux devant Dieu ; la sagesse, les talents et les vertus mettent seuls de la différence entre eux. »

      Sarkoléon suivrait-il ses traces ?


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 décembre 2007 13:14

        Je crois qu’il faut un éclairage historique pour situer le contenu de ce discours de Latran dont une partie se réfléchit dans l’ordre et les deux glaives, temporel et spirituel et une autre partie dans l’espérance, une sorte de néo-messianisme, version religieuse du principe espérance. Ces choses sont développées dans un billet qui je l’espère, sera publié ici

        cordialement


      • John 27 décembre 2007 13:01

        Finalement la gauche a bien les militants qu’elle mérite. A projet de société innexistant, niveau des militants proche du zéro absolu. Quelle misère, mais jusqu’où cette gauche en voie de décomposition avancée va t’elle encore descendre dans la médiocrité.

        Un petit effort messieurs de la rédaction, vous n’allez pas nous dire que parmi tous ces « intellectuels » de gauche qui passent leur journée ici, pas un n’est capable de nous parler du futur programme de la gauche ? ça fait 6 mois qu’ils se « rénovent », il devrait quand même en sortir autre chose que la simple reconnaissance de l’économie de marché.


        • Mjolnir Mjolnir 27 décembre 2007 13:56

          Commentaire complètement hors sujet. Nul.

          Le débat sur la laïcité dépasse le clivage gauche-droite.


        • Niamastrachno Niamastrachno 27 décembre 2007 13:59

          On en parlera à tous les « intellectuels » de droite qui comme toi ne passent pas leur journée ici...

          Confondre militantisme et politique est assez amusant... pas très intellectuel de fait mais très amusant...

          Et petite précision, ça fait 6 mois « qu’il » rénove - avec les discours et autres résultats nationaux, internationaux, intellectuels et autres que l’on connait.

          J’adore ce préz, on moins avec lui on n’a pas franchement le temps de s’enmerder, tous les jours un nouvel épisode, un vrai télé novelas... il finira son mandat que une boigraphie (dont une déjà écrite, qu’il a tout de même offerte à sa zéneté)


        • Mjolnir Mjolnir 27 décembre 2007 14:24

          « J’adore ce préz, on moins avec lui on n’a pas franchement le temps de s’enmerder, tous les jours un nouvel épisode, un vrai télé novelas. »

          Attention à ne pas tomber dans le panneau, les réformes importantes (retraite, soin, éducation) se jouent pendant ce temps et la presse n’en parle pas.

          C’est une « transparence » bien opaque.


        • Niamastrachno Niamastrachno 27 décembre 2007 16:18

          Ah oué mais attention mes mirettes sont bien ouvertes ! Le chapô en alerte !!!


        • Job Morro Job Morro 27 décembre 2007 13:09

          Analyse et citations du discours du président NS... discours composé par qui ? Les conseillers dont s’est entouré NS ne sont pas les payeurs mais certainement les payés... Par qui ? Ce ramassis de personnages de tous poils qui composent la cour de NS n’ont aucune légitimité. NS les emmène avec lui dans son jet, pour la galerie, cf Bigard et les dessins de Charlie Hebdo. Ceux qui écrivent ses discours sont du même tonneau, cf le discours de Dakar...

          Les derniers tenants du catholicisme social et militant, s’il en reste (!) n’ont plus la capacité de réaction face à un tel discours truffé de concepts fumeux racoleurs comme « ce qui se passe avant la vie et ce qui se passe après la mort » « le bien et le mal. » Ces mythes parlent encore dignitaires religieux, c’est leur fond de commerce. Il s’agit purement et simplement de jouer sur la peur de la mort, comme l’ont fait toutes les religions du Sapiens sapiens. En érigeant la dichotomie du bien et du mal on entend Busch justifier les massacres irakiens et tous ceux de l’histoire... « Got mit uns » et peut-être aussi l’église scientologique ? On ré-entend les billevesées sur la génétique des pédophiles... Le grand mamamouchi romain devait boire du petit lait... et reconnaitre, peut-être, la main de l’auteur du discours... écrit pour la marionnette du Medef. NS sait-il qu’il est une marionnette ?

          « Croyez bien qu’on n’est pas non plus président de la République à moitié. Je comprends que vous vous soyez sentis appelés par une force irrépressible qui venait de l’intérieur » Nous sommes au cœur du problème. Un tel individu muni d’une telle philosophie morale de bazar ne serait-il pas capable de s’arroger le titre et le pouvoir absolu d’un « Guide » ? Quand un dirigeant politique commence à entrer dans ces manipulations de sens, de mythes, de religion ça commence à prendre des relents douteux de lavage de cerveau. Devrons nous bientôt tendre le bras et saluer « Heil Sarkozi » ??


          • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 décembre 2007 13:37

            Tout à fait Léon, ce discours, et j’incite à le lire en son intégralité, mérite bien des éclairages. Son sens n’a pas encore été épuisé.


          • MagicBuster 27 décembre 2007 13:33

            Très bon article et très mauvais président. Je plussssss avec délectation.


            • Niamastrachno Niamastrachno 27 décembre 2007 13:52

              J’ai l’impression qu’un régimen de scouts umpistes est passé par ce poste... mais où est donc calmos ??? smiley


              • Mjolnir Mjolnir 27 décembre 2007 16:21

                Censure en 2 minutes ? je suis sceptique, je pencherais plutôt pour un problème de la gestion de la mémoire cache de votre ordinateur.


              • Mjolnir Mjolnir 27 décembre 2007 14:20

                Bon article, à lire en complément avec les deux autres publiés hier sur le même sujet.

                Je distinguerais deux points importants, il y a d’abord une remise en question évidente de la laïcité par le président de la république française.

