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Accueil du site > Tribune Libre > Il est nécessaire d’anéantir les études d’art (pour sa (...)

Il est nécessaire d’anéantir les études d’art (pour sa survie)

Un ensemble de bourgeois sans talents et sans culture.

Dans quel moment de l’humanité, dans quel instant fantasmatique, un artiste, au sens poétique et pur du terme, a-t-il eu besoin des leçons d’un professeur en sachant légèrement plus que lui sur une théorie issue d’une masturbation intellectuelle devenue bientôt séculaire ?

Car cet attroupement d’analphabète sans culture, se proclamant de telle ou telle veine artistique ne sont que des parasites du système. Oui, je parle de toi, Ô brillantissime étudiant d’arts, plastiques, ou modernes, ou de n’importe quelle option que l’on ait pu t’offrir (ou inventer) pour assouvir ton fantasme d’être un jour, quelque part dans l’univers, un artiste.

Quel artiste ? Dites-moi ? Rimbaud, a-t-il attendu le résultat de ses partiels pour écrire ? Le premier homme de Lascaux, de même, avait-t-il un professeur préhistorique pour lui enseigner que, dans le passé, les animaux avaient une forme picturalement graphique différente ? (haaaa… je rigole bien de cet oxymore qui doit hérisser les cheveux des plus assidus d’entre vous…).

Vous n’avez rien d’artistes, la preuve en est dans votre pitoyable quête du statut en question.

Un ensemble de dictionnaire, plus ou moins clairs, plus ou moins complets

Car lire des livres et les admirer ne suffit pas. Il est également important de les comprendre.

Vous ne semblez pas vouloir donner vos vies à l’art, ce qui fait de vous, étudiants parasites, de braves moutons aptes à ingurgiter la somme de connaissances, d’informations, qui feront de vous, au mieux, si vous avez une bonne famille, un dictionnaire presque admirable d’auteurs et de titres d’œuvres (ça peut aider à Questions pour un champion), et dans un moindre mal, un candidat valable au Capes (ensemble expérimentalement démontré, vous êtes 4 000 en arts plastiques, pour 400 places… ça résonne de comique). Oui, vous n’êtes de que le bas fond de l’art, celui qui croit que ceci s’apprend dans une institution publique, financée par l’Etat.

Non, jeunes enfants trop gâtés, l’art ne s’apprend pas, pas dans ce genre de conditions. Si jamais vous aviez un brin de fibre artistique, vous ne seriez pas là, au milieu de fantoches de la culture ignorants, tout bons à vous gaver, comme des oies, de ce qu’ils ont appris, et que vous apprendrez avec aveuglement et ignorance.

Car si vous étiez artistes… si seulement...

Le milieu financier de l’art serait dépourvu d’ignorants incultes pour entretenir un marché réglé comme du papier à musique. Vous signez des pétitions, comme vous apprenez machinalement le passé, le présent et le futur de l’art, navrants d’imagination, vous protestez contre ce dont vous êtes acteurs. Car si vous étiez artistes : il n’y aurait ni facultés ni professeurs ni même de pétitions. Vous donneriez votre vie, votre âme, votre avenir et votre passé à l’art. En lieu et place de Zola, Rimbaud, Bukowsky, Van Gogh, Mozart, tous pseudo-clochards dans la vie, méprisés et loin d’avoir voulu apprendre, nous obtenons en sortie d’une institution qui vous formate, les futurs dirigeants de l’intelligentsia à la française. Avec un peu de modification spatio-temporelle (si vous arrivez à vous projeter, je sais c’est dur, mais essayez), vous signeriez, dans le futur, les pétitions contre vous-même.

Cesser, nous vous prions, cessez d’exister, ou faites-le vraiment, véritablement, humainement

Cessez de prêter allégeance au système qui fera de vous les futurs décideurs de l’art, les critiques haineux, aptes à mettre leur pseudo-talent à l’épreuve d’une ligne directrice bien établie. Je parle évidemment des deux ou trois qui sauront sucer correctement, pour les restants, ce sera Capes ou… rien, manutention, intérim, l’occasion de dessiner sur des cartons peut-être.

Le respect viendra avec la fermeture des facultés

Car si vous étiez de véritables artistes, vous sauriez rechercher l’information, la comprendre, l’embellir et faire évoluer l’art au fur et à mesure de sa transmission. Je suis pour la fermeture de ces lieux d’abrutissement culturel dans lesquels vous vous masturbez collectivement avec un peu d’alcool et de cannabis (quoique j’en fume également) sur la beauté de tel ou tel artiste, dont vous n’auriez même pas connu l’existence d’ailleurs, s’il ne faisait pas partie de votre programme vital, celui-là même qui vous permettra de devenir professeur de collège sans talent, mais avec, c’est vrai, une culture solide (si jamais trois citations, quatre titres et cinq noms d’auteurs font la culture).

Ayez du courage

Si vous êtes de véritables artistes, si vous en avez la prétention et le courage, la volonté, alors abandonnez toutes institutions, n’entretenez pas le système contre lequel vous êtes révoltés (mais je souris, car la révolte ne se lit jamais ni dans les mots ni dans l’attitude ni dans les situations, pire ! … ni dans la création !), car d’un point de vue extérieur, cela devient comique. Abandonnez tout, ayez le courage d’admettre que vous faites partie du cercle d’artistes, de donneurs de corps, pour l’humanité, que de votre vivant vous ne jouirez d’aucune reconnaissance, d’aucune richesse, et que votre âme, votre talent, votre vie seront servis sur un plateau aux générations futures. Devenez clochards pour l’humanité…

Toute autre forme d’apprentissage de l’art n’est que du parasitisme social dont on doit se débarrasser rapidement, car il s’agit-là d’un système d’autodestruction pour l’art, et d’un point de vue plus pragmatique : je préfère que mes impôts nourrissent un Rmiste en lieu et place d’un petit étudiant, bourgeois ou non, mais inutile et surtout prétentieux.

Ayez du courage, ou abandonnez !


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45 réactions à cet article    


  • sisyphe sisyphe 3 octobre 2008 12:52

    C’est quoi, cet article hargneux ? 

    L’auteur n’a pas réussi à se faire admettre dans une école d’art ? 

    Il a subi un bizutage sévère ? 

    Un étudiant en art lui a pécho sa meuf ? 

    Les études d’art ne prédestinent pas forcément à être artiste, et alors ? 
    N’y aurait-il aucun intérêt à connaître l’histoire de l’art  ; son évolution, ses découvertes, ses acteurs ??

