tag:blogger.com,1999:blog-53983242858093185262024-03-13T00:08:08.246-04:00Mamamiiia!L'état de la mère ou la mère dans tous ses états.Unknownnoreply@blogger.comBlogger454125tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-56474163162840413012019-05-13T23:27:00.007-04:002023-05-29T20:34:18.906-04:00Abolition des classes pour enfants TSA au primaire à St-Bruno!<br />
Dans la vie de parent d'un enfant autiste, vient des moments où il faut se débattre. C'est certainement le même combat pour tous les parents d'enfants qui ont des besoins particuliers. Dans le système scolaire, des décisions arbitraires sont prises au détriment du bien-être de nos enfants qui ont besoin de stabilité. Nous avons souvent l'impression que nos enfants sont des citoyens de second ordre tant les décisions et les ressources ne sont pas alignées avec leurs besoins.<br />
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Récemment, la Commission scolaire des Patriotes a pris une décision qui aura un impact majeur sur la vie de mon fils autiste de neuf ans et sur tous ses petits camarades de classe : ils devront changer d'école, dans une autre ville. L'univers fragile de ces enfants, pour qui leur école était leur univers, s'écroule devant des décisions bureaucratiques dénuées de sensibilité face à leurs besoins.<br />
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Il est temps que des explications soient rendues publiquement. On ne peut pas continuer de malmener ainsi nos enfants. Voici la lettre que j'ai acheminée à la Commission scolaire, au Ministre de l'Éducation et aux médias. Je vous remercie d'avance de partager au plus grand nombre.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXvqpXcxGZ4zpk772nqL8LHzzkIGJsAUihn6lJLStz55QwTIK6r44YsgoArrSf1oqh7D8eILU2R4OMwwfASu2LfRxprntxgHgu7cPoXcaP24Vwipaj_Q2jlnwnToynBNoIMEpIYWasFWM/s1600/33474819-symbole-de-sensibilisation-a%25CC%2580-l-autisme-puzzle-avec-coeur.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="975" data-original-width="1300" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXvqpXcxGZ4zpk772nqL8LHzzkIGJsAUihn6lJLStz55QwTIK6r44YsgoArrSf1oqh7D8eILU2R4OMwwfASu2LfRxprntxgHgu7cPoXcaP24Vwipaj_Q2jlnwnToynBNoIMEpIYWasFWM/s320/33474819-symbole-de-sensibilisation-a%25CC%2580-l-autisme-puzzle-avec-coeur.jpg" width="320" /></a></div>
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<b>LETTRE OUVERTE : Pour accueillir un nombre accru de nouveaux élèves des classes régulières à St-Bruno, la Commission scolaire des Patriotes « déménage » les enfants TSA dans une autre ville</b><br />
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Le 17 avril dernier, tous les parents d’enfants à besoins particuliers ont reçu une lettre imprécise de l’école De Montarville pour les informer que la Commission scolaire des Patriotes allait bonifier le nombre de classes en enseignement spécialisé. La bonne nouvelle en cachait toutefois une moins bonne : les enfants des classes TSA (Trouble du spectre de l’autisme) et tous les autres qui bénéficient d’un service d’enseignement particulier devront changer d’école. Or, aucune information spécifique n’a alors été fournie sur le sort de notre fils.<br />
<br />
Pendant deux semaines, ce fût le suspens. Ce n’est que le 29 avril que la directrice de l’école De Montarville, Mme Caroline Brunelle, a pu confirmer que notre fils changera d’école et de ville en septembre prochain. Il sera relocalisé à l’école La Chanterelle à St-Basile-le-Grand. L’explication est vague : semble-t-il qu’il y a trop d’élèves des classes régulières dans les écoles de St-Bruno et, pour leur faire de la place, on a fait le choix de changer d’école les enfants TSA et tous les autres ayant des besoins particuliers. L’école de mon fils sera ainsi vidée de tous les enfants TSA qui y évoluent depuis leur première année.<br />
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Ces enfants, qui sont parmi les plus vulnérables au changement, vivront ainsi leur deuxième changement d’école depuis la maternelle. Pour certains, ce sera peut-être un troisième ou un quatrième changement d’école. À l’époque où mon fils a commencé le primaire, il n’y avait pas de maternelle pour enfants TSA à St-Bruno.<br />
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Avec cette décision, nous sommes d’avis que la Commission scolaire des Patriotes va mettre en péril la réussite scolaire de ces enfants en brisant leurs liens d'attachement et leurs habitudes de vie, en les obligeant à s’adapter à un nouveau milieu. Les enfants autistes sont parmi les plus fragiles à cet égard. De plus, en les transférant dans la ville voisine, nous devrons utiliser le transport scolaire et le service de garde, ce que nous avions éliminé de l'horaire de notre fils, puisque cela contribuait à augmenter sa charge cognitive en allongeant sa journée.<br />
<br />
Nous avions pris des moyens - en faisant même des choix professionnels plus adaptés - pour être en mesure de rester disponibles toutes les fois que l’école ou le service de garde n’était plus en mesure de s’occuper de notre enfant. La proximité de l’école nous aidait énormément à concilier travail et famille, surtout en périodes de crises au quotidien.<br />
<br />
Pour ajouter à cette décision que nous considérons irresponsable, l’amateurisme de la stratégie de communication de la CSP a fait en sorte que notre fils a appris la nouvelle par la bouche d’un petit camarade de classe, avant même que nous ayons pu convenir d’une stratégie pour lui annoncer la nouvelle.<br />
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<b>«Ça me stresse, maman »</b><br />
