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Accueil du site > Tribune Libre > Violences des élèves, amoralisme des députés : faut-il restaurer (...)

Violences des élèves, amoralisme des députés : faut-il restaurer l’Education morale à l’école ?

Un enfant tabasse une institutrice. Un adolescent gifle un professeur. Un parent porte plainte contre un prof qui a giflé un élève qui l’avait insulté. La télé aux heures de grande écoute diffuse des scènes de violence, comme ce lycéen finlandais abattant ses camarades en pleine classe :

N’est-il pas temps de restaurer l’éducation morale dans les classes primaires et secondaires ?

1- RAPPELONS LES GRANDS PHILOSOPHES DU COMPORTEMENT

Je ne peux pas ne pas citer Platon qui en quelques mots nous alerte, il y a
600 ans, sur le danger d’une éducation parentale et professorale qui laisse à désirer, et qui prépare le bazar et l’anarchie : voici sa maxime qui devrait faire réfléchir les pères de famille et les enseignants de tous poils, tous devant assurer et assumer une mission d’éducation (ou pas seulement d’instruction, ou d’élevage et de sevrage) :

"Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie », Platon (400 ans avant J.-C.).

2- ESSAYONS DE COMPRENDRE POURQUOI LA SOCIETE DONNE DES MAUVAIS EXEMPLES AUX ELEVES FRANÇAIS !

A. D’abord, nous sommes dans une société et un système politique qui favorisent les valeurs du prestige, de la gloire et de l’individualisme  : ce qui est important, c’est l’argent, la réussite, la possession des biens matériels, avoir un bon job, posséder une belle maison, etc., si bien que le culte de sa majesté FRIC et du "TOUT POUR MA POMME" a été relayé par le président et ses proches, ses amis les riches et les gens puissants.

B. D’autre part, il n’y a plus de MORALE ni de RESPECT ni d’honnêteté à la tête de l’Etat et chez les parlementaires ("parle-menteurs" ?). Quand un chef d’Etat traite de "racaille" quelques jeunes désœuvrés, quand il dit publiquement à un citoyen "casse-toi, sale con", il n’est pas dans le respect : comment peut-il avoir le toupet de vouloir restaurer la morale à l’école alors que lui se place au-dessus des valeurs éthiques traditionnelles ?

Quand le Parlement fera-t-il le ménage en envoyant en dehors des Assemblées les députés et les sénateurs qui ont plusieurs fois été condamnés par des tribunaux et dont la mauvaise réputation salit l’intégrité de toute la chambre ?

C. L’Ecole n’enseigne plus la morale depuis les années 60/70 : ce qui correspond au début de la période post-moderne : de nombreux philosophes, pédagogues et sociologues effectuent ce triste constat que l’économie et la politique ont insufflé dans le fonctionnement des institutions une absence de règles, de contrats, de valeurs : chacun ne parle plus que de SES DROITS sans jamais faire référence à SES DEVOIRS : cherchez l’erreur, et essayez donc de comprendre cette « reculade éthique » sans faire de démagogie ni sans cultiver les regrets des Trente Glorieuses.

D. L’Eglise et la Famille n’enseignent plus les valeurs morales aux enfants, les professeurs ne parlent plus des religions en histoire, les parents s’avouent complètement dépassés par la violence juvénile de leur progéniture dans une société où « l’homme est un loup pour l’homme » en référence à la célèbre phrase du philosophe Hobbes. On a nettement l’impression que les « valeurs traditionnelles » ont déserté les lieux de vie et d’éducation.

3. QUELLES SOLUTIONS POURRAIENT-ELLES ETRE REFLECHIES ET DEBATTUES ?

A. Une restauration des leçons de morale à l’école semble une idée simple qui agrée surtout les personnes d’« un certain âge », alors que nombre de détracteurs parleraient d’un « retour social en arrière » avec la morale de grand-papa, les années 68 auraient définitivement enterré toutes les formes d’autorité, et la « mort du père » est maintenant consommée et dépassée. Pourtant plusieurs forums sur internet ont vu témoigner nombre de jeunes parents favorables à un « retour de la morale à l’école »…

B. Ne faut-il pas sévir face à la violence des élèves contre leurs enseignants ? Ne faut-il pas chaque jour programmer une leçon d’éducation morale, ou un débat philosophique sur un fait ou une situation qui s’est produit soit dans la classe soit dans la cour, soit dont on parle sur internet ou sur le journal, afin de faire réfléchir les enfants et d’apporter une VOIX et un EXEMPLE de ce qu’il faut faire, et de plus CONDAMNER ce qu’il ne faut pas faire, EXPLIQUER pourquoi des attitudes sont dangereuses et nuisibles, et RENCONTRER les parents tous ensemble pour en parler (moment d’éducation parentale et populaire sur la discipline, l’autorité, le respect, etc.) entre INSTITUTEURS et PARENTS ? De même ne faut-il pas rédiger en classe UNE CHARTE DE CONDUITE imposée à tous, petits et grands, qui préciserait ce qui est interdit ? De plus, ne faut-il pas faire payer tous les frais aux parents pour les responsabiliser ? Enfin, ne faut-il pas punir sévèrement l’enfant violent, de façon à ce que cette punition lui serve de Leçon ?

C. Une modélisation de la vie publique et du comportement des élus ne semble pas se concrétiser pour demain, car les députés et sénateurs nous donnent quotidiennement le triste spectacle d’être poursuivis devant les Tribunaux pour détournements de fonds, création d’emplois fictifs, abus de biens sociaux, ou tout autre privilège salarial ou avantage en nature qui choquent nombre de contemporains, chatouilleux qu’ils sont sur « une équité minimale » ! Le logement luxueux de l’ancien responsable du Sénat, par exemple, n’a pas fini de faire couler de l’encre, ni les poursuites judicaires contre notre ancien président… Quant au spectacle que donnent les députés avec un absentéisme à l’Assemblée qui frise l’indécence, ne faut-il pas aussi moraliser la présence des représentants républicains des citoyens : que penser du fait que le débat sur le RSA n’a rassemblé la semaine dernière que... 27 députés sur… 577 ! Pourquoi ne pas envisager des sanctions et pourquoi ne pas imaginer une charte de bonne conduite à signer par chaque député, et une suppression des indemnités en cas d’absence régulière ?