    Vous feriez mieux de faire porter vos critiques sur le business de l’art ; là, il y a vraiment de quoi dire...

    Mais une telle hargne après un cursus d’art ou des étudiants, semble pour le moins suspecte...

    Dites nous tout...


    • alberto alberto 3 octobre 2008 13:10

      Sysiphe, il t’a tout dit : il fume !
      Là, il avait dû en rouler un gros...


    • WOMBAT 3 octobre 2008 13:52

      Oui, bien vu, on dirait un truc écrit par un badigeonneur de croûtes rêvant d’exposer au Guggenheim et qui vient de se faire refuser le prêt d’un local par l’Amicale des Pétanqueurs Clermontois. Confus, haineux, pathétique et inculte.


    • wangpi wangpi 4 octobre 2008 12:35

      docteur feelgood,
      merci.
      vous avez juste omis deux phénomènes assez parlants : tous les rmistes sont artistes (ou presque, vous pouvez vérifier), et cette vérité moderne, définitive :
      TOUS LES ARTISTES SONT DES CRITIQUES RATÉS.

      bien à vous

      wangpi


    • Le péripate Le péripate 3 octobre 2008 13:13

       Oui, pas étonnant que ce papier fasse baver le gluant Sisyphe.

      Car les études artistiques ne sont qu’un cas particulier, et particulièrement explicite, de la manière dont fonctionne les diplômes dans notre beau pays : faire payer à tous l’éducation de quelques uns, toujours les mêmes, les enfants de professeurs, de journalistes, de la bourgeoisie étatique, et ensuite de les protéger par le diplôme de la concurrence de tous. Belle réussite de la nouvelle noblesse.


      • sisyphe sisyphe 3 octobre 2008 14:32

        				par Le péripate (IP:xxx.x21.113.190) le 3 octobre 2008 à 13H13 				
        				

        								
        				
        					 Oui, pas étonnant que ce papier fasse baver le gluant Sisyphe.

        Car les études artistiques ne sont qu’un cas particulier, et particulièrement explicite, de la manière dont fonctionne les diplômes dans notre beau pays : faire payer à tous l’éducation de quelques uns,

        Ah !

        C’est vrai que voilà encore un domaine ou le coercitif état, avec ses griffes sanglantes et ses crocs acérés, siphonne le citoyen libertarien : l’éducation nationale. 
        Le peripatate y préfère, of course, l’éducation privée, seulement réservée à ceux qui en ont les moyens, et, de surcroit, payée quand même par tout le monde, via les aides de l’état. 
        Donc, plus d’éducation du tout : c’est la solution libertarienne du péripatate ! smiley

        Aaaah.... quand les dogmes qui structurent toute votre pensée s’écroulent, qu’il est dur de retenir son fiel, de garder un semblant de lucidité dans le raisonnement, de ne pas essayer de s’accrocher à la moindre branche pourrie qui passe, pour éviter de sombrer complètement, pour essayer d’éviter la dissonance cognitive, la schizophrénie...

        Peripatate, je suis prêt à te céder un peu de mon gluant, si ça peut t’aider à te raccrocher à quelque chose...
        C’est triste, un tel naufrage d’un prisonnier de ses croyances....


        Vive la liberté !

         smiley


      • Le péripate Le péripate 3 octobre 2008 15:23

         Le Furtif, je suis sûr que vous n’aimez pas mentir. J’ai dit : je suis sur que le beauf que vous êtes s’est gavé etc.... ce qui n’est pas très gentil, je veux bien le reconnaître, mais n’a pas du tout le même sens.

        Bon, quelle est la question à la quelle je devrais réponde sans faux-fuyant ? D’abord, je ne m’oppose pas sur tout, seul m’intéresse les sciences humaines et leur apport à la politique. De plus ce message est un soutien à un bon article descendu par un abruti notoire. Donc je ne m’oppose pas, je soutiens, nuance qui vous aura probablement échappée.

        Ensuite, quel est ce procès en légitimité que vous me faites ? C’est d’une remarquable naïveté. Si je voulais, je pourrais revenir ici sous un autre avatar, avec un CV de chercheur au CNRS, et vous goberiez donc mes paroles ?

        Il vous faudra un jour apprendre à pratiquer la tolérance.


      • sisyphe sisyphe 3 octobre 2008 15:57

        De plus ce message est un soutien à un bon article descendu par un abruti notoire. Donc je ne m’oppose pas, je soutiens, nuance qui vous aura probablement échappée.

        Il vous faudra un jour apprendre à pratiquer la tolérance.

         smiley smiley


      • Le péripate Le péripate 3 octobre 2008 21:01

        Snobinard...


      • Le péripate Le péripate 4 octobre 2008 00:20

         Renève, tu es maso je pense. 


      • geko 3 octobre 2008 13:26

        Votre critique n’est-elle pas celle du résultat d’un croisement de la pensée unique d’un art industrialisé spéculateur et d’un système ploutocratique ?


        • Zalka Zalka 3 octobre 2008 13:33

          Article qui arrive à point nommé avec le retour de Demian !

          Un peu hargneux peut être ? Défoulant !


          • geko 3 octobre 2008 13:42

            Je ne pense pas Zalka mais peut-être je me trompe !

            je ne reconnais pas son style moins concis, moins structuré ! Je verrai plutôt une critique de ce que représente Demian West !

            Je pense plutôt à un prof blasé par le comportement assisté et sans âme artistique de ses élèves !


          • Zalka Zalka 3 octobre 2008 14:58

            Geko : vous m’avez mal compris (peut être d’ailleurs parce que je me suis mal exprimé).

            J’assimile l’article à une réaction de défense face au retour de Demian. Il ne s’agit bien sûr que d’une plaisanterie : je doute que l’auteur en ai tenu compte.


          • geko 3 octobre 2008 15:15

            Autant pour moi Zalka smiley


          • ASINUS 3 octobre 2008 16:37

            HEU

            au temps pour moi


          • geko 3 octobre 2008 20:55

            parceque je n’avais pas pris le temps de lire correctement Zalka smiley


          • Lartiste Lartiste 3 octobre 2008 13:35

            Je suis coincé sur la Toile !


            • feelgood333 3 octobre 2008 14:08

              Pour repondre brievement, car je dois retourner travailler pour compenser la crise mondiale, et financer les etudes des parasites par ailleurs.

              Je ne suis ni prof, ni artiste, ni frustré d’avoir été refusé d’une quelconque ecole, j’ai toujours reussi dans mon domaine, et je n’ai pas été un enfant gaté.