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Une nouvelle qui, de son propre aveu, stresse notre fils et augmente son niveau d’anxiété, car il sait qu’elle viendra changer sa vie.<br />
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Il faut savoir que l’un des besoins des enfants autistes est la stabilité et la prévisibilité. Ces enfants sont particulièrement sujets à l’anxiété et une grande partie de leurs comportements jugés « difficiles » sont précisément déclenchés par l’anxiété. Depuis qu’il a appris la nouvelle, il a de la difficulté à dormir. Il veut savoir s’il aura la même enseignante et il a déjà de la peine à l’idée de la perdre. Il était fier de son école, l’école De Montarville. Il se demande si ses amis se retrouveront dans la même classe que lui. Il veut savoir si la nouvelle école aura les mêmes règlements que l’ancienne et s’il y aura des modules de jeu. Par ses questions, je vois que la Commission scolaire des Patriotes a bousculé son univers. <br />
<br />
Il faut savoir que, de la première à la troisième année, nous avons vécu des débuts d’année scolaire très pénibles, car notre fils avait peine à se réadapter à l’école à la fin de chaque été. Ainsi, chaque année, il a perdu de trois à quatre mois de scolarisation, puisqu’il ne réussissait pas à s’adapter à la rentrée scolaire. Même scénario année après année - malgré des enseignantes spécialisées - au bout de trois à quatre semaines, il était complètement désorganisé et il fallait faire un plan d’intervention d’urgence. Cette année, il a aussi été en forte réaction, car il a eu une nouvelle enseignante. Nous commencions à voir des améliorations de fond grâce à l’aide des intervenantes du CRDI, notamment, mais aussi de l’enseignante. Tous nos efforts et tous ceux de mon fils, seront-ils anéantis par cette décision?<br />
<br />
La Commission scolaire des Patriotes peut-elle expliquer le cheminement de sa décision sur la place publique? Pourquoi n’a-t-elle pas développé une stratégie qui aurait permis de laisser ce petit groupe d’élèves terminer leur primaire à l’école De Montarville et leur éviter un changement de trop? Nous demandons aussi que la Commission scolaire des Patriotes explique son raisonnement quant au regroupement de classes spécialisées dans une ville voisine. Ne devrions-nous pas privilégier la proximité de ces élèves avec leur milieu de vie? Ces enfants n’ont-ils pas droit à la stabilité? Ce droit ne devrait-il pas être privilégié, puisque leur réussite scolaire en dépend?<br />
<br />
Au final, comment peut-on prétendre vouloir le bien de ces enfants lorsqu’on prend une telle décision? Nous sommes immensément déçus et fâchés par la décision de la Commission scolaire des Patriotes.<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-33907587168854479002017-11-26T11:33:00.005-05:002017-11-26T11:59:22.263-05:00Simon, 15 ans, se jette sous le train<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibdK9E2f-YHdgzXp9pE4h-plNTAgcCfTtBnNQupYUcF-TmtWUiOv5G47HwLszh92RRw9OwLIR5Oe7fXTRjtZMm40hSp22d1nx2mW_BoxNYyZNC9pELXNGeBxtIpYpq6FUQTJjY0QUMnZE/s1600/6959804981_bf1f96cd82_k.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1063" data-original-width="1600" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibdK9E2f-YHdgzXp9pE4h-plNTAgcCfTtBnNQupYUcF-TmtWUiOv5G47HwLszh92RRw9OwLIR5Oe7fXTRjtZMm40hSp22d1nx2mW_BoxNYyZNC9pELXNGeBxtIpYpq6FUQTJjY0QUMnZE/s640/6959804981_bf1f96cd82_k.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Crédit photo : Daniel Wehner, <a href="https://www.flickr.com/photos/daniel-wehner/6959804981/in/photolist-bB1PxB-waX9T8-JoadY-cuMvem-bCPZ7z-MsD3g-9qRcx3-XgtLme-6SMo26-armi73-ACXkU-292vVJ-J4bPRh-6xn4ym-7frHPd-iv7ER-2aC3Vh-emvHZP-aDRWKh-4eUdS-PYWZs-YTnZLq-CisEz-8NVdQ4-rt4i2D-r4vMvK-dwzQpQ-TGnVWF-pfvyne-duCuZ7-5uUN74-ApkLo-6BMXjt-uAVSX-2vbKNf-nU9eUF-e9oVy8-by9aRB-VeMyAw-SZ5GT8-dtRe9L-s6159v-ehnvJ5-dXts8C-3b8bVv-shENyo-Siaj4D-epeNEe-YHeeHN-c6zNeN" target="_blank">Creative Commons</a></td></tr>
</tbody></table>
Cette semaine, <a href="http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201711/23/01-5144560-service-de-train-interrompu-sur-la-ligne-mont-saint-hilaire.php" target="_blank">les médias ont rapporté qu'un homme de trente ans</a> s'était lancé devant un train de la ligne Saint-Hilaire. Vendredi soir, <a href="https://www.facebook.com/karine1203/posts/10155195313497843" target="_blank">Karine Dufour</a> publiait sur Facebook qu'il s'agissait en fait de son jeune frère de 15 ans, Simon, un élève doué en musique qui fréquentait l'école secondaire André-Laurendeau. L'information été confirmée <a href="http://www.tvanouvelles.ca/2017/11/25/une-victime-dintimidation-se-jette-devant-un-train--sa-sur-lance-un-cri-du-cur" target="_blank">par les médias</a> samedi. Radio-Canada a fait <a href="http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1069540/cri-coeur-pere-intimidation-jeunes" target="_blank">un reportage</a> dans lequel le père du jeune homme lance un cri du coeur pour que cesse l'intimidation.<br />
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<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="319" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fkarine1203%2Fposts%2F10155195313497843&width=500" style="border: none; overflow: hidden;" width="500"></iframe>
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Un jeune homme âgé d'un an de plus que mon fils aîné. Il aurait été victime d'intimidation. Il s'est levé jeudi matin et il a décidé que c'était terminé. C'était son seul remède pour faire cesser l'intimidation.<br />
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Ça me bouleverse.<br />
