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Accueil du site > Tribune Libre > Peut-on adhérer au libéralisme ?

Peut-on adhérer au libéralisme ?

1) Des blocages psychologiques

Plutôt que de dérouler un tapis d’arguments rationnels sous les pas des plus réticents au libéralisme, je souhaite analyser, dans un premier temps, les motivations psychologiques de nos adversaires et les aider à franchir le pas vers la liberté.
Pour quelles raisons ? Parce que j’ai l’intime conviction que la réflexion théorique, aussi brillante soit-elle, continuera de se heurter sur un mur : la peur.
Cette peur est entretenue par la pensée unique collectiviste et altermondialiste en faisant pousser sur chaque parcelle de notre subconscient les mauvaises herbes des droits sociaux acquis. Privés de ces droits, les individus deviendraient des feuilles mortes à la merci des vents violents du «  grand capital ».
Ainsi, nous devrions, à genoux et tremblant de peur, nous laisser transcender par un idéal collectif et solidaire dont l’Etat serait le seul garant. Quel est le pouvoir de la raison face à cette peur irrationnelle inscrite dans notre esprit et faisant partie de notre « habitus » pour reprendre le terme, une fois n’est pas coutume, de Pierre Bourdieu ?
Les citoyens sont éduqués pour obéir dans la négation d’eux-mêmes et de leurs intérêts propres.
Cette manipulation des masses cherche à maintenir un contrat social sécurisant par lequel les individus sacrifient leur droit de propriété et leur liberté dans la mise en commun de quelques intérêts censés les protéger contre les aléas de la vie et les « caprices » de l’économie mondialisée.
Ainsi, le projet d’une société de liberté représente-t-elle un saut psychologique vers l’inconnu illustré par ce vieil adage  : « on sait ce que l’on perd, mais on ne sait pas ce que l’on gagne ».

Il convient alors de pénétrer dans cette peur et de la désamorcer. Mon argumentation sera essentiellement d’ordre psychologique et s’appuiera sur les outils de l’analyse transactionnelle. Ces outils décryptent les comportements observables des hommes et ont pour objectif de renvoyer la responsabilité d’analyse et de résolution des problèmes à ceux à qui elle appartient en premier lieu.
L’analyse transactionnelle, mise au point dans les années 50 par le Dr Eric Berne est une théorie complète de la personnalité d’essence, selon moi, libérale.

Un individu est divisé en « trois états du Moi » : le Parent, l’Adulte et l’Enfant. Le Parent représente la norme et l’autorité, l’Adulte est le domaine du « pensé » et du « raisonné », l’Enfant est celui du « senti  », des besoins immédiats, de l’émotion spontanée, des sensations vives.
Si l’on applique ce schéma au rapport entre les individus et l’Etat, nous en tirons cette conclusion : l’Etat est un Parent Normatif (tu dois obéir aux lois) mais aussi un Parent Nourricier (je suis là pour te protéger). L’individu est alors dans un état Enfant (donne-moi un revenu, je veux du travail...).
L’objectif des libéraux est alors d’amener les individus vers un état Adulte qui pose trois questions essentielles : En quoi la résolution d’un problème relève-t-elle de MA responsabilité ? Ai-je les moyens de le résoudre et comment les acquérir ? Ai-je envie de résoudre mon problème ?
Mais nous devons faire face à des contaminations psychologiques de deux ordres : le Préjugé et l’Illusion.
Le Préjugé existe lorsque l’état Adulte est contaminé par l’état Parent et tient pour vérifiée une information erronée : « le libéralisme favorise les riches ». L’Illusion surgit quand l’individu tient pour information Adulte une information en provenance de l’état Enfant : « les patrons nous détestent et veulent notre peau ».

Les libéraux, pour convaincre, doivent alors identifier ces états du moi, percevoir les contaminations, décontaminer, aider les individus à mettre l’état Adulte au contrôle. Dans nos discussions et nos débats, cette grille d’analyse peut s’avérer nécessaire.

Les rapports Etat-Individus s’inscrivent dans une relation symbiotique, c’est-à-dire dans une relation de dépendance psychologique. L’individu est alors dévalorisé et a peur de prendre des initiatives. A nous de mettre en lumière les contre-symbioses possibles : « si l’Etat a besoin de ton argent, c’est que tu lui es autant indispensable qu’il l’est pour toi. De ce fait, as-tu réellement besoin de lui ? ». L’individu valorisé et confiant s’engagerait alors sur le chemin de l’autonomie dans un esprit de coopération volontaire avec autrui.
Le libéral doit conduire l’individu dans une position de vie schématisée ainsi par Franck Ernst  : « Je + / Tu + ». Cela veut dire que l’individu prend confiance en ses capacités et tend à l’actualisation, à la réalisation de son potentiel.
Aujourd’hui les individus sont hélas maintenus dans une position « Je - / Tu - » : la solution de la résignation face à l’ordre étatique établi, la fuite face à leurs obligations.
C’est pourquoi les individus sont contraints de mettre en œuvre des mécanismes d’auto-manipulation pour ne pas ouvrir les yeux.

L’un de ces mécanismes est appelé, en analyse transactionnelle, le Racket. Le Racket est la substitution d’un sentiment profond et authentique par l’expression d’un autre sentiment plus acceptable « socialement parlant  ». Par exemple, on dira que dans la boulimie, la faim déguise la colère ou la tristesse. Ainsi, un individu dévalorisé qui se sous-estime dira « il faut lutter contre ce libéralisme qui nous détruit ». Il en tirera un bénéfice négatif en se débarrassant de la responsabilité de ses propres choix pour s’accrocher à des repères idéologiques sécurisants.
Cet individu fera, de surcroît, rentrer son contradicteur libéral dans un triangle « Persécuteur-Sauveur-Victime » : chacun des interlocuteurs, au cours du débat, prendra à tour de rôle les trois postures pour aboutir à l’incompréhension mutuelle stérile.
Le libéral devra sortir de ce triangle dramatique en resituant les enjeux de manière raisonnée avec le souci de proposer des solutions du type «  gagnant-gagnant » : « OK le patron n’augmente pas ton salaire, c’est vrai, moi je propose que l’Etat te rende tes impôts : libre à toi de choisir ensuite ta vie, tu ne t’en trouverais sans doute que plus heureux."

Si comme je le crois le libéralisme est un projet humaniste, humaniste également doit être notre façon de débattre et de convaincre. Pour faire avancer nos idées, il ne suffit pas de raisonner, encore faut-il vaincre la peur irrationnelle. On ne rendra pas rationnel un superstitieux sécurisé par ses porte-bonheur autour du cou. Cela nous demandera de la patience et de la tolérance, cela nécessitera de pénétrer dans les cœurs.
L’apprentissage de l’autonomie qui mettra au service de la personne intégrale les trois états du Moi doit être un axe de réforme des programmes de l’Education nationale : des études de cas en groupe d’élèves dans lesquels la reconnaissance de leurs potentiels et de leurs responsabilités sera mise en lumière par l’analyse transactionnelle. Car l’adhésion à une société de liberté exige le respect de soi-même, la confiance en soi et donc la capacité à penser par soi-même avec du recul.

2) Un idéal rassurant

- fondé sur une vision en l’individu

L’homme est une création unique et formidable, c’est un animal éducable, qui apprend à marcher, à parler, à écrire, à lire, à compter. C’est un être doué d’intelligence, capable de penser, de raisonner, de faire des choix et de s’adapter à son environnement. C’est par conséquent un être vivant autonome qui peut vivre et survivre par le fruit de son travail. L’ancêtre de l’homme a appris à chasser pour se nourrir, pour se vêtir, a appris à faire du feu et à construire des habitations.

Aujourd’hui, tout ce que nous voyons autour de nous, les routes, les chemins de fer, les bateaux, les avions, les buildings, les maisons, les ordinateurs, les fusées spatiales, les champs cultivés, les médicaments, toutes ces choses et bien d’autres sont des créations de l’homme.

L’homme armé de ces capacités personnelles, capacité à être libre, rationnel, capacité à faire des choix, à user de son libre-arbitre, capacité à savoir ce qui est bon pour lui, devient ainsi un Individu.

L’Individu est alors celui qui donne un sens intime à sa vie : la recherche de son propre bonheur, la construction lente et patiente de sa vie pour atteindre des objectifs précis répondant à ses aspirations profondes.

Certains individus seront heureux à la campagne, d’autres en ville, certains s’épanouiront dans le travail, d’autres dans le sport ou la vie associative, certains voudront fonder une famille, d’autres seront heureux entre amis ou seuls, certains désireront la richesse, d’autres trouveront leur bonheur dans un train de vie modeste, certains se sentiront à leur aise dans une grande maison, d’autres dans une habitation plus intime, certains aimeront les jeux vidéo, d’autres la pêche...

Bref, nous sommes tous différents, nous avons chacun notre conception du bonheur, de ce qui est bon pour nous.

C’est la raison pour laquelle toute tentative de socialisation, de collectivisation d’une société est contre-nature et se retourne toujours contre l’homme.
Les exemples de l’URSS, de Cuba, de la Roumanie ou de la Pologne communiste, montrent que le désir de créer l’Homme Nouveau a engendré le totalitarisme, la dictature sanguinaire. Les hommes ont effectivement été égaux, mais dans la misère et la pénurie, l’adhésion au Parti étant le seul moyen d’ascension sociale au détriment du travail et de l’effort personnels, au détriment de la création de richesses, lesquelles étaient monopolisées par la nomenclatura au pouvoir.

C’est la raison pour laquelle la meilleure société n’est pas celle qui promet le bonheur à tous, mais celle qui permet à chacun, en fonction de ses capacités, son mérite, son travail et ses efforts, d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés, d’atteindre son propre bonheur.

L’homme doit bénéficier d’un droit sacré de naissance, la Liberté, pour parvenir à ses propres buts et agir selon ses intérêts.

Nos idées se fondent sur cette vision de l’Individu, mais aussi, plus fortement encore sur une croyance en l’Individu.

- une croyance en l’individu

Elle peut se résumer en un mot : l’Humanisme. C’est la conviction qu’un être humain peut sans cesse s’améliorer, se découvrir, épanouir ses talents, créer, évoluer positivement. C’est une vision de progrès qui trouve sa source en l’homme. Nous avons en nous des ressources, des trésors et la première des richesses, l’intelligence. Dotés de notre volonté, de notre sens de l’effort, de notre courage, nous pouvons à l’image d’un sportif donner le meilleur de nous-mêmes et dépasser nos limites.

Cette croyance en l’Individu rejette tout ce qui rabaisse l’homme : l’assistanat, la compassion institutionnelle, la dépendance, l’embrigadement, la mise sous tutelle de sa vie par l’Etat. Les collectivistes noient l’Individu dans une masse que l’on appelle la société. Ainsi, à la remise en question individuelle et au courage personnel on préfère accuser la société d’être injuste, l’économie d’être cruelle et on met en place un vaste système bureaucratique nourri par les impôts où les uns s’efforcent de vivre ou de survivre en attendant la redistribution de l’argent gagné par d’autres. Oui la solidarité est essentielle à la condition qu’elle réhabilite l’homme dans sa dignité en lui permettant de retrouver par lui-même son autonomie et sa capacité à agir. Ce que l’on appelle les « pauvres », les « exclus », les « précaires » sont pour nous bien davantage qu’un simple fond de commerce électoral pour les bien-pensants mondains socialistes ou communistes, nous les respectons trop pour les réduire à une clientèle électorale qui attend la bouche ouverte des allocations, des subventions, des revenus minimum et qui espère que l’Etat bienfaiteur leur trouve du travail à leur place.