D. Avez-vous des idées et des solutions pour faire avancer UN PEU ce problème ? Je suis sûr qu’il y a des internautes qui ne manquent pas d’imagination et de sagesse, et qui sauront nous aider pour proposer à nos élus des moyens de juguler la délinquance juvénile, moraliser la société et l’économie, réapprendre aux enfants à vivre ensemble (à ce sujet, l’Ecole maternelle française effectue un travail régulier, solide et sérieux entre 2 ans et 5 ans, et pour l’avoir suivie vingt ans je peux témoigner que c’est une des meilleures du monde, à conserver intacte, sans lui enlever ses missions ou la réduire à une garderie !)

Je vous remercie de vos réactions, de vos propositions. Lugguy, ancien instituteur, ancien formateur d’adultes, chercheur universitaire en éducation morale, et… poète et peintre amateur !


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25 réactions à cet article    


  • Blé 3 octobre 2008 13:10

    Les adultes oublient que les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Une bonne partie de notre jeunesse est traitée comme "une charge" et non comme "un investissement" pour l’avenir du pays.

    Ces jeunes se souviendront qu’il n’y avait pas d’argent pour leur éducation, pour les aider à construire leur avenir, pour les soigner, pour leur faire découvrir d’autres horizons mais seulement pour "la marchandisation de la vie", pour le luxe, pour protéger les riches et les puissants.

    C’est cela le capitalisme depuis une vingtaines d’années. Le capital ce n’est pas la vie, ce n’est pas l’environnement, c’est la dure loi de la concurence, de la vitesse, de la compétitivité, de l’individualisme.

    Chaque année, les enfants sont invités avec leurs parents à aller acheter du matériel scolaire avec les allocations de rentrée.Là, il y a de l’argent pour remplir les caisses des industriels.
    Parcontre, pas d’argent pour améliorer les conditions de travail des enseignants, pour mettre 22 élèves par classe pour faciliter les apprentissages. Ces enfants plus tard pourraient bien s’interroger sur cette question.

    Commençons par respecter les enfants, adultes, ils seront à leur tour plus respectueux.


    • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 3 octobre 2008 14:00

      L’autre jour, j’ai encadré des gosses de CM1 et CM2 pour une sortie scolaire.
      Je ne le ferais plus ! Le degré de violence de certains gamins est ahurissant... et l’impunité totale dont ils bénéficient face à la loi ne permet plus, aujourd’hui, de faire quoi que ce soit contre eux.

      Je surveillais un petit groupe qui était en train de jouer pendant le pique-nique et soudain un garçon s’est jeté sur un autre en le frappant à coups de poing très violents dans la figure et à coups de pied dans les parties génitales. Comme ça, sans prévenir !
      J’ai juste eu le temps de me lever pour les séparer et j’ai remis en place le gamin avec un petit coup de pied aux fesses. Un peu comme la "claque" de Bayrou, mon pied parti tout seul ! Lorsque, le soir, j’ai expliqué ça au père du gamin pour qu’il fasse la leçon à son fils, il m’a, au contraire, menacé de porter plainte contre moi. Vous pensez bien que le gamin était tout fier et prêt, donc, à recommencer en toute impunité.

      Dans le bus, au retour, deux gosses se chamaillaient, la maîtresse, pour les séparer, a demandé à un des gamins de changer de place. Celui-ci a catégoriquement refusé de bouger. La maîtresse a réitéré son ordre, mais le gamin l’a regardé dans les yeux en lui disant : " Non je ne bougerai pas !" Comme il y a plus aucune "contrainte par corps" possible avec les enfants sans risquer de se retrouver accusé de violences sur enfant, l’institutrice a baissé les bras et est passé à autre chose...

      On n’est pas sorti de l’auberge !

      Vous pouvez aller voir l’article que j’ai écrit il y a quelque temps sur Agoravox et qui explique l’ambiance de cette petite école de Haute-Savoie.

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37419




      • Céphale Céphale 3 octobre 2008 18:38

        @Philippe Reneve

        J’abonde dans votre sens. Plusieurs institutrices du primaire que je connais bien disent toutes la même chose. Les parents les considèrent comme de simples artisans au service de leurs enfants, et ne s’impliquent pas du tout dans leur éducation. Les enseignants mènent une lutte sans grand espoir contre cet état d’esprit.


      • vieuxconCGT vieuxconCGT 3 octobre 2008 19:29

        A moins que la violence soit générée par le racisme ordinaire dont vous êtes ,si on s’en référe à l’ensemble de vos posts, un fervent pratiquant.
        Vous n’avez même pas l’excuse de la bétise ou de l’inculture.


      • dupual 3 octobre 2008 20:39

        Oui bien sûr, mais en partie seulement ! Nombre de délinquants hélas sont de tous milieux sociaux
        mais si l’on veut parler de la délinquance afro-maghrébine elle est bien due à cette non-politique de l’immigration avec ces vagues migratoires incessantes alors que nous sommes en récession économique depuis les années 80 avec une dette irremboursable est suicidaire ! Le chômage ne date pas d’hier !!
        Des millions de travailleurs sont au chômage... les plus touchés ? Devinez !
        Les enfants et petits enfants des émigrés ! Mais tous les jours des arrivants débarquent.
        Résultat ?
        Pb de logement, ghettoïsation, émergence d’une néoculture obscurantiste rétrograde, radicalisation, émergence d’un apartheid sexiste.
        Pas facile de grandir et de s’épanouir dans ces ghettos ! Délinquance, défiance vis-à-vis des français de souche, de l’Etat, déresponsabilisation, et des cités qui s’enferment dans une spirale négative et des populations qui refusent de se remettre en question, parents paumés, démissionnaires, laxistes (que dire de ces jeunes de moins de 15 ans qui brûlent voitures, écoles, bibliothèques la nuit ? et qui volent des voitures, défient les flics et se tuent tout seul provoquant par leur connerie des émeutes par solidarité, on atteint là une crétinerie incroyable !)