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Est-ce parce que mon propre fils a presque le même âge? Parce qu'il a lui même eu des idées sombres l'an dernier? Est-ce parce que j'ai moi-même contemplé les rails au même âge? Est-ce parce que je suis stupéfiée par la méchanceté des jeunes qui intimident d'autres jeunes? Est-ce parce que c'est une autre vie que nous aurions pu sauver si on avait su?<br />
<br />
C'est tout ça.<br />
<br />
<blockquote class="tr_bq" style="text-align: center;">
<i style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif; font-size: x-large;">Je m'interroge sur notre ouverture collective à accueillir la souffrance. Celle de l'enfant, celle de l'adulte. Avons-nous peur de la souffrance des autres? Notre rapport au bonheur est-il si fragile que nous ne trouvons pas la force de faire face au désespoir des autres? Sommes-nous encore trop habités par une pudeur mal placée qui nous empêche encore trop souvent de venir en aide à autrui?</i></blockquote>
<br />
<br />
Ce qui me trouble surtout, c'est l'immense désespoir qui a habité ce jeune homme. Un mal qui emprisonne, si envahissant qu'il ne reste qu'à se jeter sous le train pour s'en libérer.<br />
<br />
Il faut avoir mal en viarge pour se jeter sous le train.<br />
<br />
Comment un enfant de 15 ans peut-il avoir si mal? Quinze ans, une vie presque toute neuve plombée par une souffrance fatale. Comment peut-on ne pas s'en rendre compte? Comment a-t-il camouflé ce mal? Comment a-t-il pu endurer cette douleur jusque-là sans que son entourage le sache? Et si on le savait, pourquoi n'a-t-on pu l'aider?<br />
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAX89LIjwIo-1Pd_qlgLFYFAk7mTZqJOY76OPSbmGAs9yhWKqQAqPHWS0mWwzv-4xEmLnfw2Bc8lEqKP-NDdxPBl1kfrK6vV-ji-wsFfUpxQa2KKyhOXPqa5e7dV356NV4EwAnZRL_W-w/s1600/simon-dufour_radio-canada.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="636" data-original-width="635" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAX89LIjwIo-1Pd_qlgLFYFAk7mTZqJOY76OPSbmGAs9yhWKqQAqPHWS0mWwzv-4xEmLnfw2Bc8lEqKP-NDdxPBl1kfrK6vV-ji-wsFfUpxQa2KKyhOXPqa5e7dV356NV4EwAnZRL_W-w/s640/simon-dufour_radio-canada.jpg" width="638" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Simon Dufour. Source : <a href="http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1069540/cri-coeur-pere-intimidation-jeunes" target="_blank">Radio-Canada</a><br />
<div>
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</td></tr>
</tbody></table>
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Je ne connais pas l'histoire du jeune homme et je ne veux porter aucun jugement sur l'aide qu'il a reçue ou non. Ses proches ont probablement tout fait pour l'aider. Il n'en demeure pas moins qu'il décidé de mettre fin à sa vie parce qu'il ne pouvait mettre fin à ce qui le faisait souffrir.<br />
<br />
Cet enfant n'est pas le seul à vivre de la souffrance. Des milliers d'autres vivent aussi ce mal dans le silence. Dans ce cas-ci, on rapporte que c'est l'intimidation subie à l'école qui aurait menée ce jeune au suicide. Parfois, la souffrance est causée par autres choses, mais je crois que c'est bien plus que ça. D'autres vivent de l'intimidation, de l'exclusion sans pour autant mettre fin systématiquement à leurs jours. Ce qui tue, c'est l'impossibilité de pouvoir en parler pour que ça arrête, c'est l'incapacité à se libérer de sa souffrance. L'incapacité à entrer en <a href="http://www.psychologies.com/Famille/Enfants/Epanouissement-de-l-enfant/Reponses-d-expert/Qu-est-ce-que-la-resilience" target="_blank">résilience</a>. Peut-on <a href="http://www.redpsy.com/infopsy/resilience2.html" target="_blank">enseigner la résilience</a>? L'apprendre?<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS-izGqpcFMwyLa8ct167wQ9LQalvHAIc7TiKZRvhU6bYDeQ6kCiLsAiKPatgYtOjAYPrF6qPmhn22DFSbIgBdyZzYFkJ1nlVi55K09QfPrmwyrJxAb1dVu66gCZceqeMQ4rsE2mlcKqc/s1600/24059136_194549964444599_7736615823567347273_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="480" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS-izGqpcFMwyLa8ct167wQ9LQalvHAIc7TiKZRvhU6bYDeQ6kCiLsAiKPatgYtOjAYPrF6qPmhn22DFSbIgBdyZzYFkJ1nlVi55K09QfPrmwyrJxAb1dVu66gCZceqeMQ4rsE2mlcKqc/s320/24059136_194549964444599_7736615823567347273_n.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Simon Dufour. Source : Facebook</td></tr>
</tbody></table>
Les campagnes de sensibilisation au suicide sont-elles efficaces? On ne pourra jamais mesurer précisément le nombre de vies sauvées, mais chaque fois qu'un nouveau suicide survient, je me demande pourquoi on a pas été capable d'intervenir plus tôt pour sauver cette vie-là. Je n'ai pas la réponse et je ne ferai pas le gérant d'estrade en critiquant ou en proposant des pseudos-solutions, mais je m'interroge.<br />
<br />
Je m'interroge sur notre ouverture collective à accueillir la souffrance. Celle de l'enfant, celle de l'adulte. Avons-nous peur de la souffrance des autres? Notre rapport au bonheur est-il si fragile que nous ne trouvons pas la force de faire face au désespoir des autres? Sommes-nous encore trop habités par une pudeur mal placée qui nous empêche encore trop souvent de venir en aide à autrui?<br />
<br />
S'il est difficile en tant qu'adulte de vivre avec la souffrance, ce l'est davantage dans un corps d'enfant ou d'adolescent. Peut-on aborder cette question de la même manière avec eux? Peut-on améliorer notre façon d'aider? En tant que mère, j'ai eu à aborder ces questions avec mon aîné, mais comment puis-je être certaine que mes interventions ont porté fruit à long terme? Comment un parent peut-il être certain que son enfant est en lieu sûr? L'aide psychologique est-elle suffisante? Et que fait-on si un enfant refuse de voir un psychologue? Que fait-on si un parent ne juge pas que la détresse de son enfant justifie une visite chez le psychologue? Que fait-on si un enfant garde tout ça en dedans?<br />