Il n’y a pas de travail ? Alors imaginons la somme totale d’argent gagnée grâce au travail au noir dans ce pays et nous verrons que le travail ne manque pas, mais qu’il est bloqué par les trop lourdes fiscalités et réglementations étatiques : entre le propriétaire d’une maison et le maçon qui travaille au noir chez lui, il y a une entente libre, un contrat libre, l’un et l’autre y gagnent et si quelque chose ne convient pas l’un comme l’autre peuvent rompre leur contrat. Ainsi le propriétaire pourra trouver un maçon moins cher, tandis que le maçon sera libre de vendre ses compétences et sa force de travail au mieux offrant. Chaque jour des sommes d’argent considérables échappent au fisc par ce travail au noir et permettent à de nombreuses personnes d’arrondir leurs fins de mois et de vivre en conservant en totalité le fruit de leur travail.

J’affirme que l’Etat censé corriger les effets pervers de l’économie de marché est donc le premier responsable de ces effets pervers, il est un pompier incendiaire : il alourdit le coût du travail par des taxes et donc le raréfie, dans le même temps il dépense des fortunes pour des primes à l’embauche qui encouragent les contrats précaires et pour lutter contre cette précarisation qu’il a lui-même créée, il ouvre en grand les robinets des revenus d’assistance financés par des impôts qui alourdissent davantage encore le coût du travail et accentuent le chômage qu’il prétend combattre. C’est ce que l’on appelle un cercle vicieux déguisé en action collective vertueuse et solidaire. Quand on est un jeune entrepreneur d’une petite PME, le travail est tellement protégé, réglementé, taxé qu’il faudrait être fou pour embaucher.

Imaginons un travail détaxé fondé sur une contractualisation libre et flexible : ce sont les entreprises qui se disputeraient la main-d’œuvre ouvrière et non l’inverse.

Cette solution remet en cause la sécurité du travail et accentue la précarité  ? Imaginons une équipe de football : à chaque joueur on garantit une place de titulaire à vie, mais aussi un salaire élevé quels que soient les résultats de l’équipe, qu’elle gagne ou perde. Où trouvera-t-on l’argent pour financer ce train de vie éminemment socialiste ? Quels moyens trouvera-t-on pour responsabiliser les joueurs, les motiver et les faire avancer ? Voulons-nous une société à l’image de cette équipe de football ?

Maintenant imaginons qu’un joueur talentueux de cette équipe en ait ras-le-bol de l’immobilisme de cette équipe : il renonce alors à son confort et préférera se battre pour gagner sa place dans une autre équipe où il sera payé en fonction du résultat. Il trouvera une motivation, un sens à sa vie, le plaisir de gagner et aussi celui de jouer. Voilà un modèle plus libéral et capitaliste.

Abolir la précarité c’est vouloir le risque zéro : la vie est précaire, lorsque l’on entre dans sa voiture on ne sait jamais ce qui peut nous arriver, on ne peut pas nous garantir une bonne santé et une longue vie, le risque est toujours là, on peut gagner au loto un jour et mourir le lendemain. Nous apprenons tous à apprivoiser le risque et la précarité de l’existence. C’est ce qui nous encourage à nous battre et à aller de l’avant. Une société du confort total et du risque zéro est une société morte. Le Paradis terrestre communiste est un Enfer pavé de bonnes intentions.

La flexibilité tirera les salaires vers le bas ? Dans l’exemple du contrat libre Propriétaire/Maçon, certains propriétaires choisiront une force de travail au moindre coût, d’autres privilégieront l’expertise, la compétence, la réputation, la sécurité du travail bien fait et les paieront chers. D’ailleurs, au sujet de l’achat d’une paire de chaussures, qui n’a pas raisonné ainsi : « je paye ces chaussures très cher mais elles sont de qualité et dureront longtemps » ? La qualité est un paramètre important dans le raisonnement des consommateurs.

Le Marché définit au mieux la valeur d’un travail : le travail d’un ouvrier qui serre des boulons n’a pas une valeur justifiant un salaire de 2 000 euros par mois, en revanche si cet ouvrier est expert en plomberie ou en réparation électronique, il pourra se faire au noir 2 000 euros en une semaine chez un particulier.

Notre croyance en l’individu ne se fonde pas pour autant sur l’économie, elle est d’abord l’idéal d’un total épanouissement personnel qui fleurit sur le terreau de la Liberté.

C’est d’abord une émancipation psychologique qui est l’affaire de chacun et qui s’effectue autour de trois principes :
* l’Estime de Soi
* la Confiance en Soi
* l’Affirmation de Soi
Elle suppose la capacité de trouver en nous-mêmes la solution à nos problèmes
de trouver notre propre voie
et de mener librement notre vie.
Cela nécessite, pour nous, que soient données toutes les libertés aux individus : consommation de cannabis, mariage homosexuel, abolition des entraves et des contraintes à l’exercice de notre liberté.
Cela mènerait-il au désordre ? A l’anarchie ? Au chaos ?

-une société à l’image de cette conception de l’individu

Un principe clair doit être énoncé : la Liberté des uns s’arrête où commence celle des autres.

Je reconnais aux autres un devoir : celui de ne pas entraver ma liberté. Je reconnais aux autres un droit : celui de pouvoir jouir librement de leur liberté. C’est le principe de « non-agression » de Murray Rothbard.

Concrètement, je peux être favorable à la consommation libre du cannabis, mais c’est ma liberté et mon droit de l’interdire chez moi.

On verra clairement se dégager deux principes fondateurs et régulateurs d’une société libre : la Propriété et la Responsabilité.

Par exemple, cela ne me dérange pas que mes voisins laissent leurs enfants libres de mettre leurs pieds sur la table, mais, dans ma maison, dans ma propriété, cela leur sera interdit.
Je comprends qu’un ami ne supporte pas le tabac chez lui, mais chez moi je suis libre de fumer.

Une société libre est fondée sur une privatisation de la vie délimitée par des Droits de Propriété clairement définis et des Responsabilités précises qui s’y rattachent.

Je peux jeter un papier à terre dans la rue : personne ne m’en fera le reproche parce que la rue appartient à tout le monde, elle est financée par la collectivité et je ne me sens pas responsable de sa propreté et de son entretien. Par contre, chez moi, il ne me viendrait pas à l’idée de jeter ce papier à terre. Parce que c’est chez moi, le lieu m’appartient, je le paye, je l’entretiens à ma guise et j’interdis à quiconque de venir y jeter ses ordures.

On le voit dans cet exemple : ce qui est collectif rend irresponsable, ce qui est propriété individuelle rend responsable.

Qui, au cours d’une paisible promenade dans les bois, n’a pas fait la triste découverte d’une rivière polluée par des détritus, des boîtes de conserve, des bouteilles vides. Est-ce cela la Liberté ? Non, car j’ai le droit de me balader dans les bois sans être importuné par des monticules d’ordures, j’ai le droit de pêcher sans que mon hameçon ait à côtoyer des boîtes de conserve. Ceux qui ont pollué n’ont pas respecté le lieu, la nature et la liberté des autres d’évoluer dans un environnement sain. Pourquoi certains se croient-ils libres de polluer et donc d’agresser les autres ? Parce que le bois semble n’appartenir à personne, quelqu’un viendra bien le nettoyer, d’autres paieront l’entretien. Là aussi, la protection de l’environnement nécessite que des droits de propriété soient clairement définis. Qu’ils achètent leur parcelle de forêt et la polluent s’ils le souhaitent, mais que cette pollution ne fasse pas tache d’huile sur les autres propriétés car ils en seront responsables : un morceau de rivière polluée contamine la rivière entière, y compris chez le voisin. Le voisin peut alors demander réparation devant les tribunaux.

Si la liberté individuelle des uns exige le respect de celle des autres, il ne peut pas y avoir de liberté sans droits de propriété clairement définis et sans responsabilité individuelle : ces deux principes régulent et pacifient par eux-mêmes et naturellement une société libre.

En revanche, aucun homme ne peut avoir un droit de propriété sur un autre homme : puisque l’homme est naturellement libre, son rapport avec les autres doit se fonder sur la coopération volontaire, l’entraide choisie, le contrat librement consenti. Il ne peut y avoir pour nous des propriétaires et des esclaves, les relations de travail sont libres, chacun peut en accepter les conditions ou les refuser, la contractualisation se fait entre deux hommes égaux en dignité qui se mettent d’accord sur les termes du contrat et ont toute liberté pour y mettre fin unilatéralement. De même, des hommes peuvent librement s’associer pour former une association ou un syndicat, ils peuvent choisir de défendre des intérêts communs, faire grève sans entraver la liberté des non-grévistes de travailler, sans abuser d’un monopole pour nuire à la liberté des usagers d’aller et de venir.

Si l’on admet le principe évident qu’aucun homme n’a un droit de propriété sur un autre homme, alors il faut en accepter toutes les implications : ce n’est pas parce que mon voisin est dans la misère qu’il a un droit de propriété sur un centime d’euro de l’argent que je gagne. Par contre, étant entièrement propriétaire de l’argent que j’ai gagné par mon travail, et si la solidarité est une valeur essentielle pour moi, alors je peux librement choisir de lui en donner une part, de l’aider financièrement ou en nature. Je peux aussi coopérer librement avec d’autres pour fonder une association de réinsertion ou humanitaire pour agir concrètement en faveur des défavorisés : c’est cela la vraie solidarité humaine, se soucier de l’autre ; ce n’est pas le racket fiscal institutionnalisé qui permet à de vrais cons de se donner bonne conscience en payant une cotisation ou un impôt. Et qui permet à des gens qui ne le méritent pas de recevoir une partie de l’argent gagné par d’autres.

Une question posée par le droit de propriété est celle de l’Entreprise. A qui appartient l’entreprise ? Au patron, aux ouvriers ? On entend souvent le chœur de gauche chanter : l’entreprise appartient aussi aux ouvriers, c’est grâce à eux que l’entreprise s’enrichit et le patron s’en met plein les fouilles.

Il faut raisonner et s’écarter des propos démagogique et faux. Cher lecteur, vous décidez d’acheter une veille maison de 500 000 euros. Vous en êtes le propriétaire et pour la rénover vous devez faire travailler des ouvriers. Lorsque vous recrutez ces ouvriers, vous établissez avec eux un contrat de travail, une rémunération juste qu’ils acceptent librement. Grâce à vous, trois, quatre ou cinq ouvriers auront un travail et un salaire. Grâce à ces ouvriers votre maison refait peau neuve et acquiert une grande beauté. Le travail fini, vous remerciez les ouvriers qui ont rempli leur contrat et vous leur versez la rémunération prévue. Votre maison a ainsi gagné une plus-value et vous pouvez vous permettre de la revendre le double de son prix d’achat, soit 1 000 000 d’euros. Vous décidez donc de la revendre et d’empocher 1 000 000 d’euros. En quoi êtes vous obligés de rappeler un à un vos ouvriers pour leur verser une part des bénéfices ? Allez-vous réellement le faire ? Non cette maison et la valeur marchande qui s’y rattache sont à vous, entièrement à vous. De plus, le fait pour les ouvriers d’avoir travaillé dans votre maison rend-il ces ouvriers copropriétaires de votre maison. Non, cette maison reste à vous : vous l’avez financée, vous avez payé vos ouvriers sur la base d’un contrat précis, l’argent que vous gagnerez avec votre maison est à vous, oui entièrement à vous et libre à vous d’en faire ce que bon vous semble. Il en est de même avec une entreprise : elle est la propriété de ses actionnaires ou de son patron, les ouvriers signent un contrat de travail pour effectuer un travail précis, le patron est responsable devant les tribunaux de son entreprise et il fait ce que bon lui semble de l’argent qu’il gagne. Comme le propriétaire d’une maison.