                Si je conçois qu’on peut être d’accord avec ce discours, il faut alors examiner la cohérence de ce discours avec le comportement de son auteur qui a dit, par exemple, « Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même je sais ceux que j’ai faits pour réaliser la mienne ». Sarko s’était il sacrifié en augmentant son salaire, en profitant des largesses de ses amis millionnaires et en sortant avec une mannquin avant même d’avoir divorcé ?

                Autre contradiction : « Mais ce que j’ai le plus à cœur de vous dire, c’est que dans ce monde paradoxal, obsédé par le confort matériel tout en étant de plus en plus en quête de sens et d’identité, la France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d’affirmer ce qu’ils sont et ce en quoi ils croient. »

                Mais qui est obsédé par l’identité nationale et les richesses matériels ?

                Même si on est d’accord avec ce discours, Sarko est il crédible ?


                • Chichile Chichile 27 décembre 2007 16:05

                  Je me demande plutôt si on ne se dirige pas vers une relation Etat/religion comme on en connaît aux Etats-Unis, et plus précisément Etat/chrétienté.

                  Ceci étant dit, je ne vois pas vraiment ce que cela va changer à la laïcité dans notre beau pays, que d’avoir un président qui affirme les limites de la laïcité (et qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y en a pas), comme il y a des limites à la religion. J’aimerais bien que l’on vienne m’expliquer quelles sont donc ces grandes valeurs transcendentales laïques qui ont donc tant chamboulé le monde, et qui auraient été tellement supérieures à celles toutes moisies de quelque religion qu’on prenne, à fortiori chrétienne (beurk) et, mon Dieu, quelle horreur, catholiques.

                  Enfin, je trouve ce commentaire offensant : « Il est curieux qu’en 2007, on puisse encore asséner de pareilles hypothèses comme des évidences et prendre les fantaisies d’une mythologie pour une représentation fidèle de la réalité. » Que toute notion de foi vous échappe ou vous répugne, c’est votre droit le plus strict, mais je ne vous permet pas de prendre tout croyant pour un demeuré incapable de ne pas appréhender ce que la réalité peut être. Si tel est votre dada, je vous recommande fortement la lecture de P.K. Dick, il en a écrit un rayon sur la « réalité ».

                  Bien à vous


                  • Mjolnir Mjolnir 27 décembre 2007 16:19

                    Les conséquences possibles ?

                    En vrac : financement des religions, inclusion dans le programme scolaire de la « morale » religieuse, du créationisme, recul de certains droits (avortement, euthanasie), retour d’un ordre morale qui condamne l’homosexualité par exemple, développement des sectes (la scientologie, à tout hasard)


                  • Le péripate Le péripate 27 décembre 2007 16:14

                    Souvent on reproche à la gauche de s’être droitisée, ce qui n’est pas faux. Mais cette constatation masque un autre phénomène, tout aussi réel, le fait que la droite, avec quelques années de retard suit la gauche dans ses malsaines évolutions. Ainsi dans les années 80 la gauche catholique avec Rocard et la CFDT transformait durablement le paysage à gauche.

                    Hier, la force de la gauche était d’avoir fait descendre l’espérance du ciel sur la terre. Ici et maintenant. La meilleure traduction de ce messianisme en avait été faite, en France, par les décisions prises par le Conseil National de la Résistance, décisions auquelles nous devons ce qui fait la France aujourd’hui, encore.

                    Que la droite bling-bling entérine le fait que l’espérance remonte au ciel n’est pas pour m’étonner. Mais, c’est là que l’on voit que Mickey n’a pas tout compris à la culture française, qu’il n’en a digéré que quelques brides piochées dans les beaux quartiers. Il existe une France laïque, libérale ET égalitaire. Il ne sait pas tout, ne comprends pas tout. Je me réjouis de le voir ainsi s’enferrer.


                    • ZEN ZEN 27 décembre 2007 16:56

                      @Le Peripate

                      « dans les années 80 la gauche catholique avec Rocard et la CFDT transformait durablement le paysage à gauche. »

                      Je dirais plutôt la gauche chrétienne, car Rocard est de tradition protestante. Mais c’est vrai que la montée en force de la CFDT de E.Maire ( avec son « recentrage ») le poids de Delors et son équipe de tradition démocrate-chrétienne, entre autres, ont eu une grande incidence sur les inflexions de la gauche. Il y aurait toute une histoire à faire pour analyser l’influence de la démocratie chrétienne sur la politique française et les choix européens, depuis Monnet, Schman, Lecanuet.. et leurs affinités atlantistes.


                    • Le péripate Le péripate 27 décembre 2007 18:11

                      Merci pour la rectification. Chrétienne est en effet le mot correct.


                    • Cyrrus Smith 27 décembre 2007 17:09

                      J’ai toujours été attaché à la séparation de l’Église et de l’état, et je sens que cela va continuer !

                      Je ne veux pas que l’état sarkozien mette le nez dans nos activités chrétiennes !

                      je ne pense pas que Sarkozy soit un vrai catholique. Que la gueule.


                      • Francis, agnotologue JL 27 décembre 2007 19:38

                        Très bon article, sujet ô combien important.

                        Vous écrivez : «  »Voilà pour les partisans de la laïcité matière à débat«  ».

                        N’êtes-vous pas laïc ?


                        • Francis, agnotologue JL 28 décembre 2007 10:06

                          Peut-être me suis-je mal exprimé : je fais une différence entre un laïc et un partisan de la laïcité comme l’on fait une différence entre un dôme et une coupole.


                        • Paul Villach Paul Villach 1er janvier 2008 13:07

                          Il me semblait que mon article disait assez mon attachement à la laïcité.

                          Mais je crois que ce discours si nouveau dans la bouche d’un Président de la République conduit les « partisans de la laïcité » (dont je suis) à réfléchir sur une stratégie alternative pour répondre au problème posé.