              J’admet que la hargne est visible et que la structure est confuse. Je comptais le reecrire en totalité, mais je n’en ai pas eu le courage.

              Je denonce ce que j’ai observé, car je connais les etudiants du domaine, et oui, mais ce n’est pas le fond de mon propos.
              Je denonce, dans le fond je pense avoir raison, dans la forme, je suis trop sec et pas assez structuré...prenez le comme un pamphlet.


              • ASINUS 3 octobre 2008 16:41

                a l auteur

                je vous ai trouvé teigneux a souhait , je ne partage pas toutes vos elucubrations je ne suis pas equipé
                pour ça " intellectuellement’ pour autant le geniteur que je suis sponsorise un de vos exemples et
                outre la commissération auquel ma subvention forcée me donne droit mon inculture notoire double le
                mepris dans le regard d une candidate perpetuelle a la paire de gifles


              • CAMELEON 3 octobre 2008 14:29

                @ vous tous "hargneux" ou pas :

                Etant nouveau sur Agora quelqu’un pourrai-t-il m’expliquer pourquoi il est impossible de voter certains commentaires ou bien faudrai-t-il voter d’une certaine façon ?
                Pour ma part je ne reste pas insensible à cet exposé ,quelque peu "différent",qui remet en cause ce que j’ai appris à l’école,mais me fais m’interroger me dérange dans ma petite sieste digestive.
                C’est vrai que nous prenons pour argent comptant pas mal d’inepties que des" spécialistes et des experts" viennent déblaterer dans les médias et c’est là que ce texte m’interpelle.


                • GRL GRL 3 octobre 2008 14:55

                  Bon , là , je dois dire, je suis mort de rire ....

                  Mais enfin, au delà du ton de l’auteur, puisque les premiers commentaires s’en prennent à lui mais ne répondent que peu à son discours , j’aimerais quand même, je serais tres curieux , même de lire le débat qui pourrait se faire autour de cette question.

                  Ce que je repère :

                  L’auteur cite en réference des artistes dont la reconnaissance a perduré au delà des siecles pour certains ;
                  Il souligne l’abnégation de parcours de vie, qui se sont souvent faits contre vents et marée, parfois dans un esprit révolutionnaire en son époque , mais contre toute attente sociale. en effet , si les ouevres ont été reconnues , pour beaucoup, à titre posthume, leur auteur était souvent contesté , dérangeant et détesté.

                  L’auteur souligne, au travers de sa trame qui pourrait etre moins agressive, que l’art prenait sa place dans la politique de contestation , dans l’esprit de révolution, et au travers de l’inspiration personnelle d’un auteur effacé derriere son oeuvre. Que ce soit La fontaine qui déguisait ses critiques à la cour et sauvegardait sa place sinon sa vie en mettant en scene sa ménagerie, que ce soit Moliere qui arpenta les routes de France pour faire vivre sa troupe , vivant comme un vagabond, Que ce fut Mozart dont les codes de composition étaient terriblement osés pour la cour et le clergé dans des époques plus austères , ... l’on s’est attachés à ces artistes comme les précurseurs de nouvelles donnes , comme à des exploseurs de carcans idéologiques, et les hommes cachés derriere leurs oeuvres comme derriere des boucliers n’avaient finalement , que peu de moment de grace, que peu de reconnaissance de leur vivant , mais ils faisaient avancer les societés qu’ils servaient , ils faisaient tourner la roue embourbée de valeurs morales ayant codifié la musique , le théatre , la peinture , en autorisant ce qui était idéologiquement acceptable et refusant ardemment ce qui dépassait " les bornes " ... 

                  Ce que je repere est ici , que la dimension politique est inséparable de l’homme dont on dira de lui dans longtemps ... c’était un artiste. . Gainsbourg , Marley et Beatles , Fela Kuti , sont de ceux là. ils ont changé quelque chose , ils ont fait exploser des carcans , dénoncé des injustices , et derriere leur oeuvre , ont laissé pour nous des conseils , des messages. Et parfois , leurs messages survivent à leur oeuvre. J’étais terriblement surpris il y a quelque années , me retrouvant à Bamako au Mali , de voir qu’un culte était voué à Marley alors que personne ne comprenait les paroles des chansons . Oui , pour certains , le message n’est même plus dans la chanson , il est attaché à un homme qui a existé . certains deviennent presque des prophetes. Marley est celui là . Partout dans le monde on sait qui il fut , même lorsqu’on ne connait pas sa musique. C’était un grand artiste.

                  Alors aujourd’hui , que trouve t on qui ne soit pas totalement entendu par notre époque ? Quel artiste se donne et risque vraiment quelque chose à faire ce qu’il fait ? L’école artistique dont parle l’auteur se place justement en organe non contestataire du pouvoir , des valeurs du systeme en place. C’est pour celà qu’elle n’est pas aimée par l’auteur. Mais dans le même temps , ces écoles produisant de l’oeuvre tres " entendue " sont autant de foisonnement et de barrage à une vraie pensée contraire , une vraie oeuvre contraire.

                  Qu’attend une societé de gens qui ne disent rien au travers de leurs oeuvres ? Qu’attend une societé du phénomene de concept ? " Salut , je m’appelle X , et je fais une expo d’objets composites avec des légumes et des vieilles machines à coudre et du carton recyclé , le tout dans cabines noires ou l’on entendra des bruits d’atelier de couture et ou l’on diffusera des parfums de carotte et de courgette ... ; bref ... des gens aujourd’hui font leur thérapie comme ceci , en proposant un concept personnel, qui distrait le passant le temps d’une expo, mais ne lui dit .... rien , ne lui propose rien plus exactement . Mais ceci , est ce encore de l’art dans le sens où l’entend l’auteur de part ses réferences ? 

                  Est ce là un message donné par une oeuvre ? Ou n’est ce pas plutot le moyen a des ptits gars branchés de se dire que l’expo , c’etait cool , et que le mec avait l’air vraiment déjanté lorsqu’on lui a parlé, et ... ; pffff alors oui , quelque part , c’est rigolo , mais tres chiant . Alors c’est sur , le jeun’s, il a fait les beaux arts et il a rencontré truc et machin , dans son petit milieu , il se la raconte , il aime bien prendre de la coke avec ses potes branchés , il est farouche , déjanté , solitaire et conceptuel , il palpe l’essence de la vie .... c’est tout aussi chiant . C’est de la thérapie de gens qui ne tiennent leur truc qu’à grand coup de look , de milieu , de coke si il en est , et d’artifices divers ... j’ai envie de dire , " du moment qu’ils se sont convaincus eux mêmes " ... mais bon , je ne métonne pas de voir un article comme çà non plus aujourd’hui .