Mais, s’il est un bon gestionnaire des ressources humaines, il peut motiver ses employés par un intéressement aux bénéfices, c’est alors une stratégie librement choisie et non imposée qui répond à une exigence d’efficacité et non à un souci de justice sociale. Analysons alors les choses sereinement et franchement au lieu de chanter des imbécillités démagogiques.

Quelle est la liberté pour l’enfant qui vit dans une famille pauvre ? N’y a-t-il pas des inégalités de naissance qui bloquent la liberté ? D’abord, la liberté n’est pas un cadeau donné de la main de Dieu à la naissance, c’est un droit juridique et naturel. Ensuite la vie libre n’est pas offerte, elle se gagne : l’enfant pauvre devra travailler deux fois plus que les autres pour réussir, avec, s’il est méritant, un coup de pouce par le biais d’une bourse donnée par une fondation privée ou, à la limite, par l’Etat. Et sa réussite, il ne la devra qu’à lui-même et il sera fier de transmettre les valeurs de travail, de courage, de persévérance et d’effort à ses enfants. En revanche, si un enfant est né avec un grave handicap, c’est un devoir de créer un fond collectif pour l’aider.

Une société libre est-elle réellement individualiste ?

-égoïsme, altruisme, individualisme, solidarité

Comme la philosophe Ayn Rand, j’affirme qu’il faut être égoïste pour être solidaire, individualiste pour être altruiste.
Comment est-ce possible ?

Soyons simples et clairs : il faut être soi-même heureux pour être en harmonie avec les autres, il faut penser à soi afin de pouvoir penser aux autres.

Quand une vie est marquée par une succession de concessions, de sacrifices, de négations de soi, la vie avec les autres devient étouffante et on ne peut jamais réellement aider quelqu’un si l’on souffre soi-même d’un profond mal-être.

Des individus peuvent sacrifier leur vie à une cause humanitaire : ils en tirent qu’on le veuille ou non un plaisir égoïste : celui de se rendre utile, de donner un sens à leur vie, d’être indispensables. Certains individus passent leur temps à écouter les problèmes de leurs amis : ils en tirent un plaisir égoïste, celui de se rassurer sur leur propre condition, de se montrer indispensables donc supérieurs.

De plus, on a tous besoin de moments de solitude, d’un endroit intime pour se ressourcer, cela ne nous rend pas asocial, mais nous rend au contraire plus sociable parce que plus équilibré.

Le contact avec les autres, la relation avec les autres, la solidarité avec les autres devient un plaisir lorsque cela se fait sans pression, lorsqu’on le choisit librement, lorsque rien nous y oblige.

Les contraintes étatiques ou familiales n’ont jamais rendu un individu plus solidaire, ils en ont fait un individu conditionné qui agit tristement et sans cœur parce qu’il y est obligé : ainsi nombre d’individus passent à côté de leur vie sans se poser de questions et arrivent au crépuscule de leur existence avec des bagages remplis d’espoirs toujours refoulés.

On se décharge également de sa responsabilité sociale sur l’Etat : « non, je n’hébergerai pas ce mendiant avec les impôts que je paye ». Ainsi, la couverture sociale collective rend les individus plus inhumains.

Enfin, la conscience socialiste collectiviste et égalitaire nous interdit d’avoir des ambitions : prétentieux, arriviste, ambitieux sont les insultes à la mode. Ainsi, il nous serait interdit de déployer toutes nos ailes pour voler plus haut, de rechercher notre bonheur et de nous enrichir. Au nom de quoi ? Qui a un quelconque droit de propriété sur une seule minute de notre vie pour nous empêcher de réussir, de s’épanouir, de s’enrichir. Au nom de quoi quelques bonnes âmes bien-pensantes exploiteraient ceux qui souffrent pour culpabiliser ceux qui réussissent et leur extorquer de l’argent servant avant tout à financer leurs trains de vie ministériels ?

Une telle société libre, régulée par le marché, la propriété, la responsabilité, correspondrait à la nature de l’homme, en ferait ressortir le meilleur, et restaurerait la vraie solidarité, celle de la main humaine librement tendue, loin des bureaux et des guichets.


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97 réactions à cet article    


  • faxtronic faxtronic 28 mars 2008 13:18

    Non mais c’est pas vrai, c’est pas vrai. Je quitte un thread ou une bande de maoiste aimerait mettre les gens en reeducation politique pour les liberer de l’emprise psychologique du llberalisme, pour tomber sur un timbré qui considere l’anti-liberalisme comme un trouble psychotique, une nevrose.

    Mais ce sont tous des malades, des cinglés.

    Mon dieu.


    • Alberjack Alberjack 28 mars 2008 14:36

      faxtronic

      cet article est surement une blague, une provocation.

      Sur son blog l’auteur se dit "Fonctionnaire libéral" ! (http://www.blogger.com/profile/08390988467701352462)


    • Alberjack Alberjack 28 mars 2008 14:59

      Son pseudo, Howard Roark, est le nom du personnage interprété par Gary Cooper dans le film "Le Rebelle " de King Vidor dont l’un des thèmes abordés est "L’individu contre le collectif" dixit la note de Wikipedia :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Rebelle_(film,_1949)

       


    • jako jako 28 mars 2008 15:39

      C’est peux être un clin d’oeil de princen ?


    • lavabo 28 mars 2008 16:42

      Moi je trouve cea marrant des élucubrations sorties d’un cerveau malade, et puis faut pas contredire les fous ils peuvent devenir dangereux


    • Fred 28 mars 2008 13:26

       

      En France on veut que les autres prennent les risques et qu’ils partagent ensuite la richesse créée ; en passant on les traite de sales capitalistes qui ne cherchent qu’à exploiter leurs employés. Bizarrement, on ne voit jamais la réaction où les gens créeraient leur propre entreprise pour payer leurs employés au dessus du marché.


      • Le péripate Le péripate 28 mars 2008 13:28

        Très mauvaise défense du libéralisme que de commencer par une caricature psychanalisante. Ce que vous présentez n’est pas le libéralisme, mais une doctrine anti-étatiste, un anarcho-libéralisme qu’avait désavoué Hayek. Lisez, ou relisez "La Constitution de la Liberté", vous y trouverez un ensemble de réflexions de haute volée, et non pas une collection de clichés sur la méritocratie, la main invisible, l’Etat vampire, etc...


        • ZEN ZEN 28 mars 2008 13:35

          Réponse à l’auteur :

          Oui, on peut toujours

          Il y a AL ou ceci :

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Libertariens


          • Darwa 28 mars 2008 13:41

            Ouai bah va expliquer aux gens victimes de la concurrence exacerbée qu’il sont névrosé. Va expliquer au groupe des 80 (80 pays les moins develloppés qui composent l’OMC et qui luttent notamment contre les subventions et mesures protectionniste au nom du libéralisme parce qu’il veulent pouvoir exporter leurs produits) qu’ils sont névrosés.

            De base ton raisonnement est faux. Tu pars d’une mauvaise hypothèse. Tu pars d’une mauvaise définition du libéralisme. Tu penses qu’on vit dans un monde liberal dans la politique comme dans l’economie. Mais helas c’est totalment faux. On vit encore dans un monde capitaliste ou l’unique bu est la recherche du profit. Le profit pour le profit.

            Or Au sens large, le libéralisme prône une société fondée sur la liberté d’expression des individus, le respect du droit et le libre échange. Aujourd’hui a part l’europe naive aucun pays ne fait du libéralisme pur est dur. La preuve en est que les EU on imposé depuis la création de l’OMC qui prone le libre-echange des 100aines de mesures protectionnistes qui sont contraire au libre-echangisme.

            Ils appliquent finalment une mauvaise interpretation de la main invisible : La théorie de la main invisible affirme alors que si chaque consommateur peut choisir librement ses achats et si chaque producteur peut choisir librement les produits qu’il vendra et la façon de les produire, alors le marché évoluera vers une situation mutuellement bénéfique pour tous les agents.

            Or aujourd’hui personne de choisit librement en raison de nimbreux facteurs politiques, protectionnistes, ideologiques.

            Le liberalisme n’existe donc pas, mais le capitalisme et tous ses defauts oui. Donc refait ton raisonnement mais en partant du capitalisme et la peut-être que la névrose disparaitra.


            • Philou017 Philou017 28 mars 2008 13:41

              @Monsieur L’auteur

              Je ne vous traitetrai pas d’imbécile parce que cela ne se fait pas, mais je n’en pense pas moins.

              L’aspiration des gens à une sécurité est légitimie. Que cette sécurité soit assurée par un état représentant les citoyens est la moindre des choses.

              Vous oubliez plein de choses dans votre exposé de psychologie à 2 sous. Le libéralisme génére le chomage, les boulots tres mals payés, le harcelement moral, les cadences infernales, la peur du lendemain, etc. Le libéralisme est profondément insécuritaire.

              D’une certaine maniere, vous avez raison, il n’y a pas de sécutité possible et assurée dans ce systeme. Il faudrait s’y fondre tout en laissant sur le bord de la route ceux qui n’y arrivent pas. Ce n’est pas ce que les gens veulent.

              Je vous ferais remarquer que le libéralisme n’est pas la liberté, c’est le contraire. C’est un concept faux parce qu’on associe le mot liberté au mot libéralisme. En fait, le libéralisme, c’est la liberté de faire ce qu’ils veulent pour les financiers, les banquiers et quelques hommmes d’affaires puissants. C’est l’esclavage du profit et du rendement pour tous les autres. La liberté d’entreprendre pour quelques uns, l’obligation de subir pous les autres.

              En fait, la vraie liberté , c’est de pouvoir travailler dans de bonnes conditions et en se sentatnt en sécurité. Pas d’adherer à un systeme qui vous remet en cause tout le temps. C’est ce que les gens veulent et ce dont ils ont besoin. Arrêtez de transformer cela en soumission à je ne sais quelle rigidité sociale.

              Posez-vous la question de savoir pourquoi vous voulez tellement défendre ce systeme. Faites votre propre analyse psychologique, je trouverais cela plus intéréssant que de défendre un systeme indéfendable.

               


              • Fred 28 mars 2008 14:47

                "Vous oubliez plein de choses dans votre exposé de psychologie à 2 sous. Le libéralisme génére le chomage, les boulots tres mals payés, le harcelement moral, les cadences infernales, la peur du lendemain, etc. Le libéralisme est profondément insécuritaire."

                 

                c’est un peu vrai mais à l’opposé le socialisme n’engendre aucune création d’entreprise donc d’emploi, il n’y a qu’à voir que 80% des patrons, commercants et artisans ont voté à droite à la dernière élection présidentielle (non pas que Sarkozy soit vraiment un libéral). Pourquoi est-ce que tous les humanistes qui parlent de redistribution des richesses ne créent-ils pas d’entreprise pour payer tous leurs employés avec des salaires exceptionnels ? C’est quand même bizarre que l’électorat de gauche qui constitue 50% de la population ne représente que 20% des créateurs d’emplois, où sont tous ces gens qui vont tout d’un coup payer les employés beaucoup plus cher ?


              • Fred 28 mars 2008 15:37

                Vous avez besoin d’être ordurier ?