        Autre chiffre qui fâche les 2/3 des détenus sont d’origine étrangère avec un forte proportion d’arabes et de noirs.
        Bien sûr on peut faire comme certaines femmes, se voiler la face pour ne pas voir en face les problèmes que notre société se doit de régler !

        Les mômes qui gifflent leur prof, font la loi chez eux sont aussi issus des beaux quartiers ! Dans les beaux quartiers aussi, les parents ne font pas leur boulot ! Pourtant, Ils ont désiré, planifié leurs mômes et ont les moyens financiers de les élever, mais les éduqués demande des efforts, de l’autorité, de l’affirmation de soi, c’est plus facile de dire "oui" pour avoir la paix et le boulot à l’instit !
        Les enfants sont violents parce qu’ils sont angoissés par des adultes-enfants irresponsables, faibles, névrosés ; ils savent que leurs parents ne font pas leur job de parents, certains enfants sont des objets, faire-valoir, pourvoyeur d’allocs ou une sorte de doudous, anti-dépresseurs pour des parents qui les ont désirés pour combler leur vide existenciels. Certains parents sont laxistes, permissifs pour gagner l’amour de leur enfant ! Ils les ont fait pour être aimés et les voient comme une assurance vieillesse !!
        Ces adultes maltraitants produisent une société de merde : qui produit une agriculture polluée, empoisonnée et dangereuse pour la santé des enfants ? Qui conduit les enfants au Mac Do ? qui leur met une TV de mrd dans leur chambre ? leur offre console de jeux violents ? qui leur permet de fumer, boire ..

        La liste est longue ! Adultes tous coupables !


      • Marc Bruxman 3 octobre 2008 21:22

        Ces violences sont directement liées à l’immigration massive infligée au peuple français, notamment afro-maghrébine.

        Oui enfin, je ne suis pas sur que les professeurs soient mieux considérés dans les beaux quartiers qu’en ZEP. C’est juste que le mépris s’exprime de façon différente. Mais ce n’est pas parce que l’on vous éclate pas la geule qu’on ne vous méprise pas. J’ai vu avec le recul dans ma jeunesse (forcément à l’époque quand on est dans la classe on trouve ca fun) des comportement assez gore avec les professeurs. Et l’endroit en question n’était pas du tout une ZEP. 

        Le comportement cité par l’auteur de l’article est plus caractéristique des quartiers favorisés ou il y a peu d’immigration que des quartiers défavorisés. 

        Après la cause principale c’est que les parents ont l’impression (à tord ou à raison) que la réussite sociale future de leur rejetons (traduire : faire du fric) ne se joue plus complétement à l’école. C’est donc considéré comme "une garderie" jusqu’à l’enseignement supérieur ou les vrais choses commencent ... pour les éléves qui n’ont pas été victimes de cet état de fait.

        Si l’école préparait mieux à la vie professionelle future et était moins déconnectée du monde réel, tout se passerait mieux et il n’y aurait pas besoin de cours de morale. Cours avec lesquels vos éléves vont de toute façon se torcher. 


      • Halman Halman 4 octobre 2008 10:56

        Surement pas.

        Ces violences ont toujours existé chez les enfants, français ou non français.

        Déjà dans les années 1960/70 les charmants bambins français vénérés par leurs parents déjà bobos adminiratifs ne suportaient pas qu’un instituteur réprimande leur marmaille psychotique.

        Déjà je voyais des gamins, des français, sans la moindre raison apparente, piquer une crise et aller détruire les dessins des autres, les chateaux de sable des autres. Et même commencer les rackets, (tu me donnes ton argent de poche ou on te tape !) Pourquoi ? Connerie humaine déjà bien présente à cet âge.

        Les institutrices de les mettre au piquet, de leur faire faire des lignes, et les parents déjà, furieux d’aller hurler sur le directeur de l’école et de porter plainte.

        Dans les LEP, Lycée d’Enseignement Proffessionnels, j’ai été témoin de plusieurs suicides (gaz, défenestration) de jeunes profs tous juste sortis de l’école jetés en pature aux classes de cppn, ces gamins fous furieux irréductibles qu’on mettait en 1ère année de cap de quelque chose parce qu’ils avaient moins de 16 ans pour qu’on ne les laisse pas à la rue.
        Avec ces grands malades, pour pouvoir travailler en cours il fallait garder son cartable sur les genoux, ne rien laisser trainer, sinon la bande de furieux jetait tout avec la table et les chaises par la fenetre.

        Et les parents "mais non voyons mon fils est trop gentils pour faire ça vous vous rendez compte de ce que vous dites !" aux profs.

        Un de leurs jeux favoris : souder les bouteilles d’oxygène et d’acétilene de l’atelier de soudure entre elles.
        Résultat, évactuation par les pompier et un prof d’atelier qui meurt d’un infarctus.
        Et ça les faisait rigoler joyeusement.

        Un autre de leurs jeux favoris : lancer des tours et des fraiseuses à pleine vittesse, avec des profondeurs de passes de 1 cm sur des pièces non lubrifiées et à peine sérées dans les mandrins. Résultat  : des pièces d’acier chauffées au rouge qui volent dans l’atelier, risquant de décapiter 20 personnes.

        Et quand on ne les trouvait pas pendant une récréation, se "taper" à plusieur la seule fille du LEP dans sur une table dans une salle de classe.

        Ils n’avaient pas encore cette horreur de rap, mais ils crachaient par terre, s’asseyaient dans leur morves, s’amusaient à déclancher les alarmes incendies, et autres délires de grands malades de ce genre.

        J’ai vu des profs de technologie, dépassés par les évennements, s’ingurgiter des cannetes de bierre derrière un tableau toutes les 10 minutes.

        J’ai vu des profs de technologie se faire tacher les blouses par des jets d’encre et se les faire déchirer au cuter et ne plus être capables de moufter.

        Et nous étions dans les années 1970.

        Rien à voir avec l’immigration, c’étaient des bambins de bons bourgeois français, fils de médecins, d’architectes, de chefs d’ateliers, de contre maitres, de comptables.

        Déjà les parents irresponsables et les proffesseurs impuissants qui se faisaient crever les pneus, menacer au téléphone, agresser sur leurs parkings, etc.