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Que fait-on pour éviter un drame? Peut-on s'éduquer pour mieux aider et pas seulement qu'en situation de crise? On ne fait pas un cours de secourisme le jour où survient un accident. On le fait en amont, pour être prêt à aider le jour où nous serons témoins d'un accident. Pour la prévention du suicide, ne devrait-on pas avoir une formation - un peu comme les cours prénataux- qui nous rendrait plus compétents dans nos interventions avec nos enfants et ceux des autres?<br />
<br />
Peut-on élever notre compétence pour flairer plus adéquatement les causes d'une si grande souffrance et aider mieux nos enfants, nos frères et soeurs, nos amis, nos parents?<br />
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<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Un rappel : </span></b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="background-color: white; color: #242424;">Vous ou l'un de vos proches a besoin d'aide? Contactez le 1-866-APPELLE (277-3553) et votre appel sera acheminé à la ressource de votre région au Québec. Pour le reste du pays, consultez </span><a href="https://suicideprevention.ca/francais" style="background-color: white; border-bottom: 1px solid rgb(203, 228, 240); color: #187991; line-height: 1.3; text-decoration-line: none;">le site de l'Association canadienne pour la prévention du suicide</a><span style="background-color: white; color: #242424;">.</span></span></b></div>
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-68117310952993513742017-09-19T11:06:00.000-04:002017-09-19T12:03:43.450-04:00Arrête de dire que mon enfant est différent! <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBQ1I0CYkCsFnP1qbk2d9mvfnMxlN3LL36mlt-UXD02J1xbL0LjMqqCgulg01_2MfORzh9LppV40G0EY3qgPiLg1cgUpwD6gPEqJcR9q-ii6772-V6SUUcNBDeS67JgjM5HlCOrI7jCvM/s1600/37050081981_a8025d3a37_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBQ1I0CYkCsFnP1qbk2d9mvfnMxlN3LL36mlt-UXD02J1xbL0LjMqqCgulg01_2MfORzh9LppV40G0EY3qgPiLg1cgUpwD6gPEqJcR9q-ii6772-V6SUUcNBDeS67JgjM5HlCOrI7jCvM/s640/37050081981_a8025d3a37_o.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
On entend ça à la pelle. À la télévision, à la radio, sur le web, dans les écoles, à la commission scolaire, dans nos familles.<br />
<br />
« Les enfants différents »<br />
<br />
Une tautologie qui me fait grincer des dents.<br />
<br />
On veut désigner ceux qui ne suivent pas le tronc commun, ceux qui ont besoin de soutien supplémentaire dans leurs apprentissages, ceux qui sont handicapés d'une manière ou d'une autre. Mais.... tous les humains sont différents! Oui, ils sont différents, comme vous et moi le sommes. Il n'y a pas deux être humains sur terre qui sont pareils, mêmes les jumeaux sont différents malgré leurs similarités.<br />
<br />
Alors pourquoi parler des « enfants différents » ? Pour les mettre dans une petite case, une petite boîte qui nous permet de les séparer des « autres » qui sont ...<br />
<br />
...je vous entends le dire dans votre tête.<br />
<br />
« Normaux ». Les ceuzes qui suivent la norme. Ceux qui ne sont pas « défectueux », sous-entend-t-on.<br />
<br />
Mon fils a certes besoin d'accompagnement, de méthodes d'enseignement et d'un encadrement adaptés. Il a des besoins que d'autres enfants n'ont pas. Des besoins qui ne ressemblent même pas à ceux de sa petite camarade de classe qui elle-aussi est TSA. <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><i>Et c'est dans le respect de son caractère unique qu'il sera en mesure de créer des ponts avec tous les autres qui font partie de son écosystème. C'est à partir de cette prise de conscience qu'il pourra célébrer qui il est et trouver la place qui lui revient dans la société, non pas en tant qu'être « différent » mais en tant qu'un être unique. </i></span> </blockquote>
<br />
Mais chaque enfant est d'abord un enfant. Mon fils est un enfant. Demain, il sera ado et après-demain, il sera adulte. Si on continue de le désigner comme un individu « différent » - avec la petite étiquette qui dépasse de son chandail - on va le stigmatiser. Il sera celui qui ne « fitte » pas nul part. <br />
<br />
« Ben non! » s'exclament en coeur les biens-pensants. Mais non, c'est pas dans ce sens-là qu'on dit ça, ce n'est pas péjoratif! C'est beau la différence, il faut célébrer la différence! »<br />
<br />
Ok, au sens général, oui, c'est beau la différence, mais nous utilisons le mauvais mot. Nous devons célébrer l'unicité de chaque individu. <br />
<br />
Mon fils est unique, comme le vôtre. Il a besoin qu'on adapte un peu son environnement, il a besoin d'aide, d'un encadrement particulier, mais je n'ai pas envie qu'il passe le reste de sa vie à s'interroger sur un concept qui ne tient pas la route et qui lui renvoie le message qu'il fonctionne en marge de la société. Les mots que nous utilisons peuvent changer le cours d'une vie. <br />
<br />
Je veux que mon fils soit fier de ce qu'il est, avec ses forces et ses faiblesses, avec ses défis, avec sa réalité qui lui sera unique. Unique, comme votre réalité l'est aussi. Et c'est dans le respect de son caractère unique qu'il sera en mesure de créer des ponts avec tous les autres qui font partie de son écosystème. C'est à partir de cette prise de conscience qu'il pourra célébrer qui il est et trouver la place qui lui revient dans la société, non pas en tant qu'être « différent » mais en tant qu'un être unique. <br />
<br />
L'unicité est en fait notre seul grand dénominateur commun. C'est ce qui permet de créer, de bâtir, d'imaginer. Reconnaître que nous sommes uniques permet aussi d'apprendre à s'aimer tel quel, à croire que, chacun à notre manière, nous pouvons contribuer à la société.<br />