                 

                http://www.cevipof.msh-paris.fr/PEF/2007/V2/PEF07V2-SarkozySS.pdf&nbsp ; en page 8

                 

                Voilà les chiffres exacts

                - 78% des agriculteurs

                - 71 % des artisans et petits commercants

                 

                Je ne retrouve plus le chiffre des patrons au deuxième tour donc voici un résultat de premier tour

                 

                http://www.rfi.fr/actufr/articles/088/article_51247.asp

                 

                -50% pour Sarko au premier tour et même pas 10% pour Royal

                 

                 

                 


              • Tzecoatl Tzecoatl 28 mars 2008 16:29

                @Philou17, qui a écrit :

                "Vous oubliez plein de choses dans votre exposé de psychologie à 2 sous. Le libéralisme génére le chomage, les boulots tres mals payés, le harcelement moral, les cadences infernales, la peur du lendemain, etc. Le libéralisme est profondément insécuritaire."

                Effectivement, le plan marketing des libéraux est particulièrement daté. Ils vendent de la liberté où la demande se situe au niveau de la sécurité (sociale évidemment).

                Bref, il était temps de redonner un cours sur la loi de l’offre et de la demande aux libéros.


              • Fred 31 mars 2008 16:07

                "fred,

                merci.

                non je n’ai pas besoin d’être ordurier, mais d’être en colère, si.

                Je cite une réflexion du journal où vous avez trouvé ces stats :

                "La France présidente », slogan de Mme Royal, a son petit effet : 28% d’électrices ont voté pour la candidate socialiste contre 24% d’électeurs"

                Voilà, ce que ça vaut les sondages, ou alors c’est que les gens interrogés sont d’une nullité crasse..."

                 

                Vou spouvez essayer de noyer le poisson, vous vous êtes énervé pensant surement que je citais des chiffres en l’air, maintenant que je vous donne les chiffres vous criez à la stupidité des gens interviewés. Il n’empêche qu’en France les créateurs d’entreprise votent majoritairement à droite et pas uniquement les patrons de grandes entreprises. Cela montre bien qu’il y a un décalage complet du parti socialiste par rapport à l’emploi. Je trouve toujours trés intéressant les gens qui disent qu’il faut augmenter les salaires, que les patrons sont des exploiteurs...et bien que ces personnes créent une entreprise et ils verront que comme tout le monde ils ne donneront pas des salaires plus élevés à leurs employés.

                 

                Alors la question pourrait être, vote-t-on à droite parce que l’on est patron ou a-t-on plus de chance de devenir patron parce que l’on est de droite ?


              • Jmani 28 mars 2008 13:54

                La première phrase donne le ton : l’auteur souhaite "analyser les motivations psychologiques de nos adversaires et les aider à franchir le pas vers la Liberté". Les témoins de Jéhovah m’ont dit la meme chose hier dans la rue. Et Georges Bush aussi, juste avant d’annoncer l’envoi de nouvelles troupes en Afghanistan.
                 

                Il applique ensuite sa méthode miracle de l’analyse transactionnelle, pour finir sur le fondement Humaniste du libéralisme. On se sait pas qui parle, d’ou il vient, quelles sont ses références, sa crédibilité. Il s’est donné comme pseudo le nom du héros de The Fountainhead, écrit par Ayn Rand, "philosophe" de l’individualisme béatifiée aux US, inconnues en Europe.

                Moi ce que je sais c’est que l’état américain va encore injecter des milliards de dollars pour réguler les défaillances de cette "société libre, régulée par le marché, la propriété, la responsabilité" comme le dit l’auteur.

                Et que cet article est extremement pauvre quant à son apport sur le débat actuel sur la viabilité du libéralisme ; on touche le fond dans la métaphore entre le socialisme et l’équipe de football, avec l’attaquant vedette qui se cherche une équipe à sa mesure, laissant les petits fonctionnaires en division d’honneur. Pathétique.

                J’ai imprimé cet article pour le faire lire aux millions de caissières, télé opérateurs, guichetiers, petites mains du libéralisme libérateur. Les millions de gens payés au SMIC quoi. J’ai pris une droite.

                Vraiment trop cons, ces pauvres.

                 

                 

                 


                • Francis, agnotologue JL 28 mars 2008 14:01

                  Texte affligeant.


                  • Blé 28 mars 2008 14:07

                    Le libéralisme est une bonne chose lorsqu’on le place en face du pourvoir absolu, la démocratie comme tout le monde le sait étant un système politique le moins mauvais.

                    Mais il est possible de dire que le libéralisme d’aujourd’hui sort les peuples occidentaux de la démocratie, psychologiquement parlant, c’est une régression dans la civilisation. Que nous disent les médias à longueur de temps ? Braves gens,dormez, le libéralisme vous libère, nous pensons, nous agissons, nous décidons pour vous. Il vous reste le travail, la baisse de pouvoir d’achat, et quelques autres sucreries du même genres.

                    Le néo libéralisme est étroitement lié au capitalisme et à l’économie de marché, et dans ce système c’est le plus fort qui cogne qui gagne. La seule loi c’est celle du plus fort. Bref ce n’est même pas la jungle car cette dernière pour survivre a des lois (de la nature), c’est la dé-civilisation.


                    • Ceri Ceri 28 mars 2008 14:09

                      propagande classique : si on ne veut pas du libéralisme c’est qu’on a une "peur irrationnelle" (ca vous ferait plaisir, qu’elle soit irrationnelle, cette peur. Au contraire, elle est parfaitement rationnelle puisqu’elle se fonde sur l’expérience du libéralisme qu’on it au quotidien ) ou mal compris (et pourtant ce n’est pas faute de nous chanter les louanges du sacro saint "libéralisme" économique, faut-il le préciser ?) . Alors il faut expliquer : faire de la propagande, encore et encore, comme c’est le cas depuis le Mont Pèlerin dont vous répétez les délires.

                      Le droit de propriété c’est bien, mais la propriété collective, c’est encore mieux.

                      Enfin, ce que je trouve le plus insupportable dans votre dogmatisme, c’est que vous considérez que les inégalités sont naturelles, et que l’ordre des choses doit rester ainsi. Or, pour moi, comme pour les altermondialistes que vous dénigrez, une société humaine doit tendre à efface les inégalités sociales et économiques au maximum, donner à tous les mêmes chances d’avoir une vie correcte.

                      Vous, dans votre système, vous comptez sur les masses laborieuses pour le rester (laborieuses), et ça ne vous gene pas que certains accumulent les milliards simplement en spéculant quand les travailleurs chinois sont payés deux bols de riz par jour.


                      • Trashon Trashon 28 mars 2008 14:10

                        Wouahou ben ça alors les alter. qui représente quoi 5 ou 6 % à tout casser sont les porteurs de la pensée unique ?!?

                        Donc les libéraux représentent la pensée minoritaire à vos yeux ?

                        Je m’arrête la dans la lecture de ce torchon


                        • Ceri Ceri 28 mars 2008 14:16

                          la pensée altermondialiste, pensée unique ? tu sors d’où ? des couloirs de TF1 ?


                        • Trashon Trashon 28 mars 2008 14:43

                          @ Ceri

                           J’espère que votre commentaire était pour l’auteur de cette immonde article


                        • Ceri Ceri 28 mars 2008 16:59

                          oui, sori ca pretait à confusion !

                           

                          en lisant votre commentaire j’ai eu un accès d’énervement sur ce texte...


                        • claude claude 28 mars 2008 14:17

                          @ l’auteur,

                          escusez-moi, mais je n’ai rien compris à votre démonstration...

                          elle relève d’un (mauvais) inventaire à la prévert, un amas d’idées préconçues et d’opinions simplistes à l’emporte pièce. l’exemple de la restauration de la maion en est une parfaite démonstration.

                          vous faites l’analyse du libéralisme à travers un miroir (déformant) de certitudes je ne sais pas quelle est votre profession, mais au cours de mon exprérience professionnelle personnelle, j’ai remarqué que, plus les salariés étaient intéréssés à la marche de l’entreprise, par des primes et l’épargne salariale, plus la motivation des-dits salariés était importante...

                          malheureusement, ou heureusement, la vie est beaucoup plus complexe que vous ne la décrivez... et la part de l’aléa est la pluss importante....

                           


                          • Alberjack Alberjack 28 mars 2008 14:38

                            @ Claude : il est fonctionnaire ! smiley (voir son site Web)


                          • claude claude 28 mars 2008 15:02

                            merci albertjack,

                            ceci expliquant cela : il n’a jamais eu à prendre de risques professionnels dans la vie ... tant mieux pour lui ... il n’a plus qu’à se laisser glisser pépère jusqu’à la fin de ses 41 ans de boulot....


                          • claude claude 28 mars 2008 18:14

                            bonjour parkway,

                             

                            mon post n’était pas une attaque contre les fonctionnaires, car beaucoup d’entre eux font très bien leur boulot ;

                            mais contre cette tribu de personnes "qui savent tout sur tout" nommées les "yaka et les fôkon" et qui vous donnent des conseils à longueur de journée... et qui n’ont jamais pris de risque dans la vie.


                          • Stoïque 28 mars 2008 14:29

                            On ne peut-être qu’effaré à la lecture de cet article !

                            Quelle naïveté de penser que toutes ces belles idées dignes d’une nouvelle bible pourraient s’appliquer dans le monde réel !

                            Qui aurait suffisamment de pouvoir pour jouer au gendarme pour que ces belles théories puissent être suivies par tous, sans partir dans des travers effroyables tels ceux déjà visibles actuellement ?

                            Un grand MERCI à l’auteur pour cet article qui me permet de me rassurer sur la justesse de mes distances vis à vis du libéralisme !

                             

                             

                             


                            • foufouille foufouille 28 mars 2008 14:38

                              @ l’auteur

                              cette theorie ressemble bcp a l’anarchie auquel je croyais qd j’avais 18a

                              toutes ces belles theories, s’applique sur une societe foetale

                              ds la vrai vie, celui qui n’a pas d’argent serait obliger d’accepter un salaire de misere

                              une "vieille" maison a 500 000 ? ca doit etre une sacre maison !

                              que faites des multinationales comme monsanto et de leurs milices ?

                              qui fait la police ds votre univers ?


                              • antiholiste 28 mars 2008 14:50

                                @l’auteur

                                Votre exposé est brillant et très pédagogique.

                                Cependant, même avec la meilleure volonté du monde, même avec la plus grande rationalité, on ne peut sortir qq’un de la caverne dans laquelle il se complaît à se plaindre. La peur n’est ni raisonnée, ni raisonnable.

                                Il est par contre possible de lever les inquiétudes en discutant avec les personnes qui ne cèdent pas à l’hystérie de la chasse aux sorcières. Pour se faire, il faut savoir éviter tout dogmatisme, tout raccourci sémantique qui pourrait être interprété comme un extrémisme.

                                Bref, la foi en l’individu ne doit pas devenir une religion.


                                • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 28 mars 2008 15:18

                                  LA-MEN-TABLE

                                   


                                  • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 28 mars 2008 17:14

                                    C’était pour mieux te perturber 


                                  • ZEN ZEN 28 mars 2008 17:28

                                    Imam Al-Tag-eule

                                    Tall, on t’a reconnu...


                                  • Gazi BORAT 28 mars 2008 17:50

                                    Le racisme est un mal, parait-il, contagieux...

                                    Mais il est difficile parfois de s’en préserver et de ne pas ricaner quand on sait que ces trolls à l’humour douteux émanent d’une extrème droite... BELGE !

                                    Eh oui, cela existe !

                                    gAZi bORAt


                                  • 1984 28 mars 2008 18:14

                                    Tall y a ta mère qui t’appelle !!!


