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Accueil du site > Tribune Libre > C’est le social qu’on assassine !

C’est le social qu’on assassine !

Le social n’a plus le vent en poupe. Le terme est désuet, pour ne pas dire ringard, et l’on préfère, à chaque fois qu’il est possible traiter le social sous l’angle de l’économie (exemple : le RSA) ou du développement durable. Ce nouveau concept est l’un des fossoyeurs du social traditionnel. Le développement durable repose sur trois piliers : écologie, économique et social. Ces trois domaines ont des intersections et des liens, sauf que l’on veut nous faire croire que le social dépend du développement durable selon un lien de subordination.

Nous sommes en des temps où le social a non seulement perdu ses lettres de noblesse mais se voit reléguer à chaque fois que c’est possible.

L’approche économique du Revenu de solidarité active le montre bien 

Il ne s’agit plus de solidarité, mais de "solidarité active". Cela n’a plus le même sens : ce n’est pas du social, c’est de l’économique puisque l’on parle d’activité et, en priorité, d’activité sous forme d’emploi. Quoi de plus étonnant que le principe de financement sur la base de la solidarité nationale ait été écarté (exemption de la part des bénéficiaires du bouclier fiscal qui disposent de très hauts revenus) ? Cela est dans la logique du gouvernement dont l’approche économique de l’aide apportée prend le pas sur l’approche traditionnelle de l’aide sociale. Allons plus loin et disons-le : l’Etat gère le pays comme une entreprise et définit les mesures en fonction des besoins des entreprises avant tout. L’aspect social est purement ignoré. Si l’on fait du social, ce sera du traitement social, rien de plus.

Avec le développement durable, les choses se font plus perverses

C’est avec les meilleures intentions du monde et dans le quasi-consensus que l’on fait passer les actions sociales sous l’étiquette de "développement durable". Familièrement appelé DD : Dédé ! L’emballage est plus séduisant et l’on peut faire voter plus facilement les crédits que s’il s’agissait de verser dans ce puits sans fonds qu’est l’aide sociale avec les vieux clichés qu’elle traîne et son côté impopulaire à droite. Plus motivante est l’action menée dans le cadre du développement durable, puisque l’on se flatte de propager des valeurs nobles telles que la protection de l’environnement, le commerce équitable, le bien-être des personnes âgées ou des personnes handicapées. De plus, on ne saurait plus vous soupçonner de faire du clientélisme de gauche.

Bien sûr, les réalisations menées sont utiles et englobent le développement humain, ce qui est plus large et plus ambitieux que le simple traitement de l’urgence sociale. On retrouve les volets connus des politiques sociales. Volet insertion : on assiste par exemple à l’essor des jardins biologiques : c’est du DD ! La politique du logement découvre les bienfaits des normes environnementales. Les assistantes sociales vont pouvoir continuer à conseiller les familles dans la gestion de leur budget, mais sur la base de la notion, ô combien plus planétaire, du respect de la nature par la réduction de la consommation d’énergie. Les travailleurs handicapés en établissements protégés vont entretenir les mêmes espaces verts qu’avant, mais en intégrant les nouvelles normes écologiques. Les maisons de retraite sont appelées à économiser, mais c’est pour la bonne cause, toujours la même, la seule, la pensée unique : le développement durable ! On parle de "transversalité, de "faire sens", de "plus-value", de "dispositif pérenne", d’"observatoire", d’évaluation, de "diagnostic partagé"...

Verbiage, langue de bois, conceptualisation à l’extrême, le DD est prétexte à tous les excès, jusqu’à faire oublier l’humain que le social aidait aussi bien avant, et même parfois mieux, puisque l’on ne se grisait pas de tous ces concepts enivrants :

Voir cet exemple édifiant d’un handicapé qui, ne pouvant accéder à un autobus, tombe de son fauteuil : la scène a été diffusée sur Dailymotion.

[Légende : Un homme, handicapé en fauteuil roulant électrique, essaye de monter dans un bus, rue de Siam, à Brest, à partir d’une rampe d’accès. Il s’élance, monte, peine, insiste. Le fauteuil se retourne et se renverse. C’est la chute. Ordre avait été donné aux chauffeurs, par la régie des autobus, de ne pas abaisser le véhicule pour les handicapés. Résultat : une pente de 30 degrés !]



Ce qui tue le social, c’est son oubli au profit du seul impératif utilitaire, c’est aussi tout le verbiage pompeux de tous ceux qui s’improvisent experts du développement durable.