                  La bien pensance , n’est pas l’apanage de l’artiste au sens ou l’auteur l’entend. Il y a une lutte derriere la démarche culturelle , une lutte qui vise à dire et surtout , à dépasser quelque chose que la societé coince.

                  Alors pour finir , vous connissez tous autour de vous quelqu’un qui a fait cinéma , beaux arts ( des fois que d’autres arts soient vilains ) , conservatoire (pour bien conserver ) , des ecoles de photo , etc .... et qui sont au chomage apres avoir fait une formation d’infographiste .... Ben ouais , on a atteint un limite , il semblerait . Allez , vous en connaissez aussi pour qui çà marche ? Tant mieux pour eux , mais reconnaissez , ce n’est pas une école qui vous donnerait le talent . Elle peut par contre vous aider à apprendre une technique et c’est là ou l’auteur à mon sens omet de préciser que certaines disciplines ont besoin d’une base d’apprentissage , tout de même.

                  Mais enfin , l’extreme majorité de ce qui en sort est une constante tres entendue en matiere de message .... Et pour cause, la plupart n’en ont aucun. Le paroxysme ayant recemment été atteint avec deux choses, le fast food de la formation artistique que sont les star ac et consorts , et la télé réalité ou la viie normale est proposée à la contemplation pour des gens qui ont l’impression que la leur leur échappe ( et ils n’ont pas tous tort m’est avis . )

                  A méditer , car l’auteur , si il souleve un peu agressivemnt le sujet , ne me semble pas moins touché par un non sens qui existe vraiment ... Alors artiste ou pas ? Ecole ou pas ?

                  Mon avis :   Seuls les poissons morts suivent le courant ...


                  merci de votre lecture , GRL


                  • sisyphe sisyphe 3 octobre 2008 15:50

                    @ GRL

                    Votre intervention est intéressante, et je souscris à certains passages, mais semble, comme l’auteur dans son article, faire un amalgame de plusieurs choses ; l’art, l’éducation artistique, les artistes, le business de l’art.

                    Déjà, quand on parle d’écoles d’art, il faut savoir de quoi on parle ;

                    - soit des cursus d’histoire de l’art, pour des étudiants qui se destinent plutôt aux carrières para-artistiques ; enseignement, critiques d’art, agents, conservateurs de musées, etc.....

                    - soit des écoles de formation artistique : beaux arts, écoles d’architecture, de cinéma, de photographie, où les étudiants acquièrent les bases d’un savoir, d’une technique artistique, qu’ils exploiteront ou non, en tant qu’artistes.

                    Là, il semble que l’auteur fasse un amalgame entre les deux, qui n’ont, évidemment, rien à voir. 

                    Ensuite, il est certain que ce n’est pas la formation qui "fait" l’artiste ; mais cette formation est néanmoins absolument nécessaire à tout artiste digne de ce nom. 
                    Vous évoquez Van Gogh, Mozart, Rimbaud ; mais tous avaient suivi une formation technique qui leur a permis, ensuite, de traduire leur génie. 
                    Peu d’exemples d’autodidactes dans ces domaines ; pour un Facteur Cheval, et quelques peintres naïfs, la totalité des autres a suivi une formation technique.
                    La chose est différente pour la littérature, où une formation d’autodidacte, des lectures, et un don pour l’écriture peuvent parfois suffire

                    Pour la musique moderne, aussi ; certains peuvent être autodidactes ; encore faut-il qu’ils aient appris les rudiments de l’art musical, sachent jouer d’un instrument, etc....

                    Enfin, que ce génie soit reconnu de leur vivant ou non, ou bien que soient promus sur le devant de la scène, et à des prix souvent hallucinants, quelques faiseurs médiocres, surfant sur le courant pratique de "l’art conceptuel", en ne proposant que leur propre vacuité (style Jeff Koons, récemment exposé au Chateau de Versailles), là, nous entrons dans le domaine du marché de l’art ; l’art-business, et c’est, évidemment encore tout à fait différent, répondant à des critères de mode (souvent imposée par les marchands, les agents, l’intelligentsia artistique qui y trouve son compte), de notoriété, de combines et de connaissances, de pistons, où il n’est plus question d’art, mais uniquement de fric. 

                    Donc, à parler d’art, encore faut-il savoir de quoi on parle, et éviter les amalgames. 
                    Je pense, pour ma part, que, même des artistes qui ont "révolutionné" leur art ; comme Rimbaud (génie par ailleurs particulièrement précoce), Mozart, Picasso, etc.... c’est à dire qui se sont démarqués de ce qui se faisait jusque là, qui ont enfreint et fait éclater les règles du classicisme, ouvrant de nouveaux horizons, la connaissance de ce qui s’était fait jusque là, et l’acquisition de la technique de base a été absolument nécessaire ; donc, l’enseignement et la formation. 
                    On ne pratique pas un art, sans en avoir acquis les fondements ; ne serait-ce que techniques.

                    Maintenant, de là à savoir si l’enseignement et la formation dispensés dans les écoles d’art est la plus "efficace" ou utile à ce que chacun y puise de quoi pouvoir s’affirmer et révéler sa "part d’universel", c’est une autre question, que n’aborde pas l’article de l’auteur, puisqu’il ne fait que s’en prendre aux étudiants ; ce qui paraît singulièrement bizarre...ou relever d’une raison personnelle..



                  • feelgood333 3 octobre 2008 15:18

                    L’auteur ne connait pas toutes vos histoires d’habitués...et certains commentaires ne sont pas clair pour moi...

                    L’auteur.


                    • feelgood333 3 octobre 2008 16:14

                      ca c’est marrant, ca me fait rire en tout cas...


                      • Vilain petit canard Vilain petit canard 3 octobre 2008 16:53

                        Pas facile de répondre en une fois, mais bon je vais essayer. J’ajoute en préalable que j’ai suivi les cours dans une école d’art fort réputée (il y a longtemps). 

                        J’ai l’impession que l’auteur confond production artistique et discours sur l’art, ce qui n’a rien à voir. Déjà ça part mal.

                        Ensuite on dirait que faire de l’art consiste avant tout à révolutionner, ou à éclater les structures, enfin bref, c’est l’idée de Rimbaud, vous savez "dérégler les sens", le mythe de l’artiste maudit et incompris parce que génial. On est en plein mythe romantique. En gros, faites du Mozart ou rien. Or, si on doit faire la révolution, encore faut-il qu’il existe quelque chose à révolutionner, et donc qu’il y ait eu production artistique préalable. Et entre rien et Mozart, il y a quelque chose.