                                  • Parsifal Parsifal 28 mars 2008 21:43

                                    On t’assure elle t’appelle ...


                                  • Fred 28 mars 2008 15:49

                                    cela dit parkway, vous ne pourrez pas dire que le nombre de fonctionnaires a diminué depuis 1981. Il ne faut pas faire comme si cette évolution des effectifs n’a eu aucun impact sur l’économie. De plus, avez vous constaté une amélioration des services avec cette augmentation non négligeable des effectifs ? La politique pratiquée en France s’apparente à tout sauf à du libéralisme, c’est étatique et corporatiste.


                                  • Gazi BORAT 28 mars 2008 18:05

                                    "vous ne pourrez pas dire que le nombre de fonctionnaires a diminué depuis 1981"

                                    C’est vrai, depuis l’hystérie sécuritaire amorcée en 2002, l’Etat a recruté des effectifs conséquents de policiers, CRS, surveillants pénitentiaires, vidéosurveillants.. et même un contrôleur de buzz présidentiels sur le Net !

                                    gAZi bORAt


                                  • Fred 31 mars 2008 16:20

                                    "cher fred,

                                    si vous voulez discuter des effectifs de l’administration, ça va pas être facile car elle ne sait pas exactement combie, elle en a.

                                    Notamment, pour les emplois précaires des contractuels qui pourraît friser les 20% de ses effectifs !

                                    si les effectifs ont augmenté, c’est pour planquer le chômage : sinon tous ces contractuels seraient dans la rue à crever de faim.

                                    Et je vous signale que les contractuels font le même boulot que les autres ;

                                    la seule différence, c’est qu’ils sont payés au smic et non aucun avantage des fonctionnaires.

                                    c’est tout bénéf pour le contribuable !!!

                                    personnellement, je connais une demoiselle contractuelle qui est intendante dans un collège.

                                    je suis bien content de ne pas être à sa place...

                                    mais il est vrai que ce seraît bien que ces salauds de fainéants fonctionnaires soit tous payés au smic !

                                    C’est d’ailleurs le but inavoué ou parfois inconscient de nos chers politiques et du Médef.

                                    Bah, de toutes façons nous serons tous dans la merde, y compris le médef, d’ici quelque temps, assez court..."

                                    Où est-ce que j’ai dis que les fonctionnaires étaient des fainéants, trouvez un post où je le dis. Encore une fois vous vous énervez c’est possible d’avoir une discussion sans que vous partiez à l’ouest, je ne sais pas dans quelle administration vous travaillez mais ça doit être un plaisir d’avoir à faire à vous, ca rejoint bien mon commentaire sur la non augmentation de la qualité du service malgré l’augmentation des effectifs.

                                     

                                    De mémoire, le salaire moyen d’un fonctionnaire est supérieur au salaire moyen dans le privé donc il y a des gens qui sont dans la difficulté partout. Malheureusement, les contractuels est la seule façon qu’à l’état pour répondre à des besoins sans se retrouver avec des gens invirables lorsque le besoin disparait genre. Je ne vois pas pourquoi certains seraient invirables et pas les autres. Il ne devrait exister que le CDI (contrat à durée INDETERMINEE) pour tout le monde, pas de CDD, pas de poste de fonctionnaire...

                                     

                                    C’est bien le problème de cette façon de penser, embauchons des fonctionnaires pour diminuer le chomage sauf que pour les payer il faut taxer tout le monde et donc on consomme moins du fait de cette forte taxation, on s’endette...on a une croissance en berne qui est le seul moyen que l’on est trouvé pour créer des emplois.

                                     

                                     


                                  • Danjou 28 mars 2008 15:39

                                    A l’auteur de ce conte pour enfants...Vous auriez dû en effet commencer votre article par "il était une fois" et il aurait été parfait. C’est confondant de naïveté. Le libéralisme laissez-fairisme que vous appelez de vos voeux c’est comme le communisme : sur le papier c’est parfait, mais dans la pratique c’est monstrueux.


                                    • Aleph 28 mars 2008 15:39

                                      Comme l’ont noté certains, il faut vigoureusement dénoncer l’amalgame soigneusement entretenu entre libéralisme économique et liberté politique.

                                      Il n’est pas inutile de rappeler cette formule : le libéralisme c’est "le renard libre dans le poulailler libre".

                                      La preuve en est que ce sont les états dominants (les "renards") qui imposent le libéralisme économique au reste du monde. La contre-preuve étant que ces mêmes états n’hésitent pas à protéger par des barrières douanières certains de leurs produits, au gré de leurs intérêts. Dès lors, le libéralisme n’est qu’une façon de formaliser la loi du plus fort.

                                      Dernière remarque : il n’est pas sans conséquence ni sans signification que certains substantifs se voient privés de leur complément . Outre libéralisme, c’est aussi le cas de "croissance" ; cette omission leur donne ainsi une fausse légitimité.


                                      • foufouille foufouille 28 mars 2008 15:48

                                        @ l’auteur

                                        "fonctionnaire liberal" ?

                                        balayez devant sa porte ? tu connais ?

                                        le donneur de lecons liberal devrait appliquer ses theories. cree donc une entreprise genre sans papiers payes au noir. va et cherche petit jedi, la force est avec toi


                                        • Gilles Mesnard Gilles Mesnard 28 mars 2008 15:55

                                          Tous les propos de cet article sont ceux de Laurence Parisot, qui a moins l’honneteté (ou la bêtise, c’est selon) de les tenir à visage découvert.

                                          Voici donc un auteur anonyme (et qui nous parle de courage), fonctionnaire, et sans doute grassement payé avec nos impots (la maison à 500 000 euros) qui stigmatise l’Etat, source de tous nos maux, justifie le travail au noir et veut légaliser la consommation du canabis.

                                          Tout cela pour nous dessiner un monde humaniste à la Disney sur une planète ou ce sont les Oncles Picsou qui tirent les ficelles.

                                          Affligeant !


                                          • Trashon Trashon 28 mars 2008 16:41

                                            Tient c’est marrant ça il y avait la photo de l’auteur à la sortie de l’article et elle à mystèrieusement disparu depuis.....


                                          • Mjolnir Mjolnir 28 mars 2008 15:57

                                            Texte démagogique et naïf.

                                            Il est parsemé de tant de contradictions que je n’ai pas le courage de toutes les énumérer.

                                            (Juste une : si le bois cité en exemple était privatisé, peut être qu’il serait entretenu mais on n’aurait sûrement plus la liberté d’y aller ! La propriété n’est pas forcément privée, elle peut être collective)

                                            Il y a aussi des confusions : celle du libéralisme philosophique avec le libéralisme économique et confusion du libéralisme économique avec l’anarcho-capitalisme.

                                            Et l’auteur passe sous silence toutes les dérives du "libéralisme".


                                            • antiholiste 28 mars 2008 17:16

                                              La propriété collective a également ses inconvénients, quand un bien appartient a tout le monde, il n’appartient plus a personne, la notion de responsabilité tend à disparaitre au profit d’un égoisme collectif. Le trou de la sécu en est un des symptômes les plus douloureux.

                                              Il faut trouver un juste milieu, en prenant garde à ce que la régulation du marché n’engendre pas un capitalisme d’Etat comme c’est le cas actuellement.


                                            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 28 mars 2008 19:43

                                              @ Mjolnir

                                              Merci à vous pour ce seul message tant soit peu argumenté.

                                              Tout les autres messages que j’ai lu ne contiennent que des insultes.

                                              Quand on est sans argument, reste la violence, même si celle-ci n’est que verbale.

                                              Je comprends que l’auteur ne réponde pas. Car que dire, il n’y a pas une seule objection construite dans toute cette discution, à votre petite exception près.


                                            • Mjolnir Mjolnir 28 mars 2008 20:36

                                              @antiholiste

                                              Capitalisme d’état ? On n’est pas en Chine que je sache.

                                               

                                              @jesuisunhommelibre

                                              "Quand on est sans argument, reste la violence, même si celle-ci n’est que verbale."

                                              Oui mais dans ce cas présent, je comprends les autres commentateurs car il y a vraiment beaucoup de choses à dire. L’auteur n’a même pas commencé par définir ce qu’il appelle le "libéralisme" mais il suppose a priori qu’on ne serait pas d’accord avec lui parce qu’on aurait des peurs irrationnelles !

                                              Même chose au sujet de l’altruisme : ainsi, on le serait uniquement pour un plaisir égoïste. Je le cite :

                                              "Certains individus passent leur temps à écouter les problèmes de leurs amis : ils en tirent un plaisir égoïste, celui de se rassurer sur leur propre condition, de se montrer indispensables donc supérieurs."

                                              Et c’est le même auteur qui nous parle d’humanisme.

                                              Si on commençait à contre argumenter, il faudrait écrire une réponse deux fois plus longue que l’article pour être exhaustif.

                                               


                                            • Rdlm 28 mars 2008 16:00

                                              Si vous sommettez votre code moral une réponse à la question : ‘Qu’est-ce que le bien ?’,vous obtiendrez invariablement cette réponse : ‘Le bien des autres.’ Le bien est ce que les autres désirent, sans égard pour ce que vous en pensez, ou ce que vous croyez qu’eux devraient en penser. ‘Le bien des autres’ est la formule magique qui change en or tout ce qu’elle touche, la formule qui tient lieu de caution morale à n’importe quel acte, fut-ce la destruction d’un continent. Votre vertu première n’est ni un objet, ni un acte, ni un principe ; c’est une intention. Vous n’avez besoin d’aucune preuve, d’aucune justification, d’aucune réussite, vous n’avez nul besoin de réaliser effectivement le bien d’autrui ; vous n’avez qu’à vous persuader que vos motifs étaient le bien des autres, et non le vôtre.Votre seule définition du bien est une négation : le bien est ce qui est ‘non bien’ pour vous

                                              Il n’est pas immoral pour eux d’accepter des dons, s’ils sont incapables de les produire eux-mêmes, incapables de les gagner, incapables de vous donner quoi que ce soit en retour. Il n’est pas immoral pour eux de les accepter, à condition qu’ils n’y aient pas droit. « Voilà le coeur secret de votre foi, l’autre facette de votre morale à double tranchant : il est immoral de vivre par vos propres efforts, mais très moral de vivre des efforts d’autrui ; il est immoral de consommer votre propre production, mais très moral de consommer celle des autres. Il est immoral de mériter, il est moral de voler. Ce sont les parasites qui sont la justification morale de l’existence des producteurs, seule l’existence des parasites est une fin en soi. Il est condamnable de tirer profit de la réussite, mais très louable de tirer profit du sacrifice. Il est mauvais de construire votre propre bonheur, mais admirable de l’obtenir au prix du sang d’autrui.

                                               

                                              Vous redoutez l’homme qui possède un dollar de moins que vous car à vos yeux ce dollar lui revient légitimement, et vous vous sentez moralement coupables. Vous détestez l’homme qui a un dollar de plus que vous car vous croyez que ce dollar devrait être à vous, et vous vous sentez moralement frustrés. Ceux qui sont en dessous de vous sont une source de  culpabilité, ceux qui sont au dessus, une source de frustration.


                                              • Servais-Jean 28 mars 2008 16:13

                                                On sait ce qu’on perd...

                                                Ben oui, moi je viens de perdre mon temps.


                                                • lavabo 28 mars 2008 16:44

                                                  Ben pas moi, on perd jamais son temps à rire un bon coup


                                                • foufouille foufouille 28 mars 2008 16:26

                                                  l’auteur a fuit ou est parti chercher du renfort

                                                  ilfait 35H le "liberal" ?


