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Accueil du site > Tribune Libre > Une formation à 1 million d’euros, mais des pilotes sur un siège (...)

Une formation à 1 million d’euros, mais des pilotes sur un siège éjectable !

Une formation à un million d’euros mais des pilotes sur un siège-éjectable. Leur abnégation et leurs efforts seront peut-être anéantis le jour où quelqu’un à l’Etat-Major va décider de résoudre le problème du surnombre de pilotes dans l’Armée de l’Air (il se dit qu’il y en a 50 de trop), suite aux objectifs de réduction de personnel préconisés par le Livre Blanc de la Défense. Il se pourrait que de virer quelques-uns des élèves en cours de formation (finale) résoudrait le problème. Tant pis pour l’argent du contribuable !

C’est le rêve de quelques gamins qui un jour ont vu passé un Mirage au-dessus de chez eux, ont suivi les courbes acrobatiques d’un avion lors d’un meeting à l’aéroclub ou la base aérienne voisine.

Ils sont dit-on trente mille candidats par an a pousser les portes de l’Armée de l’Air avec l’espoir de toucher du doigt leur rêve. Mais après un filtrage et une sélection drastique, il ne reste plus qu’une centaine de candidats. Une sélection dont on peut se permettre de douter, car à la fin du cursus, il ne reste, en temps normal, qu’une cinquantaine de pilotes de chasse brevetés.

Mais regardons d’un peu plus près cette formation trés sélective qui laisse tant de candidats sur le bord du chemin, soit contraints de choisir un autre métier dans l’armée, soit rendus à la vie civile. Un véritable gâchis qui souvent n’est pas justifié ou au mieux montre l’incompétence des sélectionneurs et des formateurs.

Petite mise au point informative pour le lecteur sur les instructeurs militaires : ce sont tous des pilotes de chasse provenant d’escadrons opérationnels à qui l’on a confié la fonction d’instructeur pendant quelques années (2 ou 3). Chaque Officier sous contrat est tenu de faire deux, voire trois passages dans une école et d’endosser la fonction d’instructeur au cours de sa courte carrière. Que l’on ait la fibre pédagogique ou non, on se retrouve systématiquement à enseigner le métier de pilote. Cela part d’une bonne idée, mais comme toujours l’application réelle confronte de jeune élèves drastiquement sélectionnés à des instructeurs sans patience et peu ou pas pédagogues. Quand on connait le coût de la formation d’un pilote de chasse (environ 1 million d’euros) et le peu de souplesse de la formation (on ne redouble pas dans l’Armée), on se demande comment l’Etat-Major arrive à allier ses objectifs de recrutement et de formation avec la nécessité d’économiser là ou cela est possible...

Livre Blanc aidant, l’Armée de l’Air va subir un régime sec parmi ses effectifs et devoir se passer de 14 000 hommes et femmes. Les pilotes font partie du dégraissage, et certains bruits de couloir à l’Ecole de Chasse de Tours annoncent qu’il y aurait 50 pilotes de trop en ce moment dans l’Armée de l’Air. Aussi, les élèves de l’Ecole de Chasse doivent se poser des questions sur leurs chances d’exercer un jour le métier pour lequel ils se sont tant investis, et pour lequel le contribuable a versé déjà beaucoup d’argent.
L’histoire est là pour nous le rappeler, les militaires ne sont pas de bons gestionnaires et ont tendance à user de l’argent public sans trop se poser de question.

Il est probable qu’à l’Etat-Major, certains genéraux soucieux de leur carrière transforment cette nouvelle contrainte de sur-effectif en un aller simple vers l’ANPE pour bon nombre d’élèves pilotes, transformant le problème en solution rapide et facile, mais irréfléchie et coûteuse pour le contribuable. Alors qu’une bonne gestion indiquerait que rien ne presse et qu’il est possible d’étaler la formation de quelques pilotes un peu plus longtemps et de cesser le recrutement pendant un an afin d’absorber le surnombre de pilotes et de permettre au temps de faire son travail par le jeu des départs à la retraite des pilotes atteignant l’âge limite autorisé.
Mais je doute qu’un esprit aventureux subsiste à la cité de l’Air rue Ballard.