Pour finir, ce qui tuera le social à coup sûr, c’est la détérioration programmée du fameux "lien social"

La France, perçue comme une vaste entreprise, est quadrillée par des politiques axées sur la seule utilité économique des individus. La seule relation au monde du travail est valorisée au détriment de toutes autres formes de lien social. Exit la police de proximité (qui n’était pas sans défauts), le tissu associatif, les relations culturelles, le service public, la solidarité ! Tout ce qui est vivant doit être consacré à un seul but : le développement du travail pour le plus grand bénéfice d’une minorité. Cette minorité est choyée. Que survienne une crise, le gouvernement n’en a cure si elle ne frappe pas de plein fouet la caste des privilégiés qu’il représente. Crise du logement ? Crise de l’emploi ? Crise du pouvoir d’achat ? Crise de l’Europe ? Le gouvernement réagit mollement. Très mollement même. Mais que survienne la crise des boursicoteurs et des spéculateurs et, vite, il vole à leur secours, réunit des sommets, mobilise des sommes d’argent considérables.

Et nous en sommes là : il n’y a plus de social. Les travailleurs sociaux craquent parce qu’ils perdent le sens de leur action, les gens prennent de plus en plus peur. Alors que fait-on ? C’est très simple et c’est stupide de n’y avoir pas pensé plus tôt : on a recours à la religion ! La laïcité positive, voilà le remède à tout ! On a détruit le social, bouffé le budget de l’Etat et même la dette des futures générations. Mais soyez rassurés, le gouvernement agit avec le Vatican et les autres cultes pour ranimer l’idée de Dieu dans notre société, répandre la foi dans les cœurs souffrants. Fini le social, cherchons notre salut ! Comme disait Rimbaud, "Il faut être absolument modernes" !

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41 réactions à cet article    


  • morice morice 8 octobre 2008 12:04

     C’est une équation simple : social= solidarité. On vient de fabriquer une génération d’égoïstes, ça se LIT bien ici, qui ne pensent qu’à eux et sont intolérants en tout. Alors le social, là-dedans... comment voulez-vous faire du social dans un pays où un patron peut aujourd’hui gagner en deux ans autant qu’un de ces salariés sur toute sa vie ??? Le problème est là, sur cet incroyable disparité entretenue et ses 4x4 rutilants qui bouffent l’oxygène d’une famille complète. Cet étalement de richesses devient chaque jour un peu plus obscène. En haut de tout ça, il y a LE mauvais exemple. Celui d’un président qui a choisi son camp, celui des yachts et de l’argent facile. Ses premières décisions ont été de supprimer les subventions aux associations, et de régaler les plus riches avec un bouclier en or...


    • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 12:08

      La (quasi) suppression décidée de la DSU (dotation de solidaité urbaine) va faire très mal aussi. Encore un pan de la solidarité qui est supprimé. Le logement social souffrira donc autant avec MAM (chargée aussi de l’aménagement du territoire) qu’avec Boutin et ses coups de boutoir.


    • Yvance77 8 octobre 2008 12:25

      Bonjour,

      Parfois la Taverne vous partez en vrille totale, mais là votre post touche juste et bien !

      A peluche


      • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 14:41



        La vrille j’aime, même si l’on dit
        que tout ce qui vrille n’est pas or. 
        Moi, je vrille et vrille encore !

        Je vrille donc je suis, ce me semble.
        Alors, nous devrillons vriller ensemble.
        et, aériens, de vrille en vrille...



      • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 14:47

        Cherchons nous un resto où vriller...


      • pallas 8 octobre 2008 12:36

        Pourquoi vous souciez vous de quelques individues ? qu’ils soient 1 million ou meme le milliard, en moin de 15 ans la population disparu du a la faim ou autres soucis, seront remplacé. De plus, ils ne comptent pas. Il faut se soucier de soit et rien que de soit, les autres importes peut, ils n’existent pas, juste a vous servir au bon moment, des relations pour des projets en commun dans un temps limité, apres cela il n’est pas important de s’occuper de leurs devenir, c’est leurs existences et non la votre, en se monde, il faut avoir conscience de cela, que les Autres n’existent que pour servir, obeir, ou bien des etres voulant volé votre place, pret a usé de toutes les armes, la victimisation ou le miserabilisme est une arme, un moyen de parvenir a vous volez ce que vous avez deja et a vous faire culpabilisé. Les autres ne sont rien, qu’ils meurts, ou vivent dans la misere, c’est la vie, il y a d’un coté les forts, et de l’autre les faibles, il y a d’un coté les chanceux et ceux née dans le desespoir le plus absolu, rien ne changera et rien ne changera jamais, la realité est ainsi faite. Dans ces conditions, la seule methode possible est de combattre tout le monde, sans arret, vampirisé, mettre a la botte l’autre, l’ecrasé, le pietinné, avant meme que l’autre vienne vers vous, il faut dominé, conquerir, et rien d’autre.