                                                  • Gazi BORAT 28 mars 2008 16:26

                                                    "la pensée unique collectiviste et altermondialiste"

                                                    Dès le début, l’article atteint par cette phrase des sommets de ridicule...

                                                    Alors que depuis 1983, la classe politique française, par ses deux partis dominants, s’est convertie massivement au libéralisme, l’auteur nous évoque une pensée unique antilibérale..

                                                    Tels ces polonais qui, conviés par un sondage en 1995 à répondre à la question :

                                                    "Pensez-vous que les Juifs sont trop nombreux en Pologne ?"

                                                    ... avaient répondu OUI, dans un pays qui fut le plus saigné par la Shoah.

                                                    gAZi bORAt


                                                    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 28 mars 2008 19:38

                                                      @Gazi BORAT

                                                      Seulement 30% des français pensent que l’économie de marché est le meilleur système économique et social. Dans la majorité des pays de l’OCDE, cette opinion est partagé par plus de 50% de la population et va même jusqu’à plus de 70% en Chine communiste.

                                                      Alors oui, la pensée unique, en France, est bien l’anti-libéralisme primaire.


                                                    • lavabo 28 mars 2008 16:40

                                                      Un grand merci à l’auteur et à tous les commentateurs pour ce moment de franche rigolade

                                                      Je sais pas comment ce truc a fait pour passer la modération.

                                                      Finalement je pense que Lerma est victime d’une machination, Lerma je vais rejoindre votre combat pour la diffusion de vos articles


                                                      • Philou017 Philou017 28 mars 2008 16:48

                                                        C’est vrai qu’il y a de quoi se poser des questions sur les motivations de certains modérateurs. J’aimerais bien qu’on m’explique comment un article aussi nul peut être voté.

                                                        A moins de vouloir lancer une polémique inutile, ou permettre une sorte de défouloir sur ce genre d’article.

                                                        Il n’y a pas mieux à publier ?


                                                      • morice morice 28 mars 2008 16:52

                                                         On n’adhère pas au libéralisme : on en profite ou pas. Moi, c’est pas. 


                                                        • Rdlm 28 mars 2008 17:01

                                                          On n’adhère pas au libéralisme : on en profite ou pas. Moi, c’est pas

                                                           

                                                          Tu ne le sais pas mais tu en profites aussi... c’est ça le pire !


                                                        • lavabo 28 mars 2008 17:22

                                                          Ouh la la m’sieur l’imam jai cru que c’était à moi qu’tu m’exprimes, moi lavabo tri prop tijours nittoyé tijopurs tri prop........


                                                        • lavabo 28 mars 2008 17:22

                                                          nan nan pas li fouet sti plé


                                                        • lavabo 28 mars 2008 17:40

                                                          A y est.............


                                                        • Gazi BORAT 28 mars 2008 17:54

                                                          Le racisme est un mal, parait-il, contagieux...

                                                          Mais il est difficile parfois de s’en préserver et de ne pas ricaner quand on sait que ces trolls à l’humour douteux émanent d’une extrème droite... BELGE !

                                                          Eh oui, cela existe !

                                                          Quoi qu’il en soit, l’humour de Dieudonné et son HISSRAHEIL !! hurlé en entrée de scène va bientôt par comparaison passer pour un monument de tolérance et de subtilité...

                                                          C’est ce que l’on appelle "tirer vers le bas.."

                                                          gAZi bORAt


                                                        • lavabo 28 mars 2008 18:04

                                                          Désolé de vous avoir froisser Gazi, y avait rien de méchant là dedans


                                                        • Gazi BORAT 28 mars 2008 18:16

                                                          @ lavabo

                                                          Je ne suis pas personnellement froissé, mais j’ai toujours eu du mal à percevoir le second degré dans l’humour à dimension raciste.

                                                          Un peu comme dans ces entreprise où l’Africain de service se fait appeler "Blanche Neige" par un collègue qui prétend ne dir ça que "pour rigoler".

                                                          J’ai été témoin de tels faits et cela m’avait énervé.

                                                          Le lendemain, je me suis mis à appeler systématiquement l’humoriste "Gros con !"... Cela donnait des :

                                                          "Salut Gros con  !"

                                                          "T’as passé un bon wek end, gros con ?"

                                                          "Comment elle va, ta famille de gros cons ?"

                                                          Et régulièrement, j’alternais avec des :

                                                          "Le prend pas mal, je rigole !"

                                                          Lui, ne rigolait pas trop.. Le collègue africain, lui, se bidonnait.. Comme quoi, c’était peut-être drôle..

                                                          Le "Gros Con" a supporté ça environ une heure et demie et ensuite, on en est venu aux mains.. Je n’en suis pas particulièrement fier..

                                                          Mais ensuite, on a plus jamais entendu de "Blanche Neige" dans l’atelier..

                                                          gAZi bORAt


                                                        • lavabo 28 mars 2008 18:21

                                                          En Allemagne ils ont trouvé le truc pour me taquiner, ils me parlent de Sarkozy et de la politique francaise


                                                        • Gazi BORAT 28 mars 2008 18:32

                                                          @ lavabo

                                                          On est toujours le Belge de quelqu’un...

                                                          J’ai un ami qui s’est fait arrêter il y a peu pour une infraction (légère) au Code de la route suisse..

                                                          Le policier helvétique lui a dit :

                                                          "Monsieur, ici, ce n’est pas comme en France,

                                                          ON NE FAIT PAS N’IMPORTE QUOI ! "

                                                          gAZi bORAt


                                                        • Howard Roark 28 mars 2008 17:33

                                                          Et bien,

                                                          j’aurai écrit Mein Kampf que je n’aurais pas encaissé autant d’insultes. Calmons nous, il s’agit d’une tribune de réflexion dans un espace démocratique. Et je tiens à témoigner de tout mon respect à l’égard de mes contradicteurs.

                                                          Je ne pense pas avoir fait l’apologie des sérials killers pour mériter cette violence verbale, c’est pourquoi je remercie celles et ceux qui m’ont fait part de leurs désaccords .... argumentés.

                                                          Je ne crois pas que l’invective grandit ceux qui s’y prêtent, surtout que je suis en mesure de comprendre leur émotion et discuter calmement avec eux.


                                                          • lavabo 28 mars 2008 17:41

                                                            Pas d’invective c’est promis mais juste une question : vous croyez réellement à ce que vous écrivez ?


                                                          • foufouille foufouille 28 mars 2008 17:45

                                                            qu’est ce qu’un "fonctionnaire liberal" ?

                                                            quelqu’un qui a dix ans d’age mental. un bourgeois prilivegie ou encore un reveur

                                                            surtout qqun qui n’applique pas ses theories a lui meme


                                                          • antiholiste 28 mars 2008 17:47

                                                            Effectivement, la plupart des commentaires volent au ras des pâquerettes, c’est pour certains l’aveu flagrant de leur incapacité à formuler une quelconque critique. J’aimerais pour ma part savoir si selon vous l’Etat doit intervenir dans l’économie, et si oui, dans quelle mesure ?


                                                          • Alberjack Alberjack 28 mars 2008 17:56

                                                            Vous admettrez Monsieur Vézine que vos propos sont quelques peu provocateurs.

                                                            Cette phrase en particulier :

                                                            CITATION :

                                                            « ce n’est pas le racket fiscal institutionnalisé qui permet à de vrais cons de se donner bonne conscience en payant une cotisation ou un impôt. »

                                                            Travailler dans l’Education Nationale et, traiter, ceux qui vous versent un salaire par l’impôt de vrais cons, vous trouvez pas ça un peu gros ?


                                                          • faxtronic faxtronic 28 mars 2008 20:27

                                                            Oui, c’est exact, mein kampf, c’est autre chose tout de meme


                                                          • Philou017 Philou017 28 mars 2008 22:17

                                                            @l’auteur

                                                            Quand on dit aux gens qu’ils ont des problemes psychologiques parce qu’ils ne croient pas au libéralisme, il faut s’attendre à une volée de bois vert. Je pense que ce genre de procédé est à éviter.

                                                            Vous auriez mieux fait d’avancer des arguments convaincants sur le libéralisme (?) plutôt que d’essayer de dire aux gens qu’ils sont trop stupides pour s’aperçevoir des immenses bienfaits de cette découverte merveilleusement altruiste de l’humanité.

                                                            L’exercice démocratique n’exclut pas la lucidité....

                                                            Bien à vous.


                                                          • lavabo 28 mars 2008 17:48

                                                            Ca y est il est reparti, y a eu comme un espoir de discussion et Howard il s’en va comme un prince, sacré farceur va 

                                                             


                                                            • Krokodilo Krokodilo 28 mars 2008 18:31

                                                              Pur délire.

                                                              Pourquoi ne pas commencer par définir ce que vous appelez le libéralisme ?

                                                               

                                                              Ensuite, nous dire dans quel pays ça peut se trouver, parce qu’en France, en GB et aux USA, ce sont les états qui sauvent les banques ou les caisses de retraite en faillite, sans trop poursuivre les responsables qui se sont bien goinfrés, ce sont les états qui prennent à leur charge les canards boîteux de l’industrie pendant que les dynasties familiales gardent les meilleurs morceaux, sans oublier de renvoyer l’ascenseur en engageant des politiques sans emploi.

                                                               

                                                               

                                                              "Bref, nous sommes tous différents, nous avons chacun notre conception du bonheur, de ce qui est bon pour nous.C’est la raison pour laquelle toute tentative de socialisation, de collectivisation d’une société est contre-nature et se retourne toujours contre l’homme."

                                                               

                                                              De plus en plus absurde : depuis l’aube des temps, l’homme n’a cessé d’imaginer différentes formes de vie en collectivité, partageant les bons et mauvais jours, l’eau et le pain, préfigurant les systèmes d’assurance et les systèmes politiques. Vous n’avez jamais entendu parler des tribus ?


                                                              • Laurent_K 28 mars 2008 18:44

                                                                 

                                                                Article bien trop long. Dommage car le sujet, très polémique -ne soyez pas étonné de la volée de bois vert que vous avez reçu avec ce thème-, est intéressant.

                                                                Autre reproche : dès les prémices, il y a des points non démontrés : la peur [du libéralisme] serait inculquée par « la pensée unique collectiviste et altermondialiste » qui ferait « pousser sur chaque parcelle de notre subconscient les mauvaises herbes des droits sociaux acquis ». Il va falloir commencer par démontrer que les droits sociaux acquis sont de la mauvaise herbe mais aussi que la peur vient de « la pensée unique collectiviste et altermondialiste ». Et avec les médias dominants comme TF1, M6, le Monde ou le figaro, ce n’est pas gagné !

                                                                En résumé, la prochaine fois, mettez une armure en kevlar, faites plus bref et musclez l’arguementation car pour le moment, l’actualité des 30 dernières années donne des munitions aux adversaire du libéralisme (économique, pas politique).


                                                                • ouallonsnous 28 mars 2008 18:59

                                                                  Mon bon monsieur, vous vous dîtes "libéral", mais c’est le sens du terme libéralisme consistant à laisser l’impérialisme financier gouverner l’humanité, que vous vantez.

                                                                  Ignoreriez vous, que le libéralisme, le seul qui nous conduise à l’épanouissement de nos civilisations, est issu de la pensée de nos grands philosophes du siécle des Lumiéres, a été formuké par eux et qu’il n’as rien à voir avec les pratiques du mercantilisme financier, que vous dissimulez derriére votre analyse.