Je pousserai ma réflexion un peu plus loin pour qu’une refonte du système soit faite. Pourquoi ne pas nommer au poste d’instructeur des pilotes dotés du talent rare de la pédagogie afin de rendre plus efficace la formation ? Pourquoi ne pas rechercher ces talents et proposer une filiaire instructeur tout comme existe celle de pilote opérationnel ? Pourquoi ne pas repousser l’âge du départ à la retraite des pilotes pour bénéficier de l’immense expérience de ces rares et précieux vieux pilotes dont la santé permettrait de voler jusqu’à 50 ans comme le font les pilotes d’essai du Rafale chez Dassault ? Pourquoi ne pas cesser de muter, en moyenne tous les 3 à 4 ans, les officiers et mettre fin aux tensions familiales que génère cette situation grotesque et finalement peu justifiée militairement ?

Alors, Monsieur le Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’Air, embauchez-moi comme consultant ! Je vous expliquerai comment faire des économies, être plus efficace et apaiser l’ambiance parmi vos troupes, tout en faisant croire que l’idée viens de vous !

Cordialement,

Torpedo


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13 réactions à cet article    


  • Je suis Fantomas 17 novembre 2008 17:34

    Je partage vos interrogations.

    La france aime perdre : sa force armée, ses pilotes, ses competences, sa securité territoriale...

    On prefere le "renseignement".... sauf que le jour ou le renseignement nous dira que l’ennemi arrive, ca nous fera une belle jambe...


    • Internaute Internaute 17 novembre 2008 19:34

      C’est la chasse... au gaspi smiley


      • Dzan 17 novembre 2008 21:55

        C’est triste, mais inéluctable.

        Le Rafale à lui seul est en partie responsable.
        Dans un horizon tres proche, il va remplacer tous les autres types de 2000, et de F1.et son coût de maintenance est tres élévé.
        Le nombre de base rayées de la carte, + l’intégration dans l’OTAN,( qui va s’étendre jusque sous le nez des Russes) font que nous n’auront plus besoin d’autant d’appareils.

        De plus la guerre "moderne" se fera à coups de drones, donc, si un de ces engins est shooté, il n’y aura pas de perte d’un pilote à ,1 brique la formation.

        Tous les pays, hormis la Chine vont devoir diminuer leurs flottesaériennes.
        L’occident avec la crise, va devoir se serrer la ceinture. Moins d’avions= moins de pilotes.


        • Iren-Nao 18 novembre 2008 04:13

          @ Dzan

          Je voulais vous rassurer et vous detrister.

          Ce qui va sauver la situation de nos pilotes, c’est que on ne devrait pas manquer de guerres dans les annees a venir.

          Vous me direz que ces guerres assymetriques ne se gagnent pas avec des avions sophistiques.

          Mais rassurez vous encore on sait aussi tres bien les perdrent ces guerres assymetriques. Donc nos pilotes auront du boulot.

          Par ailleurs on pourrait aussi leur acheter qq zincs supplementaires, ca ferait tourner l’industrie....

          Bonjour

          Iren-Nao


        • aldebaran aldebaran 17 novembre 2008 21:56

          @l’auteur
          Pourriez-vous préciser un peu vos chiffres ? Parce que 50 pilotes en trop, ça me semble assez dérisoire comparé à l’effectif de l’Armée de l’Air (selon wikipedia, 65000 en 2006 ; évidemment une petite fraction seulement de pilotes).
          Dans votre article vous semblez dire que 50, ce serait l’effectif annuel d’une promotion.... Ce qui ne fait vraiment pas grand-chose comme marge, compte tenu qu’il y a toujours du déchet (changement d’affectation, de métier, démission... et pertes par accidents, au combat, etc).
          Je serais fort surpris qu’il y ait beaucoup d’économies à faire de ce côté-là, alors qu’il y en a bien plus à faire sur les coûts d’entretien des matériels (pas que les avions)

          Par ailleurs, je crois savoir que les pilotes ne font que des périodes d’instruction, car ils doivent avant tout rester des pilotes complètemment opérationnels pour enseigner aux jeunes élèves, donc retourner rapidement en escadrille opérationnelle. Car il n’y a pas à apprendre que le pilotage proprement dit, mais les tactiques et doctrines d’emploi évoluent sans cesse. Impossible donc de faire une carrière d’instructeur uniquement.