                        D’où l’idée sous-jacente que je perçois dans l’aricle, que l’artiste ne s’autorise que de lui-même, et pourrait apprendre à faire des oeuvres en se consultant lui-même. Ce qui est une fumisterie, sauf exception rarissime (voir par exemple Séraphine).

                        A ce sujet, on ne dira jamais quel mal a fait Duchamp avec son urinoir, le premier ready-made. Depuis, tout le monde se croit autorisé à faire de l’art en empilant des vieilleries. Or justement, ce que Duchamp exhibe (et brocarde), c’est le marché de l’art, qui vend du moment que ce soit étiqueté "obet artistique". Un vieux baigneur éclaté, une roue de vélo, une radio des années 50 , et hop, une oeuvre ! Il était loin de se douter que sans aucun humour, des hordes d’imitateurs vivraient de telles "oeuvres". Il est vrai que maintenant, on se goberge de "démarches" : qu’importe que mes oeuvres soient composées de fientes d’oiseau, puisque j’ai une "démarche".

                        Pour conclure, je suggère de se pencher plutôt sur les infrastructures de l’art, en gros, le marché de l’art. Si on regarde bien, toutes les catégories, toutes les "écoles" (toutes plus révolutionnaires les unes que les autres) ne sont jamais que des dénominations mises au point par les marchands d’art, qui n’ont pas vraiement de démarche, et parfois même aucun goût..

                        D’où une méthode critique historique simlple : devant chaque oeuvre, qui a payé pour l’avoir ? Et pour quelles raisons ? On s’apercevra que la plupart des oeuvres qui nous réjouissent ont été payées, et que l’artiste en a vécu. Mozart inclus. Les "écoles" en peinture ressemblent davantage à des industriels tâchant péniblement de nous prouver l’excellence de leurs produits avec des marques aux dénominations trépidantes ( en général, un mot en -isme).

                        Pour se poser la vraie question : quelle valeur accorde-t-on à une oeuvre (dans tous les sens du mot) ? Et avec quels critères ? 

                        Le reste, c’est de la pignole.


                        • Celtitudebe 3 octobre 2008 17:05

                          Je suis pour ma part, artiste amateur dans les arts graphique et cela fait bien longtemps que j ai quité les beaux arts.. trop dirigiste, bien trop rigide..
                          Je ne pense pas que l on puisse s exprimer pleinement lorsque l on est formaté.


                          • Sébastien Galliot Sébastien Galliot 3 octobre 2008 23:16

                            tu as bien raison !
                            faire de l’art pour soi, c’est plus gratifiant que de vouloir le faire pour attirer la reconnaissance des autres
                            l’art c’est un peu comme la cuisine, parfois on est bien content de sa recette, meme si ca ne marcherait pas dans un grand restaurant a la mode... 


                          • TToon 3 octobre 2008 17:22

                            Et ce Picasso. Quel con avec sa période académique (http://www.fotos.org/galeria/data/523/medium/31895-Premiere-communion-pablo-picasso.jpg).

                            Sans parler de ce Georges Braque et ses études aux beaux arts. Des comme çà, il y en a plein.

                            Je pencherai plutôt pour un artiste sans talent s’étant fait rabrouer pour des mecs qui en connaissent un peu plus que lui et qui lui ont dit que ce qu’il faisait était de la daube. Il en garde une rancune tenance.

                            C’est marrant parce qu’on retrouve exactement le même type de discourt en photographie. Plétord de mecs viennent vous voir avec leur photo de chat, bébé et autres couchés de soleil niaiseux. On leur dit gentiment que ca n’est pas bon et qu’il faut s’exercer à la technique la plus élémentaire pour progresser. On parles même pas de culture photographique. Et ben, figurez vous qu’ils s’arqueboutent les bougres en beuglant sur l’inutilité de la techniqe et la quintesce de l’inné devant l’acquis. Bah, je veux bien, mais ca reste tout de même mauvais.


                            • feelgood333 3 octobre 2008 17:30

                              Je n’ai pas terminé ma journée de travail, mais REPETE : Je ne suis pas du tout dans ce milieu, je travaille dans les sciences, la nanotechnologie, je n’ai rien à voir avec tout ca et je n’ai aucune frustration à ne pas en faire partie. Je m’exprimerais plus clairement sur la somme des remarques lues cet aprés midi.

                              Quoi qu’il en soit, je reconnait bien ici le jugement o combien pretentieux et fermé de personnes soi-disant ouvertes (ayant choisi l’Art comme etudes et dont l’ouverture d’esprit decoule, par extension) et qui finalement montrent leur pretentions à ne pas pouvoir ecouter un avis qui remet en question la methode, le fond et la forme de ce qu’il apprennent . Ce soir je repondrais plus positivement à certains commentaire qui sont contre moi, mais qui ont raison. Quant à vous, chers connaisseurs, conservez votre cercle fermé ausi longtemps que vous le souhaitez, il implosera.


                            • TToon 3 octobre 2008 17:40

                              Mon cercle est loin d’être fermé. Figurez vous que je ne suis pas du serail.Comme vous je viens de la filiaire scientifique (doctorat en physique). Comme vous j’ai rencontré des gens avec qui je ne partageais pas du tout le même point de vue quant à l’art , donnant lieu à des débats animés mais fructueux. Mais de là à jeter l’anatème sur les filières éducatives artistiques, il y a un pas.

                              On pourrait également, par sophisme déplacé, dire que les étudiants en science sont généralement que trop peu cultivés et très fermés d’esprit, avec un gros poil de poujadisme. Mais je dis ca, je ne dis rien. 


                            • TToon 3 octobre 2008 17:36

                              Des cons il y en a partout. Faire une généralité de particularités, cela s’appelle un sophisme par généralisation invalide.

                              Plutôt que de vous lancez dans une telle diatrive, vous auriez mieux fait de souffler un bon coup.


                              • Pierre de Vienne Pierre Gangloff 3 octobre 2008 17:43

                                "vous signeriez, dans le futur, les pétitions contre vous-même"
                                Rien que pour cette phrase, votre article m’a touché, l’imprécation est douloureuse, sûrement vaine, à la manière d’un Léo Ferré. Je ne suis pas d’accord avec vous, les étudiants d’art ne font que celà : étudier l’art, son histoire, et trés peu ont l’inconscience de prétendre au statut d’artiste. L’école d’art n’est qu’un champ d’expérimentation, de ses limites, des limites mêmes que la société alloue aux artistes.
                                Qu’elle soit aussi la représentation de la reproduction invariable d’élites moyennes destinées à la consommation culturelle est vrai aussi. Mais les étudiants ne sont pas les responsables. 