                          Le Président a le mérite d’afficher la sienne qui est fort logique. Paul Villach


                        • Le Canard républicain le canard républicain 27 décembre 2007 20:38

                          Une invitation à découvrir l’excellent livre du philosophe Henri Pena-Ruiz « Qu’est-ce-que la laïcité ? », 2003, édition Gallimard

                          Petit extrait :

                          Henri Pena-Ruiz : « Certains hommes croient en un dieu ; d’autres en plusieurs , d’autres encore sont athées ou agnostiques. Tous ont à vivre ensemble. Cette vie commune, selon la première Déclaration des droits de l’homme, doit assurer à chacun et la liberté de conscience, qui exclut toute contrainte religieuse ou idéologique, et l’égalité de droit, incompatible avec la valorisation privilégiée d’une croyance. La puissance publique promeut le bien commun. Elle devra donc être neutre sur le plan confessionnel et développer, par l’instruction, l’exercice autonome du jugement. Afin que tous apprennent à vivre leurs convictions sans fanatisme ni intolérance. Ainsi comprise, la laïcité n’est pas de l’ordre d’une option spirituelle particulière, mais constitue une condition de possibilité fondamentale de la vie publique. On ne saurait en conséquence la renégocier sans cesse, notamment au gré des fluctuations du paysage religieux et des rapports de forces qui les sous-tendent. »


                          • ZEN ZEN 27 décembre 2007 20:57

                            @ Canard Républicain

                            Excellent petit livre, en effet, que celui que vous citez Difficile de trouver synthèse plus lumineuse. On devrait en envoyer un exemplaire à l’Elysée....


                            • Philippe Vassé Philippe Vassé 28 décembre 2007 03:44

                              A l’auteur,

                              Votre article sur la visite du concubin divorcé du mannequin au pape catholique est une oeuvre d’utilité publique et de salubrité républicaine.

                              Il est vrai que le spectacle du pape Benoît XVI, qui se réclame des valeurs les plus archaïques du catholicisme recevant un divorcé récidiviste vivant en concubinage officiel avec un mannequin à la réputation de « mangeuse d’hommes », donc de facto partisan de l’amour libre, du droit au divorce et d’une sexualité libérée affichée sur tous les médias de la planète, est en soi hilarant.

                              Qu’il ait accueilli ce divorcé répétitif sous son saint toit traditionaliste pourrait en effet faire rire largement, sans oublier de vexer les âmes pieuses qui croient ou croyaient que ledit pape veillait au respect des traditions multiséculaires de l’Eglise.

                              Au-delà, le discours de Nicolas Sarkozy, qui est d’une hypocrisie rare et d’une lamentable tartufferie morale , reflète les tendances profondes du personnage et de son courant de pensée politique à liquider la République et ses valeurs fondatrices comme son ami G W Bush a essayé de le faire aux Etats-Unis, avec l’échec patent que l’on constate aujourd’hui, sauf à rendre millionnaires quelques « relations » du monde religieux médiatique -dont certains sont en prison pour escroquerie financières de leurs chers « croyants ».

                              Car en fait, le programme du sarkozysme est très ancien : il consiste à diviser... pour pouvoir régner.

                              En clair, l’objectif est de tenter de détruire la République laïque fondée sur les citoyens et la citoyenneté, elle-même liée à la notion de démocratie, au profit d’une société de « communautés » s’opposant les unes aux autres et permettant les clientélismes politiciens les plus dangereux.

                              On avait connu les liens de Nicolas Sarkozy avec certaines organisations qu’ils ne qualifient pas de « sectes », comme la scientologie de son ami américain Tom Cruise, son travail de sape contre la MIVILUDES afin de ne pas lutter contre les dérives sectaires REELLES et son REFUS de légiférer en la matière au nom de...la liberté religieuse.

                              Elu Président, il veut maintenant entamer un dialogue avec diverses autorités religieuses afin de scinder les citoyens qui assurent la concorde civile en communautés opposées. Il y a là un goût très net de pétainisme qui n’ose pas s’avouer.

                              Le Président divorcé récidiviste qui montre sa soumission au pape au nom d’un pays laïque est aussi en adéquation avec le projet de Constitution européenne qui refuse la laïcité au profit de l’intégration des valeurs religieuses, mais en opposition frontale avec la majorité de la population qui refuse l’abandon-destruction de la laïcité.

                              Un recul de plus de 200 ans menace la société française et tous les citoyens de ce pays, quelles que soient par ailleurs leurs positions politiques individuelles. La laïcité est un socle COLLECTIF qui transcende justement les positions politiques individuelles.

                              C’est d’ailleurs ce qui fait que Nicolas Sarkozy joue à un jeu bien difficile pour lui, car il n’a pas de soutien populaire sur cette ligne communautariste destructrice de la République.

                              Dernier point : je rappelle encore une fois qu’un LAIC est un catholique non membre du clergé (par exemple Nicolas Sarkozy, bien qu’il ne pourra plus se remarier dans une église après ses deux divorces), et qu’un(e) LAIQUE est une personne attachée à la laïcité des institutions sociales, de l’Etat, de l’Ecole, à la séparation des sphères privée et publique, ceci par souci du respect de la liberté de conscience de tous les citoyens et dans l’intérêt de la paix civile.


                              • Mjolnir Mjolnir 28 décembre 2007 11:17

                                Il y a une secte laïque ? Et quel est son dogme si ce n’est celui de tolérer toutes les religions ?


                              • eric 28 décembre 2007 09:33

                                L’idée de laïcité est un concept typiquement protestant qui, en France, a été largement dévoyé. Très anti catholique dans la forme mais très césaro papiste dans ses méthodes.

                                A Genève, au Pays bas, quand un leader religieux voulait trop se mêler de la gestion de la cité, on l’envoyait aux pelotes (comme Calvin par exemple). Les États-unis offrent un bon exemple, cohabitation harmonieuse avec le religieux, interdiction d’intervention de l’un sur l’autre. Une vrai séparation sans hiérarchie et dans le respect, la vrai neutralité.