        Le problème des ados en crise a toujours existé.

        Déjà dans les années 1950 on les mettait bien dans des maisons de redressement. Comme si par miracle parce qu’on est au 21ème siècle les ados allaient arrêter d’être des ados et devenir des adultes du jour au lendemain.

        Jamais aucun ministre avec leurs réformes scolaires n’a réussi à changer les élèves en crises d’ado, et jamais ils n’y arriveront.

        Comme dit ma copine, les ados il faudrait les mettre au congélateur jusqu’à bien 23 ans pour avoir le calme.


      • Halman Halman 4 octobre 2008 11:15

        Très exactement Jonas.

        Et en plus quand c’est la période d’ados furieux et irrespectueux de tout, c’est la cerise sur le gateau.

        Quand une mère de famille se retrouve seule avec une ado furieuse et vampirique qui lui détruit la vie parce que le père préfère aller se saouler à la bierre avec les copains de foot.

        Qu’il ne s’étonne pas que la police vienne le chercher quand sa gamine fait un drame en rigolant comme une baleine, totalement privée de tout respect de qui que ce soit et de quoi que ce soit.

        Les ados l’ont bien compris, quand ça leur est utile, ils accèptent le dialogue pour avoir la paix, ils font le gentil juste le temps qu’il faut, ils laissent passer l’orage, mais dès qu’ils ont le dos tourné, une fois la corvée de la conversation avec les parents terminée, ils retournent à leurs folies délirantes.


      • Krokodilo Krokodilo 3 octobre 2008 15:59

        Ca se fait déjà, mais sous une autre forme, une matière appelée médiation scolaire, que j’ai décrite brièvement dans un article :
        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31741

        Il s’agit davantage de psychologie applquqée, mais c’est proche de la morale, puisqu’on y apprend le respect de l’autre et le remplacement de la violence par la verbalisation des émotions.


        • Marc Bruxman 3 octobre 2008 21:33


          Dans les classes difficiles, introduire de la "morale", même médiatisée, par exemple en utilisant La Fontaine, est considéré comme du baratin au même titre que l’effort intellectuel qui lui est incongru.

          Il faut un certain "conditionnement" pour introduire de la morale. Si l’environnement extérieur est contraire à la morale que vous souhaitez inculquer vous perdez votre temps. Si des gens qui font Bac + 3 finissent caissiers parce que l’école n’a pas fonctionné, vous pouvez donner tous les cours de morale que vous voulez cela ne changera rien. 

          L’école était respecté dans les années 50 et 60 parce que ceux qui avaient leur bac avaient acquis une réelle situation sociale. Depuis on a tellement baissé le niveau que les enfants comprennent que avoir le Bac ne change rien à la vie. A partir de la c’est foutu pour le respect. L’homme respecte ce qui lui est utile. Et il le comprend dés le plus jeune age. 

          Un dealer, ça a plus de gueule qu’un ouvrier, de même un trader qu’un prof de maths.

          La aussi, en massifiant on a augmenté fortement le cout de l’éducation et embauché beaucoup de profs au détriment de bien les payer. Résultat : Forcément leur métier est peu enviable pour les jeunes. 

          Généralement le regard change une fois que l’on arrive dans le supérieur. Parce que la les éléves comprennent que leur vie est en train de se jouer. 

          La solution serait une augmentation forte du niveau, quitte à envoyer en formation courte ceux qui de toute façon n’ont pas les compétences pour exercer un métier intellectuel. De ce fait diminuer rapidement le nombre d’éléves pour former une pyramide. Redonner ainsi aux différents échelons de l’enseignement une vrai valeur. Au final, on n’aura besoin de moins de profs que l’on pourra mieux sélectionner et mieux payer. Et il n’y aura plus besoin de cours de morale. 


        • 9thermidor 4 octobre 2008 14:47

          la République commet un grave abus en prétendant " éduquer la jeunesse".

          ce n’est pas son rôle

          elle doit procurer aux citoyens la sécurité en brandissant le glaive contre les ennemis et les malfaiteurs

          elle doit veiller seulement à la bonne qualité de l’ enseignement

          mais c’est AUX PARENTS et à EUX SEULS qu’incombent le devoir et le souci de mener à maturité leurs enfants et de les établir confortablement.

          les Français adorent le caporalisme bonapartiste

          cette mentalité appliquée à l’ "enseignement national" a abouti à un nouveau Waterloo

          en attendant un nouveau juin 1940 car la République manie mal les affaires de la France.


          à bas la République !


        • Dolores 3 octobre 2008 22:04

          "Lorsque les pères s’habituent à laisser faire leurs enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors c’est là, entoute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie".

          La citation de Platon s’applique on ne peut mieux à la situation et je crois que l’analyse devrait être faite à travers ce prisme.
          Malheureusement on ne pousse jamais l’analyse jusqu’au fond du problème, on reste le plus souvent sur une image du moment présent. On cherche des solutions sur les résultats mais jamais sur les causes profondes parce que cela remet en question la société qui a créé ces conditions.

          Platon, à son époque, ne trouve que 2 responsables : les parents et les maîtres.
          A notre époque, il faut y ajouter les psychologues, et les politiciens.
          L’impuissance des maîtres découle de l’action des 3 autres acteurs.

          Depuis une quarantaine d’années, les psy ont été des intervenants constants et très écoutés dans la sphère publique.
          Ils ont expliqué comment les parents devaient procéder pour élever leur enfant, -ce qui se faisait depuis des siècles sans leur intervention - en fait ils devaient surtout le laisser agir selon ses désirs pour éviter de le "traumatiser".
          Donner une claque sur les fesses a été assimilé à des mauvais traitements.
          Dire "non" à un enfants, même dans son intérêt, est devenu impensable, il faut "négocier". Ce qui revient à toujours dire "oui".
          Céder à tous ses caprices est devenu la norme pour qu’il ne subisse pas de "frustrations". Il faut qu’il soit heureux tout le temps et partout.
          Ne pas lui apprendre la différence entre "bien agir" et "mal agir" , il en aurait la connaissance pratiquement innée et cela pourrait induire un sentiment de culpabilité !...
          Bref, des parents à la botte de l’enfant-roi.

