05/05/2008

Réformes : Kosciusko-Morizet reconnaît un "problème de visibilité"

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"Je suis sûre que le président en est conscient. Il a choisi le fond, il a choisi de les faire toutes, au risque de la visibilité, parce qu'il y a urgence, parce que la France a besoin de changer", a déclaré la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie.







"Je suis sûre que le président en est conscient. Il a choisi le fond, il a choisi de les faire toutes, au risque de la visibilité, parce qu'il y a urgence, parce que la France a besoin de changer", a déclaré la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie.



Interrogée dimanche 4 mai lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, la secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a reconnu qu'il y avait un problème de visibilité des réformes, à l'approche de l'anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.
"C'est vrai qu'il y a un problème de visibilité à en faire autant à la fois", a-t-elle lancé. Mais "de toute façon, on a plus le temps d'attendre, (...) à force de remettre on y arrive jamais, donc je crois qu'il faut les faire toutes".
"Je suis sûre que le président en est conscient. Il a choisi le fond, il a choisi de les faire toutes, au risque de la visibilité, parce qu'il y a urgence, parce que la France a besoin de changer", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, récemment promue au poste de secrétaire générale adjointe de l'UMP.

Des réformes qui bousculent les habitudes

"La réforme, elle bouscule chacun dans ses intérêts et ses habitudes, c'est normal", a-t-elle conclu. "La réforme elle vise à faire bouger, elle vous met en situation de déséquilibre".
"On est dans ce moment assez difficile dans lequel les réformes sont en cours de mise en oeuvre. Elles ne portent pas toutes leurs effets. (...) Elles montrent leurs effets au fur et à mesure," a-t-elle dit.
"C'est une phase du cycle qui est difficile à passer", a-t-elle estimé.

Impatience

Commentant par ailleurs l'impopularité dans les sondages de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire générale adjointe de l'UMP, a estimé que les Français n'étaient "pas en train de dire on s'est trompé" mais de "marquer une impatience" envers le gouvernement.
"Les Français ne sont pas en train de dire, finalement on s'est trompé, ce n'est pas ça qu'on voulait", a déclaré la secrétaire d'Etat à l'écologie.
"Ils sont en train de marquer une impatience. Ils sont en train de dire, quand est-ce qu'on en voit les fruits ?".

Retrouver la dynamique de la campagne présidentielle

Concernant le parti présidentiel, qui a connu des remous ces derniers mois, notamment après le revers des municipales et des cantonales, elle a estimé que "l'UMP a vécu un moment formidable pendant campagne présidentielle".
"Le défi qu'on a à relever c'est de retrouver cette dynamique, cet esprit de la campagne présidentielle dans une phase où il faut en même temps expliquer les réformes qui sont en cours et préparer l'avenir", a-t-elle dit.

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