<br />
Alors, lâchez-moi ça, « les enfants différents ». C'est la pire invention du siècle!<br />
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<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com8Saint-Bruno-de-Montarville, QC, Canada45.525974000000012 -73.34066789999997145.436980000000013 -73.502029399999969 45.614968000000012 -73.179306399999973tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-28654559220127119492017-09-17T08:52:00.000-04:002017-09-19T11:23:57.063-04:00Ne pas baisser les bras<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5lW9GPn7ApNHtCywEB14tMEa3Hby7HJcxcHx2GQm_32si2nuexvsuCGGLXwwQAIeZCB0XeVhuhTrjQdgTan9em11knOsBubnu3EK-iEaRsujQ0ytoNulUD9LDMPFM1LbeRiT-mw_H_FE/s1600/36794449010_fffda0d5e6_o_modifie%25CC%2581e.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1301" data-original-width="1600" height="520" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5lW9GPn7ApNHtCywEB14tMEa3Hby7HJcxcHx2GQm_32si2nuexvsuCGGLXwwQAIeZCB0XeVhuhTrjQdgTan9em11knOsBubnu3EK-iEaRsujQ0ytoNulUD9LDMPFM1LbeRiT-mw_H_FE/s640/36794449010_fffda0d5e6_o_modifie%25CC%2581e.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
Mon Loulou vient de passer sa ceinture jaune-orange au karaté.<br />
Oui, mon p'tit loup qui ne parlait pas à trois ans, qui portait encore des couches à cinq ans.<br />
Mon petit homme qui piquait des crises pas possibles en maternelle, en première et en deuxième année. <br />
<br />
Oui, c'est le même petit. Aujourd'hui, c'est une petite machine à paroles, une petite bombe de sociabilité, un petit bonhomme qui s'imagine déjà devenir un scientifique, qui parle l'anglais aussi bien que le français, qui pose des questions en rafales car il est curieux comme pas deux.<br />
Mon petit Loulou a maintenant huit ans, la moitié de ses dents, et il fonce droit devant, avec confiance. <br />
<br />
Mon petit a pourtant été diagnostiqué <a href="http://autismequebec.org/fr/l-autisme-et-les-tsa/9" target="_blank">TSA et TDAH</a> il y a cinq ans. Et non, il n'était pas « juste un peu autiste » ou « autiste léger ». Il était sur le spectre, <i>big time</i>, avec de gros retards de développement, des difficultés importantes dans ses interactions sociales, des troubles de comportements nuisibles à son adaptation à l'école. <br />
<br />
Non, il n'est pas guéri. Il ne le sera jamais, mais sa condition s'est grandement améliorée si bien que nous croyons qu'un jour, son diagnostic sera probablement imperceptible.<br />
<br />
Qu'est-ce qui a fait une différence dans sa vie?<br />
<br />
<b>Le diagnostic précoce</b><br />
D'abord, le diagnostic à trois ans est probablement ce qui l'a le plus aidé. Quand une éducatrice de garderie émet une hypothèse sur l'état de son enfant, il est facile de se replier dans le déni, mais j'insiste, il faut vérifier, <a href="http://spectredelautisme.com/signes-caracteristiques-trouble-du-spectre-de-l-autisme-tsa/autisme-signes-enfant-2-5-ans/" target="_blank">apprendre à reconnaître les premiers signes</a>. Lorsqu'on a des assurances, il vaut la peine de se tourner vers des centres privés comme le <a href="http://cenaa.ca/" target="_blank">CÉNAA</a> afin qu'une équipe multidisciplinaire évalue notre enfant. Si on doit aller dans le secteur public, il faut se battre encore, mais le temps d'attente a diminué dans <a href="http://www.oeilregional.com/autisme-moins-dattente-pour-un-diagnostic/" target="_blank">certaines régions, notamment en Montérégie</a>. Le diagnostic est le facteur-clé qui permettra à votre enfant d'obtenir des services et vous, du soutien. <br />
<br />
<b>L'implication de sa communauté </b><br />
Le jour du diagnostic, la directrice et l'éducatrice du CPE qu'il fréquentait nous ont accompagné. Elles se sont documentées, la directrice a demandé des subventions afin d'adapter son milieu, la travailleuse sociale du CLSC a fait le pont avec le <a href="http://www.crditedme.ca/" target="_blank">Centre de réadaptation en déficience intellectuelle</a> (CRDI), qui nous a ensuite soutenus à domicile et au CPE.<br />
<br />
Lorsqu'il a fait ses débuts à l'école, il a eu droit à une insertion progressive. Pendant un an, il a fréquenté une classe de maternelle spécialisée le matin et le CPE l'après-midi et il bénéficiait du transport en berline à l'heure du midi. <br />
<br />
Nous l'avons accompagné avec l'ergothérapie, des ateliers d'éveil musical (il n'y en avait pas alors j'avais démarré un projet-pilote) et depuis un an, avec le karaté. Nous avons appliqué les enseignements du CRDI à domicile, nous avons embauché une jeune enseignante pour l'aider avec ses devoirs l'an dernier. Il ne pourra pas commencer son programme de troisième année encore, mais il a fait de nombreux progrès et je crois aujourd'hui qu'il finira par rejoindre le programme régulier au secondaire. <br />
<br />
Quand il a commencé sa première année, il a changé d'école. La nouvelle équipe-école a fait toute la différence. Il bénéficie d'un soutien incomparable. Ça, et l'aide du CRDI encore une fois. Et puis l'assistance de notre merveilleuse travailleuse sociale qui m'a appuyée dans mes démarches et moralement aussi. D'ici les prochaines semaines, il commencera les ateliers de gestion des émotions offert par le CRDI. La cerise sur le sundae! <br />
<br />
Tous les intervenants se sont coordonnés pour aider mon fils. Aider, c'est le mot-clé, le mot qui change tout dans la vie d'un parent et celle d'un enfant. <br />
<br />
Tout ça, car mon fils a eu un diagnostic très tôt. Tout ça, parce que nous habitons en Montérégie où il y a un nombre plus élevés de cas qu'ailleurs au Québec et donc, davantage de services. Tout ça parce que j'ai tenu mon bout, son papa aussi. Nous n'avons pas baissé les bras, même quand c'était très décourageant.<br />