          Quand il arrive dans la société, c’est à dire l’école, habitué à donner des ordres sans jamais en recevoir, il ne comprend pas pourquoi il devrait obéir à un(e) étranger(e) . Roi chez lui, il ne voit pas les raisons de se soumettre à des règles ailleurs, et c’est la révolte contre ceux qui veulent le faire obéir.
          Dans cet état d’esprit les parents prennent son parti contre le maître qui devrait lui aussi s’incliner devant cet enfant qu’ils sont les seuls à juger "bien élevé".
          Nos psy sont en train d’engager une marche arrière devant leur échec ( "on n’a jamais dit ça") mais beaucoup trop tard et trop timidement.

          Les politiques se sont engouffrés dans la brêche. Séglène Royale a pondu quelques lois et décrets dont il ressort que un enfant ne doit jamais être puni. Ni pour son travail, ni pour sa conduite.
          Il convient seulement de lui expliquer ce qui aurait dû être fait.
          N’importe qui sait pourtant "que les paroles s’envolent" et n’ont généralement que peu d’impact sur un gamin décidé à n’en faire qu’à sa tête.
          On a amené les enfants à penser que quoi qu’ils fassent ils ne seront jamais punis, ni par leurs parents ni par la loi.
          On a enlevé toute autorité aux profs face à des gamins qui connaissent les limites de l’ action de ces profs,
          qui s’ils contreviennent se retrouveront en justice.
          Les politiques veulent maintenant réprimer les comportements qu’ils ont induit par leurs actions et qui génèrent nombre de problèmes.

          L’autorité des parents s’est également affaiblie, non seulement par leur adhésion aux théories psy mais aussi par leur crainte d’être considérés comme maltraitants par la loi et le regard de la société. Et les enfants le savent.

          Soyons clairs, il ne s’agit pas de maltraiter les enfants, il faut au contraire les protéger des dangers.
          Les parents ont des devoirs bien définis envers eux.
          L’éducation parentale est à revoir sur d’autres bases. La politesse, le respect des autres, les valeurs morales, l’acceptation des règles pour vivre en société, c’est les parents qui doivent les transmettre.
          L’enseignant ne devrait être là que pour parfaire et compléter.
          Les leçon de morale n’ont qu’un impact négligeable, elles ne convainquent que des convaicus. Les actes ont plus de poids.
          De toute façon, il faut se rendre compte que l’enfant ne passe "que" 6 heures par jour avec ses maîtres et 18h à la maison , ce qui réduit à néant les efforts des maîtres.

          Il ne faut pas non plus tout rejeter comme on le fait trop souvent : la psychologie permet de mieux comprendre le comportement de l’enfance, mais elle ne doit pas non plus être érigée en parole d’évangile pour éduquer.
          L’enfant devrait apprendre que si son comportement n’est pas celui qu’il convient d’avoir, il s’expose à des sanctions qui seront réelle et pas de simples menaces dont ils se moque.
          L’amoralité ambiante il est certain n’arrange rien et le "moi d"abord " convient très bien aux enfants.
          Les chartes de bonne conduite ne sont qu’une emplâtre sur une jambes de bois.

          Il faudrait pouvoir amener les parents à ne pas voir dans l’enseignant "l’ennemi" mais un partenaire pour inventer ensemble un nouveau moyen d’éduquer.
          Il faut reconsidérer la place de l’enfant dans la société et ne plus le voir comme un de ses acteurs présents,mais comme un acteeur potentiel du futur. Bref lui redonner une place d’enfant et non de roi.
          Les enfants ont besoin qu’on leur montre le chemin pour grandir.

          Dans un sens, le moins fautif dans l’histoire est l’enfant parce que les psy, les politiciens et les parents ne lui ont pas donné les moyens d’avoir un autre comportement et que les maîtres seuls sont incapables d’y remédier.






          • JONAS JONAS 4 octobre 2008 09:37

            Comment se faire respecter, lorsqu’on est adepte de la tolérance ? C’est le cas de la majorité du corps enseignant dans ce pays. Comment se faire respecter, lorsqu’on est plus crade que ses élèves. Comment se faire respecter de certains élèves qui méprisent leurs profs, car ils représentent pour eux les représentant d’un colonialisme repentant ?

            Pour être respecté, il faut d’abord se respecter soi-même, par une tenue correcte.

            Vous respecteriez un gendarme avec le képi visière derrière la tête ? Une chemise sale, sortant du pantalon et la braguette ouverte. Non ! Alors, vos enfants raisonnent comme vous.

            Vous ne pouvez pas obtenir l’obéissance avec la tolérance, qui accepte l’arrogance, les injures, sans finir par recevoir des coups !

            L’obéissance repose sur le respect et le respect on le doit à celui qui enseigne. Celui qui enseigne, n’a pas à dialoguer sur les sujets qu’il traite, il peut et doit seulement répondre aux questions qu’on lui pose, sans aller au-delà.

            Tous les sujets peuvent être controversés et rentrer dans toutes les polémiques possibles, c’est ralentir l’enseignement, au point que le programme fixé n’est plus respecté.

            Le débat permanent, c’est l’héritage de 1968 et nous en voyons les résultats aujourd’hui.

            En ce qui concerne la violence, 9 fois sur 10, c’est l’enseignant qui en est victime.

            Elle est l’issue fatale d’une escalade du mépris des élèves vis-à-vis de son éducateur, qui désarmé devant l’abandon de son employeur, incapable de le soutenir et de lui donner les moyens de sanction exemplaire, fini par être débordé.

            S’il résiste, il est l’objet de menaces de toutes natures, son véhicule est saboté, on l’intimide à la sortie, on l’injurie, lui promettant une correction prochaine dans la rue.

            On en arrive même à menacer sa famille ! C’est une honte !

            Cette société est en pleine déliquescence morale, elle est au bord du gouffre de sa disparition.

            Le mot discipline a été associé au fascisme, le racisme est devenu le bouclier incontournable pour certains, le mot discrimination l’épée d’une majorité de gens de mauvaise foi.