                                Marcel Gauchet dans « la religion dans la démocratie » a bien montré que la pseudo laïcité à la française était en fait un spiritualisme athée militant visant à situer l’origine du sens social dans l’appareil d’état. Cette laïcité se voulait surplombante, dominante, contingentant le religieux. Il explique que cette vision mystique de l’État est en train de dépérir faute d’adversaire.

                                Ce n’est pas entièrement vrai.

                                Il serait plus juste de dire qu’elle est en but à un regain de laïcité.

                                Les laïques supportent mal d’être mis en cause au nom de la laïcité !

                                Une population éduquée, n’entend plus laisser à des fonctionnaires réputés à son service, mais en pratique ayant souvent des idéologies et des intérêts qui leur sont propres le droit ou le devoir de lui enseigner le bien et le mal, le vrai et le faux bref de lui dire la messe. L’agressivité actuel des LAIQUES vient sans doute du fait qu’ils sont eux même mis en cause au nom de la laïcité, on leur demande d‘être vraiment des LAICS alors qu‘ils se prenaient pour les prêtre détenteur du sens social.

                                Mais la question n’est de loin pas uniquement philosophique. Sont en jeu les bénéfices ecclésiastiques...

                                Il n’y a plus de militants, de bénévoles laïques. Le camp laïque est composé de laïques par profession qui émargent aux budgets publics de prêt ou de loin. Dans les domaines, du sanitaire et social, de l’éducation, de la « recréation du lien social« , ils ont fait profession. La résurgence d’une agressivité laïque antireligieuse, est sans doute surtout due au fait qu’ils supportent mal la concurrence des bénévoles associatifs issus des milieux religieux, qui comme le signale très bien l’article, acceptent des salaires de misère pour « faire le bien » Dans un contexte de contrainte budgétaire et avec une population de plus en plus soucieuse de savoir ce que l’on fait avecson argent, l’existence d’une concurrence est en soi un danger. D’une manière général, le rapport qualité prix de l’engagement d’origine religieux semble bien être souvent meilleur au vu des résultats des structures para étatiques subventionnée professionnalisée.

                                Si on nous parle du Chevalier de la Barre, c’est sans doute d’abord pour éviter de se demander pourquoi les enfants en situation d’échec scolaire dans le public se réfugient dans le privé, notamment catholique.

                                La lutte s’annonce chaude car il ne s’agit pas tant de défendre une neutralité religieuse hypothétique de l’État que des fromages subventionnés au nom d’un bien public défini par ceux qui sont payé pour le mettre en oeuvre.

                                Les catholiques, puisqu’en France il s’agit d’eux pour l’essentiel, ont fait la preuve de leur adhésion aux valeurs républicaine. Mais ils ne s’en laissent de moins en moins compter par des pseudo laïques qui au nom de leur pseudo désintéressement continuent à vouloir gérer la vie des autres sur fond de financement publics en excommuniant ceux qui ne pensent pas comme eux.

                                Mauvaise nouvelle pour le camp laïque comme il fallait s’y attendre, les protestant évangéliques français, parfaitement indifférent dans leur ensemble aux thèses créationnistes parlent de plus en plus de créer des écoles.

                                Pas pour nier Darwin, mais parce qu’ils voient bien que dans les banlieues pourries ou ils recréent du lien social, l’éducation national n’envoie que les profs débutants et peu qualifiés.

                                Camarades laïques ! Ne vous faite pas d’illusions ! Il ne suffira pas de déterrer des cadavres d’il y a 5 sciècles, pour justifier vos prébendes. Il n’y a pas de raisons intrinsèques pour que des services publics, des associations laïques donnent de moins bon résultats mais il va falloir à nouveau bosser et rendre compte aux usagers !


                                • Fenzy 28 décembre 2007 09:47

                                  eric : Votre analyse est juste et intéressante, cependant vous oubliez un point fondamental dans votre analyse : la présence en France de nombreux musulmans et de leurs représentants religieux, qui me semble-t-il n’ont pas l’intention de se laisser corseter par la laïcité pour des raisons pas forcément humanistes et qui leur appartiennent. C’est dans ce sens que je suis sceptique par rapport à cette sortie de Sarkozy sur la ’laïcité ouverte’. Ne va-t-on pas réouvrir la boîte de Pandorre, à savoir la guerre civile religieuse en terre républicaine ?


                                • Mjolnir Mjolnir 28 décembre 2007 10:16

                                  « Les États-unis offrent un bon exemple, cohabitation harmonieuse avec le religieux, interdiction d’intervention de l’un sur l’autre. Une vrai séparation sans hiérarchie et dans le respect, la vrai neutralité. »

                                  Enorme erreur (ou mensonge ?) Combien d’états ont légiférer pour imposer l’enseignement du créationisme et interdit celui de l’évolution ?

                                  Et les serments se prêtent sur la bible, ce qui n’a aucun sens pour un non chrétien.


                                • Francis, agnotologue JL 28 décembre 2007 10:11

                                  @ Eric, le commentaire précédent .

                                  Les anti-laïcs ne savent pas ce qu’est la laïcité qu’ils confondent avec l’anticléricalisme et l’athéisme. Pourtant les croyants devraient savoir ce qu’est la pureté : un concept, un idéal, un but. En cela et en cela seulement, la laïcité est une religion. Et les laïcs ne sont ni plus ni moins parfaits que les croyants, parce qu’un homme est un homme quelles que soient ses croyances ou convictions.

                                  Un laïc n’est ni un bouffeur de curé, ni un débauché, ni un intégriste.

                                  Quant à l’athéisme, la meilleure définition qui a été donnée ici : « c’est le refus de l’idée d’un dieu bon ». Ceci exclut par conséquent toutes les religions révélées.