        • Yvance77 8 octobre 2008 12:43

          P’tain mais c’est que l’on tient une pointure à Nobeliser en "pallas"

          J’hésite entre "il est con" ou il est "trés trés con" ... quelqu’un peut m’aider à résoudre cela ?

          A peluche


        • pseudo pseudo 8 octobre 2008 14:09

          C’est en effet une bonne question.

          Mais Einstein y avait déjà répondu  :

          "Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.
          "

           smiley



        • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 15:07

          Où quand Albert faisait dans la pensée binaire
          et les pensées de cas binaires.


        • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 15:12

          "pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue" C’est le fondement de toute relativité, mon cher Albert. J’arrête, Pallas ne suis plus, lui qui voulait dominer, et conquérir ! Mais nous verrons tantôt le con quérir...


        • sisyphe sisyphe 8 octobre 2008 16:06

          PALLAS : A LA REVISION !!!
          Mais que fait la cyber-police ? 


        • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 8 octobre 2008 22:05

          Aux critiques de Pallas,

          Loin de moi l’idée de critiquer votre réaction ô combien naturelle devant la confession proprement renversante que nous fait Pallas.
          Pourtant, si on exclut l’hypothèse d’une pure provocation, si l’on voit là l’aveu d’une personne qui essaie de convaincre pour mieux se convaincre elle-même, je crois que nous devrions absolument plaindre Pallas pour ce qu’il a vécu jusqu’à présent qui a pu le mettre dans un tel état d’esprit, à vouloir traiter de l’humain comme d’une chose utile, inutile ou dangereuse.
          Il y a là un parfait anti-humanisme qui ne peut avoir sa source que dans des souffrances répétées, des blessures existentielles qui n’ont pas pu cicatriser.
          La compassion me semblerait donc une réponse plus humaine.
          Ce qui ne n’empêche pas bien sûr de dire les choses comme elles sont, à savoir, que sa vision est tout simplement inacceptable pour tout citoyen digne de ce nom.
          Le fait qu’elle soit partagée et mis en acte par les néoconservateurs US ne saurait être une justification.

          @ Pallas
          Si vous croyez sincèrement à ce que vous écrivez, alors sachez que vous vous êtes engagé dans une voie sans issue. Ce que vous croyez, vous allez le vérifier jour après jour, sans comprendre que vous entretenez vous-même cette illusion. Vous êtes dans un cauchemar qui durera tant que vous ne vous confronterez pas à ce qui, en vous, a peur de l’autre. L’humain, ça n’est pas ce que vous croyez. ça n’est que du bonheur, dès lors que vous êtes capable de dire comme Epictète : "Anytos et Mélitos peuvent me tuer, ils ne peuvent me nuire".
          Bonne chance à vous, vous avez un long chemin à entreprendre.
          Mais vous n’êtes pas le seul.
          Cherchez des amis, ça aide.
          Et pardonnez-moi pour tous ces bons conseils que vous n’avez pas sollicités.
          J’espère ne pas vous avoir fait violence.

          @ l’auteur
          Article fort bienvenu car il traite d’une problématique terriblement actuelle.
          J’ai voté pour en modération.

          Concernant vos vrilles poétiques, j’ai l’impression que vous vous êtes crashé avant l’invitation au restaurant. Cette dernière a donc un petit côté téléphoné. Bonne chance malgré tout avec la peluche. smiley




        • Bobby Bobby 9 octobre 2008 04:41

          Excellent commentaire Luc-Laurent !

          Bien des gens, decraient pouvoir en profiter... puissent-ils avoir un jour la capacité de le comprendre !

          C’est bien là un voeu que je formule à tous ceux qui essayent de nuire...

          bien cordialement


        • Bobby Bobby 9 octobre 2008 04:43

          decraient = devraient... sorry !


        • Triodus Triodus 9 octobre 2008 11:55

          il
          serait
          plus
          facile
          d’en
          uger
          avec
          des
          sauts
          de
          ligne.


        • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 13:08

          Pour rester rimbaldien : "Voici le temps des assassins !"