            D’un autre coté, comment des enseignants qui enseignent à longueur d’année la repentance d’un peuple, pourraient-ils enseigner et obtenir le respect ? Les repentis sont méprisés et n’ont qu’un seul devoir se taire et se faire oublier.

            Vous ne récoltez que ce que vous avez semé !

            Bonne journée.


            • foufouille foufouille 4 octobre 2008 11:59

              ton autorite, de droite comme de gauche, a tjrs derive vers le racisme, fachisme ou autre connerie

              si tu "apprend" un mome a obeir, il fera comme les gendarmes en 40, il gardera des camps
              ton autorite est le masque derriere lequel se cache les ripoux d’en haut

              il en faut bien sur, mais sans uniforme, et avec des explications et non de l’obeissance

              tu crois qu’il se passe quoi, apres avoir avoir appris "liberte, egalite, fraternite", une fois arrive ds la vie reelle ?
              tu t’apercois que les devoirs sont pour 90% des gens et les droits pour le reste............


            • chmoll chmoll 4 octobre 2008 11:27

              faudrait plutot restaurer une éducation moral ches les sénateurs,députés-parlementaires, l’élysée circus

              perso j’pench’rais plus pour une opération mains propres


              • 9thermidor 4 octobre 2008 11:59

                1° il ne faut surtout pas aller contre l’ esprit sacro saint de MAI 68 :
                liberté absolue de pourrir et d’ être pourri

                2° demander un peu de morale aux cityens -rois  : ce serait mettre en cause la sécurité des maîtres du monde qui font joujou avec notre argent à Wall Sreet ,
                et qui nous imposent de nouveaux impôts pour combler leurs moins values,
                en faisant un chantage au non-remboursement des dépôts

                je commence à comprendre pourquoi saint Louis avait banni de France les banquiers 

                à cette époque on pouvait contruire des cathédrales en grand nombre( sans camions , sans grues, sans moteurs ) , bâtir des villes et tenir tête aux Turcs( sans bombe atomique).

                et vive le Roi !.

                 


                • JONAS JONAS 4 octobre 2008 12:53

                  LA DISCIPLINE ! Mot synonyme de fascisme aujourd’hui, à cause de la propagande gauchiste de la tolérance. Chez nous les pompiers, elle est librement consentie, car elle représente une sécurité pour les personnes que nous secourons et pour nous-mêmes. Elle est une solidarité entre nous et les officiers ne sont pas obligés de gueuler pour l’obtenir, ils donnent des recommandations et surveillent son application.

                  On appelait " Bordels " les maisons de tolérances il y a à peine 50 ans. Ils sont aujourd’hui l’image de notre société.

                  Les mots des démagogues sont : Discriminations : pour sélections, racismes ; pour divergences de cultures, Jeunes gens ; pour voyous, cailloux : pour pierres, Bavures ; pour rigueurs xénophobies pour immigrations clandestines, égalité contre élite, quantité contre ; qualité ! Toutes ces expressions non limitatives, pour exalter un humanisme qu’ils veulent bien exprimer, mais surtout faire payer aux autres.

                  Mais, qui oserez reprocher à ces gens d’être humaniste ? Celui qui le fait, se fait traiter immédiatement de fasciste, de nazi !

                  Mais qui de ceux qui le traitent de fasciste, risqueraient sa vie pour sauver une de ses personnes étrangères ?

                  Fort en paroles, mais poltrons en actes ! Écoutez-les, lorsqu’il s’agit d’installer la démocratie en Afghanistan, trouvez des volontaires parmi eux, ils vous diront qu’ils ne sont pas concernés, que c’est pour nos intérêts que nous sommes là-bas, milles excuses vous seront présentés.

                  Les Américains sont venus nous libérer des vrais fascistes par intérêts ! C’est vraiment extraordinaire, comme les pauvres dans tous les sens du terme, rapportent tout à l’argent lorsque ce dernier n’est pas destiné à leurs poches… !

                  Être du bon coté, c’est être pauvre ! Étant pauvre, on peut tout se permettre, même de dire que ceux qui travaillent ont de la chance… ! Et d’ajouter qu’ils sont égoïstes et pas charitables.

                  Être pauvre, c’est être en doit d’exiger le droit au sol, le droit au logement, le droit aux soins gratuits, le droit à l’assistance alimentaire, le droit à l’éducation, le droit à toutes les allocations existantes, le droit de faire payer à ceux qui travaillent et pour certains qui risquent leurs vies pour eux, de leur taper dessus pour manifester leur mécontentement.

                  En conclusion : " Les droits de l’homme à vivre aux dépens des autres ".

                  C’est la politique que soutiennent les gens de Gauche. Ils sont sûrs de triompher, dans le partage de la pauvreté ! Elle est plus que largement majoritaire dans le monde et par le biais de la démocratie qui est la loi du nombre, le jour où la vraie pauvreté sera majoritaire ! Ils seront obligés par plus pauvre qu’eux, de partager.

                  Là, seront les grincements de dents et les regrets, ils s’apercevront à ce moment là qu’ils étaient plus riches qu’ils ne le pensaient, mais il sera trop tard ! ! !


                  • foufouille foufouille 4 octobre 2008 13:21

                    il y a une grosse diference entre accepter une discipline etant adulte et sans pressions, et, subir une obeissance aveugle normalisatrice etant enfant
                    la liberte totale est bien sur mauvaise, sauf a etre totalement independant
                    en 76 ds ton ecole primaire obeissante, il etait interdit d’etre gaucher
                    donne du pouvoir a un loup et il te bouffera


                  • JONAS JONAS 4 octobre 2008 14:54

                    Foufouille,

                    Vous surgissez partout pour critiquer, c’est votre droit ! Mais, j’attends certainement comme bien d’autres, que vous proposiez des solutions.

                    C’est justement pendant l’enfance qu’il est indispensable de fixer des règles, les enfants ont besoin de points de repères et de connaître les limites à ne pas franchir.

                    Ce travail doit être accompli par des personnes compétentes, capable de mettre en œuvre une pédagogie précise et non empreinte de sensibleries, ce qui est le cas aujourd’hui.

                    Toute l’adolescence, dépendra de ce premier enseignement. L’indiscipline actuelle des adolescents, est la conséquence directe du laxisme qui règne dans les écoles primaires. Après il est trop tard, l’arbre a poussé de travers.