          Accessoirement, il n’y a évidemment pas que des pilotes de chasse, mais aussi des pilotes d’avions de transport, de surveillance, de ravitaillement, etc.

          Et enfin, je doute fortement qu’il y ait encore des pilotes de chasse opérationnels à 50 ans. Un avion de combat moderne, c’est très éprouvant physiquement ! Il faut être jeune pour supporter de telles conditions.

          Mais je serais intéressé de connaître l’effectif actuel des pilotes de l’Armée de l’Air (pilotes de chasse et autres)

          Al.


          • Torpedo 18 novembre 2008 22:11

            Pourriez-vous préciser un peu vos chiffres ?
            C’est ce que le téléphone arabe m’a indiqué, confirmé par d’autres. Bref, seul le grand chef le sait mais n’a pas fait de communiqué de presse là-dessus. Donc source informelle, peu fiable et pourtant ils sont bien placés pour le savoir (mieux que moi au moins).

            Et enfin, je doute fortement qu’il y ait encore des pilotes de chasse opérationnels à 50 ans. Un avion de combat moderne, c’est très éprouvant physiquement ! Il faut être jeune pour supporter de telles conditions.
            Les G ont si habitue, il y a même des Papy qui font de la Voltige sans pantalon anti G et qui en preines pleins la tronche sur les meetings qu’ils font un peu partout. L’ambiance au boulot c’est pas pareil, on s’en lasse. Mais c’est un tout : si on arrête de nommer des caractèriels comme instructeur et de faire voler des Généraux pour leur plaisir, on aura plus d’efficacité et plus de budget pour faire voler les jeunes et les moins jeunes. Moi je crois que je dormirai mieux si nos pilotes étaient de véritables dieux dans leur métier, avec l’expérience et le savoir-faire d’années de pratique qui font qu’ils connaissent leur job sur le bout des doigts, sont moins stréssé et peuvent "toller" n’importe qui en combat. Alors qu’aujourd’hui une carrière de pilote de Chasse, c’est 20 à 22 ans pour un OPN et 16 ans pour un Direct. Vous n’avez qu’à voir comme ils cavalent tous dans les escadrons, entre les opex, les tours de monit, les stages, les campagnes de tir. Les années sont courtes dans la Chasse. A peine une qualif obtenu, pas le temps de digérer qu’on passe à la suivante. C’est ça qui est dur à encaisser pour un humain, pas les accélérations...


          • Iren-Nao 18 novembre 2008 04:26

            @ l’auteur

            J’aime bien votre sujet parce que j’aime bien les avions.

            Ah la chasse, le grand cirque.....

            Pour le moment on fait surtout dans la bombe "intelligente" dans la chasse pas bezef.

            Il faut etre a moitie amerloque pour accoler ces 2 mots "bombe intelligente".
            Par exemple elle fait tout de suite la difference entre un gentil Taliban et un sale con de berger.

            Malheureusement aujourdhui pilote = degats collateraux tres beaucoup beaucoup.

            Finalement auteur je vais dire au General Machin de ne pas vous prendre comme consultant, vous lisez trop de bandes dessinees de Buck Danny et autres criminels de guerre.

            Pour ceux qui aiment voler, il y a aussi des helicos, mais c’est dangereux et il faut raser les paquerettes, bref on morfle.

            Salut

            Iren-Nao


            • Internaute Internaute 18 novembre 2008 11:56

              La France ne doit pas compter sur l’OTAN dont les objectifs sont limités à ceux des judéo-américains. Jamais l’OTAN ne défendra les intérêts français et à contrario nous allons être embarqués dans des aventures hasardeuses qui ne nous concernent pas mais dont nous ferons les frais.

              L’armée française est entrain de passer sous le seuil de crédibilité et c’est vraiment dangereux car il est facile de détruire mais beaucoup coûteux et difficile de reconstruire. Sans armée, la France n’aura plus de politique indépendante si tant est qu’elle en ait encore une de nos jours. Le suivisme de nos élites fait peur à voir. Il n’y en a pas un seul qui pense français mais tous suivent les doctrines dispensées dans les séminaires internationaux préparés pour les former au mondialisme.