          J’ai plutôt opté pour la parodie d’un titre de livre de Gilbert Cesbron ("C’est Mozart qu’on assassine !"). On peut parler aujourd’hui d’assassinat à grand échelle. Par ce papier, l’esprit du social vient se rappeler à ceux qui ne jurent que par l’économique ou par le développement durable, notions très honorables mais qui ne sont pas tout.

          Le social ne me semble pas soluble dans le développement durable ni dans l’économique. Il contient une part d’irréductibilité qui fait sa spécificité. La religion ne viendra pas combler les vides laissés par le désengagement de l’Etat et la conceptualisation excessive du D.D ; elle ne pourra pas même panser les plaies.

          Pour l’affaire relatée par la vidéo :

          "D’ici fin octobre, les bus s’agenouilleront, annonce Olivier Cholley, directeur d’exploitation à Bibus. Mais ce ne sera pas systématique. L’abaissement n’est pas nécessaire à certains arrêts. Et, à d’autres, on ne peut pas le faire car la bordure du trottoir est trop haute. Mais, dans ce cas, la pente ne devra pas excéder 15 %".

          Jusqu’à présent, Bibus ne faisait pas abaisser les bus car le système tomberait « facilement en panne  ». De plus, trois types de bus ont été acquis depuis 2002. Et c’est autant de fonctionnements différents.
          "Désormais, le service de maintenance a harmonisé les systèmes, explique Olivier Cholley. Et, cet été, à la suite des demandes de personnes handicapées, nous avons effectué un diagnostic des principaux arrêts. Nos chauffeurs vont recevoir une formation spécifique."


          • Mescalina Mescalina 8 octobre 2008 14:09

            TAVERNE, ce social que vous appelez de vos voeux, il reviendra sur la table une fois les marchés stabilisés, et l’économie mondiale réorganisée, assainie.

            Sinon on va très vite oublier le terme "social" et on lui substituera celui de "misère", avec une guerre civile en toile de fond.

            Le "social" tel que vous le voyez, est, au regard du monde, un "caprice" ou une "exigence" des "pays développés".

            Problème : on risque de devenir "sous développé" assez rapidement, et votre "social", on en aura vraiment plus rien à f....., ce "caprice" quand tout allait bien, finalement.


            • foufouille foufouille 8 octobre 2008 14:16

              mais non.........
              controle social de la misere ou "sale pauvre reste hors de vue des bourgeois"
              ou LE STO dans des camps d’hebergement d’urgence
              ou des prisons privees aussi rentable que l’inde


            • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 14:33
              à Foufouille,

              Le RSA, où est-ce ? t’es haut ?
              Le STO erre et ça descend bien bas dans l’esprit craintif et paresseux du parano qui ne voit que des cochons d’Inde...


            • foufouille foufouille 8 octobre 2008 14:40

              moi je suis tout en bas depuis 92
              toi tu edite des poemes a compte d’auteur..........
              on vit pas dans le meme monde


            • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 14:44

              Dans mon monde, on n’a pas le foufouillomètre à zéro.


            • foufouille foufouille 8 octobre 2008 15:11

              on devrait
              les foufouilles peuvent etre tres violent
              en plus comme ils se sentent plutot celtes, l’appart ressemble a une armurerie avec au moins 50kg d’armes blanches aux murs


            • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 16:42

              50 kg, c’est ton poids ? smiley


            • foufouille foufouille 8 octobre 2008 16:47

              uniquement le poids minimum de l’acier
              poids qui augmente chaque annee de brocante


            • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 16:49

              Tu brocantes ou tu brocardes ?


            • foufouille foufouille 8 octobre 2008 17:45

              presque que des brocantes. meme si ca m’arrive d’acheter neuf rarement. a cause de la mauvaise qualite plutot decort
              il y a pas longtemps j’ai rate une hache de combat de 5kg...........


            • La Taverne des Poètes 8 octobre 2008 18:47

              C’est pas elle qui t’a raté plutôt ? Ah non tu portes toujours le scalp. N’empêche, les athlètes du lancer de hache devraient s’entraîner ailleurs qu’aux abords de chez Louis la brocante. Il y a des endroits pour ça.