                    Vous êtes l’exemple vivant de ces erreurs qui ne soustraient pas, mais s’additionnent. Vous êtes mal dans votre peau ! Vous avez une rancune immodérée contre cette société qui est à votre image. Personne ne peut plus rien pour vous et c’est dommage.

                    Je n’ai pas peur des loups, on a peur que de ce que l’on ne connaît pas. La peur de la mort fait perdre la raison et j’ai raison gardé. Celui qui n’a pas peur de mourir, a toujours le respect de celui qui ose l’affronter, car il n’est jamais sûr d’être victorieux.

                    Changez de camp, s’il n’est pas trop tard ! Je ne vous propose ni droite ni Gauche, ce sont des menteurs qui avancent comme des serpents en ondulant de Gauche à Droite ou vice versa ! C’est l’apanage des politiques, soyez tout simplement vous-même et constructif.

                    Bonne journée.


                    • foufouille foufouille 4 octobre 2008 15:32

                      en 76 les banlieues cramaient pas encore
                      en cp les gauchers etaient interdits. ce qui fait que j’ai tjrs ete nul en sport grace a ton obeissance qui vire tjrs au conformisme. note que j’ai quand meme rencontrer un bon prof de sport qui m’a fait comprendre que j’etais gaucher
                      c’est ton monde qui a cree cette situation
                      j’ai jamais vu non plus ta "libertte, egalite, fraternite"
                      bien sur a cette epoque l’information venait de l’ortf..........
                      aujourd’hui les momes sont bcp mieux informes
                      tout le monde voit bien, hors oeilleres et formatage cervical, que les devoirs c’est pour nous, et que ttes les castes qui dirigent ont tous les droits
                      comment peut tu leur demander d’etre respectueux alors que tous les jours ont parle de passe droits, magouille et mepris de ces gens la



                    • foufouille foufouille 4 octobre 2008 15:36

                      "

                      Vous êtes l’exemple vivant de ces erreurs qui ne soustraient pas, mais s’additionnent. Vous êtes mal dans votre peau ! Vous avez une rancune immodérée contre cette société qui est à votre image. Personne ne peut plus rien pour vous et c’est dommage."

                      si seulement les delinquants de banlieu etaient a mon image.......... sur qu’ont perdrait pas notre temps a caillasser des pompiers ou a cramer des bagnoles.......... par contre il y aurait un 1789 en un mois
                      mais je suis trop vieux et trop malade pour ca

                       


                    • Dolores 5 octobre 2008 07:17

                       JONAS

                      "Vous surgissez partout non seulement pour critiquer mais surtout pour injurier ceux qui ne partagent pas vos opinion."

                      Votre problème est de ne pas comprendre ce que vous lisez.
                      Résultat, vous remplacez le raisonnement par l’insulte.
                      Dernièrement vous m’avez copieusement injuriée me disant que je n’avais pas droit au respect, que je me conduisais de façon indigne, que j’étais plus crade que mes élèves, que je ne me respectais pas moi-même.Me disant que pour masquer la médiocrité de mes résultats ,j’applaudssais aux exactions des voyous ou que je les encourageais. Etc...( voir article de T. Valmour, dans Europe :: "L’école, des clichés à la réalité" )

                      Bref, vous haïssez les enseignants. Est-ce parce que vous avez été incapable de passer le Bac ? ou parce que vous voudriez qu’ils vous ressemblent, vous, le sommet de la perfection ?

                      Par contre vous adorez votre personne, tellement exemplaire que l’on ne devrait s’adresser à vous qu’en se prosternant. Vous voir doit aveugler le commun des mortels !

                      Ce que vous n’arrivez pas à "imprimer" c’est que le monde n’est pas une caserne et que, vous, vous ne le voyez que sous cet angle, par le petit bout de la lorgnette !

                      La profession de pompier est tout à fait honorable....comme toutes les professions.
                      Mais chez les pompiers, comme ailleurs, il ya des ivrognes, des hommes qui maltraitent femme et enfants,
                      qui trompent leur femme, qui font juste ce qu’il faut dans leur travail et pas un poil de plus, il existe même des pompiers pyromanes.

                      Tout le monde, un jour ou l’autre, peut avoir besoin des pompiers, mais tous les jours les enfants de pompiers ont besoin des enseignants, pour que les fils de certains ne soit pas aussi ignares que leur père.

                      En fait , vous vous conduisez exactement comme ces gamins sans éducation que vous voudriez voir marcher au pas cadencé : vous hurlez, l’injure à la bouche, sans doute parce que, comme eux vous n’avez pas suffisamment de finesse et d’esprit pour faire passer votre message avec des arguments solides.

                      De plus je constate que, quelque soit le sujet sur l’éducation ou l’école, vous ne faites que vous répéter en boucle sans être capable de voir et de saisir la diversité des thèmes.

                      Dites nous : faut-il inventer la caserne universelle ? euthanasier tous ces enfants des quartiers pauvres ?
                      fouetter les parents en place publique ? en faire tous des pompiers ? ouvrir des camps de concentration à l’usage de tous ceux qui ne vous ressemblent pas et qui ne souhaitent surtout pas vous ressembler ?

                      Dieu- Jonas -des-pompiers dites-nous tout !!!!

                      C’est l’âne le plus ignare qui brait le plus fort !








                    • Dolores 5 octobre 2008 11:26


                      JONAS, VOUS RECIDIVEZ !


                      Vous êtes un personnage particulièrement odieux.

                      Foufouille n’a sûrement pas besoin de moi pour le défendre, mais vous prenez tous vos interlocuteurs pour des imbéciles.Comme vous m’avez insultée sur une autre file sur un sujet concernant l’école, et que bien que je vous ai répondu, vous ne vous êtes pas excusé d’être un malotrus et un grossier personnage, je vais me permettre de vous traiter avec le peu de considération que vous accordez aux autres.

                      Vous ne savez peut-être pas que les écrits sont très révélateurs de la personnalité.