              Dans le monde moderne nous avons besoin de deux composantes. L’une, réduite au seuil minimum sera la composante de dissuation nucléaire qui nous protège d’une attaque lointaine. Je ne pense pas qu’avec un seul sous-marin opérationnel nous soyons crédibles. L’autre doit être une véritable force d’intervention rapide avec une composante maritime importante. L’objectif est de défendre nos intérêts économiques lorsque le besoin s’en fait sentir. On voit bien que là encore on est loin du compte, les plateformes pétrolières de Total restant sans défense, de-même que les colonies d’expatriés français et les bateaux marchands (83 piratages cette année).

              De toute manière, l’armée n’est pas utilisée pour défendre les intérêts français mais pour servir les intérêts étrangers. Nous n’avons absolument rien à faire en Afghanistan et notre diplomatie devrait plutôt pactiser avec les talibans pour garder de bonnes relations. A l’inverse nous sommes totalement absents en méditerrannée alors que nos amis italiens essayent comme ils peuvent de résister à Lampeduzza et nos voisins espagnols peinent à Ceuta.


              • Torpedo 18 novembre 2008 22:32

                D’accord avec vous sur toute la ligne !
                Et ce que je crains le plus, c’est la confiance aveugle de tout l’occident dans le matériel high tech. Par exemple, avec nos Rafales qui démarrent que si l’ordinateur le veut bien, on aura l’air malin si un jour on est attaqué ! Et même s’il démarre, décolle et lance les 6 ou 8 missiles qu’il peut tirer et abats 8 avions ennemis en face, quel poids cela a devant une flotte d’avions Russes mêmes démodés (genre Mig 21) qui attaqueront à plusieurs centaines ? On verra alors des Rafales essayer de fuir comme ils le pourront, coursés par de vieux zings qui les tireront comme des lapins au canon pour ne pas être emmerder par les contre-mesures ! Et il ne nous restera rien, sauf, comme d’habitude, une maigrelette résistance qui taquinera l’envahisseur.

                Petite réfléxions ces jours-ci, lors de la visite du Croiseur Russe Moskva et de son armement impressionnant. A lui seul (un mix de 120 missiles et torpilles), il doit avoir la puissance de feu de toute la flotte de Méditerrannée de notre Marine Nationale !


              • CAMBRONNE CAMBRONNE 18 novembre 2008 14:31

                SALUT L’AUTEUR

                Pourquoi cette affirmation gratuite selon laquelle les militaires ne seraient pas de bons gestionnaires .

                Ce sont les armées qui depuis des années ont mis en oeuvre le plus de réformes structurelles contribuant à faire des économies .

                Vous parlez de sélection, la première et non la moindre se fait lors du concours d’entrée à l’Ecole de l’air . Pas de militaires pour cette sélection qui est drastique et confiée à l’éducation nationale .

                Ensuite ce sont les toubibs avec leurs tests , militaires les toubibs , un peu mais intraitables .

                Quant à la formation, il est tout à fait souhaitable de ne pas entretenir une sous espèce militaire qui est celle des instructeurs en école qui y font leur fromage et n’en sortent plus . Ce ne sont pas forcèment les meilleurs pédagogues mais c eux dont on ne veut pas en unités opérationnellles .

                Je parle là pour les trois armées et la gendarmerie .

                Regardez les états de service d’un officier et si les trois quart de sa carrière se sont déroulés en école ou centres de formation divers , vous pouvez dire que vous n’avez pas la crême .

                C’est comme ça, les formateurs doivent faire de cours passage en école au risque de s’encrouter et rejoindre les formatins opérationnelles .

                Bien à vous jeune homme !


                • Torpedo 18 novembre 2008 21:52

                  Pourquoi cette affirmation gratuite selon laquelle les militaires ne seraient pas de bons gestionnaires .
                  Parce que c’est ce que me dise tous mes potes militaires de carrière qui sont dans l’Armée de l’Air avec beaucoup d’exemples. Tiens : pourquoi continuer à faire voler un colonnel ou un général sur avion de combat, puisqu’il ne sera jamais appelé à partir au combat vu qu’il est affecté pour toujours comme Officier Supérieur en charge de la gestion de l’Armée ou d’une base ? Tout simplement pour continuer à toucher la "solde à l’air", cette prime de risque destinée aux personnels naviguants qui augmente leur solde de 50 %. Et combien coûte à votre avis les 20 heures de vol annuelles que chacun d’entre eux (au minimum) effectue ? C’est top secret...