            • foufouille foufouille 8 octobre 2008 22:01

              une hache de combat fait 30 a 40cm de large.............
              sur une brocnte tu fais le gars pas interreesse et tu revient plus tard
              du coup elle avait remballer sa hache a ploutocrate
              dommage


            • orange orange 8 octobre 2008 17:25

              Je pense qu’il faut maitenant reconstruire la notion sociale. Repenser autrement pour que les actions que l’on proposera à l’avenir, il faut absolument re créer le mot social et sérieusement.
              Aujourd’hui le social humanitaire devrai voir son jour pour que celui qui ne compte pour personne, et je sais qu’ils sont nombreux soit au coeur de la renaissance de cette nouveauté du social.
              J’ai réussi à m’en sortir, mais d’autres son derrière moi, ce n’est pas juste d’être égoïste( penser qu’à moi même
              Le social humanisme s’est aussi liberté d’expression donnons cette expression et écoutons ceux qui ont des choses à dire sur la qualité de vie que bon nombre de personnes vivant à la rue ont beaucoup de chose.
              Je veux encourager tous ceux qui vivent dans l’exclusion pour que leur viede galère fasse parti de nos préocupations 
               


              • foufouille foufouille 8 octobre 2008 17:49

                beau reve vu l’argent depense des ONG du tsunami
                si une vrai asso surfe sur un secteur reserve de la mendicite sociale, elle a des emmerdes et zero subventions


              • appoline appoline 8 octobre 2008 19:20

                J’ai surtout l’impression que le pauvre agace, y compris sur ce site vu les commentaires. Mais si on n’est pas foutu d’aider les autres alors on ne vaut pas grand chose ; il faut garder à l’esprit qu’un jour on aura sans doute des comptes à rendre. On nait à poil et on repart idem, alors d’entasser biens et richesses ne mène pas loin. Quant à Foufouille, il n’a peut-être pas tort car si on en arrive au mano à mano, un peu d’artillerie ne sera pas superflue.


              • foufouille foufouille 8 octobre 2008 22:08

                mais non, les gaulois entasse les trucs blancs
                l’acier 440c ca s’bime pas
                aucas ou c’est utile
                le mieux est d’alller a bricotruc et d’acheter des trucs chimiquessi tu veut je te fais une gre------ incendi--- avec du desodorisant et deux ou trois truc.................


              • foufouille foufouille 8 octobre 2008 17:30

                d’apres bfm, le caviar ps a decide de s"abstenir" sur le vote du RSTO, pardon RSA


                • doctor feelgood doctor feelgood 8 octobre 2008 23:01

                  Il est con ce Taverne il pond un trés bon article, puis il le saborde avec ses commentaires à deux balles (et pourtant, j’ai de l’humour) !!!


                  • Bobby Bobby 8 octobre 2008 23:06

                    Bonsoir,

                    Hélas, j’ai bien peur que toute "raison sociale" ne soit à bâtir sur le sang des plus grosses fortunes !... ce qui ne peut se faire sans mal.

                    Je vois mal les plus nantis d’entre-nous partager leurs surplus pour permettre à ceux qui ont faim, de vivre correctement... ( quelques cas existent ! ) mais au général...

                    Pourtant il est indispensable de rendre un véritable pouvoir d’achat aux plus démunis pour "rééquilibrer" la société entière... qui y verra plus d’un seul bénéfice !

                    Y aurait-il une alternative qu’un intellectuel puisse avancer ?

                    bien cordialement


                    • Christoff_M Christoff_M 8 octobre 2008 23:34

                       on propose des plans de misère aux gens au bas de l’échelle en leur disant estimez vous heureux d’etre dans un pays qui vous "aide" ainsi...

                      nous sommes arrivé aux limites de la mascarade du débat démocratiques en France... ou des gens protégés avec des statuts particuliers donnent des conseils aux plus démunis pour aller bosser avec des clopinettes !!

                      l’abbé Pierre doit se retourner dans sa tombe...


                      • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 9 octobre 2008 03:02

                        Il y a des moments où il faut accepter de prendre un minimum de risques, surtout lorsqu’on nourrit des rêves qui, s’ils se réalisent, réduiront l’injustice faite aux hommes (ça vaut le coup de se faire des frayeurs, du genre, "et si jamais je fais grêve et que ça débouche sur rien ?" ou "et si mon bulletin est mal utilisé par des gens qui ne s’intéressent qu’au pouvoir pour en priver leurs petits camarades et c’est tout ?").

                        Combien d’hommes et de femmes libres et ayant les moyens d’user de leur liberté déplorent la misère, l’exploitation, la relégation d’un nombre de plus en plus important de leurs contemporains et pourtant ne lèvent pas le moindre petit doigt civique (jeu de mots, Maître Capello !) ?