                                "vous signeriez, dans le futur, les pétitions contre vous-même"  : décidement la colère est créative...


                                • Kalki Kalki 3 octobre 2008 17:54

                                  Il manquerait peut être une question ou une réponse avant de rentrer dans le sujet :

                                  Qu’est ce que l’art ?

                                  Certain parle d’ Art nécessitant une méthode ou une expérience inconsciente dans un domaine qu’on voudrais assez figé.

                                  D’autre parle d’art en tant qu’acte créatif et récréatif.

                                  Je préfère moi aussi comme l’autre le second point.


                                  • Lapa Lapa 3 octobre 2008 18:06

                                    on a volé mon avatar ! du coup j’illustre ce pamphlet...


                                    • sisyphe sisyphe 3 octobre 2008 19:05

                                      @ l’auteur : vous dites :

                                      En lieu et place de Zola, Rimbaud, Bukowsky, Van Gogh, Mozart, tous pseudo-clochards dans la vie, méprisés et loin d’avoir voulu apprendre,


                                      Alors, voyons voir....


                                      - Emile Zola :

                                      Émile Zola est recalé par deux fois au baccalauréat ès sciences en 1859. Ces échecs marquent profondément le jeune homme qui désespère d’avoir déçu sa mère. Il est aussi conscient d’aller au devant de graves difficultés matérielles, sans diplôme et sans formation. Au collège à Aix-en-Provence, il se lie d’amitié avec Jean-Baptistin Baille[N 2],[3]et surtout Paul Cézanne qui reste son ami proche jusqu’en 1886. Ce dernier l’initie aux arts graphiques, et particulièrement à la peinture.

                                      Émile Zola quitte Aix, et déménage à Paris en 1858 pour rejoindre sa mère dans des conditions matérielles et psychologiques misérables. Mais petit à petit, Zola se constitue un petit cercle d’amis, majoritairement aixois d’origine[N 3]. Dans la capitale, il complète sa culture humaniste en lisant Molière, Montaigne et Shakespeare, mais pas encore Balzac qui ne l’inspirera que plus tardivement. Il est aussi influencé par des auteurs contemporains, comme Jules Michelet, source de ses inspirations scientifiques et médicales[N 4].

                                      C’est après des débuts sommaires comme employé aux écritures aux Docks de la douane, en 1860, et sa naturalisation française un an plus tard, que Zola parvient à entrer en contact avec Louis Hachette, qui l’embauche dans sa librairie le 1er mars1862. Il reste quatre ans au service de publicité où il occupe un emploi équivalent à nos attachés de presse modernes. À la librairie Hachette l’idéologie positiviste et anticléricale le marque profondément et il y apprend toute les techniques du livre et de sa commercialisation. Travaillant avec acharnement pendant ses loisirs, il parvient à faire publier ses premiers articles et son premier livre, édité par Hetzel : Les contes à Ninon.


                                      -  Arthur Rimbaud :

                                      Arthur poursuit ses études à l’institution Rossat, puis au collège, où sa scolarité exceptionnelle montre sa prodigieuse précocité : il collectionne tous les prix d’excellence, en littérature, version, thème, et rédige avec virtuosité en latin des poèmes, des élégies, des dialogues.

                                      En juillet 1869, il participe aux épreuves du Concours académique[2] de composition latine sur le thème « Jugurtha », qu’il remporte facilement. Le principal du collège M. Desdouets aurait dit de lui : « Rien de banal ne germe dans cette tête, ce sera le génie du Mal ou le génie du Bien. ». En obtenant tous les prix dès l’âge de 15 ans, il s’affranchit des humiliations de la petite enfance.

                                      En 1870, il se lie d’amitié avec Georges Izambard, son jeune professeur de rhétorique – dernière année d’humanités –,

                                      - Vincent Van Gogh : 

                                      En novembre 1880, (Il a 26 ans) van Gogh écoute les conseils avisés de son frère Théo à prendre l’art au sérieux. Sur les recommandations de Théo, il se rend à Bruxelles, afin d’étudier la peinture avec l’artiste hollandais Willem Roelofs. Ce dernier réussit à le persuader (en dépit de l’aversion de van Gogh d’apprendre l’art dans une école) de s’inscrire à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il s’y inscrit le 15 novembre 1880 pour les cours du soir et étudie non seulement l’anatomie, mais aussi les règles de la composition et de la perspective.



                                      - Wolfgang Amadeus Mozart : 


                                      Né à Salzbourg, qui est à l’époque la capitale d’une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique, Mozart est le fils d’un compositeur et grand pédagogue allemand, Leopold Mozart (1719 - 1787), vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et de son épouse Anna Maria Pertl (1720 - 1778).

                                      Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique dès l’âge de trois ans : il a l’oreille absolue et certainement une mémoire eidétique (à quatorze ans, il aurait parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, morceau qui dure environ 15 minutes, en ne l’écoutant qu’une seule fois). Ses facultés déconcertent son entourage, et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l’orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l’âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres (menuets KV.2, 4 et 5 ; allegro KV.3).

                                      - Charles Bukowski  :

                                      Début 1940, il décide de rentrer à l’université, pour un cursus de journaliste, sans passion. Buk se contente du minimum, s’ennuie, joue les nazillons pour provoquer ceux dont le patriotisme exacerbé l’écœure.

                                      (...) 

                                      Bukowski continue d’écrire, entame ses premiers romans autobiographiques, où il parle d’errance, de misère, d’emplois indignes et humiliants, de femmes et d’alcool. Ses tentatives pour placer ses nouvelles dans de petites revues littéraires sont toutes des échecs, mais écrire lui est devenu nécessaire. Il se fend de quelques dollars pour acheter une machine à écrire (très vite prêtée sur gage, faute d’argent). En parallèle, il établit à la bibliothèque municipale le seul havre d’ouverture et de plaisir que sa vie rude et puante peut lui offrir. Il découvre très vite une influence majeure sur sa vie et son style en la personne de John Fante et notamment son roman Demande à la Poussière. Buk s’identifie immédiatement à Bandini, gosse fantasque et roublard, surinspiré, excessif, christique et Nietzschéen à la fois, comme lui en rupture familiale et en quête de beauté, d’émotions, de sentiments jamais assez forts. Mais c’est par-dessus tout le style de Fante qui impressionne Bukowski : sa capacité à verbaliser les émotions, à les surinvestir et à en faire le moteur majeur de son personnage (lui aussi très autobiographique).

