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Accueil du site > Tribune Libre > La crise est finie, l’Etat assurance a accompli son rôle mais 2008 (...)

La crise est finie, l’Etat assurance a accompli son rôle mais 2008 aura été un moment de vérité sur l’évolution des sociétés occidentales

Les ministres du G7, du G20, et après le G4, et le G5, et le G15 de la zone euro, ont décidé d’agir ensemble et de mener une politique financière de choc pour contrecarrer la crise financière de fin 2008. C’est une transgression maîtrisée par rapport aux règles libérales. On va dire un dérapage contrôlé. Une belle figure jouée par les ministres des Finances et, par un coup de magie, le véhicule de la finance a changé de direction et se retrouve sur la pente ascendante, ou du moins un faux plat que l’on va appeler récession.

Nous connaissions l’Etat providence, celui qui accompagne les gens et les entreprises dans leur parcours économique. Voici venu une variante attendue de l’Etat providence. Les mots ont-il du sens à ce stade ? Et ne sommes-nous pas rodés à ce genre d’opération depuis le Lyonnais. L’Etat assurance a mutualisé les pertes des banques ou, du moins, créé un système d’assurance faisant que les prêts interbancaires seront garantis, avec les dépôts. La baisse des taux d’intérêts n’a pas suffi. Bref, c’est l’Etat qui assure. Et qui rassure. Comme quand on conduit une automobile et que l’on a souscrit une assurance tous risques. Ce qui est utile quand on pilote une berline de sport en jouant les pilotes de rallye. On roule vite et, parfois, c’est le crash et, alors, l’assurance rembourse le véhicule. Avec une franchise. Mais le principe de cette assurance est que chaque automobiliste paye une police d’assurance. Les banques sont à la limite du krach, l’Etat leur vient en aide sans que ces banques aient payé la moindre assurance. Mais comme ces banques sont nécessaires à l’économie, cela ressemble à un chantage sans qu’il n’y ait de maître chanteur. Les Etats ne peuvent pas laisser s’effondrer le système. Ainsi va la vie en 2008.

C’est assez étrange comme sentiment. On a l’impression que le monde bascule. Certains évoquent un XXIe siècle qui aurait commencé en 2008, suivant en cela l’idée d’Hobsbawm sur le XXe débuté en 1918. Pourtant, avec une métaphore, on pourrait remettre à niveau l’interprétation de cette crise et convenir que cette opération, elle est un peu celle des Etats assurances, mais aussi des Etats garagistes remettant une bonne dose de liquide de refroidissement dans le circuit de la finance qui a surchauffé et laissé fuir du liquide par quelques lieux de porosités que tout le monde connaît. Nul besoin de faire un dessin.

Mais ne soyons pas désinvoltes. Il est hors de question de dire qu’il ne s’est rien passé. La secousse sismique de 2008 aura peut-être des répliques plus puissantes dans quelques années. Quand le pétrole va monter à des niveaux inimaginables. Ce moment est inéluctable. La seule incertitude, c’est de dater le moment où cela aura lieu. Quant à 2008, nous en reparlerons peut-être avec les élections américaines. Nous en avons déjà parlé à propos de ce qui paraît maintenant comme un détail essentiel de l’Histoire. La crise géorgienne. Aussi vite oubliée que bientôt la crise financière. Mais nous assisterons sans doute à quelques transformations du tissu productif dans la prochaine décennie.

C’est sans doute cela l’essentiel que cette transformation. Ce qui n’est pas dit dans les médias, non pas par quelque complot, mais parce que les gens des médias sont dans une bulle et ne voient rien ou, du moins, ne disent rien sur ce qui est jugé comme subsidiaire. Une transformation qui a un autre ressort que les précédentes. Je pense à la désindustrialisation du bassin lorrain dans les années 1980, avec un phénomène similaire à Détroit, cette industrie de l’automobile en crise. Fin du fordisme, du taylorisme… avènement du toyotisme. D’autres transformations ont eu lieu, notamment avec les nouvelles technologies. Et le déplacement des zones productives, qu’on désigne la délocalisation ou l’externalisation, peu importe. Bref, la modification généralisée des structures de production. Et plus généralement, de tout le secteur industriel. Tel fut le round mené ces années-là de 1976 à 2006, achevant les Trente Glorieuses au sens propre autant que figuré !

Ce qui se passe est parfois évoqué par quelques observateurs de la micro économie. C’est une tendance en vérité assez lourde qui va déterminer le cours des choses productives et financière ces prochaines années. Ce qui va infléchir la production, ce n’est pas la modification du tissu industriel, en voie d’achèvement, mais les choix des consommations. De plus en plus, le consommateur va infléchir l’économie, le contraindre à épouser ses désirs et ses choix. Enfin, le moment de vérité du libéralisme. Non pas par une décision générale des consommateurs avertis, ce serait placer un peu haut leur liberté de conscience ; mais par les contraintes financières du système et la solvabilité, élément-clé car le pouvoir d’achat n’est pas extensible. Autrement dit, les consommateurs vont devoir faire des choix…

… et c’est par une croyance toute religieuse que notre président, féru de progressisme, croit pouvoir poursuivre cet idéal du progrès technique et matériel, le pouvoir d’achat, qui se révèle en vérité, sans âme et sans esprit. De ce point de vue, Sarkozy est parfaitement en phase avec ceux qui croyaient que l’immobilier n’allait cesser de monter. Sarkozy s’est fait élire sur cette illusion en croyant pousser le pouvoir d’achat sans voir les limites du système. Il se trouve désemparé, tel le propriétaire d’un véhicule tout terrain qui s’aperçoit que sa puissance ne peut servir à gravir la pente. 2008, c’est un moment vertigineux où quelque chose bascule ; sans doute plus important que cette crise financière placée sous les projecteurs médiatiques. Mais, à côté, la spiritualité du nouvel âge se met en place. Elle sera dévastatrice pour les uns et salvatrice pour les autres, neutre pour un grand nombre.


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108 réactions à cet article    


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 10:38

    La crise des CDS, si j’ai bien compris, c’est celle des assurances sur les crédits.

    Il me semble que dans la bonne logique de l’Etat assurance, le super assureur va enfiler le costume rouge et bleu, atterrir sur les places boursières et sauver tout ce monde.

    Eh Ducasse, faut prévoir d’agrandir ta salle, elle ne sera pas assez grande pour recevoir tous les dirigeants qui viendront célébrer l’action du superman de l’assurance !


  • LE CHAT LE CHAT 13 octobre 2008 10:44

    @TALL

     y’a aussi les hedge funds qui vendent à tour de bras parce que les gens veulent se faire rembourser et qui poussent les marchés à la baisse en bradant à n’importe quel prix ....
    ça fait plus de 2000 milliards de $ qui reposent sur le sable des paradis off shore ....
    et dire que certains poussaient à la roue pour la retraite par capitalisation .... Les petits vieux vont devoir chercher du boulot pour compléter une retraite fondue alors que le chômage va exploser aux states ....


  • Abolab 13 octobre 2008 10:50

    Est-ce qu’Agora Vox a des couilles ou quoi ? Où est mon article sur la crise financière en attente depuis le 08 octobre ?


  • Alpo47 Alpo47 13 octobre 2008 11:14

    Les dernières estimations des CDS en circulation donnent une fourchette de 45000 à 63000 milliards USD.
    Vous avez des économies ?

    On ne peut qu’admirer la persévérance de l’auteur à pratiquer la méthode Coué, qui consiste, in fine, à ignorer les faits pour se concentrer sur ce que nous désirons voir se réaliser. Peut être, Dugué estime t-il qu’il est de sa "mission" de faire passer un message d’apaisement et de contribuer à restaurer la confiance ? Ce serait honorable, mais en même temps, illusoire pour les lecteurs.

    Cependant cette crise financière et économique ne fait que commencer, hélas pour nous tous. D’autres instruments de spéculation existent donc et rendent tout sauvetage irréalisable.
    Le système financier et économique est "vérolé" et sa fin est proche.

    Quand à dire que les journalistes et médias sont dans une bulle et ne voient pas, en toute honnèteté, les faits, c’est également erroné, je le crains. ll suffit de voir qui détient les médias et quelle a été l’évolution de leur actionnarait depuis 10/15 ans. La toute puissance de TF1, l’installation à la présentation du journal de 20h, d’une très, très, "proche" de Sarkozy ... etc... les exemples abondent, on en a parlé souvent sur ce site.
    Les médias sont aux ordres et ne divulgent que l’information qui sert les intérêts du pouvoir et surtout de ses vrais maitres.

    On constate aujourd’hui que les vrais PREDATEURS de notre société sont le système bancaire et financier, sorte de sangsue qui poursuit un rêve de profit maximum et, finalement, de controle total de tout le système de communication, politique, économique...

    Les premiers politiques viennent de s’exprimer (Attali, Mendelshom ..) pour la création d’un gouvernement mondial. D’autres vont suivre....

    Bienvenue, dans les prémices du "nouvel ordre mondial" .


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 11:15

    Philippe Renève n’a jamais rien compris à Bernard Dugué et s’attache à le démontrer avec une jolie constance.


  • Abolab 13 octobre 2008 11:37

    L’article en question s’appelle :

    Jackpot : le coup d’état bancaire mondial des petites mains de la finance

    Merci de voter pour sa publication


  • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2008 12:32

    @ Alp47 qui écrit : ""Les premiers politiques viennent de s’exprimer (Attali, Mendelshom ..) pour la création d’un gouvernement mondial. D’autres vont suivre....""

    Ces paroles attribuées à David Rockefeller, lors de son discours à la commission trilatérale, juin 1991 : "Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et aux autres grandes publications dont les dirigeants ont assisté à nos réunions et ont respecté leurs promesses de discrétion pendant presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer notre plan d’action pour le monde si nous avions été sous les projecteurs pendant toutes ces années. Mais maintenant le monde est plus sophistiqué et mieux préparé à la marche vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés."

    Selon moi, un gouvernement mondial serait à la démocratie, ce que les OGM sont la biodiversité.


  • Alpo47 Alpo47 13 octobre 2008 13:28

    Et je suis bien d’accord avec vous, je dirais même que ce serait le pas le plus important vers une dictature mondiale. Le "New World Order", souhaité par nos "élites". Tout à leur dévotion, bien entendu.

    Et pour l’emploi du terme "dictature", chacun doit bien prendre conscience qu’il ne s’agit plus de "chemises brunes" défilant dans les rues, mais du controle total des médias, de la connivence, sinon sujetion, des politiques au pouvoir économique, du controle informatique (fichage, passeport biométrique, etc..) des individus ...

    C’est, je pense, le plus grand défi auquel nous (citoyens encore libres) devons faire face. Hélas, de nombreuses étapes ont été finalisées sans réaction de notre part, et il est déjà presque trop tard.


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 13 octobre 2008 15:00

    @ L’auteur. Vous ne croyez pas sérieusement que c’est fini, n’est-ce pas ? Moi aussi je veux apporter un mot d’espoir.. mais je le dis autrement. Ainsi, je n’aurai pas à biffer la semaine prochaine..

     Pierre JC Allard

    http://les7duquebec.wordpress.com/2008/10/13/apres-la-crise/


  • Antoine Diederick 13 octobre 2008 23:10

    Gouvernement mondial....les crises vont de plus plus justifier cet artefact.

    Ce jour là , de l’avènement de cette idée , pauvre de nous, je ne donne pas cher de notre peau....

    Ce qui me rassure c’est que ceux qui défendent cette idée sont parfois devant les tribunaux pour comportements de mauvais garçon.

    Et les mauvaises langues parlent aussi des prix nobel de la paix comme candidats "bad boys".



  • antitall antitall 13 octobre 2008 13:28

    on nouveau contrat Tall,n’oublie pas de le signer !! Mes chers amis, Le 11 septembre marque le triste anniversaire d’une catastrophe hautement symbolique pour l’humanité. Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu : 1) J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants, 2) J’accepte d’être humilié ou exploité a condition qu’on me permette a mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale, 3) J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites, 4) J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients, 5) J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année, 6) J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états, 7) J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale, 8) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte, 9) J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer, 10) J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux, 11) J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront, 12) J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie, 13) J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive, 14) J’accepte que l’on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures, 15) J’accepte que l’on mette au banc de la société les personnes agées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet, 16) J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,

    17) J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète, 18) J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale, 19) J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts, 20) J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence, 21) J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise, 22) J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident, 23) J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives, 24) J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte, 25) J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques, 26) J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants, 27) J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine, 28) J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger, 29) J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent, 30) j’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer, 31) J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux, 32) J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez, 33) J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

    DEMIS À L’OUEST

    Bon pour accord,lu et approuvé--------signature :..............