                                  • eric 28 décembre 2007 11:42

                                    A JL et Ben

                                    OUI !!!!

                                    Les sois disants athées militants, c’est-à-dire en gros une certaine gauche sont des gnostiques. A longueur de discours ils décrivent l’origine du mal dans nos sociétés, la mondialisation ultralibérale marchandisatrice et barbare.

                                    Il est frappant de voir qu’il lui donne tous les attribues des divinités païenne.

                                    Il est omniprésent omniscient, parvient à récupérer même ses opposants, il renaît encore et toujours de ses cendres, il est fondamentalement et intrinsèquement pervers etc...

                                    Onfray, Gaucher, etc.... font tous le même constat très pessimiste que la lutte est quasi perdue d’avance.

                                    Incarné par un patron ultralibéral mondialisé harcelant sexuellement ses secrétaires, il n’est pas très différent d’un Jupiter.

                                    Voir l’origine du sens dans une puissance potentiellement dangereuse qu’il faut se concilier ou contre laquelle il faut lutter est à la base de tous les paganismes.

                                    Un dieu bon, innocent impuissant, incarné par un nouveau né est une innovation du christianisme.

                                    Le refus d’un dieu bon et du A-christianisme plus que de l’A-théisme.

                                    La gauche qui voit l’origine du sens de la société dans l’intervention d’une puissance maligne est clairement un gnosticisme manichéen de type cathare.


                                  • Francis, agnotologue JL 28 décembre 2007 13:17

                                    @ Ben, ne me faites pas dire cette énorme sottise : «  »fanatique (religieux ou laïque).«  » Elle est de vous !

                                    Un laïque est tout le contraire d’un fanatique. Mais vous confirmez en même temps ce que j’ai dit : les fanatiques ne savent pas ce qu’est la laïcité.


                                  • Francis, agnotologue JL 28 décembre 2007 13:21

                                    Quant aux élucubrations d’Eric concernant des puissances malignes je n’ai même pas envie de répondre.

                                    Le Malin c’est sur votre terrain, n’est-ce pas ? C’est plus facile à comprendre pour vous que la laïcité.


                                  • spartacus 28 décembre 2007 10:51

                                    rien n’est anodin, tout se tient : entre un pape traditionnaliste et un président ultra-conservateur (malgré les apparences), le courant ne pouvait que passer...


                                    • ndnm 28 décembre 2007 10:54

                                      [...] A Genève, au Pays bas, quand un leader religieux voulait trop se mêler de la gestion de la cité, on l’envoyait aux pelotes (comme Calvin par exemple). [...]

                                      Genève... au Pays bas .... ?

                                      Reste du commentaire tout en mauvaise foi. A moins que l’auteur ne soit sincère ce qui serait plutot mauvais signe pour sa lucidité.


                                      • eric 28 décembre 2007 11:24

                                        @ndnm Allez,pour vous faire plaisir ! A Genéve, ou aux Pays-bas, par exemple, je n’ais pas voulu imposer un résumé de « de la réforme aux lumière » de H.R. Trevor Ropper mais vous vous y réfèrerez utilement pour plus de détails.

                                        Pour le reste, bien sur que c’est avant tout une question de légitimité sociale, de fric et de subventions. D’ailleurs les laïques se battent pour interdire le développement des écoles cathos (alors que le libre choix de son école, choix privé, est par ailleurs un droit de l’homme) beaucoup moins contre la recrudescence des processions a la vierge pourtant théoriquement encadrées par les lois sur la laïcité, empiétant beaucoup plus sur la sphère publiques, beaucoup plus démonstratives et en ce sens « politique ».


                                      • eric 28 décembre 2007 11:00

                                        @Fenzy L’islam militant soi disant fondamentaliste de nos banlieues est un phénomène d’adaptation à la modernité très marqué par la culture française. On voit mal dans un pays arabe, des islamistes envoyant, des femmes, dans la rue, revendiquer leur liberté de porter un voile....

                                        Très souvent, ces prises de position sont d’ailleurs une réaction à l’agressivité laïques des enseignants comme le montre très bien le rapport Obin sur l’école face à l’obscurantisme religieux.

                                        L’affaire « nationale » du voile (10 cas par ans d’exclusion dont 5 réintégrations sur 10 ans ) s’est avérée pour l’essentiel l’enjeu d’un lutte entre laîques traditionalistes, PS bon teint, franc mac etc..) et « alter laïques » tiers mondisto pro palestiniens multicuturalisto écolo équitables pour la définition et le contrôle d’un horizon idéologique au sein de la gauche.

                                        Si vous regardez de prêt, vous constaterez d’ailleurs que ce sont les mêmes curés du gauchisme qui nous affirment dans un même élan qu’il est impossible voir inadmissible de vouloir faire d’algériens présents en France depuis trois génération et en contact avec elle depuis 200 ans des français comme les autres au nom du multiculturalisme, et que le jeune tchétchène inscrit depuis trois mois dans une école française est tellement un modèle d’intégration qu’il faudrait donner des permis de séjour à l’ensemble de sa parentèle ( RESF)

                                        Nous avons très bien su gérer le communisme de type soviétique en France ; une religion, commandée de l’étranger, par un pays dont les traditions en matière d’autorité, de liberté et d’égalité et de démocratie étaient, c’est le moins que l’on puisse dire assez sensiblement distinctes de leur acception dans notre tradition républicaine. Qui plus est, cela touchait une partie beaucoup plus importante de la population et avec une sociologie plus dangereuse. (ce sont les classes moyennes qui produisent des totalitarismes, jamais les vrai prolétaires).

                                        Si, à titre personnel, je partage les jugement sévère d’Ellul sur l’islam comme religion, en tant que citoyen laïque je n’ai pas d’inquiétude sur le long terme sur la capacité de la société française à intégrer un islam respectueux de la laïcité.