<br />
Si j'ai eu envie d'écrire ce billet aujourd'hui - après des mois et des mois d'absence (et j'imagine que vous comprenez pourquoi en me lisant, ma priorité était de soutenir mon fils) - mon petit coeur de mère recommence à battre. Voilà cinq ans que je vis en me demandant si mon fils sera capable de cheminer adéquatement, que je retiens mon souffle à chaque tournant.<br />
<br />
En tant que parent, chaque effort vaut la peine, ne serait-ce que pour améliorer un pour cent de la vie de notre enfant. Chaque effort qui provient de son milieu de vie a aussi tellement d'importance. Oui, il faut insister, demander l'aide nécessaire, dépenser des dollars qu'on aimerait mieux dépenser ailleurs, mais à la fin, lorsqu'on voit son petit qui profite de sa vie, qui aime sa vie, c'est la plus grande récompense. Parfois on pleure, parfois on a envie de se rouler en petite boule dans le creux du divan, mais il ne faut pas lâcher. Passez-le ce mot d'encouragement à d'autres parents.<br />
<br />
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http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-67578794650787150732016-01-29T21:00:00.000-05:002017-09-30T10:04:58.019-04:00Autisme, le vrai débat, c'est pas le régime sans glutenVotre enfant sera-t-il « guéri » de l'autisme grâce à un régime sans gluten? J'en doute et je ne suis pas la seule.<br />
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Qu'importe, j'ai été agacée par ce faux débat médiatique suscité par la présence de Nathalie Champoux à <a href="http://www.mondedestars.com/critiques/une-invitee-a-l-emission-salut-bonjour-seme-la-controverse" target="_blank">Salut Bonjour</a> cette semaine, l'auteur de Être ou ne pas être autiste, celle qui prétend avoir guéri ses enfants grâce à un régime sans gluten. J'ai feuilleté son livre à la pharmacie pour me rendre compte assez vite qu'il n'y avait aucun fondement scientifique à ce qu'elle avance.<br />
<br />
Son livre n'est qu'un pamphlet de croyances qui illustre très bien l'ignorance collective face à l'autisme.<br />
<br />
L'autisme n'est pas une maladie, mais bien <a href="https://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&ved=0ahUKEwjIlv7cstDKAhXIPBoKHQZEBe0QFggyMAM&url=http%3A%2F%2Fwww.miriamfoundation.ca%2FDATA%2FTEXTEDOC%2FHandbook-french-webFINAL.pdf&usg=AFQjCNEl1yQyKWiyNGJGVcik2l_ynUrfcw&cad=rjt" target="_blank">un trouble de développement du système nerveux qui affecte les communications, les interactions sociales et les fonctions exécutives</a> (PDF). Souvent, les enfants sur le spectre de l'autisme (TSA) sont également diagnostiqués avec un trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), car il s'agit aussi de résultat d'une immaturité d'une autre partie du cerveau. Plusieurs autres troubles sont également associés à l'autisme, notamment dans la sphère du langage (dysphasie, dyspraxie).<br />
<br />
<br />
Ce qui m'a agacée, c'est le temps d'antenne et les articles consacrés à ce débat sur l'idée de guérir son enfant de l'autisme avec une diète spéciale, alors que le vrai débat devrait porter sur l'accessibilité du dépistage précoce de l'autisme.<br />
<br />
Quand le CPE que fréquentait mon fils m'a prévenue qu'il y avait un truc qui ne tournait pas rond avec lui et qu'on suspectait l'autisme sur le bout des lèvres, je me suis renseignée sur les services de dépistage. Au public, il fallait attendre pendant des mois, voire des années alors que tous les spécialistes rencontrés me disaient qu'il valait mieux poser un diagnostic tôt dans la vie puisque la fenêtre d'opportunité pour le stimuler afin qu'il rattrape ses retards d'apprentissage était entre trois et six ans. Puisqu'il avait déjà deux ans et demi, et que j'en avais les moyens, je me suis tournée vers le privé. En moins de six mois après ma demande auprès du <a href="http://cenaa.ca/expertises/retards-et-troubles-neurodeveloppementaux/trouble-du-spectre-de-lautisme/" target="_blank">CENAA</a>, le diagnostic a été posé et nous avons obtenu tous les services auquel il avait droit. Le CPE a demandé la subvention spéciale pour enfants TSA, le CLSC s'est activé pour nous décrocher des services au <a href="http://www.crditedme.ca/" target="_blank">CRDI</a> et du coup, il était entouré au quotidien d'une orthophoniste, d'un ergothérapeute et des services de l'éducatrice spécialisée du CRDI qui s'est chargée de former le personnel du CPE et de mettre en place des stratégies pour aider mon fils. Quand le temps est venu de commencer l'école, grâce à son diagnostic, il a eu accès à une classe spéciale pour les TSA à l'école Arc-en-ciel de Sainte-Julie dès ses quatre ans et d'un service de transport adapté entre l'école et le CPE. En première année, il a été accepté dans une classe TSA à l'école Montarville à St-Bruno.<br />
<br />
<a href="http://www.autismemonteregie.org/nouvelles/autisme-des-l-age-de-6-mois-s-ouvre-une-fenetre-de-detection-precoce/" target="_blank">Le diagnostic précoce de mon fils lui a ouvert des portes</a>. Aujourd'hui, à six ans, maintenant qu'il a aussi reçu un diagnostic de TDAH <a href="https://www.chusj.org/fr/soins-services/T/Trouble-de-l-attention" target="_blank">en urgence à l'hôpital Ste-Justine</a> (parce qu'il était dysfonctionel même en classe TSA), il reçoit la médication appropriée et sa qualité de vie (et la nôtre, les parents) s'est vivement améliorée après quelques mois. Enfin, mon petit bonhomme s'épanouit, aime apprendre, développe ses intérêts. Son autisme n'est plus un obstacle aussi grand à franchir pour sa vie sociale, pour son apprentissage scolaire. Son langage s'est développé, sa sociabilité, sa compréhension des codes sociaux, des étapes de la vie quotidienne et ses capacités d'apprentissage de l'abstrait continuent de s'améliorer. Il commence à avoir une conscience de « l'autre » qui est plutôt magnifique à observer. Il commence à exprimer son empathie, à saisir les émotions, à voir le monde à l'extérieur de sa bulle. En tant que mère, je suis profondément touchée par ses progrès.<br />