  • La Taverne des Poètes 13 octobre 2008 10:38

    "Tout va bien, tout va de mieux en mieux", "Tout va bien, tout va de mieux en mieux", "Tout va bien, tout va de mieux en mieux", "Tout va bien, tout va de mieux en mieux", "Tout va bien, tout va de mieux en mieux", "Tout va bien, tout va de mieux en mieux", "Tout va bien, tout va de mieux en mieux", "Tout va bien, tout va de mieux en mieux", "Tout va bien, tout va de mieux en mieux"...

    Dugué.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 10:40

      Dany Boon, sors immédiatement de la Taverne !


    • La Taverne des Poètes 13 octobre 2008 11:29

      N’en faites pas une crise...


    • Internaute Internaute 13 octobre 2008 10:38

      « Fin du fordisme, du taylorisme… avènement du toyotisme »
      J’apprécie le bon mot mais il est trompeur. Le toyotisme n’est rien d’autre que l’organisation scientifique du travail poussée à l’extrême (orient ?). On n’est donc pas sorti du Taylorisme.

      Vous avez raison de noter que la crise n’est pas que financière. C’est d’abord une crise de politique industrielle, c’est le résultat du mauvais choix de la mondialisation. Les banques sont devenues indispensables car les distances que doivent parcourir les flux financiers ne sont plus à portée de l’individu. S’il existait encore des économies locales où l’on puisse payer cash sur de courtes distances nous ne serions pas dans ce fatras mondialiste de bulles virtuelles aux dégâts biens réels.

      Le pire est que ceux-là même qui nous ont mis dans le pétrin viennent aujourd’hui se présenter comme nos sauveurs. Toute la troupe du théâtre politique qui se pavane de Gx en Gy sont ceux qui ont provoqué les délocalisations, l’endettement et la crise. Ils sont incompétents, l’ont suffisamment prouvé et leurs actions ne fera qu’aggraver cette crise.

      S’ils nous disent de faire une chose, faisons le contraire. Aprés tout c’est bien ce qu’ils ont fait pendant toutes ces années, dire une chose et faire le contraire. Alors, pourquoi pas nous ? Les députés sont les ennemis du peuple.


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 10:42

        Les Députés, ne ne pense pas qu’ils soient ennemi du peuple, car pour désigner un ennemi, encore faut-il le connaître. Le Député ne connaît le peuple que quand il se déguise tous les 5 ans en électeur.


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 10:46

        Une précision,

        J’associe le fordisme aux Trente Glorieuse et le toyotisme aux années qui ont suivi le choc pétrolier, avec le Japon conquérant, la robotisation, les modification du tissu industriel mondial, le fameux bassin lorain et tout le pognon englouti et récupéré par quelques bon profiteurs de la formation et de l’économie aidée...

        symbole ultime, il y a une usine Toyota à Valenciennes, et Renault a fermé à Villvorde la même année ou presque


      • djib 13 octobre 2008 10:44

        Monsieur Dugué est magique de facilité, renversant de sérénité ... 2008 sera un détail de l’histoire... les médias ne commentent pas ce qui est subsidiaire ( et pourquoi pas "accessoire" tant que nous y sommes ). La crise est fini et l’état va gentillement épongé les dettes. Sauf que pour payer les repas fastueux des plus grands c’est nous qui allons nous retrouver dans la cuisine à faire la plonge. Et qu’en plus on n’est pas loin de voir la pile d’assiettes sales s’écrouler sur nous.
        Mais heureusement monsieur Dugué nous dit, comme dans ses articles précédant que tout va bien, qu’il ne faut pas être alarmiste, rendez vous dans quelques années ...
        Grand-guignolesque !


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 11:21

          Mais tout ira bien, si les Etats appliquent le plan Dugué.


        • La Taverne des Poètes 13 octobre 2008 12:10

          Ah ? Je croyais que vous écriviez que tout allait bien déjà...Il faut savoir !


        • faxtronic faxtronic 13 octobre 2008 10:46

          La crise est finie.... waaaaaaaaaarf, c’’ est drole, c est juste le debut, car il faudra que le peuple regle l addition, par un moyen ou par un autre


          • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 10:50

            C’est bien ce que j’ai dit, la crise financière va faire place à une crise économique qui va se solder par des choix de consommation et certainement, du chômage mais comme en 1991-1995, le chômage sera une variable d’ajustement,

            Traduction : Quand les chauffards de la finances plantent le véhicule financier, les Etats assurances assurent le véhicule, le pilote mais pas ceux qui sont fauchés sur la route


          • wonderliza 13 octobre 2008 14:51

            je propose que le peuple fasse payer l’addition... pour changer, y en a marre de payer pour des parieurs incompétants....


          • FGsuperfred 13 octobre 2008 10:54

            la crise est derrière nous
            mais c’est bien sûr
            c’est comme tous ces guignolos d’économistes à la mord-moi-le-noeud qui prédisaient que le CAC ne descendrait pas en dessous de 4500
            tu diras que la crise est finie à tous ceux qui sont en train de se faire virer à coup de pied dans le c..., le GVT étant complice
            tu leur expliqueras comment le chômage est en train de remonter en flèche (est-il vraiment descendu un jour)
            la crise est tellement passée que je suis en congés forcés pour au moins une semaine comme la moitié de la boite (chauffeur routier) et que ça fait 3 semaines qu’on tourne à 25h/semaine à la place de 70/75
            encore un qui a bien du mal à sortir le nez de sa fenêtre....


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 11:08

              J’ai parlé de la crise financière. Pour l’économie et la société, cela fera quelques dégâts qu’on ne peut évaluer. Je ne sais pas quoi te répondre, c’est sûr que de se faire virer, ce n’est pas drôle mais dans les années 80 et 90, ceux qui conservaient leur emploi s’en foutaient largement de tous les mecs licenciés. La solution à cette crise économique sera politique. Mais hélas, la société n’est pas prête à vouloir un plan Marshall social, du moment que le système ne s’écroule pas, grâce aux politiques qui ont sauvé la finance


            • Triodus Triodus 13 octobre 2008 11:17

              @Bernard,

              "du moment que le système ne s’écroule pas, grâce aux politiques qui ont sauvé la finance"

              Ne leur prêtez pas cette victoire qu’ils s’efforcent de nous faire gober !
              Ils ne tentent de sauver que leur fesses et leur face.

              Que peuvent faire ces moucherons face aux mécanismes financiers et à des masses monétaires qui dépassent de plusieures magnitudes des budgets d’etats ?

              Cordialement,
              T.


            • wonderliza 13 octobre 2008 14:56

              Ils n’ont fait que temporiser la chute... Le système arrive à bout, quand allez-vous ouvrir les yeux ?
              Ne me dites pas que le gouvernement sait ce qu’il fait, il est tout autant dépassé, il ne s’agit pas d’un problème national là....


            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 13 octobre 2008 20:34

              @ Bernard Dugué : OUI on peut dire que la crise financiere est finie... puisque l’argent n’a plus aucune valeur et que tout repose sur une confiance qui ne pourra qu’être imposée. Dans notre 1984 bien réel, on pourra ajouter un Ministere de la Richese a coté de celui de l’Amour

               http://nouvellesociete.org/706,html

              http://les7duquebec.wordpress.com/2008/10/13/apres-la-crise/

              Pierre JC Allard



            • finael finael 13 octobre 2008 22:31

              @ Bernard Dugué

              "Quelques dégats" ... pour quelques millions - ou milliards - de personnes


              - Hausse générale du chômage (de masse)


              - Baisse générale et massive du pouvoir d’achat


              - Baisse du nombre d’enseignants, d’aides sociaux, de tout ce qui peut soulager la misère et l’exclusion


              - Hausse des taxes, des impôts, ...


              - Rancoeur générale contre les politiciens


              - Pour les militaires c’est ce qu’on appelle les "dégats collatéraux"


              Ce fut la recette qui servit l’avènement du National Socialisme !!


            • el bourrico 13 octobre 2008 11:07

              Admirez les bienfaits du "libéralisme", du "capitalisme", du "marché", voyez comme cela profite au monde, comme cela nous mène vers une société meilleure, voyez l’avenir radieux.
              En attendant, tous ces gouvernements qui suivent les USA et leur politique du "tout le pognon pour les riches" comme de bons clebards sont en train de virer gauchiste avec des programmes de nationalisation à faire passer les communistes pour des ultra libéraux.

              Je préfère en rire, sinon je deviendrai terroriste.
              Et si quelques banquiers ou autres économistes sont victimes "d’accidents" à l’explosif ou à la balle de chasse au sanglier.... ben je ne verserai pas une larme, mais pas une seules.

              Je crois que je les hais, je crois que si j’en ai un en face de moi, il ne faut même pas qu’il l’ouvre, sinon je lui fait bouffer son costard.

              Peut être que le troupeau de moutton qu’on appelle "population", va enfin se réveiller ? J’en doute, il n’y a plus aucun esprit de contestation, la lucidité n’existe plus, remplacée par la Star’Ac’, les gens ne s’intéresse plus à la politique, ils en paient le prix, en fait, ils n’ont que ce qu’ils méritent. Ils ont été pris pour des cons, mais c’est normal, il le sont.


              • djib 13 octobre 2008 11:20

                Citons Coluche : " Depuis le temps qu’ils vous prennent pour des cons, avouez que vous devez l’être un peit peu !"


              • djib 13 octobre 2008 11:20

                Citons Coluche : " Depuis le temps qu’ils vous prennent pour des cons, avouez que vous devez l’être un petit peu !"


              • Radix Radix 13 octobre 2008 11:12

                Bonjour

                La crise financière est finie, vive la crise économique !

                Donc celà va mieux pour la bourse et plus mal pour ceux qui doivent payer les pôts cassés.

                Radix


                • Forest Ent Forest Ent 13 octobre 2008 11:22

                  En effet, la crise est finie. La dépression commence.


                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 11:28

                    Vous me prendrez deux comprimés de Sarkozac le matin



                  • millesime 13 octobre 2008 11:23

                    la réunion d’hier règle la situation des banques...mais sauver les banques aura un coût... !
                    quant à l’euroland...la photo dans mon quotidien est celle de SARKOZY en compagnie de...Gordon BROWN.... ! l’anglais qui à ma connaisance ne fait pas partie de l’euroland... !
                    c’est dire si SARKO soutient anglais et américains (lesquels font tout pour que l’Europe reste un NAIN politique)
                    de sorte que la crise est hélas encore devant nous...nos leaders politiques n’ont rien compris.. ! ou plutôt ne font pas ce qu’il faudrait pour résoudre la crise... !


                    • fhefhe fhefhe 13 octobre 2008 11:29

                      Quand vous avez donné vôtre confiance , il ne vous reste que vos yeux pour pleurer....
                      Ceux qui vous donnent leur paroles ne peuvent pas la tenir....il ne l’ont plus , ils vous l’ont donnée... !!!
                      La crise est , et sera toujours présente au quotidien...
                      Que deviennent les critéres de la Constitution Européenne si dans chaque Etat une ou deux banques sont en faillite ?
                      Qui peut m’expliquer comment nôtre Etat qui est dans le rouge "vif" peut se porter garant ?
                      Je suis convaincu , que nous avons frôler une Guerre.... !!!!
                      Les sommes stratosphèriques en jeu seront remboursées par nos larmes ou par nôtre sang... !!!


                      • herve33 13 octobre 2008 11:32

                        Il voit etre aveugle pour croire que cette crise qui n’est certainement pas que financière est terminée , elle n’est sans aucun doute qu’à son début , même si le plan concocté par le G7 va sans doute dans un premier temps , soulagé le marché du crédit interbancaire . La véritable crise va se dérouler dans les mois qui viennent .

                        l’énorme sparadrap qu’à coller le G7 et l’euro-groupe n’a pas résolu l’essence même de cette crise : l’éclatement de la bulle de crédit américaine , l’explosion de la dette US et la crédibilité même des Etats Unis quant à payer cette dette . 

                        Les Etats vont intervenir pour soutenir les banques en difficulté , cela coutera des milliers de milliards de dollars et d’Euros . Personne ne peut dire actuellement le cout de ses sauvetages , surtout pour le contribuable américain .

                        Comment sera financer cette dette , pas autre chose que la planche à billet .

                        Cependant, il y a cependant 2 nuances à apporter , les économies européennes disposent encore de marche de manoeuvre pour relancer leur économie , chose que ne dépose pas les US qui sont largement tributaire des investisseurs étrangers et notamment chinois .