                  Vous parlez de sélection, la première et non la moindre se fait lors du concours d’entrée à l’Ecole de l’air  :
                  Cela concerne les Officier "Directs" et non les EOPN qui forment l’essentiel des pilotes dans l’armée. Les EOPN pilotent jusqu’à l’age de 42 ans environ, soit un bon 20 à 22 ans. Les Offcier Directes sont au commandes en général pour 16 ans. Et comme il se dit dans l’Armée de l’Air, il faut 8 ans pour former un pilote (de PIM à CP) et 8 autres années pour qu’il forme les autres pilotes.

                  Quant à la formation, il est tout à fait souhaitable de ne pas entretenir une sous espèce militaire qui est celle des instructeurs en école qui y font leur fromage et n’en sortent plus . Ce ne sont pas forcèment les meilleurs pédagogues mais c eux dont on ne veut pas en unités opérationnellles .
                  Pourquoi ne pas essayer ? La formation initiale jusqu’au macarron pourrait être réservé à des instructeurs à vie, la transfo sur avion d’arme et les autres qualifs SCP et CP faites en escadron par les pilotes entre eux.
                  D’ailleurs, la formation initio va être faite par des boites civiles, c’est vous dire comme cela n’a rien à voir avec le fait de former un pilote de Chasse.


                  Regardez les états de service d’un officier et si les trois quart de sa carrière se sont déroulés en école ou centres de formation divers , vous pouvez dire que vous n’avez pas la crême .
                  Faux ! Les EOPN sont de corvée au minimum pendant 2 tours, mais la majorité fait 3 tours comme monit. Les Directs qu’on voit comme Monit sont punis en général.

                  C’est comme ça, les formateurs doivent faire de cours passage en école au risque de s’encrouter et rejoindre les formatins opérationnelles .
                  Dans la vie rien n’est définitif. Il n’y a que les C... qui ne changent pas. Heureusement, les restrictions budgétaires ont forcé l’Armée à bouger. Sinon, on en serait encore à bruler l’essence les derniers jours de l’année pour finir le stock et être sur d’avoir la même quantité l’année suivante.


                • Dushmoll 18 novembre 2008 15:28

                  Je serait trés étonné (étant un "vieux" con ) que nos armées se soient "dégraissées" par le Haut.
                  A mon époque (dans la Marine) il y avait plus d’Amiraux (avec tout ce que celà comporte comme "avantages" ) que de bateaux !!

                  Dans les trois armées, combien "pantouflent",tranquillement dans les ministéres et autres casernes, quand d’autres sont au turbin ? Quand on constate les décisions ou ordres donnés par certains (Amiraux, gradés de haut rang ou gradés ) on se fait peur !
                  Je serai étonné qu’il n’en soit pas de même dans l’Armée de Terre ou l’Aviation.

                  Mais comme d’habitude on ne touche pas aux priviléges acquis au dépend des forces vives.

                  J’espére me tromper.


                  • Torpedo 18 novembre 2008 21:59

                    Je suis d’accord ! Il parait même (mais ce sont les mauvaises langues) qu’on est le pays qui a le plus de Généraux au monde proportionnellement au nombre de troufions ! Même les plus sombres dictatures fantoches n’en ont pas autant proportionnellement.

                    A vrai dire, c’est une caste comme il y en a beaucoup dans notre pauvre pays ! Cela commence à l’Ecole de l’Air.

                    Mais vous avez ce qu’on dit chez les sous-officiers ? Il y a deux méthodes : la bonne et celle de l’Ecole de l’Air !

                    Sans compter qu’il y a un ou deux ans, ces chèrs Officiers n’ont pas hésité à augmenter de façon disproportionnée leur indice salarial en donnant des miettes aux reste de la troupe ! On a frisé la grève de peu !

                    Remarquez, les Officiers ne font que suivre l’exemple de leurs chefs : Senateurs, Députés et Président



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