                      Jonas, vous êtesun être tellement supérieur que personne ne peut vouscomprendre ni vos raisonnements.
                      A vous seul, l’entiere compréhension du monde et de ses complexités. Vous êtes un expert en matière d’enseignement : vous avez avoué sur l’autre file ne pas avoir été capable d’obtenir la Bac !

                      QUE PROPOSEZ-VOUS EN MATIERE D’EDUCATION ?

                      La DISCIPLINE aveugle accompagnée de DURETE ( pas de sensiblerie !),
                      la DISCRIMINATION appelée SELECTION
                      les "BAVURES" admises du moment qu’on les nomme "RIGUEURS"
                      Le RACISME est pour vous une DIVERGENCE DE CULTURE
                      la XENOPHOBIE une simple LUTTE CONTRE L’EMIGRATION.
                      les JEUNES GENS pour vous sont des VOYOUS
                      l’ELITISME vous paraît la seule solution ( avec un tout petit nombre d’élus : les riches !)
                      Vous HAISSEZ la JEUNESSE si elle n’est pas en esclavage.

                      HAÏR les jeunes est insuffisant, il vous faut aussi hair les pauvres.

                      Ces salopards-là ont vraiment trop de toupet : ils veulent avoir le droit de manger, de se loger, de se soigner, de faire instruire leurs enfants !
                      Leur impudence va encore plus loin : ils se permettent de dire que ceux qui travaillent ont de la chance !

                      Que propose-vous sinon de les laisser crever parce que vous jugez que ces gens vivent à "vos" dépens et que ça les rend indignes de vivre.Un crime de lèse-majesté en somme.
                      ( je remarque que vous ne semblez pas savoir ce qu’est "le droit du sol")

                      Malheur à vous, Jonas, si vous êtes un jour "pauvre, vieux et malade". Prenez garde à ce qu’on ne vous applique pas le genre de traitement que vous préconisez !

                      Vous dites à "foufouille" : "je ne vous méprise pas". Mais en réalité vous lui dites exactement le contraire,
                      ,sinon pourquoi éprouver le besoin de le préciser ?
                      L’être supérieur que vous êtes à vos propres yeux peut-il dire à quelqu’un qu’il ne connaît pas, sans le mépriser "qu’il est l’exemple vivant des erreurs qui s’additionnent" et "que personne ne peut plus rien pour lui". ?

                      En résumé,remplacer un mot par un autre ne change rien aux faits, mais révèle que de surcroît vous êtes un parfait hypocrite qui n’a pas le courage d’assumer ses idées .
                      Vous n’avez ni intelligence, ni courage, en dehors des insultes que vous proférez, parce que vous vous sentez en sécurité derrière votre écran.
                      Vous pensez être supérieur, mais en réalité vous n’êtes qu’un pauvre type mégalomane et parano.

                      Pour conclure,
                      vous êtes mal élevé, méprisant, condescendant, intolérant, rigide, rigoriste, brutal, raciste, xénophobe.
                      Vous haïssez tout ce qui ne vous ressemble pas, la jeunesse et les pauvres entre autres.

                      Pour vivre heureux et satisfait, il vous faudrait un monde sans jeunes (quelques esclaves quant même pour former l’élite à votre image !), sans pauvres ( ces parasites !) sans gens de gauche (ces laxistes tolérants) .


                      VOUS ETES ECOEURANT !

                      Le monde serait petit avec uniquement des fascistes comme vous !

                      Bonne soirée !
                      Bonne digestion !
                      Heil JONAS !
















                    • JONAS JONAS 4 octobre 2008 21:30

                      Foufouille,

                      Je n’ai aucun mépris pour vous, je crois simplement que vous avez trop confiance en l’homme. Il est un prédateur comme tout ce qui vie.

                      Vous pouvez juger la société, mais ne jugez pas l’homme, un homme en vaut un autre, qu’elle que soient son intelligence et sa position sociale.

                      Vous ne pouvez comprendre mes raisonnements et je ne vous en veux pas, pas plus qu’aux autres.

                      Lorsque vous trouvez des corps ensanglantés, des personnes qui gémissent dans une voiture accidentée, qu’elle soit de luxe ou modeste, que les passagers soient riches ou pauvres, Chrétiens ou Musulmans, noirs ou blancs, leurs souffrances sont les mêmes et c’est dans ces moments là que l’on prend conscience de la misère humaine, la vraie !

                      Dans ces instants, vous secourez, sans vous poser de question et vous faites tout votre possible pour les sauver. Votre lutte inégale, vous la livrez contre la mort et chaque victoire est une victoire de la vie, la seule qui mérite d’être livrée.

                      Je préfère être soldat de la vie, que de la mort. Aucune guerre n’est malheureusement définitive et les seules qui méritent d’être entreprises, sont celles pour la liberté, la liberté de l’homme.

                      La meilleure façon de les provoquer, c’est le laxisme, la tolérance, le manque de rigueur, la fainéantise.

                      La définition du mot révolution, c’est faire un tour sur soi-même pour revenir au point de départ… ! La révolution permanente est épuisante et comme les toupies, elles finissent par s’arrêter. Faites la vôtre intérieurement. Peut-être réussirez-vous à voir le monde de façon différente ?

                      Ne ruminez plus, si vous êtes malade et âgée, votre santé n’en sera que meilleure.

                      Amicalement.

                       

                       

                       


                      • foufouille foufouille 5 octobre 2008 11:20

                        l’homme est un predateur mais il a le choix. il est donc pas obliger de subir ni de faire subir

                        le systeme caserne ou armee se comprend lorsque chaque tache est partager temporairement. volontairement.
                        quand tu parle de discvipline, tu oublies le chef tout en haut bien chaud
                        le bureaucrate ou soldat, obeit a n’importe quel ordre. discipline
                        obeir revient donc a ccepter ses ordres sans discuter. on sait a quoi ca mene

                        la discipline s’entend donc comme un systeme qui doit etre tres limite ds le style caserne
                        bien sur tu peut t’imposer ta propre discipline, mais tu peut difficilement faire partie d’un gros groupe obeissant
                        et tu obeiras jamais aux ordres sans te poser de questions

                        pour la revolution, on a plus de roismeme si leurs remplacant leur ressemble de plus en plus

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