                        Ces investisseurs vont-ils faire confiance à une économie qui a failli mettre par terre le système financier mondial . Rien n’est moins sûr . Et le reflet sera la valeur du dollar qui a de très forte chance de devenir une monnaie de singe . 




                        • La Taverne des Poètes 13 octobre 2008 11:35



                          La crise est finie !
                          Que la joie vienne !
                          Mais oui, mais oui,
                          Dugué l’a dit !

                          Donne-moi la main
                          et prends la mienne :
                          La crise est finie !
                          La crise est finie !

                          La crise est finie !
                          La crise est finie !
                          La crise est finie !

                          Bernard bientôt au Zénith, avec aussi son tube "La crise Et caetera" en duo avec Ségolène ("Fraternité ! Fraternité Fraternité")


                          • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 11:42

                            De toutes les énergies

                            Sheila watt que j’préfère


                          • finael finael 13 octobre 2008 22:34

                            @ La taverne des poètes

                            Zut vous avez été plus rapide que moi !


                          • ZEN ZEN 13 octobre 2008 11:38

                            Après cette opération de sauvetage , la finance va se reconstituer de manière encore plus concentrée et les Etats lui redonneront ses capacités de nuisance , elle qui n’a jamais rien appris des crises. Nous porterons tout le poids des énormes fonds engagés pour sauver l’essentiel du système..
                            .La crise est devant nous. Le plan Dugué n’y fera rien...

                            Il n’en reste pas moins que nous semblons être à la fin d’un cycle

                             


                            • ZEN ZEN 13 octobre 2008 11:40

                              Fin d’un cycle ou d’une certaine forme de capitalisme :

                              La fin de la présidence de George Bush coïncide avec la fin d’un cycle économique : celui ouvert en 1981 par Ronald Reagan, selon lequel "l’Etat n’est pas la solution. Il est le problème".

                              _________________________

                              "Tant que les responsables et leurs conseillers n’auront pas quitté le cadre théorique et idéologique du néolibéralisme non seulement ne pourront-ils pas porter remède aux raisons profondes de la crise, mais encore seront-ils peu crédibles dans la lutte contre les effets immédiats de cette dernière. On ne met pas en œuvre une nouvelle stratégie avec ceux qui ont été à la base de l’échec. La crise actuelle n’est pas un simple mouvement du cycle des affaires. Elle met en cause des éléments bien plus fondamentaux"(J.Sapir)_________________

                              "Les conséquences politiques de la crise actuelle seront énormes, dans la mesure où les maîtres du système vont tenter de trouver des boucs émissaires à l’effondrement de leur hégémonie. Je pense que la moitié du peuple américain n’acceptera pas ce qui est en train de se passer. Les conflits internes vont donc s’exacerber aux Etats-Unis, qui sont en passe de devenir le pays du monde le plus instable politiquement." (IW)

                              "Le capitalisme touche à sa fin" :


                              • Bernard Dugué Bernard Dugué 13 octobre 2008 11:50

                                Merci pour l’intéressant lien vers Le Monde

                                Nous vivons peut-être plusieurs fins, il y a tout un bouquin à écrire dessus. Un volet oublié, la trilatérale. A vouloir endormir le citoyen par les médias, on en a fait un idiot dépourvu de critique, a qui il ne reste que l’émotion et la colère. C’est la fin de ce qui a commencé en 1991, mais aussi la fin de l’impérialisme américains issue de la victoire de 1945. Une évocation du précédent cycle, de la victoire de Sedan à la défaite du nazisme... Une période assez étrange en vérité. Qui justifie amplement ce billet qui dénote et qui montre le niveau critique du lecteur moyen pour qui

                                Un billet intéressant est un billet qui confirme mes préjugés et mes croyances !


                              • Internaute Internaute 13 octobre 2008 12:32

                                L’Histoire ne conservant que l’essentiel je crois que la fin de la domination américaine restera le fait le plus notoire de cette année 2008.


                              • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2008 13:18

                                Merci Zen pour ce lien, auquel j’opposerais celui-ci :

                                 

                                La fin du capitalisme ? Non, bien au contraire…Charles Wyplosz 19 Septembre 2008
                                 
                                Et pour dire : "Ce qui ne nous détruit pas nous renforce" est un principe qui vaut aussi pour le capitalisme.


                              • CANAAN 13 octobre 2008 11:41

                                Le propre d’une bulle, de chewing gum, de savon ou financière est de grossir (jusqu’ou ?) et d’éclater (quand ?)
                                Nous vivons Une époque formidable
                                Avec l’arrivée de nouveaux entrants dans le systéme (Chine, Russie, Inde, Brésil) la prochaine sera ...EXPLOSIVE !!! 


                                • Roche 13 octobre 2008 11:43

                                  @ Renève, tout a fait ok avec vous, il n’est pas plus économiste qu’il n’est philosophe, un nul qui avance d’ailleurs sur son blog ou il présente son bouquin que je n’ai pas vraiment besoin de lire mais encore avance sans scrupule dans un billet que l’europe n’a pas encore atteint la perfection du système US.


                                  CE QU’on peut comprendre c’est que LA NUIT LA PRESSE DECOMPRESSE…
                                  La presse somatiserait elle ? Possible ! Assez saugrenue cette idée de recueillir les dernières dépêches émises par nos médias adorés mais je n’ai pu me retenir… bon en gros qu’en est-il ? Eh bien ce n’est pas très compliqué, tous se sont entendus pour un repos dominical plutôt calme, certains vont même jusqu’à nous faire des petites mises à jour, oui mesdames et messieurs des fois que la crise s’évaporerait des esprits, pour preuve la nuit, ils nous foutent bien la paix et dorment comme des bébés, quoique j’en imagine pas mal accroc au lexomil pour assurer l’angoisse du lendemain ! ,
                                  Il va falloir encore jeter n’importe quoi à la face du peuple, et çà la presse, elle n’aime pas ! d’autant que les idées commencent a manquer drôlement et pour maintenir le suspens jusqu’à ce que les US aient enfin normé leur maitre, çà risque d’être de plus en plus pénible… normal, on voit mal l’UE faire du suivisme, et les deux candidats a l’élection prendre les mêmes décisions, finalement c’est la le constat de l’union qui fait la force, ils s’épuisent pour du vent , mais du temps c’est de l’argent bon sang, je me ferai souris pour consulter le CA du dernier mois … en pleine croissance négative je suppose comme dirait sarko !
                                  les ramollis somatisent un max, mais c’est juste une petite dépression ou un coup de blues mais attention, nous avons a faire aux sujets bipolaires qui ne vont pas tarder a basculer dans l’euphorie, elle est latente, a cause de l’attente biensure, car il faut imaginer le jour ou le plan d’enfer va se concrétiser même les maitres en matière de novlangue ne pigeraient pas un traitre mot de leur jargon !!! On fait un pari ? EH BIEN BINGO CA N’A PAS RATE !!
                                  Hormis le fait qu’ils se soient tous accordés pour nous bazarder une solution finale très très très optimiste, le Washington post nous a pondu un billet édifiant sur l’accouchement plan bébé UE de dimanche ! J’ose espérer que Le type a réussi à s’endormir par ce que même avec le décalage,horaire, j’ai vraiment du mal a comprendre comment il a réussi a dénicher des infos que nous n’avons pas eu au même moment et pire encore, que nous n’auront jamais puisqu’en ce lundi 13 TOUT VA BIEN POUR LE MEILLEUR DES MONDES !!!

                                  LES NEWS D’HIER !
                                  MARIANNE 2 Dimanche 12 Octobre 2008 - 07:00 : Sarkozy ou l’échec de l’hyper-communication
                                  LIBÉRATION : Un plan d’action anticrise pour la zone euro 11 oct. 18h23 (mise à jour le 12 oct. 21h30)
                                  LE MONDE : L’Eurogroupe s’engage en faveur des banques pour rassurer les marchés
                                  LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.10.08 | 21h24 • Mis à jour le 12.10.08 | 22h32
                                  L’EXPRESS : Crise : les Européens ont donné leur réponse, verdict lundi sur les marchés
                                  AFP lundi 13 octobre 2008, mis à jour à 01:13
                                  NOUVELOBS.COM L’Eurogroupe s’accorde sur un plan le| 12.10.2008 | 21:29
                                  Le parisien : L’Europe unie face à la crise12.10.2008, 12h08 | Mise à jour : 23h56
                                   
                                  celui du WP que j’ai essayé de traduire aussi bien que j’ai pu

                                  EURO NATIONS TO GUARANTEE BANK REFINANCING
                                  PARIS - les Nations de la zone euro sont convenu dimanche garantie bancaire temporaire de refinancement et se sont engagés à ne pas empêcher les banques en tant que partie d’un ensemble de mesures d’urgence destinées à obtenir de nouveau des crédits .
                                   l’Europe unifiée répond ce jour à la crise financière mondiale et r à une partie essentielle du problème : les banques hésitent à prêter les unes aux autres. Cela a contribué à alimenter la crise qui a tiré vers le bas certains de Wall Street et menacent le coeur des États-Unis et les économies européennes.
                                   Après le Dow Jones Industrial Average a mis fin à sa pire semaine de l’histoire, la chute de plus de 18 ¨% la semaine dernière, les dirigeants du monde se sont débrouillés tous les week-end pour trouver un moyen de débloquer l’argent avant de marchés ouverts du lundi.
                                  Le sommet d’urgence des 15 dirigeants consisait a garantir la dette bancaire de nouvelles jusqu’à la fin de 2009, qui permettra les gouvernements à aider les banques en achetant des actions privilégiées.

                                  Mais Il appartient aux différents gouvernements d’annoncer comment ils vont appliquer les mesures.
                                  . « Je veux dire à nos compatriotes dans tous les pays de l’Europe qu’ils peuvent et doivent avoir confiance », au sommet d’accueil le président français Nicolas Sarkozy a dit.
                                  ." Sarkozy espère que la dynamique de la réunion du dimanche ne serait pas s’arrêter à des frontières de l’Europe, et a renouvelé son appel pour un sommet des grandes économies mondiales pour aider à reconstruire un système financier international "pour faire triompher les idées européennes."
                                  Banque centrale européenne en chef Jean-Claude Trichet s’est félicité de l’unité des dirigeants de l’Europe _ mais mis en garde il ya encore du travail à faire.
                                  "La force de l’unité que nous avons montré aujourd’hui est un élément fondamental de confiance », a déclaré la Banque centrale européenne en chef Jean-Claude Trichet.
                                  . Mais "il ya encore beaucoup de choses à faire », tant par les gouvernements et les banquiers centraux, a ajouté M. Trichet.
                                  Président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a déclaré : « Notre analyze n’est pas immédiate d’un miracle."
                                  Le plan suit la Grande-Bretagne de 50 milliards de livres (88 milliards), partiellement plan de nationaliser les grandes banques et a promis de garantir une plus 250 milliards de livres ($ 438 milliards) de prêts à soutenir le secteur bancaire.
                                  Mais il n’y avait pas de somme donnée sur la façon dont beaucoup de mesures de l’UE coûterait, Sarkozy a dit et chaque pays de décider combien il en passer.

                                  le Premier ministre britannique Gordon Brown, qui s’est entretenu avec Sarkozy plus tôt dimanche, a déclaré : « Je crois qu’il ya maintenant un terrain sur ce qui doit être fait, qu’il doit être globale, et il doit être de tous les pays travaillent ensemble pour arriver à le fond et résoudre ce qui est un problème financier. "

                                  Sarkozy a annoncé les mesures qui comprennent également les nouvelles règles comptables pour les banques a adopter « sans retard » dans les 15 pays utilisant l’euro
                                  .