                                        • Fenzy 28 décembre 2007 13:10

                                          A mon avis l’affaire du voile était politique et a consisté à tester les limites que la république avait encore la ressource d’opposer au prosélytisme islamique. Autoriser le port du voile aux lycéennes après 100 ans de laïcité en France, c’était du point de vue des associations musulmanes derrière le coup un aveu absolu de faiblesse et d’impuissance. C’eût été un encouragement à en demander toujours plus en terme de régime d’exception. Ne nous leurrons pas : l’affaire était politique. Quant au fait que la république fera son affaire de l’islamisme assez facilement ou naturellement, je ne partage pas votre optimisme au regard de la géopolitique mondiale et de l’histoire des religions et particulièrement de l’islam. Pour revenir au sujet, voilà les raisons qui me font voir le discours de Sarkozy d’un oeil méfiant.


                                        • eric 28 décembre 2007 13:34

                                          Au regard de la géopolitique, on constate que L’islam s’adapte aux réalités locales comme toutes les religions et idéologies.... Les femmes sénégalaises portent un voile qui mets en valeurs leur poitrine apparente, Le pakistan a connu une femme à la tête de l’opposition avant la france, les règles d’héritage en indonésie ne respectent pas le coran, le droit de la famille tunisien n’est en rien en retard sur le notre. La turquie en son temps a interdit le voile qu’en nous n’y pensions pas. L’essentiel de nos compatriotes musulants sont respectueux non seulement des lois républicaines mais de nos traditions. Beaucoup fêtent noêl pour que leur enfants ne se sentent pas exclus, ne renaclent pas devant un petit verre de rouge. Le taux d’exogamie des jeunes filles issues de ’imigration musulmanes prouve une intégration à la société française plus rapide que toutes les migrations précédentes. Ce sont quelques unes des raisons de mon optimisme.


                                        • Fenzy 29 décembre 2007 17:35

                                          Tiens, c’est marrant je ne fais pas du tout la même analyse que vous. Il me semble, que, partout où il y a l’islam, c’est la volonté de surtout ne pas se mélanger qui prime, et que, effectivement, beaucoup jeunes maghrébines cherchent à échapper à la loi du bled en cherchant discrètement à intégrer la société française sans trop le montrer aux grands frères et assimilés qui essaient de garder la main sur elle. Et d’ailleurs vous citez les exemples du Pakistan, de la Turquie ... de bien mauvais exemples à en juger la tournure que prennent ces pays.


                                        • Loic 28 décembre 2007 11:43

                                          Venant d’un président qui a pour modèles culturels John Wayne et les hamburgers de la Bush&Co, jusque là rien d’illogique... Par contre je suppose que M. Sarkozy a reçu Kadhafi en tant que grand ami de la religion catholique ?

                                          Ça rassure de voir enfin un président se soucier de la vie après la mort... merde quoi c’est vrai ! Y en a que pour les vivants ! (Gné ??! Oô)


                                          • docdory docdory 28 décembre 2007 12:14

                                            Cher Paul Villach

                                            Pour bien réaliser l’énormité du discours de Sarkozy , il faut revenir aux fondamentaux :

                                            Montesquieu avait théorisé l’intérêt pour les libertés publiques d’une séparation des pouvoirs législatif , exécutif et judiciaire . Le pouvoir exécutif étant chargé du fait que les lois et la Constitution soient effectivement respectées et exécutées .

                                            Examinons la Constitution de la V ème République , qui n’a pas été abrogée , que je sache ! Que dit cette Constitution dans son article premier ? « La France est une République indivisible , laïque , démocratique et sociale » . Elle précise dans son titre II , article 5 : « le Président de la République veille au respect de la Constitution » .

                                            Il résulte de ces deux articles qu’une des quatre missions fondamentales dont est clairement chargé le Président de la République est de faire respecter le caractère laïque de la République ( il est également tenu de faire respecter son indivisibilité et son caractère démocratique et social ) .

                                            Au cas ou le Président ne saurait pas ce qu’est la laïcité , la loi de 1905 , dans son article 2 , est chargée de le lui rappeler : « la République ne reconnaît , ne salarie et ne subventionne aucun culte » .

                                            Par conséquent , le Président , en faisant dans son discours une reconnaissance sans la moindre ambiguïté du culte catholique viole sciemment et délibérément la Constitution et la loi de 1905 qu’il est , de par sa fonction , chargé de faire respecter .

                                            L’article 68 de notre Constitution stipule que « Le Président de la République ne peut-être destitué qu’en cas de manquements à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat » . Ce qui est manifestement le cas en cas en l’occurrence ! Dans ce cas , « La destitution est prononcée par le Parlement réuni en Haute Cour » .

                                            On attend bien sûr avec impatience que le Parlement se réunisse immédiatement en Haute Cour devant un tel scandale , mais on risque d’attendre longtemps ... Seul Bayrou a eu une réaction appropriée ( peut-être poussé par son alliée C. Lepage ? ) :

                                            http://www.lepoint.fr/content/actualite_france/article?id=216215

                                            Quant au PS , on s’afflige de la molesse de sa réaction :

                                            http://www.lepoint.fr/content/actualite_france/article?id=215951

                                            Mais il est vrai que le PS est très ambigü vis-à-vis de la laïcité ....


