La guerre secrète des espions belges. 1940-1944

Un peu de pub pour un ami d’enfance…

Extrait du Soir en ligne du 16 mai 2008: « Il y a quelques mois, il fut un des auteurs de la synthèse sur la Shoah belge commandée au Ceges. Voici qu’Emmanuel Debruyne a présenté une version raccourcie mais pas moins passionnante de sa thèse de doc’ dirigée à l’UCL par Laurence van Ypersele sur les réseaux de renseignement belges et leurs agents pendant la Seconde Guerre. L’implication des 21 000 agents recensés se comprend d’abord à l’aune de l’engagement similaire de 14-18 : à la Grande Guerre, nos espions avaient déjà joué un rôle qui resta exemplaire. Comme l’a expliqué l’auteur lors de la présentation de son travail, « ce n’est pas une fresque patriotique ni une suite d’anecdotes rocambolesques et pittoresques » , mais une analyse fouillée du rôle de « nos » espions. »

C’est publié chez Racine.

Et maintenant je comprends pourquoi Emmanuel était plus attentif au cours d’Histoire que la moyenne des élèves ;-). Bravo Manu!

9 commentaires sur “La guerre secrète des espions belges. 1940-1944

  1. Je ne suis pas de cet avis qu' »il vaut mieux faire seulement une chose, mais vraiment très très bien ». C’est précisément ce genre de philosophie qui fait de notre société une société d’autistes de moins en moins capables de communiquer entre eux. Au contraire, cultivons l’ecclectisme, laissons une place au touche-à-tout, plutôt que de nous enfermer dans une spécialité (ce qui ne doit pas nous empêcher de donner le meilleur en nous y adonnant).

    Cela étant, merci beaucoup pour le coup de pub! 8 ans qu’il m’aura fallu pour en arriver à accoucher de la chose…

    Manu, ami d’enfance, ex-scout et, il l’espère, beaucoup d’autres choses qu’historien…

  2. Manu,

    TRES content que tu répondes, je ne savais meme pas que tu lisais le R Blog 🙂 Je te rassure, je ne tiens absolument pas à t’ « enfermer dans une boite ».

    Ceci dit, je ne pense pas que spécialiste = autiste. Je pense qu’on est dans un monde (et une époque de l’histoire de l’humanité), ou si on veut continuer a progresser (et faire progresser le monde), il est important de trouver sa specialité. A une autre échelle, je dirais que c’est aussi « trouver sa place ». Même si une specialité ne signifie pas necessairement une « carriere » bien définie, il est important d’avoir ce « quelque chose de particulier » ou « différentiateur » comme on dit en buzz.

    J’ajouterais que j’ai aussi entendu une phrase plus balancée: « You have to know everything about something, and something about everything. » Et c’est vrai que si être spécialiste de quelque chose est important, être intéresse par « tout le reste » l’est probablement tout autant. Justement, pour pouvoir communiquer et continuer à se comprendre.

    Merci en tout cas pour ta reaction!

  3. Alors, nous sommes réconciliés sur le « You have to know everything about something, and something about everything »!
    C’est vrai que ça permet de progresser.

    Quant à « continuer à […] faire progresser le monde », j’avoue ne pas tellement avoir l’impression qu’il progresse… sauf à prendre la fuite en avant vers le néant comme un progrès, ça va de soi. Mais bon, ce n’est ni le lieu ni l’endroit pour en disserter…

  4. Félicitations Manu!

    J’ai déjà eu l’occasion de t’entendre à la radio lors de la présentation du rapport sur la shoah.

    Je pense que je vais lire ton ouvrage avec beaucoup d’intérêt!

    Amitiés,

    Xavier, content d’avoir des nouvelles!

    PS: et non, il ne s’agit pas de mettre des gens dans des boîtes en appréciant ce que tu as fournit comme travail en tant qu’historien… Si ma mémoire est bonne tu avais beaucoup d’autres sujets sur lesquels nous pouvions te lancer, non?

  5. Merci Grand Echassier!

    Ca fait plaisir de savoir que quelques personnes vont le lire! Cela étant, ce n’est pas du Ian Flemmings, loin s’en faut… (il y a par exemple peu de méchantes bien roulées, et la plupart des agents circulent dans des trams démunis de lance-roquettes rétractables!)

  6. Video comment sur Ze R Blog {seesmic_video:{« url_thumbnail »:{« value »: »http://t.seesmic.com/thumbnail/ISR6nvo9Qm_th1.jpg »} »title »:{« value »: »Video comment sur Ze R Blog « } »videoUri »:{« value »: »http://www.seesmic.com/video/6kDj1PMMvV »}}}

  7. Et bien j’ai commencé la lecture de cet ouvrage… mais je me le suis déjà fait piquer par mon grand-père, ancien officier de carrière à l’époque non détenu en Allemagne. Il est lui-même historien et dévoreur de documents. Alors tu penses que quand je lui ai parlé de ton livre, il a tout de suite été intéressé. Je devrai donc attendre le mois d’août pour continuer ma lecture.

    A défaut de méchantes bien roulées, et pour ce que j’en ai déjà lu, ton approche est originale et intéressante. Ton travail permet de se faire une idée de l’ampleur du travail accompli dans l’ombre, ce que les récits héroïques ne permettent pas. Bravo Manu!

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