                                  Lundi, les gouvernements Italien, l’Allemand, Français et d’autres vont présenter les moyens de mise en œuvre des mesures. Les 27 États membres de l’UE auront une chance d’adhérer à ces mesures lors de la réunion de mercredi. " La déclaration faite par les dirigeants de l’UE ont dit qu’ils ont convenu d’éviter l’échec des institutions financières, par des moyens appropriés, y compris la réfection."
                                   Les gouvernements de garantie "pour une période intérimaire et sur les conditions commerciales" nouvelle dette émis par les banques pour un maximum de cinq ans. "Ce régime serait limité en volume, temporaire et sera appliqué sous étroite surveillance des autorités financières jusqu’au 31 décembre 2009," « Sarkozy dit que cette mesure n’est pas un cadeau aux banques et qu’elles doivent prêter l’argent pour que la confiance soit rétablie, les États auront la possibilité de garantir les prêts en vertu des garanties sous des formes différentes. Angela Merkel a déclaré que les mesures vont permettre aux marchés de fonctionner à nouveau, qui est l’objectif. Comme la crise financière s’étend à l’économie mondiale, les dirigeants du monde veulent un moyen de mettre fin à la panique. Mais les efforts pour convenir d’une réponse mondiale coordonnée ont découvert que les dirigeants cherchent à aborder les défis uniquement pour leur propre pays.
                                   « Ce n’est pas facile » a déclaré Sarkozy, nous avons des traditions différentes. Pour certains, nous n’avons pas la même monnaie et avons différents régulateurs, mais dans une situation d’urgence, nous avons dû prendre la responsabilité".
                                   Même au sein des 27 nations de l’UE, certains pays sont confrontés à l’effondrement d’un marché du logement, certains ont dû intervenir pour sauver les banques, tandis que d’autres ont dû faire face à différents problèmes.
                                  Les ministres des Finances du Groupe des 20, qui comprend des pays riches et les grands pays en développement comme la Chine, le Brésil et l’Inde, se sont réunis à Washington ce week-end, et se sont engagés à intensifier leurs efforts pour débloquer le système financier gelé avant qu’il ne fasse plus de dégâts et fragiliser davantage l’économie mondiale, mais n’a fait aucune offre concrète de nouveaux mouvements.
                                  By GREG KELLER and JAMEY KEATEN
                                  The Associated Press Sunday, October 12, 2008 ; 5:38 PM
                                  COMME LE NOTE LE CANARD ENCHAINNE : UNE PALMEDANS UNE CYBER MARE


                                  • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2008 13:20

                                    ""La presse somatiserait elle ? ""

                                    Non, la Presse sodomise, nuance.


                                  • wiztricks 13 octobre 2008 11:54

                                    Sur le fond, s’il y a crise c’est que nous ne savons pas comment pourra être remboursée la dette gigantesque qu’à autorisé la finance. Pour que cela soit rapidement possible, il faudrait beaucoup de croissance !
                                    Nous venons d’intégrer que le modèle economique actuel achoppait sur les ressources finies de notre planète : les conditions d’une telle croissance restent à inventer !

                                    A défaut, les risques de ne pas pouvoir éponger cette dette augmentent.

                                    La crise financière n’est qu’un épiphénomène : nous ne savons même pas trier la bonne dette (celle qui sera remboursée) de la mauvaise (celle qu’il faudra assumer). Et pour garder notre calme, seuls les Etats autrement dit nos revenus à venir peuvent se porter "garants". 

                                    A court terme, nous n’avons pas le choix mais le malade reste en sursis.

                                    - W



                                    • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 13 octobre 2008 12:01

                                      Ce qui est insupportable dans cette l’histoire de cette crise (qui est certainement loin d’être finie) c’est qu’on s’est tous fait voler par une bande de financiers qui eux ont pris leurs bénéfices.

                                      Profits privés, pertes socialisées, et je ne crois pas que l’on fera rendre gorge aux aigrefins...

                                      Il faudrait créer une COMMISSION D’ENQUÊTE CITOYENNE  sur cette sombre affaire (et pourquoi pas ici sur AV ?)...

                                      La bande à Sarko 1er étant bien sûr les copains des filous et ne feront par conséquent jamais toute la lumière sur cette vaste arnaque...


                                      • Roche 13 octobre 2008 12:14
                                        POUR MIEUX COMPRENDRE POURQUOI ON NE PEUT FAIRE PAYER LES RICHES MAIS AIDER LES BANQUES A LES ENGRAISSER ENCORE PLUS MAIS CETTE FOIS A TRAVERS LES LES CRISES...
                                        A quoi servent-ils ? Faire payer les riches ? « C’est absurde, tranche l’industriel Serge Dassault. En réalité, il n’y a pas assez de riches, et ceux qui restent vont partir » (Capital, novembre 2003). S’il n’a pas vraiment de raisons de « partir » – où trouverait-il un Etat assez charitable pour financer ses avions ? –, M. Dassault, cinquième fortune française, martèle un argument classique : les grandes fortunes seraient si peu nombreuses et leurs avoirs globaux tellement insignifiants qu’appliquer à leur endroit une fiscalité « décomplexée » n’entraînerait pratiquement aucun effet redistributif.
                                        Mais la thèse bat de l’aile. D’après une étude publiée fin mars par le cabinet de conseil Oliver Wyman, la fortune cumulée des millionnaires de la planète s’élèverait à 50 000 milliards de dollars. C’est trois fois et demi le produit intérieur brut américain ; cinquante fois le montant des pertes occasionnées par la crise financière ouverte en 2007 et décrite comme la plus grave depuis 1929.
                                        Ainsi, ponctionner le magot des très riches rapporterait. Beaucoup. Mais, lorsque le ministre des finances britannique projette de taxer les milliardaires étrangers résidant à Londres, ces derniers mettent en cause la « compétence » du gouvernement et menacent de quitter la City pour des cieux fiscalement plus ouatés. Un demi-siècle plus tôt, leurs homologues n’auraient sans doute pas manifesté une telle prétention. En auraient-ils seulement eu la possibilité ?
                                        Dans la plupart des pays occidentaux, la crise des années 1930 puis les mesures fiscales prises après la seconde guerre mondiale sous la pression du mouvement ouvrier avaient écrêté les inégalités. Aux Etats-Unis, le taux d’imposition appliqué à la tranche supérieure des revenus s’établit à 91 % jusqu’en 1964 ; au Royaume-Uni, il s’élève à 83 % quand Mme Margaret Thatcher remporte les élections en 1979 ; en France, le gouvernement de Raymond Barre le porte à 80 % en 1980. Dans ces trois pays, il oscille désormais entre 35 % et 40 %. Les causes de ce bonheur retrouvé sont connues : déréglementation financière, extension internationale de la concurrence, abdication d’une gauche embourgeoisée et convaincue, comme la droite, que l’argent des privilégiés finit par perler sur le front des pauvres.
                                        Le résultat ne s’est pas fait attendre. Tendanciellement déclinante depuis 1914, la part des 0,1% les plus riches dans le revenu total s’est remise à croître dès la fin des années 1970 aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, à la fin des années 1990 en France. Si, dans l’Hexagone, l’éventail des salaires s’élargit sous l’action des rémunérations faramineuses d’une poignée de dirigeants, ce sont d’abord les revenus du capital qui dilatent les plus grandes fortunes. En effet, les milliardaires des XIXe, XXe et XXIe siècles présentent ce point commun : ils possèdent les moyens de production, sous forme d’actions ou de placements.
                                        Les très riches n’ont pas seulement restauré leur surface financière. Ils ont aussi diversifié les formes de leur puissance en s’imbriquant plus étroitement aux autres milieux du pouvoir : médiatique, politique, intellectuel.
                                        Incarnée aux Etats-Unis par le « complexe militaro-industriel », la classe dirigeante d’après-guerre se composait de diplomates, de politiques, d’industriels et de représentants grisâtres du « vieil argent ». Tous étaient liés à un espace national et s’efforçaient de dissimuler leur connivence. La « superclasse » qui s’étale à la « une » de Newsweek (14 avril 2008) se targue d’exercer une influence d’emblée internationale ; elle mêle – selon l’hebdomadaire – des banquiers centraux et un gourou des médias, les dirigeants de multinationales et le chanteur Bono, l’ayatollah Ali Khamenei et la comédienne Angelina Jolie, les époux philanthropes « Bill » et Melinda Gates.
                                        On en déduirait à tort le délitement des élites nationales. En France, un mesclun de hauts fonctionnaires, de politiques, de patrons et d’intellectuels cimente toujours l’oligarchie. Mais les uns et les autres paraissent se rejoindre dans une commune révérence à l’argent. On sait M. Nicolas Sarkozy, ex-avocat d’affaires, fasciné par le luxe et les paillettes. Tout comme M. Silvio Berlusconi, patron de presse, président du conseil – et troisième fortune d’Italie. Le pouvoir des (nouveaux) riches, c’est aussi celui d’élever un style de vie au rang de modèle universel.
                                        Surexposées dans la presse, les frasques des milliardaires fixent les normes de la vraie réussite. Les yeux rivés sur les cimes de l’opulence, même les riches se sentent déclassés : « Quand on demande aux millionnaires quelle fortune serait nécessaire pour qu’ils se sentent vraiment à l’aise, relève Challenges (12 juillet 2007), ils donnent tous, petits et grands, un chiffre avoisinant le double de leur capital. »
                                        A leurs yeux, le monde se divise en deux camps : une vaste classe moyenne, dont ils se réclament, et le petit club des immenses fortunes, auquel ils rêvent d’accéder. Dans cette représentation, les pauvres n’existent pas. « Si vous amenez tout le monde, riches et pauvres, à penser qu’ils appartiennent à la classe moyenne, note Walter Benn Michaels, alors vous avez accompli un tour de magie : redistribuer la richesse sans transférer d’argent (1). » La recette de l’inégalité socialement soutenable ?
                                        Pierre Rimbert.

                                        • millesime 13 octobre 2008 12:16

                                          de Noam Chomsky. : "le profit avant l’homme"

                                          et si on inversait l’ordre des choses.... ! si l’Europe montrait l’exemple dans ce domaine...mais pas avec les leaders politiques place...hélas.. !


                                          • pallas 13 octobre 2008 12:19

                                            Pour que la crise n’est pas eu lieu, il aurait fallu réformé le systeme bancaire, donnant bcp plus d’oxygenes aux banques. Les autorisés a refusé les credits aux particuliers et demandant un remboursement de tous les credits en cours, que sa soit pour un bien immobilier ou autre. De plus il n’aurait pas fallu garantir un depot minimum du montant de 70 000 euros, mais plutot a 10 000 euros ou pad du tout, car ainsi les banques auraient eu des liquidités immediate. Enfin, il faut crée une banque mondial qui agirai comme la FED, ou la banque Federal americaine, qui serai constitué d’un consortium privée de banque, apportant ou non des liquidité a l’echelle mondial, ainsi le controle serai important et eviterai les derives. Il faudrai crée un impot d’environ 100 euros pour chaque citoyen qui serai dedié uniquement a payer la dette nationale et crée un fond d’investissement de plusieurs centaines de milliards de dollars laissé a la banque mondial. il aurait fallu que es etats apportent un soutien financier et paie pret de 80% des 700 milliards de dollars pour que les usa ne sombrent pas, et diviser aussi la dette par 2, comme elle est fait a certains pays pauvres, pk les usa ou meme l’europe n’aurait elle pas le droit d’etre eponger de ces dettes, alors que certains pauvres eux l’ont ?. De plus, il faut revenir a un travail hebdomadaire d’environ 45 heures par semaine et laisser le salaire, ainsi que le droit du travail a la liberter de l’employeur.


                                            • Yohan Yohan 13 octobre 2008 13:17

                                              Dugué. A Matignon et que ça saute smiley

                                               


                                              • Triodus Triodus 13 octobre 2008 13:40

                                                Attention : Même DSK a "l’impression" d’avoir cette vision !


                                              • CAMELEON 13 octobre 2008 13:55

                                                @ Tous et toutes

                                                Ouf la "crise " est finie,nous vous avons bien grugés en vous faisant payer ce que nous avions volé.Il faut dire que ça été façile car nous avions l’appui de vos "médias" pour vous apeurer et surtout de votre classe moyenne qui était la principale concernée.On ne peut pas nous toucher car il faut rappeller que c’est nous qui vous avons volé et qui manipulons les "médias",sans compter nos nombreux cabinets d’avocats et les lois que nous faisons voter.Les pauvres n’en parlons pas pour l’instant car comme ils n’ont jamais eu la parole quand ils vont commencer à subir les retombées l’echo de leurs voix ne risque pas trop d’être relayé par les "médias" ;Il est vrai que si nous n’avions pas touché à ce qui vous touche le plus "vos petites économies ( la je m’adresse à la classe moyenne vu que les pauvres quelles economies ??? ) jamais vous ne nous auriez laisser passer,avec l’aide de vos dirigeants , de telles mesures qui diminuent encore plus vos libertés.
                                                Là où nous nous sommes bien amusés c’est aux E.U où l’on a eté forcés de menacer quelques députés démocrates ,de suspension de la constitution et de guerre civile,pour qu’ils votent les mesures en deuxième lecture,dictées par nous à leur gouvernement. Le désopilant de l’affaire c’est quau lieu de nous allouer 700 milliards,avec les divers amendements ils nous ont fait cadeau de ....850 milliards.
                                                Ah il n’y a rien de plus bon que de détenir les "medias" et de vous faire faire ce dont a besoin pour vous esclaviser un peu plus,vous êtes tellement faciles à diriger avec vôtre avarice.
                                                Merci,Merci encore à cette pétocharde classe moyenne sans qui tout cela n’aurait pas été possible !!!