                                      En quelques années, alors que sa vie amoureuse et de travailleur sont on ne peut plus chaotiques, Buk continue d’éplucher la littérature (en particulier la Beat generation, mais aussi Ernest Hemingway, Louis-Ferdinand Céline, Albert Camus, les auteurs russes, notamment Dostoïevski), découvre la musique classique (Gustav Mahler, qui ne le quittera plus jamais), continue à écrire des poèmes et des pages autobiographiques.

                                      En bref, contrairement à ce que vous dites, tous ont donc voulu apprendre, et ont appris, par des moyens différents, les techniques de leur art.




                                      • claude claude 3 octobre 2008 23:24

                                        bonsoir,

                                        je rejoins les posts fort explicites et pertinents de sisyphe, philippe renève, le furtif...

                                        je complèterai le post ci-dessus, en soulignant que :

                                        si Vincent van Gogh a vécu dans le dénuement,
                                        mozart
                                        lui, a claqué toute sa fortune (qui était plus que confortable) au jeu et en fêtes ; 
                                        arthur rimbaud  : Il est également reconnu que Rimbaud a amassé une petite fortune au cours de ses expéditions africaines, qu’il a déposée en partie dans une agence bancaire du Caire lors d’un séjour en Égypte en août 1887
                                        quant à zola, il vivait fort bien de sa plume ( Alors que l’année 1867 a été la pire de toutes sur le plan financier, sa situation a commencé à se stabiliser à partir de la publication de L’Assommoir en 1877.(...) En quelques années, les revenus de Zola augmentent rapidement au point d’atteindre des montants considérables, jusqu’à cent cinquante mille francs autour de 1895... )


                                        @ l’auteur

                                        puisque vous avez jeté en vrac vos idée sur le papier, pardon, l’écran, je reprends quelques unes de vos interpélations dans le désordre :

                                        • "Vous n’avez rien d’artistes, la preuve en est dans votre pitoyable quête du statut en question."
                                        quelle est la vraie définition d’un artiste ? quels sont ses "domaines réservés" ?

                                        quid est des dentellières, tricoteuses, couturières, cuisiniers, patissiers, ferronniers, jardiniers, ébennistes... de ces artisans qui se servent de leurs mains et de leur esprit pour concevoir des objets qui vous coupent le souffle par leur beauté ? ce n’est pas pour rien qu’il existe des concours comme celui des meilleurs ouvriers de france...

                                        être artiste ne veut pas dire se vouer au dénuement, ni aux drogues et autres subtances hallucinogènes...
                                        cela ne veut pas dire non plus que l’on vouloir faire carrière et rechercher une certaine notoriété ..

                                        je crois qu’être artiste c’est un état d’esprit et beaucoup de travail : 5% de génie et 95 % de sueur et de larmes. le véritable artiste se fout de la notoriété : il recherche sans cesse à perfectionner son art, remet indefiniment son ouvrage sur le métier. il entretient une relation intime avec sa création.

                                        votre article réduit l’art et les artistes (du moins ceux que qui appartiendraient aux arts dit "beaux") à un objet de consommation et de marketing. quel sinistre raccourci qui montre que vous n’avez rien compris à l’essence même de l’art.
                                        • "Le premier homme de Lascaux, de même, avait-t-il un professeur préhistorique pour lui enseigner que, dans le passé, les animaux avaient une forme picturalement graphique différente ? (haaaa… je rigole bien de cet oxymore qui doit hérisser les cheveux des plus assidus d’entre vous…)."
                                        quel paragraphe alambiqué !
                                        que vient faire notre ancien périgourdin du paléolithique dans cette galère ?
                                        il semblerait que vous ayez quelques défaillances historiques concernant la période où vivait notre brave aïeul :
                                        Le
                                        Paléolithique supérieur est la période de la Préhistoire qui est caractérisée par l’arrivée de l’Homme moderne en Europe, le développement de nouvelles techniques (lames, industrie osseuse, propulseur, etc.) et l’explosion de l’art préhistorique. Il se situe entre 35 000 et 10 000 ans avant notre ère et correspond à la fin de la dernière période glaciaire. Il est précédé par le Paléolithique moyen et est suivi du Mésolithique.

                                        l’art rupestre est le résultat d’un long cheminement tant intellectuel que spirituel, qui a amené l’homme à représenter la nature et les forces qui la gouvernent. ces peintures ainsi que les sculptures de la même période, expriment la matérialisations d’idées abtraites comme la magie, la mort, la naissance, la religion...
                                        il serait intéressant de questionner les paléontogues sur les meilleures écoles picturales dee l’époque ! smiley
                                        • "Un ensemble de dictionnaire, plus ou moins clairs, plus ou moins complets

                                          Car lire des livres et les admirer ne suffit pas. Il est également important de les comprendre."

                                         ??? là, je dois dire que je coince, tant le niveau de reflexion abtraite que vous atteignez me plonge dans une profonde stupéfaction.
                                        • "Vous ne semblez pas vouloir donner vos vies à l’art, ce qui fait de vous, étudiants parasites, de braves moutons aptes à ingurgiter la somme de connaissances, d’informations, qui feront de vous, au mieux, si vous avez une bonne famille, un dictionnaire presque admirable d’auteurs et de titres d’œuvres (...)

                                          Non, jeunes enfants trop gâtés, l’art ne s’apprend pas, pas dans ce genre de conditions. Si jamais vous aviez un brin de fibre artistique, vous ne seriez pas là, au milieu de fantoches de la culture ignorants, tout bons à vous gaver, comme des oies, de ce qu’ils ont appris, et que vous apprendrez avec aveuglement et ignorance. (...)

                                          Le milieu financier de l’art serait dépourvu d’ignorants incultes pour entretenir un marché réglé comme du papier à musique. Vous signez des pétitions, comme vous apprenez machinalement le passé, le présent et le futur de l’art, navrants d’imagination, vous protestez contre ce dont vous êtes acteurs. Car si vous étiez artistes : il n’y aurait ni facultés ni professeurs ni même de pétitions. Vous donneriez votre vie, votre âme, votre avenir et votre passé à l’art. (...)"


                                        vous devriez changer de marque d’herbe, celle-ci ne vous convient pas du tout , je subodore même que c’est de la moquette frelatée ! arrêtez aussi le schnaps issu de distillations sauvages !!! smiley

                                        quel salmigondis ! quel galimatias ! vous dites tout et son contraire dans la même phrase !