                                            • franc 28 décembre 2007 19:21

                                              Quelqu’un a demandé où est la transcendance laïque---------------------------Et bien la transcendance laïque se trouve dans la transcendance de la raison universelle et absolue,la Raison ou Logos.-------On n’est pas très loin de la transcendance catholique puisque que la doctrine de l’Eglise catholique met en équivalence le Logos sous le nom de St-Esprit avec Dieu le Père dans le principe de la trinité:Père(Dieu),Fils(Christ)et St-Esprit(Raison appelé Logos chez les grecs et Verbe chez st-Jean)----------------Une autre source de la transcendance laïque est dans la détermination de son système de valeurs dans la trinité répulicaine:Liberté Egalité et Fraternité mais plus encore dans la trinité platonicienne:le Vrai le Juste et le Beau que Platon résume en un mot le Bien qui représente Dieu-----------------------------------------La laïcité comme la République en tant que fille de la Raison transcende toutes les opinions religieuses et les toutes les religiosités de quelque nature que ce soit.


                                              • Luc 28 décembre 2007 19:35

                                                Les gauchistes veulent imposer l’athéisme sous couvert de laïcité. Les gauchistes « laïcs » ont aussi interdit le porc dans certaines cantines.


                                                • Cher Paul Villach,

                                                  J’aurais volontiers échangé avec vous à propos de votre second article

                                                  http://www.lemondereel.fr/combats.html

                                                  du même jour concernent Paul BARRIL. Mais à l’évidence vous ne vous manifestez plus en ligne depuis deux jours. Des vacances peut-être ? Quoi qu’il en soit je valide évidemment vos écrits relatifs à PAUL BARRIL qui bénéficie de soutiens qui font frémir. Voyez

                                                  http://www.lemondereel.fr/combats.html

                                                  A bientôt peut-être in the loop ?


                                                  • CAMBRONNE CAMBRONNE 29 décembre 2007 16:56

                                                    SALUT CAMARADE BEAU

                                                    Je viens d’aller voir le site dont tu nous a aimablement donné le lien !!!!Ouffffffff

                                                    BARRIL serait donc soutenu par l’ultra gauche anti sioniste etc ?

                                                    C’est dingue ! chapeau les gendarmes quand même .

                                                    Amitiés .


                                                  • Arnaud 29 décembre 2007 15:04

                                                    S’il est vrai qu’ils s’engagent à garder le célibat et qu’ils promettent obéissance à leur évêque, les prêtres ne prononcent pas de voeux. Ce sont les religieux qui prononcent des voeux (c’est même ce qui définit un religieux).


                                                    • à @cambronne

                                                      Salut camarade ! Tu as lu le lien comme moi !!! Donc c’est clair en plus le signataire du papier est selon de nombreuses sources concordantes ...son nègre au moins pour ses deux derniers bouquins. Saque pas trop les gendarmes...beaucoup sont sincèrement catastrophés tant ils sont été 30 années durant...victimes des images et de la communication dudit BARRIL. Si tu as un peu de temps vas voir ses sites nombrilistes et tu verras qu’il continuait à se glorifier d’être un officier de Gendarmerie. Tu vois jusqu’où conduisent l’égo plus l’impunité et la protection outrancières. Mais là je pense quand même qu’une page va se tourner. SURSUM CORDA ! Dommage que l’article de Paul Villach évoqué ci-dessus soit passé si vite à la trappe...mais c’est la loi du genre ! Tu as déjà lu SAINT AUGUSTIN ?


                                                      • Marsupilami Marsupilami 29 décembre 2007 18:02

                                                        @ Jean-Michel Beau

                                                        Je viens de lire ce torchon d’extrême-gauche ultra-débile sur lequel tu as fait un lien. C’est absolument stupéfiant que Barril soit soutenu par des gugusses décérébrés pareils. C’est plus les faux Irlandais, c’est les vrais zozos de Vincennes !

                                                        Tu as une connaissance sourcée et vérifiable des liens de Barril avec ces milieux (à part le fait que le dingue qui a écrit ça serait son nègre) ?


                                                      • à @ marsupilami

                                                        Mon pauvre ami tout cela est la vérité triste comme l’écrivait PEGUY. Attention tu te trompes juste un peu mais c’est normal si tu ne connais pas bien l’affaire. Les Irlandais de VINCENNES sont de vrais terroristes. Mais je te la fais courte : Notre excellent Popaul a rencontré un type qui est venu tout exprès lui « balancer » les irlandais dont il était le copain logisticien qui leur gardait leurs armes l’explosif et les documents. Le mec voulait les « balancer » car il croyait les irlandais complices des palestiniens pour la rue des Rosiers....tu suis ? Donc le mec genre repenti donne tout ce qu’il détient à BARRIl. Et lui le BARRIL, qui bosse désormais au château depuis 4 jours avec son copain PROUTEAU qui vient d’être nommé Conseiller Technique du Président, il va remettre toute la marchandise dans le domicile des Irlandais à VINCENNES...tu suis toujours ? Après le BARRIl il arrête tout seul avec son GIGN deux des mecs à leur retour à l’appartement...puis il déclenche la venue des Gendarmes départementaux sur une affaire de bombe qui va exploser pendant le W.E . Les autres arrivent et font une perquisition et trouvent tout !! Ils ignorent évidemment qu’ils ont été trompés Il me faudra 4 ans pour acquérir la certitude absolue qu’ils m’avaient fait un montage. Et à la découverte officielle quand je dénonce les faits en 1985 et que je provoque l’audition du mec qui a donné les armess...que se passe-t-il ? Eh bien rien du tout BARRIL sous protection de partout ne sera...tiens toi bien ...jamais entendu par le juge d’Instruction. Va sur l’article de Paul VILLACH sur BARRIL et on continuera demain la manoeuvre :« Je t’explique le plus gros scandale de protection judiciaire de ces 30 derrnières années. » Salut et fraternité comme dit CAMBRONNE qui comme moi utilise souvent la formule.


                                                        • Marsupilami Marsupilami 29 décembre 2007 18:56

                                                          @ Jean-Michel Beau

                                                          Oui, ça je le savais. Je voulais écrire « vrai-faux » terroristes irlandais et j’ai écris « faux », sorry. Tout ça est ahurissant. Mais tu n’as pas répondu précisément à ma question : as-tu des preuves de liens entre Barril et cette nébuleuse d’extrême-gauche mi-antisémite, mi-gangstérophile ?