                                                • CAMELEON 13 octobre 2008 14:09

                                                  Gordon Brown nouvelle pop star !!!!
                                                  Pendant combien de temps encore,c’est à quelle heure qu’on s’éveille ???
                                                  Quand va-t-on voir que l’empereur est à poils et que l’écran de fuméé des "experts" des "médias" en fait n’a été que ça de l’air ???La politique du grand mensonge de Goebbels vous connaissez,non ?? Comment vous venez de l’avoir sur vôtre écran et dans vôtre presse pendant ces dernières semaines et vous ne vous êtes rendu compte de rien.Même aujourd’hui quand la bourse rebondit, (parce qu’il faut mettre les points sur les "i" pour certains qui même comme ça ne comprennent toujours pas ) c .à.d /quand des gens profitent des baisses qu’ils ont contribuées à faire avec le concours des "médias" pour racheter à des prix défiants toute concurrence : eh oui la politique du grand mensonge de Goebbels " répétez un mensonge assez souvent et les gens commenceront à y croire. Ca marche toujours ils sont vraiment forts ou certains sont vraiment c.... !!!


                                                • armand armand 13 octobre 2008 14:02

                                                  En somme on vient de découvrir ce qu’Adam Smith avait affirmé il y a deux siècles - que certaines activités dépassent les possibilités de la simple initiative privée. Comme pour Eurotunnel il y a vingt ans. Et c’est précisément en se gonflant démesurément que le secteur bancaire devient une activité dont la bonne marche et la pérennité ne peuvent être assurées que par l’Etat.

                                                  Personne ne sait si les dernières mesures stabiliseront la situation, mais force est de constater qu’on laisse en suspens plusieurs facteurs qui ont alimenté la crise, risquant de replonger dans les mauvaises habitudes sitôt le danger passé. Qui met en cause l’endettement massif, Le recours au crédit pour les choses grandes et petites ? Les instruments financiers trop complexes et détachés du concret ?L’emploi abusif des technologies permettant d’engager des montants énormes puis de les dégager en quelques clics, au risque d’alimenter la panique ? Le recours à l’effet de levier ? En somme, tous ces procédés qui n’ont été imaginés que pour profiter à une petite frange de riches, et qui, par leur abus, plongent tout le monde dans la crise.


                                                  • morice morice 13 octobre 2008 14:47

                                                    par JL (IP:xxx.x8.20.246) le 13 octobre 2008 à 13H20 «  »La presse somatiserait elle ? «  »

                                                    Non, la Presse sodomise, nuance.

                                                    ah je trouve celle-là peline de bon sens... là.


                                                    • Caveman Caveman 13 octobre 2008 14:47

                                                      La crise est finie (crise du nerf de la guerre), et la dépression fait suite, tôt ou tard, c’est la loi de cause à effet. Heureusement, les médecins de la finance mondiale et du monde politique sont là et vont nous administrer des anxiolytiques, car comme chacun sait, il est plus facile de traiter les effets plutôt que de s’attaquer aux racines ou aux causes du mal, mais il est vrai aussi qu’ils n’ont pas prononcé le serment d’hyppocrate ! .
                                                      En effet, l’auteur a raison de parler du réveil spirituel de l’humanité, ce ne sera pas simplement un pétard mouillé !


                                                      • goc goc 13 octobre 2008 14:52

                                                        c’est "marrant" que personne n’a evoqué un scenario plausible
                                                        celui ou effectivement les etats seraient dans l’obligation de sortir ces centaines de milliard, argent qu’ils n’ont pas de toute evidence, et qui ne sont destiné qu’a faire croire qu’ils maitrisent la crise.

                                                        ce n’est pas seulement un problème de planche a billet mais tout simplement un probleme administratif.

                                                        Pensez-vous que la france soit capable de sortir 50 milliards pour sauver la CE en deux ou trois jours ??.

                                                        Pensez-vous que la France soit capable de "deshabiller" un poste budgetaire pour transferer l’argent vers un autre poste, sans consequences, tel que sommes deja engagées, salaires des fonctionnaires, remboursement d’emprunt, et j’en passe


                                                        • Triodus Triodus 13 octobre 2008 18:12

                                                          Ceux qui sont aujourd’hui à la tête dudit état s’en tapent si ça arrivent car ils savent bien
                                                          qu’ils vont simplement sauter et disparaître, et ce sera ceux d’après qui se prendront le monstre sur la tronche.

                                                          Note que pour trouver des suivants, vu qu’ils ne se précipiteront pas devant les urnes ; faudra faire comme on faisait pour les guerres, mobiliser la chair à pâté !


                                                        • wonderliza 13 octobre 2008 15:12

                                                          il aura pas l’air con, l’auteur, dans quelques semaines, quand on découvrira la partie cachée de l’iceberg...

                                                          je vais bien tout va bien, je vais bien tout va bien....


                                                          • frédéric lyon 13 octobre 2008 15:38

                                                            Le Prix Nobel d’Economie vient d’être attribué à .............Pol Pot, Kim Jung Il, et Fidel Castro.


                                                            • Axel de Saint Mauxe Nico 13 octobre 2008 15:51

                                                              Pour information, il a fallu 25 ans (1954) au Dow Jones pour atteindre le niveau qu’il avait en septembre 1929, à la veille du krach, ... Le CAC 40 à 6000 points en 2033  ?


                                                              • frédéric lyon 13 octobre 2008 15:54

                                                                Camarades !

                                                                La Bourse remonte ! Abandonnez le socialisme, pendant qu’il est encore temps !!

                                                                Mais grouillez-vous, les Coréens du Nord sont en train de vous passer devant !


                                                                • La Taverne des Poètes 13 octobre 2008 17:17

                                                                  J’aimerais mieux que l’on titre un jour "La fête est finie !", quand on ne permettra plus aux dirigeants et actionnaires d’AIG, de Fortis, de Dexia (et tant d’autres à venir) de festoyer dans des fastes dispendieux, l’air de se foutre de notre gueule, le jour où Bouton ne fera plus des affaires sur le dos de la crise financière, Tapie sur le dos des Français et ainsi de suite.

                                                                   "La fête est finie !" C’est le seul titre qui me donnerait de l’espoir. Mais c’est pas gagné !


                                                                  • FYI FYI 13 octobre 2008 17:17
                                                                    				 				Les dérivés : « la bombe hyperinflationniste qui achèvera le système » 				 				
                                                                    « Paulson et tous les banquiers centraux ont menti sur toute la ligne avec leurs plans de renflouement sans cesse changeant. Le vrai problème dont ils n’osent pas parler, c’est la masse d’obligations dérivées qui se compte en millions de milliards de dollars ».

                                                                    La bulle des dérivés c’est « la bombe hyperinflationniste qui achèvera le système financier international. A moins de fermer les marchés de dérivés – c’est à dire de dégager ces produits de jeu des bilans financiers – on entretient les illusions. Il est temps de rompre le silence au sujet des dérivés. Le marché fou des dérivés a effet de levier est le véritable facteur hyperinflationniste. C’est ce qui nous tue. C’est le grand crime d’Alan Greenspan ».

                                                                    D’après les données les plus récentes, publiées le 30 juin 2008 par le Bureau de contrôle de la monnaie (OCC - l’agence fédérale américaine qui supervise l’activité bancaire nationale) les trois plus grandes banques américaines - JP Morgan Chase, Bank of America et Citigroup – détiennent 179 400 milliards de dollars de contrats dérivés…Les actifs de ces trois réunies ne dépassent pas 5 600 milliards !

                                                                    Pour la Banque des règlements internationaux (BRI), l’ensemble du marché des dérivés et des ventes au gré à gré serait de plus de 675 000 milliards. Mais ces chiffres officiels sont certainement sous évalués, puisque déjà, selon les données de François Morin publiées dans Marianne, les produits dérivés représentent au moins de 1 406 900 milliards, ce qui recoupe l’estimation la plus basse de John Hoefle, rédacteur économique de l’Executive Intelligence Review (EIR).

                                                                    « Tant qu’on ne s’occupera pas de cette bulle des dérivés, qui ne peut pas et ne doit pas être renflouée, on se fait des illusions. L’heure est venue pour Hank Paulson d’avaler la pilule : la mise en redressement judiciaire de tout le système financier basé sur le dollar. La première étape dans cette réorganisation, sera d’annuler ces millions de milliards d’obligations dérivées. Sans ça, la planète est condamnée à vivre un période très sombre, similaire à l’âge des ténèbres provoqué par l’effondrement du système bancaire Lombard au 14e siècle ».


                                                                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 13 octobre 2008 20:57

                                                                      @ FYI : La lumiere commence à filtrer sous la porte... C’est ce que je veux dire quand je souigne que l’argent n’a plus aucune autre valeur que le confiance qu’on voudra bien y mettre ou qu’ohn nous obligera à lui accorder Rien de nouveau.. juste une prise de conscience

                                                                      http://les7duquebec.wordpress.com/2008/09/22/une-crise-de-confiance/

                                                                      Pierre JC Allard

                                                                      Et depuis ce matin, pour tous ceux qui ont des idées à exprimer, un babillard au Québec

                                                                      http://les7duquebec.wordpress.com/invites/a-propos/


                                                                    • Bof 13 octobre 2008 17:31

                                                                      MAIS, rien n’a été compris ! Si une banque ne peut preter...normalement, on va demander à une autre...sinon, c’est que le principe bancaire est foutu ! et le reste avec !

                                                                       Si à mon niveau j’y pense et bien les entreprises ayant des gestionnaires devraient y avoir pensé !
                                                                      Si les banques ne peuvent preter et bien c’est qu’elles sont foutues et donc que l’on doit les jeter avec leurs gestionnaires pompeurs et autres technocrates. Je ne comprends pas la raison de cette pseudo pitié.
                                                                      Il me semble donc que l’état confisque notre argent pour finir au plus vite avec ce monde si injuste car il reste toujours 30% d’enfermés dans les zup qui n’accédent pas aux décisions principales ! seraient -ils plus incompétents que nos financiers ? feraient-ils pire ? Il me semble qu’il est grand temps qu’ils remplacent nos pseudo-financiers si égoïstes !


                                                                      • pseudo 13 octobre 2008 17:46

                                                                        Malheureusement on a encore rien vu de la crise. Si les banquiers ont sauvé leurs têtes et leurs pratiques spéculatives. 
                                                                        Fin 2008 l’économie va s’arrêter faute de prêt, contrairement au déclaration officiel se n’est pas 10% de refus mais 75% 2 dossiers sur 3.

                                                                        Il faut d’urgence réinventer le crédit, et promouvoir une loi pour l’accès aux crédits.
                                                                        Les banques ne sauveront pas l’économie, mais bien aux contraires elles vont freiner la croissance.
                                                                        Elles vont prendre des mesures drastiques contre les entreprises et les ménages et nous presser comme des citrons.
                                                                        Malheureusement pour elle, il n’y plus grand-chose à presser.

                                                                        Les agneaux ont sauvé le loup, ils espèrent de la pitié pour leurs épargnes et leurs entreprises.

                                                                        On a loupé une occasion unique, de remettre les banques à leur place.


                                                                        • armand armand 13 octobre 2008 23:02

                                                                          pseudo :

                                                                          Le meilleur moyen de mettre les banques à leur place c’est de refuser le crédit...

                                                                          Le crédit est mort, les mauvais payeurs l’ont tué !


                                                                        • pseudo 14 octobre 2008 18:43

                                                                          Il n’y a pas de mauvais payeur, mais des personnes qui ne pouvaient plus payer car les taux d’intérêts ont fortement augmenté. Si les subprimes étaient à taux fixes, il n’y aurait pas eu de crise de cette importance.
                                                                          Les pauvres ne sont pas plus salauds que les riches, leur seul tort s’est ne pas avoir d’argent.


                                                                        • tonton raoul 13 octobre 2008 17:58

                                                                          Perso, je viens de m’acheter un p’tite valoche de RBS ( Royal Bank of Scotland ) dont l’action est à cet instant au prix de la brioche ( 0,80€ ) alors que ça en valait le quadruple il y a un mois.
                                                                          Vu que le 1er british vient de dire qu’il allait perfuser le bidule de 25 millards €, avec garantie of her majesty et tout le toutim, c’est le moment ou jamais, non ?
                                                                          C’est pas tous les jours qu’on a l’occase de se farcir des belles anglaises au prix de la brioche. smiley
                                                                          Et vive la crise !