<br />
Cela dit, je suis abonnée à de nombreux groupes de discussion sur l'autisme via Facebook. Les questions les plus fréquentes proviennent de parents qui n'ont pas les moyens de se payer des services privés et ils se demandent où aller pour éviter le temps d'attente qui <a href="http://www.ledevoir.com/societe/sante/447149/les-familles-d-enfants-autistes-en-situation-critique" target="_blank">peut s'échelonner sur plusieurs mois, voire des années</a>. Si le dépistage précoce offre réellement une possibilité d'améliorer les chances d'adaptation de nos enfants TSA, pourquoi cette question n'est-elle pas plus largement débattue dans les médias? Plus encore, et si les médias se penchaient plus à fond sur ce qu'est la réalité de l'autisme, sur la disparité entre les « cas », sur tous les autres troubles associés, et sur toutes les fausses croyances à ce sujet?<br />
<br />
On fait régulièrement des analyses sur le temps d'attente dans les urgences ou pour des soins de dépistage pour des maladies comme le cancer, mais pourquoi pas pour le dépistage précoce de l'autisme? C'est la qualité de vie de nos enfants qui en dépend. Il me semble que c'est important, surtout que le <a href="http://www.autisme.qc.ca/tsa/recherche/le-taux-de-prevalence.html" target="_blank">taux de prévalence est élevé ici au Québec</a>. Et c'est sans parler <a href="http://www.ledevoir.com/societe/education/451966/les-enfants-avec-des-troubles-de-langage-laisses-pour-compte" target="_blank">des enfants avec un trouble du langage</a>. Qu'attendons-nous?<br />
<br />
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http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-70245314749242147512015-09-26T11:28:00.002-04:002015-10-04T21:59:45.181-04:00Comment ça, aller à l'école internationale?« Maman, est-ce que je peux aller à l'école internationale ? » demande mon Raphaël, une semaine après avoir commencé sa sixième année.<br />
<br />
Comment ça l'<i>International</i> ? Depuis quand ? Il y a à peine deux ans, je me battais pour que tu fasses tes devoirs! Sais-tu comment accorder tes verbes au participe passé au moins ?<br />
<br />
«Oui, mais mes amis vont y aller...»<br />
<br />
Ah la pression sociale, d'accord. Donc mon fils, tu vas faire l'examen. <br />
<br />
« Comment ça, un examen? » me répond-il avec le regard effaré d'un chevreuil ébloui par les phares d'un 4X4.<br />
<br />
Ben oui, mon grand. Tu veux aller dans une école au programme enrichi, tu dois faire l'examen. Tu dois fournir les efforts nécessaires pour réussir cet examen.<br />
<br />
Mais là, laisse-moi te parler deux minutes, mon grand. Dans mon temps, il n'y avait pas de programme d'éducation internationale. Il y avait l'école privée, mais dans la bouche de ma mère, cette option sonnait comme une punition. J'ai donc fréquenté bien pire qu'une école secondaire. À mon époque, on appelait ça une <i>polyvalente</i> (tu <i>googleras </i>le mot si ça t’intrigue). Quand tu arrivais en secondaire 1, tu étais lâché lousse dans les corridors inhospitaliers d'une grande bâtisse en béton armé où chacune de nos activités étaient ponctuées par la cloche. Très vite, on découvrait que c'était ben plus le fun de passer du temps à cruiser aux casiers jaunes ou à mener des activités illicites cachés dans le sous-bois derrière l'école. Dès la première année, j'ai appris un nouveau mot : <i>foxer</i> (ça aussi tu le <i>googleras</i>). Personne ne savait vraiment où un élève absent se trouvait, en particulier en éducation physique, en arts plastiques et en musique. Je foutais le camp au village, incognito, avec d'autres petits jeunes pas convaincus que notre place était dans la salle de classe. Pour la première fois, on goûtait à une liberté dont nous avions envie de profiter. Ce n'était pas bien, mais on l'a fait quand même.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYZtTtF-cgdoouKpvSQWjWPN9HxEof1LggPmU2-mY8qOVtu787jEQxTq7MyLZFyBKpPJQhXc7Zx5i5laFZwonRxft0o1n7b5aYAkwj5f0xpUxnh1Ytth3Af4BlCxFQKUQD42qcfvaHV4Q/s1600/raph6e2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYZtTtF-cgdoouKpvSQWjWPN9HxEof1LggPmU2-mY8qOVtu787jEQxTq7MyLZFyBKpPJQhXc7Zx5i5laFZwonRxft0o1n7b5aYAkwj5f0xpUxnh1Ytth3Af4BlCxFQKUQD42qcfvaHV4Q/s400/raph6e2.jpg" width="312" /></a></div>
« T'as pas coulé tes cours? »<br />
<br />
Non, j'étudiais pareil, en cachette. Je n'étais pas une première de classe, mais j'étais dans la moyenne. Je déconnais de manière équilibrée. En secondaire 3, je suis devenue un peu plus sérieuse et malgré une faiblesse bien sentie en mathématiques, je m'en suis sortie. L'école s'est améliorée aussi. Un directeur génial a remarqué que j'étais une bonne candidate pour les activités parascolaires et il m'a aidée en m'impliquant dans le comité étudiant et le journal de l'école. C'est ainsi que j'ai trouvé ma place.<br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: x-large;"><i>Mon grand, peu importe où tu iras, si tu y mets les efforts, tu finiras
par tirer ton épingle du jeu. Si tu es admis au programme d'éducation
internationale ou au privé et que tu ne te forces pas, ça ne
fonctionneras pas.</i></span> </blockquote>
<br />