                                                                  Pour vous simplifier les choses, retenez qu’une politique, quelque soit son nom est bonne lorsque la mesure de ses effets pour le plus grand nombre, est positive à l’aune des aspirations de ce peuple au bonheur.

                                                                  Essayez donc maintenant de vous commettre à réécrire vôtre article, à la lumiére de cette définition.

                                                                   Je ne doute pas que vous concluiez par l’affirmative, sans être obligé de vous perdre dans les méandres d’une démonstration psychanalytique ; oui, il est indispensable qu’un secteur public gére et soit responsable des "services" satisfaisants les besoins communs fondamentaux d’un peuple et d’un pays, les citoyens n’en sont que plus libre et peuvent développer des activités suivant leurs dons et personnalités différentes, enrichissantes pour la société.

                                                                  Pour vous en persuader, tournez vos regards vers ces pays qui se disent démocratiques et avancés, mais dont l’avance n’est qu’un consumérisme effréné et maladif d’une minorité aux dépens des autres classes de la population.

                                                                  A vous lire !


                                                                  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 28 mars 2008 20:06

                                                                    @ ouallonsnous

                                                                     

                                                                    Comme dans tout, l’extrémisme est néfaste.

                                                                    Pour le libéralisme aussi. Mais, dire que nous vivons dans un monde libéral, surtout en France, est une négation de la réalité.

                                                                    De Gaulle n’était pas que je sache un libéral. Peut-être Pompidou ? Puis ensuite, il n’y en en plus eu aucun. Giscard, un social-démocrate (enarque), Mitterand, un socaliste associé au communiste, puis Chirac qui distribuait l’Huma lorsqu’il était à l’ENA. Quand à Sarkosy, la question se pose encore.

                                                                    Résultat, le coût de la main d’oeuvre, en France est la plus chère d’Europe, mais la part qui revient au salarié est une des plus faible. Nous avons aussi la plus importante administration (nationale + locale).

                                                                    Concernant la philosophie libérale, on ne peut pas l’opposer à l’économie libérale. La liberté ne se tronçonne pas.

                                                                    Enfin, rapidement, si, comme vous le conseillez, on regarde autour de soi, on constate que, grâce à l’économie de marché, le PIB mondial a été multiplié par deux depuis 1980. Que la plupart des pays pauvres ont une croissance supérieur à 5% (la France inf. 2%). Quand à l’Inde et la Chine, en s’ouvrant sur le monde, ces pays ont une croissance extraordinaire.

                                                                    Je n’ai pas le temps de développer plus, c’est dommage car, enfin, quelqu’un avançait des arguments intelligents.

                                                                    Au plaisir de vous lire


                                                                  • ouallonsnous 28 mars 2008 23:54

                                                                    @jesuisunhommelibre

                                                                    Il est évident que les précédents présidents de la Viéme république n’étaient pas des libéraux dans l’acceptation financiére et vénale du terme, mais plutôt des hommes qui peu ou prou, tendaient dans leurs intentions et parfois dans leurs actions à se rapprocher du concept "noble" du libéralisme, si vous me permettez cet adjectif. En cela, ils étaient fidéles aux fondamentaux de la République française.

                                                                    Hors, nous n’avons jamais été jusqu’à l’avènement de Sarkozy confronté à un individu aussi imprégné de "mauvais" libéralisme, mauvais à un point tel qu’il aggrave les choses et met la France en grand péril !.

                                                                    Je me cite à nouveau "une politique, quelque soit son nom est bonne lorsque la mesure de ses effets pour le plus grand nombre, est positive à l’aune des aspirations de ce peuple au bonheur".

                                                                    Pensez vous que le bilan des présidents de la Viéme république hormis le dernier, puisse se comparer à ce que nous pouvons entrevoir de ce que sera le bilan du dernier ?

                                                                    Pour conclure, le libéralisme financier comme système de gouvernement est il opposable valablement au libéralisme des lumières dont la philosophie implique la pratique d’une économie dont la plus importante dimension est dans la réalisation des aspirations au bonheur du plus grand nombre ? La traduction en étant "le gouvernement du peuple par le peuple et pour la peuple" dans notre constitution.

                                                                     


                                                                  • Philou017 Philou017 29 mars 2008 01:38

                                                                    @jesuisunnul

                                                                    "Je n’ai pas le temps de développer plus, c’est dommage car, enfin, quelqu’un avançait des arguments intelligents."

                                                                    Dommage, on a pas souvent l’occasion de lire autant de conneries en si peu de temps.


                                                                  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 29 mars 2008 14:48

                                                                    En 1979, la Grande Bretagne partait à vau l’eau. La France, s’en tirait tant bien que mal, malgrès la crise pétrolière de 1974.

                                                                    Dix ans plus tard, c’etait exactement le contraire. L’Angleterre redressait la tête, et la France s’enfoncait dans le chômage.

                                                                    La différence : Thatcher et sa politique libérale (poursuivit avec sagesse par John Major), et Mitterand et sa "relance" socialiste.

                                                                    Nier que la Grande Bretagne se soit redressée, c’est nier l’évidence. Le chômage est tombé sous la barre des 5% et les salaires progressent du fait d’une certaine pénurie de main d’oeuvre. (exemple 1500 euros/mois pour un premier poste de télé-enqueteur !!!)

                                                                    Quand on bloque les capitaux, on organise la pénurie de capitaux, et on donne à ceux-ci un grand pouvoir. Quand on laisse un libre larché, le prix du capital baisse. Quand en 1983, le gouvernement socialiste, au vu des résultats catastrophiques de leur politique ont entre-ouvert le marché des capitaux, le revenu du capital est passé de 13% à 11% à la fin des années 1990.

                                                                    Idem, quand on bloque l’emploi, en trop le règlementant, on organise la pénurie, au grand détriment des salariés potentiels.

                                                                    Pour vous citer "[...] une politique [...] est bonne lorsque la mesure de ses effets pour le plus grand nombre, est positive à l’aune des aspirations de ce peuple au bonheur.".

                                                                    Est-ce qu’amener plus de 10% de la population au chômage, réduire un nombre non négligeable de citoyens à vivre de l’aumone publique (RMI), bloquer l’ascenseur social, organiser une multitude de petits privilèges qui ne servent qu’à mieux diviser la population, faire en sorte que les plus démunis payent leur logement pendant plus de 40 ans sans jamais rien avoir au bout (les HLM), bloquer toute évolution dans des services monopolistiques dispendieux en désespérant les fonctionnaires qui y travaillent et en servant très mal les citoyens ... est-ce pour vous le signe d’une politique tendant vers le bonheur de la population ?


                                                                  • rackamlerouge 28 mars 2008 20:34

                                                                     C’est touchant un idiot qui croit qu’avoir fait une école de commerce rend intelligent .

                                                                    Mais il nous a quand même pondu un pavé assez pénible à lire : on se prend pour Condorcet mais ça ressemble à du Ron Hubbard.

                                                                    Et, puisque c’est lui qui a commencé avec l’analyse transactionnelle (bientôt la PNL), il semblerait que le libéral soit resté au stade anal.

                                                                    Si je trouve un peu de temps je reprends "l’argumentation".


                                                                    • vincent p 28 mars 2008 20:52

                                                                      Les gens bien établis du libéralisme reprochent souvent beaucoup de choses à leur prochain, aux gens de l’Etat, aux gens qui n’expriment pas exactement le même vocabulaire de liberté ou de présomption
                                                                      moderne que le leur. Quelle grande erreur de leur part que de vouloir continuellement monter les hommes contre d’autres institutions humaines, mais jamais bien sur contre les marchands de ce monde, de plus, vous n’avez qu’à lire la plupart des livres de Ludwig von Mises, pour mieux vous en faire votre opinion personnelle. Consternant de voir que ça revient constamment dans la plupart de leurs écrits et paraît-il continuellement éclairés par leur prétentieuse conception de la liberté pour l’homme ! Mais quelle grande erreur de l’homme moderne, que celle de vouloir constamment libérer l’homme avec ce même genre de personnes, pour mieux libérer l’homme paraît-il des mauvaises influences des gens de L’Etat, j’en passe et des meilleurs, tout en pensant qu’ils sont eux-mêmes parfait à voir dans leur libéralisme, dans leur petit cénacle secret ... Or dans la réalité de ce monde, et au grand jour, ils ne valent guère mieux à voir que d’autres personnes, que tous ces gens qu’ils accusent, jugent, et cataloguent jour après jour comme des gens irréfléchis, peu instruits, ou encore trop collectivistes à leur goût, etc...

                                                                      J’aimerais alors savoir si c’est réellement un vocabulaire de liberté qui animent principalement les gens du libéralisme aujourd’hui, et si oui, dans quelle mesure veulent-ils davantage marchander leur monde ?

                                                                      Vraiment consternant !

                                                                       

                                                                       

                                                                       


                                                                      • phantom 28 mars 2008 20:57

                                                                        ouf , j’ai eu peur , j’ai failli m’enerver devant un tel ramassis de... non v’la que je recommence.

                                                                        En fait je me suis bien marré ! surtout avec ça : "C’est par conséquent un être vivant autonome qui peut vivre et survivre par le fruit de son travail" , en pensant au Ghana ou au mec qui bosse et qui dort dans sa bagnole. Désopilant !

                                                                        On se marre comme on peut, en plus c’est le week end...

                                                                        Bon , allez , à moi vous pouvez le dire , c’etait une blague cet article ?


                                                                        • Howard Roark 28 mars 2008 21:24

                                                                          C’était un exercice de réflexion poussant jusqu’au bout une logique.

                                                                          Non, je ne suis pas un apprenti-sorcier, ceux qui auront cliqué sur mon pseudo avant de me vomir dessus auront vu que je me suis, par exemple, positionné contre la suppression de la carte scolaire.

                                                                          Oui, je suis Libéral, souhaitant un Etat certes réduit mais efficace, juste et impartial. Pratiquer la diabolisation du libéralisme en confondant cette philosophie avec les excès de la mondialisation capitaliste évite de réfléchir sur les échecs du socialisme et sur les défaillances lourdes de l’Etat Providence.

                                                                          Etre à ce point mis au banc sous le flot des insultes révèle à quel point il est impossible d’essayer de penser autrement, simplement d’oser penser et écrire : je n’ose imaginer ce que me feraient certains contradicteurs s’ils m’avaient en face d’eux. Je le repète, on peut ne pas être d’accord avec moi, mais la dévalorisation humiliante des qualités humaines de quelqu’un que l’on ne connait pas en guise de réponse me parait relever d’un esprit totalitaire bien plus dangereux que mes écrits.

                                                                          Oui je suis fonctionnaire. Et alors ? c’est quoi ce simplisme à deux balles qui m’interdirait de critiquer l’institution dans laquelle je travaille ? Non je ne suis pas à 35 h, mais bien au-delà, et si ceux qui m’imaginent nantis savaient combien je gagne réellement, ils ravaleraient leurs propos. Quant à celui qui me croit sorti d’une école de commerce, je rigole.

                                                                          Et je suis sûr qu’il y a parmi mes contradicteurs des gens qui pensent que dès lors que l’Etat fournit à tous une instruction gratuite et un logement, il faut fermer les yeux sur les emprisonnements d’opposants (cuba). Ceux là n’oseront jamais développer leurs thèses : ils préfèreront insulter les gens qui pensent autrement. Le commentaire agressif est plus aisé que l’écriture d’un article.

                                                                          J’ai une vie associative riche qui me place au contact des gens qui souffrent, des exclus : je souhaite à tous les héros de la solidarité de guichet avec l’argent des autres d’en faire autant.