                                                                          PS : le couillon qui se fait nommer Tall. ( avec un petit point derrière ) ce n’est pas le vrai. Le vrai ( moi ) a son ip qui commence quasi toujours par x19. ... à noter que pyralene éprouve un besoin d’ado compulsif de s’identifier à travers moi ( genre père manquant, suite à un divorce malheureux ), le pov p’tit smiley


                                                                          • Triodus Triodus 13 octobre 2008 18:15

                                                                            fais gaffe, la brioche ça se mange tiède, et ça sèche très vite.
                                                                            Bon appétit.


                                                                          • glouglou 13 octobre 2008 21:01

                                                                            Tonton Raoul ,tu saurais pas où se trouve notre ami pyraléne ? on le cherche partout !! parait qu’il s’est fait refroidir le bougre......dans une baston au FLAAMS...


                                                                          • CAMELEON 13 octobre 2008 18:14

                                                                            CONTINUONS A BOURSICOTER T’AS RAISON TONTON METTONS NOUS EN PLEIN LES FOUILLES ET QUE LES NEGRES D’AFRIQUE CREVENT CAR ILS NE POURRONT PLUS SE PAYER DES CEREALES VU LES PRIX ASTRONOMIQUES QUE CELLES CI AURONT A CAUSE DES BOURSICOTEURS QUI A MON AVIS NE SE SONT PAS ASSEZ CHIE DESSUS :" MA CASSETTE,AU VOLEUR MA CASSETTE3"
                                                                             
                                                                            Seulement quand le dernier arbre aura été coupé
                                                                            Quand le dernier fleuve aura été empoisonné
                                                                            Quand le dernier poisson aura été attrapé,
                                                                             alors seulement
                                                                            vous verrez que l’argent (le vent) ne peut être mangé


                                                                            • décurion 13 octobre 2008 18:48

                                                                              Une crise qui se comporte comme une spirale, cela ne se soigne pas avec de simples promesses soumises à condition.
                                                                              Donc la crise, n’est pas finie, c’est matériellement impossible.
                                                                              Si réellement, le baromètre revenait au beau fixe, par l’effet de quelques milliards injectés n’importe comment, je serais tenté de croire à une simulation .
                                                                              Pourquoi, deviendrait la question !


                                                                              • impots-utiles.com 13 octobre 2008 18:59

                                                                                Ni Lagarde ni Woerth n’ont évoqué toute une série de nouvelles taxes bouche-trous (passeports, plaques d’immatriculations etc) ... en cette période de crise ou l’Etat réinjecte des milliards dans les banques, c’est surement le meilleur moment pr taxer le contribuable a la source ...

                                                                                http://www.impots-utiles.com/des-taxes-des-petites-taxes-toujours-des-petites-taxes.php


                                                                                • drapeau noir 13 octobre 2008 20:10

                                                                                  L’Europe a décidé , l’Europe libérale soutenant l’économie mondialisé, l’Europe nous a juste escroqué.Tous reunis pour défendre leur système.Par hasard , je viens de découvrir le génie de Kraftwerk et dans une de leur chansons ils chantent :

                                                                                  L’europe interminable , interminable,
                                                                                  La vie est éternelle
                                                                                  L’europe interminable
                                                                                  Parc , hotels et palace
                                                                                  L’europe interminable
                                                                                  Promenade et avenue
                                                                                  L’europe interminable
                                                                                  la vrai vie et les visions de carte postale
                                                                                  L’europe interminable , interminable
                                                                                  Elegance et décadence
                                                                                  L’europe interminable


                                                                                  • ZEN ZEN 13 octobre 2008 20:21

                                                                                    POur faire un don citoyen à votre banquier , c’est ICI


                                                                                    • frédéric lyon 13 octobre 2008 21:04

                                                                                      Camarades !

                                                                                      Il est temps d’abandonner le socialisme et l’etatisme, qui sont tout deux responsables de la crise financière que nous venons de vivre.

                                                                                      Rejoignons le capitalisme aussi vite que nous le pourrons.

                                                                                      En effet :

                                                                                      La crise financière a été provoquée par l’intervention de l’Etat et du Gouvernement Américain dans l’attribution des prêts hypothécaires, dans le but d’inciter les banques à prêter aux ménages non-solvables, surtout si ceux-ci faisaient partie des minorités ethniques.

                                                                                      Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime.

                                                                                      Car c’est bien l’Etat fédéral américain qui a créé la Federal National Mortgage Association (FNMA) et la Federal Home Loan Mortgage Corporation (FHLMC), plus connues aux Etats-Unis sous leurs surnoms de "Fannie Mae" et "Freddie Mac".

                                                                                      Ces deux institutions avaient pour mission d’émettre des obligations garanties par l’Etat pour financer des banques, elles-mêmes émettrices de prêts à taux préférentiels destinés à des ménages pauvres.

                                                                                      Bien que privatisés par la suite, ces deux organismes bénéficiaient d’un statut très spécial, celui de "Government Sponsored Enterprise". Elles avaient moins d’obligations que les autres banques de publier leurs comptes, payaient moins de taxes et bénéficiaient de la garantie implicite de l’Etat en cas de coup dur.

                                                                                      Les banques ont donc continué à utiliser Fannie Mae et Freddie Mac pour refinancer des crédits accordés à des ménages de moins en moins solvables.

                                                                                      C’est donc bien l’interventionnisme forçené du gouvernement Américain dans l’économie des prêts immobiliers qui a provoqué la crise.

                                                                                      Camarades socialistes ou interventionnistes, il est temps d’abandonner les chimères et de revenir dans le monde réel !!


                                                                                      • armand armand 13 octobre 2008 23:00

                                                                                        Au monde réel il faut une monnaie réelle, concrète, dont les fluctuations ne dépendent pas des Fonds d’investissement ou des Banques centrales.

                                                                                        Nous l’avions, et nos gouvernants nous l’ont confisquée, sans la moindre consultation. Comme ils déversent à l’heure actuelle des ’fonds illimités ’ sur les banques qui ont tellement joué au c...n.


                                                                                      • Antoine Diederick 13 octobre 2008 22:09

                                                                                        Bonsoir,

                                                                                        Je reste dégouté.....

                                                                                        Cependant la garantie des Etats sera payante pour les banques et au prix du marché.
                                                                                        De plus, les banques devront s’abstenir de mener des politiques agressives.
                                                                                        Enfin, elles devront respecter la concurrence même si ces aides l’entament.

                                                                                        A quelque chose malheur est bon, nous voici tous capitalistes....bien que vu la manière dont les flux financiers circulent, c’est choux vert et vert choux.

                                                                                        Nous ne verrons plus jamais les banquiers comme auparavant.....

                                                                                        SK au FMI, parle maintenant de relance budgétaire....euhhhh....veux voir....

                                                                                        Je suis sidéré de voir l’ampleur de ce sauvetage alors qu’auparavant rassembler des sommes pour faire de la relance économique tenait du prodige improbable.

                                                                                        La crise est finie, oui la crise des banques le semble....et ensuite... ????


                                                                                        • Roche 13 octobre 2008 22:37
                                                                                          POURQUOI RETABLIR LA CONFIANCE PAR CEUX LA MËME QUI L’ONT PERDUE !!!

                                                                                          La crise financière vue par Jacques-Alain Miller
                                                                                           
                                                                                          1/ Comme le rappelle l’étymologie, il existe des affinités entre le mot crise et le mot critique. La crise fait appel au jugement, mais c’est surtout un point de bascule, un peu comme la maladie qui peut conduire à la mort ou à la guérison. Pour le psychanalyste, que signifie avant tout ce mot de crise ?
                                                                                           
                                                                                          Le psychanalyste est ami de la crise. Entrer en analyse constitue toujours pour le sujet un moment critique, qui répond à une crise, ou en révèle une.
                                                                                          Seulement, une fois commencée, l’analyse est un travail : foin des crises !
                                                                                          Les crises de larmes ? on attend que ça passe. Les crises d’angoisse, voire de panique ? on les désamorce. Les crises de folie ? on évite de les déclencher. En un autre sens, chaque séance est comme une petite crise, qui connaît paroxysme et résolution. Bref, il y a crise, au sens psychanalytique, quand le discours, les mots, les chiffres, les rites, la routine, tout l’appareil symbolique, s’avèrent soudain impuissants à tempérer un réel qui n’en fait qu’à sa tête. Une crise, c’est le réel déchaîné, impossible à maîtriser. L’équivalent, dans la civilisation, de ces ouragans par lesquels la nature vient périodiquement rappeler à l’espèce humaine sa précarité, sa débilité foncière.
                                                                                           
                                                                                          2/ Comment interprétez-vous la peur de perdre son argent ? Tenir à son argent, cela-t-il le même sens pour un petit épargnant et pour un milliardaire ?
                                                                                          Il m’est arrivé jadis de recevoir durant quelques semaines un patient qui était milliardaire, un rien maniaque, et qui m’annonçait régulièrement en riant qu’il avait gagné ou perdu un million de dollars le matin même en spéculant sur les monnaies. Le prix de la séance, c’était pour lui une sorte de pourboire, ça n’existait pas. Il a fini sur la paille. Il est d’autres types de riches, économes, voire avares, et plus avisés. Mais si vous êtes vraiment riche, vous êtes plutôt inanalysable, car vous n’êtes pas en mesure de payer, de céder quoi que ce soit de significatif : l’analyse vous glisse dessus comme l’eau sur les plumes d’un canard. Le « petit épargnant » ? épargner, accumuler, c’est sacrifier le désir, ou au moins l’ajourner. La cassette d’Harpagon, c’est de l’encaisse-jouissance, de la jouissance gelée.
                                                                                          L’argent, c’est un signifiant sans signification, qui tue toutes les significations. Quand on se voue à l’argent, la vérité perd tout sens, on n’y voit qu’un attrape-nigaud.
                                                                                           
                                                                                          3/ L’appât du gain, la volonté d’amasser des sommes telles qu’elles en deviennent irréelles a-t-elle selon vous à voir avec l’angoisse de la mort
                                                                                           ?
                                                                                          Oui, le pousse-à-l’épargne spécule ouvertement sur la mort, la peur des maladies, le désir de se perpétuer dans sa descendance. Mais il y a aussi le pousse-au-crédit, à la consommation immédiate, à la dépense effrénée. Et, troisièmement, il y a l’argent pour l’argent, le pur plaisir de posséder, le pousse-au-plus. Mort, jouissance, et répétition, ce sont les trois face d’une pyramide dont la base est donnée par la nature inconsciente de l’argent : celui-ci est de l’ordre de l’objet anal. Qu’est-ce qu’on aperçoit dans ce moment de vérité que constitue une crise financière ? que tout ça ne vaut rien. - que l’argent, c’est de la merde, quoi ! Voilà le réel qui déconcerte tous les discours. On appelle ça, poliment, « les actifs toxiques ». Benoît XVI, toujours vif, n’a pas tardé à exploiter la crise financière : ça prouve bien, a-t-il dit, que tout est vanité, et que seule la parole de Dieu tient le coup !
                                                                                           
                                                                                          4/ Cette crise comporte une forte dimension psychologique Qu’est-ce qui explique selon vous ces mouvements de panique, qu’on relève en particulier avec les secousses des marchés boursiers ? Qu’est-ce qui les déclenche, et comment peuvent-ils être apaisés ?
                                                                                           
                                                                                          Le signifiant monétaire est un semblant, qui repose sur des conventions sociales. L’univers financier est une architecture de fictions dont la clé de voûte est ce que Lacan appelait un « sujet supposé savoir », savoir le pourquoi et le comment. Qui joue ce rôle ? Le concert des autorités, d’où parfois se détache une voix, Alan Greenspan, par exemple, en son temps. Là dessus se fondent les anticipations, et anticipations d’anticipations, des opérateurs. Tout cet ensemble fictionnel et hyper-réflexif tient par « la confiance », c’est à dire par le transfert au sujet supposé savoir. Si celui-ci s’effondre, il y a crise, débâcle des fondements, ce qui entraîne logiquement des effets de panique. Or, le sujet supposé savoir financier était déjà très délité, parce qu’on avait dérégulé à tout va. Et on l’avait fait parce que la finance croyait, dans son délire d’infatuation, pouvoir se passer de la fonction de sujet supposé savoir. C’était croire au père Noël. Premier temps : les actifs immobiliers deviennent des déchets.
                                                                                          Temps 2 : de proche en proche la merde envahit tout. Temps 3 : gigantesque transfert négatif à l’endroit des autorités, l’électrochoc du plan Paulson loupe. Non, la crise durera tant que l’on n’aura pas reconstitué un sujet supposé savoir. Cela passera à terme par un nouveau Bretton Woods, un concile chargé de dire le vrai sur le vrai.

                                                                                          • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 13 octobre 2008 23:00

                                                                                            La relation de l’humain à l’argent a en effet un côté névrotique marqué, et relève de la psychanalyse !

