Moins mauvais que très mauvais = bon?

Le matin en voiture, je tombe régulièrement sur une intervention de Marc Fiorentino d’Euroland Finance sur BFM. C’est toujours intéressant, il semble bien s’y connaître (c’est un compliment, je dis ca parce que je ne comprends pas la moitié de ce qu’il dit, même s’il fait de gros efforts de vulgarisation), et puis il a un petit humour que j’apprécie.

Ce matin, il parlait de la bonne clôture de Wall Street d’hier soir, malgré les mauvais résultats annoncés. En gros, sa théorie c’est que quand des résultats catastrophiques sont prévus, et que finalement ils sont juste mauvais, le marché accueille la nouvelle positivement et l’action grimpe. Il disait cela d’un ton légèrement dépité, car depuis quelques temps, il semble trouver que le marché fonctionne bizarrement.

Le raisonnement ne m’étonne pas, mais je suis surpris qu’il fonctionne. Souvenez-vous, quand vous étiez jeunes (je ne dis pas petit, parce que je suis toujours petit), pour préparer vos parents à vos résultats (voir même pour vous préparer vous), vous annonciez des résultats très mauvais, histoire que des résultats moyens apparaissent finalement très bons. Un processus qui ne marchait déjà pas très bien avec les parents, sur les résultats scolaires, semblent par contre parfaitement fonctionner en bourse.

Parfois, j’aimerais mieux comprendre ces mécanismes…

Terminons sur une bonne note, l’action Apple (AAPL) se porte pas mal depuis l’achat en février 2008 (« Apple va-t-il m’offrir mon Apple? »). L’achat s’est déroulé à l’ouverture ce 08/02/2007, à 122.08$, l’action a clôturé hier à 153,70$. Mais bon … j’ai acheté avec un compte en EUR, donc y’a l’évolution taux de change. Kuf Kuf.

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