                                                          En passant j’en profite pour te remercier d’avoir demandé, au moment de l’affaire Sarko-Môquet, quelle était la teneur exacte des tracts que distribuait Môquet. En faisant des recherches suite à ta demande d’information, ça m’a donné l’idée d’un article sur ce sujet... et sur le PC pendant la IIe Guerre Mondiale.

                                                          Ça doit être terrible de se faire bouziller la vie par des zozoldats perdus pareils. Mais bon, c’est une variante des permutations gendarmes-voleurs.


                                                        • papiper 29 décembre 2007 19:13

                                                          je suis consterné et très inquiet. En effet quand un chef d’etat convoque Dieu ,quel qu’il soit : pour la croisade contre les forces du mal (cf BUSH), contre la laicité, ( cf PETAIN) , pour attester de la supériorité d’une religion sur toutes les autres (cf Benoist 16 qui a osé affirmer que la foi chrétienne à l’exclusion de toutes les autres ouvrait l’accés à la félicité éternelle") etc... c’est que de graves menaces se font jour . Il faut mobiliser les pauvres peuples qui n’en peuvent plus de s’étriper... pour de nouvelles boucheries.Et cette réflexion n’est pas aussi saugrenue qu’il y parait...


                                                          • ZEN ZEN 29 décembre 2007 19:16

                                                            Voici un petit papier à mes yeux bien senti :

                                                            http://www.marianne2.fr/Sarkozy-menace-t-il-la-laicite-_a82464.html


                                                            • bernard29 candidat 007 30 décembre 2007 00:26

                                                              et trés clair. Merci Zen, je devais mettre le lien, moi aussi.


                                                            • moebius 29 décembre 2007 19:25

                                                              ..Si elle l’est... Ou est la pensée de la gauche ? Il ne faut pas s’étonner ici, ni feindre de l’etre. Nous assistons a un retour du refoulé. Les vieilles lunes de droite réocuppe le terrain idéologique désserté par la gauche. les croyances, la culture comme la nature a horreur du vide, idéologique ici.


                                                              • moebius 29 décembre 2007 19:32

                                                                ..une position purement défensive (une nouvelle réaction ?) ne servira qu’a faire le lit de ce retour culturel de la droite. La gauche est elle encore du coté d’une espérance, de la croyance et de l’imaginaire ? ou est elle du coté du réel ?


                                                              • Céphale Céphale 29 décembre 2007 20:34

                                                                Le discours du Latran est scandaleux car il dénie le principe de laicité énoncé dans la loi de 1905. Mais Sarkozy n’est pas à un scandale près. Il y prend même un certain plaisir.

                                                                Oublions cela. La question pratique est : pourquoi ce discours ?

                                                                Je pense que c’est simplement dans la perspective des prochaines élections municipales. Il y a encore des voix à gagner parmi ceux qui vont à la messe.

                                                                Mais que l’auteur se rassure. L’Eglise catholique de France est si mal en point qu’elle ne représente plus un danger pour la République.


                                                                • Visiblement Paul Villach notre auteur est aux abonnés absents. Je suggère à ceux qui s’intéressent à son autre article du jour relatif à Paul BARRIL de se diriger sur la page

                                                                  http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33523

                                                                  De la sorte nous ne « polluerons » pas le débat sur le discours du palais de LATRAN. A bientôt


                                                                  • fouadraiden fouadraiden 30 décembre 2007 03:02

                                                                    ppùomlmolmomllmo


                                                                    • CAMBRONNE CAMBRONNE 30 décembre 2007 14:57

                                                                      Paul Villach Bonjour

                                                                      Merci de nous avoir donné des tranches du discours de nicolas Sarkozy au Latran car je ne l’avais pas lu .

                                                                      Enfin il semble que nous allons sortir de cette laïcité sectaire et étroite d’esprit qui caractérise la France parmi tous les Etats européens dans lesquels il n’est pas mal vu d’annoncer son appartenance a l’Eglise Catholique ou autre .

                                                                      Oui il y a un rapport avec l’attitude de Napoléon lors de l’établissement du concordat et pour moi ce serait plutôt positif .

                                                                      Une petite mise au point messieurs les laïcs intransigeants : Votre belle morale repose sur quoi ? Sur les enseignements du Christ bien sur, à 90% même si vous n’y croyez pas .

                                                                      Salut et fraternité .


                                                                      • moebius 30 décembre 2007 18:35

                                                                        ..le christ lui meme était laic, républicain peut etre pas... Alors Cambronne ! le pape, l’empereur ou le président ?


                                                                        • moebius 31 décembre 2007 01:49

                                                                          ..En effet et on se demande quel est le rapport entre la chose publique et le fidéisme ? C’est qu’il n’y en a aucun ! Alors cherchons ! betes que nous sommes... les catholiques, ceux de la nation et de Jeanne d’arc, vieille odeur de soutane, vote a droite


                                                                          • franc 6 janvier 2008 15:25

                                                                            La morale laïque repose entièrement sur la raison et rejette comme la raison elle-même tout fidéïsme et tout livrisme (biblisme,coranisme ou autre religion du livre)


                                                                            • chabou chabou 19 janvier 2008 08:26

                                                                              comment peut on a ce point etre aveugle,


                                                                              • chabou chabou 19 janvier 2008 08:34

                                                                                aucune religion n’est juste ce sont des dogmes qui pour vivre impose une doctrine, c’est a dire un certain nombre d’elements sousmis a appreciations. La verite est, et si les religions etaient d’accord sur la verite elles ne se battraient pas entre elles comme elles l’ont fait par le passe, la verite est, voir du cote de ceux qui l’ont defendu, c’est a dire ceux qui se sont opposes aux dogmes

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