                                                                                            L’argent n’est rien, mais il donne l’illusion de tout pouvoir... tant que le sujet y place sa confiance ! Dès lors que la défiance remplace la confiance, l’argent retourne à ce qu’il est : rien !


                                                                                          • liquoreux 13 octobre 2008 22:41

                                                                                            "La crise est finie" est le genre de délcaration du même tonneau que celle de François FILLON lorsqu’il déclarait que le droite avait "gagné la bataille des idéologies".
                                                                                            Vous verrez la fin quand on y sera.
                                                                                            Pour l’instant vous n’avez pu voir que le début !


                                                                                            • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 13 octobre 2008 22:51

                                                                                              Et en attendant, "Action contre la Faim" réclame, depuis des mois, 50 millions d’euros pour boucler un budget alimentaire en hausse, à destination des familles pauvres (et il y en a de plus en plus).

                                                                                              La monnaie est une pure virtualité, la créer ne coûte rien, si ce n’est de faire gaffe à qui la crée et pourquoi.

                                                                                              Si vous voulez une sortie à la crise, faites ce que les Québécois des années soixante ont fait avec le carcan religieux qui étouffait leur conscience et leur liberté : ils ont dit "merde" aux curetons, ont cessé d’écouter sermons et homélies, les filles ont sorti les mini-jupes, les garçons se sont laissé pousser les cheveux.

                                                                                              Ils ont appelé ça "la Révolution Tranquille".

                                                                                              Alors, si nous tous, nous allions demain dire "merde" à notre banquier qui veut nous coller des assurance-vie et des PEA pour "profiter du dynamisme des marchés boursiers" (j’invente pas, c’est écrit texto dans toutes les pubs que je reçois de ma banque ces jours-ci, et il y en a pas mal), si demain nous créions notre propre monnaie, gratuite et sans intérêt, à la hauteur exacte de la valeur conventionnelle de notre travail, bref, si demain nous cessions de jouer à ce jeu de con, alors là, oui, la crise serait finie.

                                                                                              Il nous faut changer de paradigme, éclairer la situation d’un autre jour, nous placer d’un autre point de vue, sinon, nous aurons encore bien des misères à traîner, pour, effectivement, rembourser aux riches ce qu’ils nous ont volé.

                                                                                              La croissance est une débilité profonde, tout juste bonne pour les Frédéric Lyon, et elle ne sauvera pas le monde, pas plus qu’elle n’apportera le bonheur à toute l’humanité. Les ultra-riches, les riches, et les classes supérieures/moyennes occidentales (donc vous, qui avez les moyens et le temps de lire ceci) sont en train de préparer l’extermination de la surpopulation planétaire, par la faim, les pandémies corrélatives et la violence urbaine ou militaire.

                                                                                              Soyez honnête avec vous-même : serez-vous plus heureux quand vous aurez votre nouvelle baraque ? Votre nouvelle voiture ? Votre nouvelle télé ? Fait ce voyage au Mexique ? Fini de payer le canapé ? Non, car il vous faudra alors trouver autre chose à acquérir pour vous sentir "un peu mieux". C’est écrit clairement dans un des post ci-dessus : chaque riche voudrait bien avoir le double de ce qu’il possède, ce qui lui permettrait de vouloir le double de ce qu’il aurait, puis le double encore, etc. Bref, chaque fortune qui double crée le besoin d’amasser une fortune équivalente à ce qui a déjà été amassé. C’est sans fin, c’est illusoire, et le mouvement croissantiste est l’expression collective de cette névrose.

                                                                                              Gandhi a écrit "Le monde contient assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous"

                                                                                              Ce que Coluche a traduit à sa manière, par "Si seulement les pauvres se contentait de ce qu’ils ont, il serait vachement plus facile de contenter tout le monde"

                                                                                              Je poursuivrais en disant : si seulement les riches se contentaient de ce dont ils ont besoin, et abandonnaient le reste à la collectivité, la richesse mondiale disponible serait suffisante pour assurer une vie digne et paisible à tous les humains.

                                                                                              Mais au vu du bouillonnement intellectuel et médiatique destiné à "sauver" un système qui se fonde sur l’antithèse de ce que je viens de décrire, ce n’est pas demain la veille.

                                                                                              Perso, je m’en fous : j’ai arrêté de jouer à ce jeu de con depuis longtemps.

                                                                                              A ciao,

                                                                                              Bonsoir.


                                                                                              • jam_james92 14 octobre 2008 05:52

                                                                                                Merci pour ton raisonnement éclairé, que je partage...
                                                                                                Quand le pétrole deviendra trop cher, ce qui est écologiquement souhaitable, nous prendrons des trains ou des véhicules électriques... Et nous n’en serons pas plus malheureux bien au contraire ! Gardons à l’esprit que les trois quart de la population mondiale ne dispose pas de véhicule motorisé personnel mais arrive à vivre et être heureux, sans même une télé, ni même un compte en banque ou une pièce d’identité. Si si, c’est possible, je l’ai vu de mes propres yeux vu, des gens heureux, souriants, simples, travailleurs, méritants... le monde n’est pas si mal fait !


                                                                                              • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 14 octobre 2008 10:27

                                                                                                Eh oui ! Des gens bien intentionnés réclame "des papiers pour tout le monde", quand la vraie liberté serait "des papiers pour personnes".

                                                                                                Nous sommes fichés, étiquetés, informatisés, et bientôt "edvigisés", le tout, bien évidemment, "pour notre bien". C’est pour notre sécurité, et pour éviter que ces salauds de musulmans ne viennent se faire péter chez nous. Il y a seulement 70 ans, c’était le juif, le salaud à exterminer. Le hic, c’est que les musulmans aujourd’hui sont près de 2 milliards quand même, tandis que les juifs nont jamais été si nombreux. Comme le disais Coluche (j’aime beaucoup ce qu’il disait, et c’est souvent plus parlant que Kant ou Montesquieu smiley ) : "Tant qu’à m’engueuler, j’aime mieux le faire avec les moins nombreux", ce qui est une manière bien raisonnée de choisir son ennemi. Bush, McCain et leurs 150 millions de péquenots blancs devraient y réfléchir, avant de provoquer, tous ensemble, les musulmans, les russes et les chinois (au bas mots, 3 milliards et demi en tout).

                                                                                                La réalité du monde, sur laquelle M. Frédéric Lyon nous invite à ouvrir les yeux, c’est que tout est construit pour assurer à la classe dominante ultra-riche et ultra-puissante un monde suffisament ordonné et calme pour que le commerce qui leur profite continue. "The show must go on". Tant qu’il y aura des acteurs sur scène, il continuera en effet. Les acteurs, c’est nous. Si nous quittons le jeu, le show s’arrête, quelle que soit la rage du régisseur.

                                                                                                Un autre monde est possible, un monde sans papiers, sans contrôle permanent, sans obligation de travailler pour avoir le droit d’accéder au nécessaire, un monde dans lequel les gains de productivité formidables permis par le progrès technique seraient utilisés pour libérer le temps de reflexion, d’entraide, de solidarité entre les hommes, plutôt que pour produire plus de fric et encore plus de fric, et puis des armes pour le garder, et puis des soldats pour les utiliser, et puis des milices pour nous protéger des soldats ennemis, puis....

                                                                                                Marre du toujours plus, lâchons ces stupides cupides, et construisons un toujours mieux où il ne sera pas nécessaire de bosser le dimanche pour payer la cantine du petit.

                                                                                                Il se sont eux-mêmes mis à genoux, profitons en pour leur tirer, vite fait bien fait, notre révérence !


                                                                                              • FYI FYI 14 octobre 2008 16:55

                                                                                                +1

                                                                                                Raisonnement par l’absurde plein de bon sens. En d’autre terme avoir un minimum de recule.

                                                                                                Exacte c’est la masse qui gagne toutes les guerres, alors que l’oligarchie, "la minorité invisible", gagne que des batailles... mais elle pourrit la vie de tout à chacun, en attendant que la masse identifie l’ennemi !


                                                                                              • Cotcodec 13 octobre 2008 23:12

                                                                                                M. Dugué,

                                                                                                Vous écrivez "la crise est finie" : avec bien d’autres, je n’étais pas d’accord.

                                                                                                Afin de préciser/rectifier votre pensée, vous écrivez ensuite dans le fil des commentaires que nous avions mal lu. Vous vouliez dire que "la crise financière (seule) est finie, mais que la crise économique n’est pas terminée (elle)".

                                                                                                Ah.

                                                                                                Eh bien je ne suis toujours pas d’accord. Il y a encore de nombreuses épées de Damoclès suspendues au-dessus du système financier. Et bien plus grosses que les subprimes. Avez-vous entendu parler de Alt-A, de LBO, d’ABS, de CDS, de Municipal Bonds ?

                                                                                                Merdre, renseignez-vous un peu, vous me faites penser à pervers pépère Villach nous faisant part de ses vues sur Picasso.

                                                                                                Excusez si je ne commente pas le reste de vos pensées. La base de votre article étant fausse, le développement, quoique intéressant, perd de sa force de conviction...

                                                                                                cotcodec



                                                                                                • Antoine Diederick 13 octobre 2008 23:25

                                                                                                  A propos du gouvernement mondial....

                                                                                                  Voici une autre des sidérations à laquelle je suis soumis ces derniers jours :

                                                                                                  J’entends autour de moi dire par de nombreuses personnes :"Ah, cela ira mieux quand nous aurons un gouvernement mondial".

                                                                                                  Ah !

                                                                                                  Je m’interroge alors de savoir comment cette idée est en train de se répandre chez bien des gens sans que d’aucune manière la critique et la raison s’empare du thème. Décidement, l’air du temps est propice au bombardement de nouvelles idées dont le fondement est suspect. "Ainsi, me suis-je dit, une sorte de publicité
                                                                                                  est à l’oeuvre comme un brouillard épars , insidieux, dont le but est de conforter les personnes à une curieuse solution".


                                                                                                  • wesson wesson 13 octobre 2008 23:36

                                                                                                    @ l’auteur

                                                                                                    Bonsoir Bernard

                                                                                                    La crise est finie, si cela pouvait être vrai, je crois que j’en serai rassuré.

                                                                                                    Les gouvernements, en plus du renflouement, ont ajouté cette semaine une garantie quasi illimité des échanges entre banques. Peut importe qu’elles ne soient plus solvables, si c’est le cas c’est l’état qui va casquer.

                                                                                                    En gros je te files 100 balles, tu peux pas me les rembourser alors c’est l’état qui va le faire, et avec intérêts en plus s’il vous plait !

                                                                                                    Dans ces conditions là, c’est pas dur de comprendre que c’est l’absolution pure et simple qui a été retenue - une capitulation sans condition au capitalisme financier. C’est sur que ça a rigolé aujourd’hui à la bourse, avec de telles garanties.

                                                                                                    La bourse a grimpé de 11%, ce qui tendrait à abonder dans votre sens. Hélas, je persiste à penser qu’il y a un petit soucis. Les causes qui nous ont amenés à cette crise n’ont pas changés. Les établissements bancaires sont toujours englués dans des milliers de millards de titres foireux, pas plus fiables aujourd’hui que hier. Ce qui a changé, c’est ceux qui casque la douloureuse. Hier c’était la foule des boursicoteurs, direct ou indirects (les retraités par capitalisation), et aujourd’hui, c’est tout le monde.

                                                                                                    à mon humble avis le problème s’est déplacé, mais il est tout sauf résolu. Nous aurons certainement une embellie qui permettra aux cours de remonter, ce qui au passage aggravera encore le problème, et cela jusqu’à la prochaine crise, pour laquelle cette fois il ne restera plus personne à faire casquer.

                                                                                                    sans compter que jusqu’à maintenant, nous n’avons vécu que le "bon coté" de la crise, c’est à dire la finance internationale paniquée, et les gouvernement ramer pour justifer le bordel qu’ils ont laissé s’installer, et les libéraux convaincus obligés de nationaliser à tour de bras après avoir vomi cette solution pendant de longues années. mais vont arriver très vite les conséquences sociales de tout cela, qui seront nettement moins joviales que de regarder ce wargame finalement amusant sur son ordinateur ou sur sa télé.



                                                                                                    • OmegaDG OmegaDG 13 octobre 2008 23:58

                                                                                                      Que s’est-il passé après la (pseudo) débâcle ?

                                                                                                      Ensemble, partageons les pertes. Aujourd’hui c’est ça le capitalisme !

                                                                                                      BINGO !
                                                                                                      Dans un premier temps l’amérique remercie l’europe sincèrement pour les 1500 Milliards d’euros, remboursant ce qu’elle a misé ; 700 Milliards de dollars, au taux de change de ce matin, vous venez d’engraisser l’amérique de 1336 Milliards de magnifiques dollars (en promesses).
                                                                                                      BRAVO !