                                                                          Et puis, n’ayant lu aucun ou quasiment aucun contre-argument, j’arrête là ma défense : tout cela ne mérite pas tant.

                                                                          Merci à certains d’entre vous pour la modération de vos propos.


                                                                        • foufouille foufouille 28 mars 2008 22:15

                                                                          un "fonctionnaire est generalement a 35H. sauf si on considere que le politicien ou le medecin est fonctionnaire.

                                                                          c’est COMBIEN nantis pour vous ?


                                                                        • phantom 29 mars 2008 00:19

                                                                          "peut on adhérer au libéralisme ?" la réponse est : non !

                                                                          C’est un autre nom pour "loi de la jungle" , un peu comme si on appelait la prison "petite fleur bleue".

                                                                          Personnellement je ne vous ai pas insulté , et ça n’arrivera pas. Ma premiére réaction etait "à chaud".

                                                                          Vous écrivez vouloir séparer la mondialisation du libéralisme alors que l’une est la cause de l’autre.Quand on peut faire du dumping social , pourquoi s’en priver ? Plus on a un grand terrain de jeu , plus on s’amuse , non ?

                                                                          Et ne me sortez pas l’argument bateau qui consiste à dire que les sociétés privées enrichissent les pays du tiers monde. Elles sont là bas pour faire de l’argent , c’est tout. J’ai parlé du Ghana car on y voit bien les effets de la "petite fleur bleue" : l’eau est désormais payante , les plus pauvres meurent de maladie , ou sont coincés à l’hopital jusqu’a ce qu’ils puissent s’endetter pour payer les soins.Un peu de misérabilisme ne peut pas vous faire de mal , renseignez vous.

                                                                          Je travaille dans le privé depuis toujours , et je ne compte plus les magouilles , les ententes entre "concurrents" , les retards volontaires de livraison pour booster un peu les marges , et.... l’immobilisme complet de l’Etat aux aux ordres et sous la menace de licenciements et qui distribue contrats précaires et subventions sans meme vérifier quoi que ce soit !

                                                                          Vous parlez de la peur dans votre "analyse psychiatrique". On ne peut avoir peur que ce que l’on ne connait pas , or meme si le libéralisme n’est pas total en France , on en voit déja les résultats. Il suffit d’observer...


                                                                        • Mjolnir Mjolnir 29 mars 2008 01:56

                                                                          "Et je suis sûr qu’il y a parmi mes contradicteurs des gens qui pensent que dès lors que l’Etat fournit à tous une instruction gratuite et un logement, il faut fermer les yeux sur les emprisonnements d’opposants (cuba)."

                                                                          Ne diabolisez vous pas vos contradicteurs ? Parce qu’on ne serait pas d’accord avec vous, on serait alors forcément communiste ou favorable au régime de Castro ? A entendre des prétendus libéraux comme vous s’exprimer, j’ai l’impression de ne pas être en France mais en URSS ou en Chine !

                                                                          Qu’il y a des défaillances lourdes dans l’état providence, je suis d’accord mais vous, par contre, vous semblez ne pas reconnaître qu’une société régulée uniquement par le marché est loin d’être sans défaut.

                                                                          Que les taxes peuvent être néfastes à l’économie, je suis d’accord aussi mais il y a un pas que je ne saurais franchir en concluant qu’il faudrait donc supprimer tout impôt en minimisant le fonctionnement de l’état (plus d’école, plus d’hopitaux, plus de recherche...)

                                                                          Vous parliez de la propriété par exemple. Trouvez vous normal que certaines personnes s’approprient des ressources nécessaires à la survie comme l’eau et la revendent au prix fort ?

                                                                          L’état ne devrait pas intervenir dans l’économie ? Alors laissons les industriels s’entendre sur des prix hauts ! Laissons les entreprises décider de ce qui est sûr et sans danger !

                                                                          Votre article ne répond à aucune de ces objections récurrentes et vous vous plaignez que vos contradicteurs n’argumentent pas ?

                                                                           

                                                                           


                                                                        • touti 28 mars 2008 21:14

                                                                          certes, mais les entrepreneurs anglais viennent entreprendre en bretagne parce qu’il y a la sécurité sociale.


                                                                          • Stoïque 28 mars 2008 22:46

                                                                            A l’Auteur,

                                                                            Etes vous victime comme vous le prétendez dans votre dernier commentaire ou coupable ?

                                                                            Si on ne peut excuser les insultes de tous bords, il faut bien avouer que même en tentant de relire votre article avec d’autres yeux, on ne peut, me semble t’il, qu’être surpris voire estomaqué du manque de lucidité de votre exposé par rapport aux réalités de tous les jours et aux sombres pressentiments de nombre de personnes sur ce que pourrait être un futur libéral dirigé par des multinationales

                                                                             Ne vous étonnez pas du flot de réponses offensives et apparemment non détaillées, car il faudrait avoir le temps d’écrire 3 à 4 fois plus de texte que le vôtre pour démontrer dans le détail les impossibilités de votre monde idyllique.... 

                                                                            Vous écrivez : "Pratiquer la diabolisation du libéralisme en confondant cette philosophie avec les excès de la mondialisation capitaliste évite de réfléchir sur les échecs du socialisme et sur les défaillances lourdes de l’Etat Providence"

                                                                            On ne peut dissocier historiquement le libéralisme de la mondialisation qui se sert de cette enseigne pour accompagner ses actions, sans que le libéralisme ait été un désir de la majorité humaine. Le capitalisme a miné et défait le socialisme pour finalement ne pas offrir mieux à la majorité des hommes, le futur n’apparaissant pas bleu pour tout le monde...

                                                                            La critique sur ce futur ou sur cette doctrine utopique du libéralisme n’est donc pas là spécialement pour éviter de réfléchir aux réelles et/ou prétendues défaillances lourdes de l’Etat-Providence qui lui pour l’instant est parti dans le passé.

                                                                             


                                                                            • foufouille foufouille 29 mars 2008 05:27

                                                                              c’est vrai que repondre demanderait tellement de de temps et de reference qu’ il faudrait en faire un article


                                                                              • Howard Roark 30 mars 2008 00:08

                                                                                Ouais facile comme réponse....... et bien quand tu auras le temps je serai curieux de te lire. Pour répondre globalement à celles et ceux qui m’ont fait de vraies objections, je dirai qu’il est en effet illusoire de prétendre qu’il existe un modèle parfait et que celui que je défends comporte de nombreux risques qu’il convient de mesurer politiquement parlant. Ce qui ne doit pas empêcher à la réflexion de développer une logique jusqu’au bout. Mais je suis loin d’être un dogmatique.

                                                                                Il me faudrait à moi aussi un article presque aussi long pour démontrer que vous attribuez à une philosophie politique telle que le libéralisme des maux dont sont responsables un pragmatisme politique batard, pseudo libéral dans lequel l’Etat se fait le complice des possédants contre les plus faibles. Et je reste persuadé que l’interventionnisme et l’hyper règlementation sont des problèmes qui se prennent pour des solutions, et rien n’a prouvé leur efficacité.

                                                                                Il y aurait très long à dire sur la justice sociale et l’égalité des chances réelles dans notre Etat jacobin républicain. Trop pour que l’on puisse me donner trop de leçons (même si toutes sont bonnes à prendre, à écouter)


                                                                              • antiholiste 30 mars 2008 14:11

                                                                                J’ai le sentiment que la plupart des gens adhèrent beaucoup plus aux principes du libéralisme qu’aux principes du socialisme ou du nationalisme. A mon sens, la grande difficulté pour les libéraux n’est pas tant de convaincre sur les principes que d’expliquer comment ils pensent les mettre en oeuvre.

                                                                                Sur le plan économique en particulier, car il y a en France une grande confusion entre libéralisme et capitalisme, confusion savamment entretenue par les spécialistes de la politique de l’épouvantail (loi de la jungle, renard libre, théorie du complot, etc...)

                                                                                Hors, pour expliquer une politique, il faut pouvoir exister sur la scène politique, et c’est là le début d’un cercle vicieux sans fin : Faute d’explications, pas d’adhésion, faute d’adhésion, pas d’existence politique, faute d’existence politique, pas d’explications, faute d’explications, pas d’adhésion...

                                                                                Ce cercle vicieux n’est pas une fatalité. Internet permet à n’importe quelle personne de bonne volonté et un tantinet ouverte d’esprit de trouver les informations nécessaires pour faire s’évaporer les clichés habituels.

                                                                                Mais internet ne fera pas disparaître ce blocos institutionnel qui annihile toute possibilité de débat et l’émergence de nouveaux courants politiques : le scrutin majoritaire.
                                                                                 


                                                                              • foufouille foufouille 30 mars 2008 18:53

                                                                                libaralisme, communisme, anarchie...

                                                                                toutes ces theories necessiste une transition brutale. et encore. l’URSS s’est transforme, mais a quel prix ? l’histoire montre qu’un changement est violent et ne fait que transfere le pouvoir d’un petit nombre a un autre petit nombre. et tot ou tard les gros mange les petits.

                                                                                le probleme actuel est que notre societe est lie au reste du monde. tout changement derangerait au moins un des acteurs mondial. sachant que ceux qui tiennent les gouvernements ne sont pas pret d’abandonner leurs pouvoirs, meme une theorie applicable serait rapidement recupere.

                                                                                pour y arriver il faudrait etre bill gates


                                                                              • phantom 30 mars 2008 22:37

                                                                                Ce n’est pas tant l’idéologie libérale qui est critiquable , mais sa mise en oeuvre.

                                                                                C’est une idéologie , comme le communisme , qui est trés belle sur le papier , mais qui ouvre un boulevard aux dérives en tout genre.

                                                                                Et l’ironie , c’’est que pour mettre en oeuvre le libéralisme , il faut un controle de l’Etat ! Je vous rejoins dans votre analyse du comportement de l’ Etat , mais vous avez ici justement la réponse à la question : l’Etat prend ce qui l’arrange , et laisse le reste. Malheureusement , je pense qu’il ne peut pas en etre autrement . Nous n’aurons qu’un libéralisme à courte vue , comme il y a (eu) un communisme à courte vue.

                                                                                J’aimerais vraiment développer ce théme , et écrire un article mais le temps manque...


                                                                              • phantom 30 mars 2008 22:43

                                                                                Mon commentaire s’adressait à l’auteur

                                                                                @ Foufouille  : bien vu !

                                                                                 


                                                                              • foufouille foufouille 31 mars 2008 01:39

                                                                                les belles idees sont belles. c’est tout

                                                                                c’est l’application qui pose probleme. il n’y a jamais eut de communisme mais uniquement du "socialisme". le socialisme etait cense preparer au communisme. mais les puissants ne se sont pas laisse deposseder. si les USA n’avait pas lutter contre l’URSS, cela aurait ete differend.

                                                                                cuba pourrait peut etre, se transformer en communisme si les US lui foutait la paix. mais l’ouverture de cuba au tourisme de luxe risque de couler la seul possibilite de tester du vrai communisme.

                                                                                le liberalisme c’est pareil : beau pour les riches sur le papier. si les liberalistes pouvait tester leur systeme sur une planete vierge ET, rien ne dit que ca ne marcherait pas.

                                                                                mais les voyages spatiaux sont morts avec Von Braun.

                                                                                les voyages spatiaux n’existeront jamais sauf, bien sur ds le cas de planetes prisons ou esclaves


                                                                              • sisyphe sisyphe 30 mars 2008 21:10

                                                                                Bon : après son article-provoc’ à la gloire du saint libéralisme, l’auteur s’est éclipsé lachement...

                                                                                Pas besoin d’en dire plus.

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