                        Alors, peuple énervé, lève-toi en masse, jette ton dévolu sur le moins crétin et débile d’entre ceux qui te semblent aller dans le sens d’une plus grande justice et bats-toi (tu sais ce que ça veut dire, se battre, espèce d’emplâtre ? se battre, c’est ce qu’ont toujours fait tes arrières grand-mères, de leur naissance à leur mort, c’est aussi ce qu’ont fait les résistants, les pauvres gens qui sont passés par les camps, les types et les femmes qui ont obtenu le droit d’avoir des congés payés, les esquimaux qui survivaient dans un désert blanc, les peuples d’amérique du sud qui ont viré les espagnols, les enfants haïtiens qui continuent à faire dix bornes pieds nus dans la boue pour suivre leurs cours à l’école, ... t’as pigé, tu te rappelles, peuple endormi ?), bats-toi pour qu’il accède à la magistrature suprême (au niveau européen tant qu’à faire... bon, je sais, y faudrait d’abord que ça existe, un président européen avec des pouvoirs qui se tiennent un minimum, ok, ben y’a pas des élections l’an prochain, non ? Alors, qu’est-ce que vous attendez, bande de loukoums mous du bide ?!!!) et qu’il redresse la barre du navire monde avant que ce soient les récifs de la misère et de la honte qui le drossent dans le droit chemin.

                        MOBILISEZ-VOUS, ENGAGEZ-VOUS, BOUGEZ-VOUS, AIMEZ-VOUS, AYEZ CONFIANCE !!! (bordel !)


                        • Jean-paul 9 octobre 2008 03:29

                          @ la taverne des poetes
                          Vous ne travaillez pas avec votre emploi du temps hyper charge sur Agoravox .
                          Vive le chomage ou le RSA pour vous .


                          • Pourquoi ??? 9 octobre 2008 06:50

                            La solidarté ne peut s’exercer que lorsque seule une minorité en a besoin.

                            Si je mange à ma faim : un bon steack, des légumes bios, un bon choix de fromage avec un ptit verre de bon vin. OK, tiens je te laisse mon dessert.

                            Mais si je mange à ma faim : un plat de coquillettes bien bourratif juste pour ne pas entendre les cris de mon estomac, pas sûr que j’aie envie de te laisser le petit bout de beurre qui va l’améliorer.

                            Avec qui as-tu envie d’être solidaire ? Avec ceux qui ont un tout petit moins de nouilles que toi ?

                            Et tu regardes à la télé les mecs qui s’empiffrent de caviar, de rollex et de diamants, et qui n’ont jamais bossé de leur vie. Ce sont eux qui t’embauchent pour un salaire qui te permettra juste d’acheter les coquillettes. Et maintenant ton syndicat te demande d’être solidaire avec ces pauvres gens-là qui sont en crise grave, même que si tu les aides pas, t’auras même plus le job qui te permet d’acheter les coquillettes... J’en vomis le caviar que je n’ai pas mangé

                            Taverne, le sens des mots me donne parfois le vertige...


                            • mikadian 12 octobre 2008 23:42

                              J’aurais pu écrire ce texte moi-même. Je viens d’arrêter mes études d’assistant de service social, à la fin de la deuxième année. Pas à cause de la difficulté, mais pour des raisons d’éthique. Un mot souvent utilisé par le secteur social, alors qu’il semble en avoir perdu totalement le sens. J’ai sept ans d’expérience dans le social, plus ces deux années d’études, dites supérieures, et je suis E-COEU-RE. Je confirme, que le secteur social est miné de l’intérieur par ses technocrates manipulés par les pouvoirs publico-politiques !
                              Une collègue m’a dit un jour " y-a pas plus antisocial que le social " je suis d’accord, il y a quelque chose de pourri dans ce secteur de travail. Je n’ai jamais vu, autant d’imbéciles prétentieux et de crétins incultes au mètre carré, que dans le SOCIAL !

                              Le cynisme y règne en maître, tenant lieu également de sens de l’humour. L’absence de raisonnement à caractère psychologique, sociologique, ou tout simplement logique, est la principale vertu du travailleur social, que l’on souhaite former actuellement, selon un modèle aussi balourd que discipliné. Car il s’agit bien, d’obtenir à long terme, une armée d’agents administratifs, capable d’agir aveuglément aux ordres versatiles des politiques cyclothymiques. Si vous vous sentez des ailes de fourmis zélées, n’hésitez pas à entrer dans le social, il suffit simplement de ne rien savoir faire d’autre.

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