                                                                                                      Ensuite ?
                                                                                                      Tirez les dés, peu importe le résultât : allez directement au travail, ne passez pas GO et on vous réclame 4500 € par individu d’un coup.

                                                                                                      Vous voulez jouer encore ?

                                                                                                      Attentez jeudi matin, je vous le conseille fortement.
                                                                                                      Ensuite on pourra dire si la crise financière cède la place à l’économique pas avant.

                                                                                                      Aujourd’hui, partageons leurs pertes. Demain, ils protégerons leurs nouveaux profits.


                                                                                                      ’’... demain ils se réveilleront avec une gueule de bois’’ Danton
                                                                                                       


                                                                                                      • frédéric lyon 14 octobre 2008 00:17

                                                                                                        Camarades socialistes !

                                                                                                        Pourquoi passez-vous votre temps à parler d’argent, de monnaies, de banques, de crédits, de finances et de bourses ?

                                                                                                        N’avez-vous que ces mots à la bouche ? Pas d’autres sujets de conversation ?

                                                                                                        N’y-a-t-il pas autre chose dans votre vie que le fric ?

                                                                                                        Est-ce la seule chose qui compte pour vous ? Croyez-vous pouvoir combler votre manque en parlant ?

                                                                                                        Camarades socialistes, vous qui vous prenez pour des humanistes, cessez de convoiter l’argent des autres et de réclamer qu’on vous fasse l’aumone en trépignant.

                                                                                                        Abandonnez vos rêves d’enfants, oubliez vos nourices, devenez enfin des adultes. La révolution, ce n’est pas encore pour cette fois-ci, vous n’en verrez jamais la couleur puisque ce n’est qu’une chimère.

                                                                                                        N’écoutez plus les charlatans qui vous l’ont fourgué pour acheter vos votes contre un plat de lentilles.

                                                                                                        Rejoignez vite le monde réel.

                                                                                                         


                                                                                                        • Echo Echo 14 octobre 2008 04:00

                                                                                                          Ce sont le cynisme et l’arrogance illimites qui provoquent les revolutions.

                                                                                                          Cette fois, c’est l’overdose.

                                                                                                          En transformant une crise financiere en crise sociale majeure et planetaire, le capitalisme a signe son arret de mort.

                                                                                                          Je le sais, je le sens : CA VA SAIGNER !

                                                                                                          A MÔsieur Lyon : vos commentaires incantatoires ne revelent que votre profonde trouille.
                                                                                                          Mon commentaire, tout aussi incantatoire, vous montre a quel point je suis furax. C’est donc la guerre et elle sera totale.

                                                                                                          Quant a l’auteur, B. Dugue, je lui signale que les vraies difficultes ne font que commencer. Desormais, nous sommes tous vises. Nous, l’ecrasante majorite depourvue de bouclier fiscal


                                                                                                        • CAMELEON 14 octobre 2008 13:57

                                                                                                          @ Frédéric Lyon :

                                                                                                           est ce que ce passage vers un nouveau monde doit se faire avec des méthodes du vieux monde qui expire ?
                                                                                                           Est ce que les personnes "plus réveillées" ne devraient pas aider les autres à faire la révolution, mais je parle de celle des consciences ,et leur permettre de voir que le roi est nu ?
                                                                                                           Est ce que rajouter de la violence à celle de la bête va nous permettre de changer vraiment les choses,ou est ce que ça amènera plus de haine ?
                                                                                                          N’est ce pas le fait que certains s’expriment qui nous permet de réagir ?
                                                                                                          N’est ce pas le temps de rêver un autre rêve en lieu et place du cauchemard que l’on voudrai nous voir rêver ?
                                                                                                          N’existe-t-il qu’un monde réel un peu comme la pensée unique qui a la faveur de nos "dirigeants" ?
                                                                                                          Ou bien n’y a-t-il pas des millions de mondes possibles , ce que nos têtes "pensantes appelent des "utopies" ?
                                                                                                           Tant de questions et tant de réponses que l’on ne voit toujours pas dans nos "médias"


                                                                                                        • jam_james92 14 octobre 2008 05:38

                                                                                                          Serge Latouche, auteur dont je conseille la lecture, illustre assez bien ton article, et appelerait cette ’crise’ financière une crise pédagogique... Le tsunami de 2004, pourtant véritable catastrophe naturelle, a eu le mérite si l’on peut parler ainsi, de nous faire regarder là ou règne le dénuement, un peu comme le cyclone Katarina a assez bien illustré les inégalités existant au sein même des Etats-Unis (voir le documentaire de Spike Lee à ce sujet : When the levees broke : a requiem in Four Parts - Katarina en français je crois). Bref la catastrophe attire les médias et crée l’évènement en le ressassant, en créant des éditions spéciales à tout bout de champ, nous avons soudain l’impression que le monde va s’effondrer, et l’essentiel, comme le dit très bien l’auteur de l’article Bernard Duguet, est totalement occulté...
                                                                                                          Plus personne ne parle aujourd’hui de pouvoir d’achat... Le problème est-il réglé pour autant ? Non bien sûr... Et que peut faire l’Etat à ce sujet ? Pas grand-chose évidemment... Donner des tickets de rationnement ? hum... non évidemment, la seule alternative probable, c’est que les français, plus généralement les consommateurs devront modifier leurs habitudes de consommation. Aujourd’hui il est commun d’avoir un téléviseur par pièce, demain la question se posera plutôt en terme de : en-ai-je les moyens ? et en ai-je vraiment le besoin ?
                                                                                                          Aujourd’hui l’homme moderne et pressé achète des plats préparés industriels dont le coût de fabrication et de transport est répercuté dans le prix de vente, demain, peut-être réalisera-t-il que 1 non seulement il a tout à fait le temps de le cuisiner, que 2, c’est même plutôt une habitude saine et agréable de faire la popotte comme on dit, et que 3, cela revient bien moins cher !
                                                                                                          Oui, oui et oui, les habitudes de consommation vont changer, simplement car le monde est en mutation et que l’homme a de formidables capacités d’adaptation. Je rappelle qu’il y a eu des épisodes inquiétants ces derniers temps en prémices de la crise, des émeutes de la faim ou des haïtiens mangeaient des galettes de terre... Nous avons en occident de quoi manger des galettes de blé, soyons rassurés... Et si un jour, ce que je trouve totalement improbable, mais soyons fous, nous n’aurons d’autre choix que de manger de la terre, nous le ferons... Mais d’ici là j’espère que le monde aura retrouvé sa raison et que les richesses auront été équitablement et correctement réparties sur une humanité débarrassée de ses habitudes pétrolifères et mortifères !
                                                                                                          Voilà, une petite note d’optimisme par temps obscurantistes smiley


                                                                                                          • Canine Canine 14 octobre 2008 06:13

                                                                                                            @ L’auteur Il manque un élément crucial dans votre article, une explication du titre. Vous dites :"Les ministres du G7, du G20, et après le G4, et le G5, et le G15 de la zone euro, ont décidé d’agir ensemble et de mener une politique financière de choc pour contrecarrer la crise financière de fin 2008."

                                                                                                            Pour être précis, tous ces gens se sont bien rencontrés et n’ont rien trouvé de mieux que de demander aux diverses banques centrales de lacher des liquidités par pack de millaires (d’euros ou de dollars, au choix). Tout votre article repose sur l’idée que cette super idée qui consiste à injecter de l’argent partout, va régler le problème. Pourriez m’expliquez pourquoi ? Comment ? Parce que, dans mon univers à moi, il existe un phénomène économique qu’on appelle inflation. Dans une série qui passe sur M6, malcolm the middle, un des frères (l’idiot) déclare dans un épisode "il faudrait transformer tous les billets de 1 dollar en billet de 1 000 000 de dollars, comme ça, il n’y aurait plus de pauvres". En l’état actuel des choses, ce n’est ni plus ni moins que la logique appliquée par la banque centrale américaine, qui va rachèter pour 700 millards des titres qui n’en valent pas la moitié. En quoi cela va t-il éteindre la crise ?


                                                                                                            • frédéric lyon 14 octobre 2008 08:19

                                                                                                              d’Echo :

                                                                                                              "Je le sais, je le sens : CA VA SAIGNER !"

                                                                                                              .....................


                                                                                                              Echo, pitoyable petit bonhomme, à qui crois-tu faire peur ?

                                                                                                              Camarades socialistes !

                                                                                                              Abandonner vos chimères, vous n’êtes pas des révolutionnaires, mais des médiocres et des ratés.

                                                                                                              Sans doute seriez-vous, au moins certains d’entre vous, des assassins si les circonstances vous permettaient de réaliser vos rêves de sanglants paranoïaques. 

                                                                                                              Quoi de mieux qu’une cause qu’on prétend "politique", ou mieux encore, "humaniste", pour justifier des crimes ?

                                                                                                              Vous êtes la piétaille et la valetaille, et piétaille et valetaille vous resterez toute votre vie : gardiens de camp, exécuteurs des basses oeuvres, tueurs. Ceux qu’on mouille dans les sales boulots pour s’en débarrasser ensuite et les remplacer par d’autres qu’on éliminera à leur tour.

                                                                                                              Les éternels cocus. Les domestiques.

                                                                                                              Soyez heureux que votre révolution soit impossible, en l’interdisant nous sauvons votre misérable peau.

                                                                                                              Camarades ! 

                                                                                                              Il est temps de rejoindre le monde réel et d’abandonner vos criminels desseins de socialistes. Rejoignez vos frères, pendant que vous êtes encore des innocents !

                                                                                                               


                                                                                                              • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 14 octobre 2008 10:05

                                                                                                                C’est marrant, en lisant ce dernier post de Mr. Laïonne, j’ai cru relire l’histoire des chemises brunes et de la milice de notre bon ministre Laval. Sieg Heil, Mr. Laïonne !


                                                                                                              • Echo Echo 14 octobre 2008 15:41

                                                                                                                A MÔsieur Lyon,

                                                                                                                Voila exactement ou nous en sommes :

                                                                                                                contreinfo.info/article.php3

                                                                                                                Je vous rassure, je suis de droite.

                                                                                                                Mais, ca suffit. Trop is too much !!


                                                                                                              • pseudo 14 octobre 2008 11:02

                                                                                                                Les banquiers terroristes ont lancé leurs bombes à fragmentations à travers le monde.
                                                                                                                La première explosion s’était les subprimes des taux d’intérêts révisables qui ont poussé des ménages à la rue et détruit le marché de l’immobilier.
                                                                                                                La deuxième explosion Le Plan paulson, le contribuable qui payent pour renflouer les banques victimes de cette guerre fratricide,
                                                                                                                l’état devra moins dépenser, moins de fonctionnaires.
                                                                                                                La troisième explosion la crise des prêts, des entreprises qui ne peuvent plus se développer, des ménages qui ne peuvent plus consommer.
                                                                                                                La quatrième explosion la réapparition de l’argent !
                                                                                                                 


                                                                                                                • CAMELEON 14 octobre 2008 13:40

                                                                                                                  @ Brieuc Le Fèvre :

                                                                                                                  J’ai eu beau chercher dans les commentaires aucun ne signait Laîonne,pseudo peut être ???

                                                                                                                  En revanche je me suis régalé de l’esprit de synthèse sur la situation actuelle du monde dans le commentaire en 33 points signé antitall ou Demian à l’ouest.

                                                                                                                  Selon certaines sources cet effort de mettre toute la planète sous une même direction et les paniques pour en arriver là devraient cesser début février....ET ALORS, avec plus personne sur qui jeter l’anathème ou pointer un doigt,quelles seront alors les propositions que l’on avancera comme :
                                                                                                                   -retour au biorégionalisme

                                                                                                                  - auto suffisance alimentaire

                                                                                                                  - productions alimentaires,énergetiques au niveau local (une fois servis les besoins locaux,alors seulement on exporte)

                                                                                                                  - retour du troc qui va diminuer les rentrées des intermédiaires( nous avons comme exemple vivant de ce phénomème l’Argentine )
                                                                                                                  ect,ect,ect, alors les propositions ???
                                                                                                                  Le temps des tièdes est terminé,la révolution des consciences est inéluctable : si je critique quelque chose il faudrai que je propose au moins trois solutions sachant très bien que nulle n’est universelle ( dommage pour vos modèles planétaires ) n’en déplaise à nos énarques et autres dirigeants figés dans le carcan des certitudes passées.

                                                                                                                  Proposons,agissons,
                                                                                                                  d’un coeur sain ,pur ,

                                                                                                                  effaçons leurs trillions !!!

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