                                        néanmoins, vous m’expliquerez comment composer sans connaître le solfège a minima, jouer d’un instrument sans posséder un minimum de technique... même le chant et la danse ( dont le hip-hop ou les danses issues de la rue) demandent une maîtrise du corps pour produire des sons... l’art apparait quand on ne voit plus la technique.

                                        je ne sais pas quelle mouche vous a piqué quand vous avez pris votre clavier, mais si je peux me permettre, prennez un ou deux bouquins sur l’histoire et celle de de l’art, ainsi que sur les arts dits populaires et les métiers artisannaux, afin que vous mettiez en pratique ce conseil que vous destiniez aux autres : " Car lire des livres et les admirer ne suffit pas. Il est également important de les comprendre.smiley


                                      • Vilain petit canard Vilain petit canard 6 octobre 2008 08:37

                                        Bien vu, claude.


                                      • CAMELEON 3 octobre 2008 21:12

                                        J’ai toujours pensé que l’on nous enseignait l’histoire de l’art et les tecniques. L’inspiration et la créativité s’apprennent -ils également dans des écoles ou bien est ce quelque chose d’inné ce qui fait en général les grands artistes ,


                                        • Sébastien Galliot Sébastien Galliot 3 octobre 2008 23:05

                                          @ l’auteur feelgood333

                                          Concernant les habitudes d’agoravox, ne soit pas étonné que tu te retrouves avec des réactions super-réac et des commentaires agressifs. Agoravox est lu par un paquet de gens, mais souvent seuls les énervés postent des commentaires. De plus il y a des égos largement surdimensionnés parmi tout ce public. Ce qui fait que les commentaires sont souvent pourris.

                                          Concernant ton point de vue, pour avoir fait une année aux beaux-art (bah, j’etais jeune :) , je te rejoins a 100% 
                                          Je voulais y apprendre la technique (dessin surtout) et finalement on abreuve les jeunes de discours, on les convertit au "savoir parler d’art"... mais bien souvent la technique est considérée comme néfaste, ce qui est un comble... Enfin dans l’ecole où j’étais, la situation n’est sans doute pas identique d’une école à l’autre. J’étais dans une école vraiment orientée art conceptuel et branlette sur toile, tous de vrais cons (sauf deux / trois profs méprisés par leurs collègues).

                                          En fait, ce qu’il faudrait, c’est revenir à la technique des "ateliers" comme à la renaissance, ou des apprentis apprenaient vraiment les techniques d’éxécution. Une fois acquises, on peut s’en servir ou ne pas s’en servir, c’est un ensemble d’ outils. Les ecoles d’arts actuelles ressemblent trop aux fac : on est pas dans le réel.





                                          • feelgood333 3 octobre 2008 23:32

                                            Ce soir, j’avais dit qu’en sortant du travail j’aurais l’occasion de reprendre un peu les reactions (qu’elles soient ou non de mon coté) que je pourrais critiquer mon pamphlet, car j’y trouve egalement quelques raccourcis qui amenent facilement à une interpretation erronée de mon propos. Enfin, ce soir, je suis malade, je n’ai pas vraiment la force d’ecrire, et qui plus est, il va me falloir beaucoup d’energie pour remmetre en place les copieur/colleur d’extrait biographique de wikipedia, ceux qui s’en prennent à moi avant de s’en prendre à mon propos et autres reamaruqes (pertinente en revanche) sur ce que je trouve raté sur ce texte. Alors, si demain l’energie revien, je prendaire le temps de repondre à chacun d’entre vous, du plus ridicule au plus eclairé... je vous souhaite tout de meme une bonne nuit.



                                            • chmoll chmoll 4 octobre 2008 09:20

                                              n’a pas b’soin d’écoles

                                              un ex,une cotte de chien sur l’trottoir, c koi, ben une crotte de chien

                                              si vous mettez 10.000€ d’ssus ça d’vient une oeuvre d’art


                                              • claude claude 4 octobre 2008 16:11

                                                bonjour cher furtif !

                                                et moi, je crée le crayon mu par télépathie et je perfectionne le téléporteur pour aller me promener dans les étoiles ! smiley

                                                je vous enverrai des cartes postales ! smiley


                                              • claude claude 4 octobre 2008 16:13

                                                et in vino véritas, cher capitaine !

                                                 smiley smiley

                                                carpe diem smiley


                                              • Cotcodec 7 octobre 2008 03:20

                                                Ce pamphlet m’a plu, même si je ne suis qu’à moitié d’accord. D’une certaine manière, l’artiste, le bon artiste, est une espèce de génial artisan. Le génie ne s’enseigne pas, et l’éducation souvent stéréotypée des écoles d’art finit souvent par uniformiser au lieu de faire émerger les singularités. Mais le génie ne suffit pas (pas toujours), encore faut-il encore avoir la manière. Et celle-ci s’enseigne, voire doit s’enseigner. Ceci peut se faire dans les écoles... ou les ateliers par le passé. Un bon enseignement est aussi une manière de permettre l’éclosion de nouveaux styles, les nouveaux artistes s’efforçant de dépasser leurs prédécesseurs et d’apporter leur pierre ou au moins quelque chose de nouveau. Mais le passage par l’école n’est pas non plus indispensable. Nombre de bons artistes sont issus d’ateliers ou d’écoles (les plus nombreux certainement), nombre sont autodidactes (Raynaud...), d’autres ont essentiellement appris en regardant et s’inspirant des anciens (Picasso), d’autres enfin inventent des formes totalement nouvelles à partir de rien d’autre qu’eux-mêmes (ceux-là sont les plus marquants, on a cité Duchamp).

                                                Qu’est-ce-que l’art, personne ne détient la clé... source perpétuelle de perplexité pour les amateur, surtout ceux qui collectionnent et doivent faire des choix qui ne sont que de vaines tentatives de réponse à la question qui ne sera résolue que bien après la mort de tous les protagonistes... sans parler des effets de mode. Car ce qui est sûr, c’est que l’art véritable est éternel dans sa capacité à faire vibrer le spectateur, quel qu’il soit, à toutes les époques et dans toutes les cultures. L’art, c’est l’éternité humaine, de la Vénus de Milo à la vibration inexplicable d’un Pollock en passant par le trouble du David, pour rester dans la veine européenne, mais c’est aussi la transcendance de Borubudur, la poésie des haïkus et la magie des fétiches africains... 

                                                Et qui serait assez présomptueux pour prétendre pouvoir définir ce qui est éternel dans l’homme ?

                                                cotcodec

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