J'ai fait un collégial pas si pire et puis j'ai fait l'université. Bien entendu, j'aurais été franchement nulle si j'avais voulu me diriger en médecine ou en physique nucléaire, mais je savais écrire, je savais penser, je savais analyser. À la maîtrise, j'ai eu les meilleures notes de toute ma vie et j'ai eu la chance de travailler avec une sommité dans mon domaine. J'ai même eu une bourse de recherche. Et j'ai toujours eu de bons jobs, toute ma vie adulte. Et je me suis fait des amis-es extraordinaires à chaque étape.<br />
<br />
« Hein, pis t'as niaisé tout ton secondaire ? »<br />
<br />
Non mon fils, écoute bien quand je parle. Ce que je te dis est très important. J'ai niaisé un peu, mais quand c'était le temps de fournir des efforts, je les fournissais. Ce n'est pas parce que j'ai fréquenté une école secondaire ordinaire où il était facile de s'égarer du droit chemin, que je me suis perdue pour autant. Je n'aurais peut-être pas été une candidate idéale pour un programme d'astronomie ou de physique nucléaire, mais si j'y avais été intéressée à l'époque, j'y aurais probablement mis des efforts. J'avais d'excellentes notes en français, en anglais, mais je n'accordais pas d'importance aux maths. Or, j'ai très vite compris que ces petites décisions allaient influencer mes futurs choix de carrière.<br />
<br />
N'empêche mon grand, si j'avais regretté mon niaisage, j'aurais pu faire des cours d'appoint en maths une fois adulte. <br />
<br />
« Oui, mais maman, si je ne vais pas à l'école internationale, est-ce que je vais être bon quand même ? »<br />
<br />
Mon grand, peu importe où tu iras, si tu y mets les efforts, tu finiras par tirer ton épingle du jeu. Si tu es admis au programme d'éducation internationale ou au privé et que tu ne te forces pas, ça ne fonctionneras pas. À l'inverse, si tu te forces à l'école secondaire ordinaire, tu risques d'obtenir les mêmes succès que si tu avais fréquenté un programme international. Tu feras des erreurs en cours de route, tu couleras peut-être un cours ou deux, mais l'important c'est de te reprendre. Plus important encore, c'est de comprendre qu'il n'y a rien de prédéterminé dans la vie.<br />
<br />
Peu importe ton âge, tu peux décider d'apprendre un nouveau métier, d'exploiter un nouveau talent. Il n'y a pas qu'à l'école qu'on apprend. Par contre, je vais être exigeante avec toi : d'abord, peu importe l'école que tu fréquenteras, tu liras tout ce qui te tombe sous la main. La lecture forme l'esprit, ta capacité de réfléchir. Deuxièmement, tu apprendras à écrire sans faute. Troisièmement, tu liras les actualités à tous les jours, car je veux que tu saches de quoi est fait le monde qui t'entoure. Quatrièmement, tu t'impliqueras dans un projet à l'école. Enfin, et c'est l'essentiel : apprends à avoir confiance et à être heureux. Peu importe les choix que tu feras dans la vie, il y a toujours moyen de t'en sortir avec brio.<br />
<br />
Vas où tu voudras mon fils...j'ai confiance.<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-15125516124474899072015-09-12T10:11:00.000-04:002017-09-30T10:06:36.437-04:00Je reviens de loin...avec un beau projet pour mon fils autisteJ'ai cessé d'écrire dans ce blogue en décembre dernier. Je n'avais plus tellement l'envie ou l'énergie d'écrire. Mon petit LP, qui a a été diagnostiqué sur le spectre de l'autisme à la fin de 2012, a commencé à m'en faire voir de toutes les couleurs.<br />
<br />
Les crises ont commencé pendant la relâche scolaire. Coups de pieds, coups de poing, morsures. Il me lançait des objets. L'école ne savait plus quoi faire et moi non plus. Il est certes charmant ce petit bonhomme quand tout va bien, mais quand il se fâche, quand il fait un <a href="http://themighty.com/2015/04/what-a-meltdown-feels-like-for-someone-with-autism/" target="_blank">« Melt down»</a>, tassez-vous de là! À l'école, il avait déjà commencé à frapper les petits amis depuis belle lurette, mais au creux de l'hiver, il s'est tourné vers moi, puis son frère. Même avec un petit ami qu'il aimait beaucoup. C'est devenu très difficile à gérer au quotidien. Certains matins, j'étais épuisée avant même de commencer ma journée au travail.<br />
<br />
Je me suis longuement questionnée, j'ai cherché des solutions. N'y avait-il que la médication?<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<b>Maman, j'ai une tempête dans ma tête!</b><br />
Bien sûr, en visitant une pédo-psychiatre, le verdict est tombé : en plus d'être autiste, votre enfant a un trouble d'attention. Avec ou sans hyperactivité, ça on ne le sait pas trop. Très chers parents, on va le médicamenter. Ainsi, depuis juin, mon fils de six ans a testé quatre médicaments différents. Le Concerta, le Ritalin, le Stratera et le Vyvance. À chaque fois, il a eu des effets secondaires différents. Sous le Ritalin, il me répétait constamment : « Maman, j'ai une tempête dans ma tête ». Avec le Concerta et le Ritalin, il avait mal au ventre et n'arrivait plus à dormir en soirée ou se réveillait la nuit. Finalement, avec le Vyvance depuis deux semaines, je vois une relative amélioration, bien que LP s'adapte très difficilement à sa nouvelle école et frappe tout ce qui bouge. Il a même envoyé un coup de poing bien senti à une enseignante et l'a fait saigner du nez. J'ai reçu un appel de l'école, bien sûr. Plan d'intervention à l'horizon.<br />
<br />
<b>Le projet inspiré du documentaire « L'autiste au tambour »</b><br />
Un soir d'avril, j'ai visionné le documentaire <a href="http://ici.radio-canada.ca/regions/abitibi/2014/11/06/002-documentaire-lautiste-au-tambour-prix-france-videopsy-mohamed-ghoul-yves-langlois.shtml" target="_blank">« L'autiste au tambour »</a> diffusé sur Tou.tv à Radio-Canada
qui racontait l'épopée d'un certain Mohamed Ghoul de l'Abitibi qui avait fait des petits miracles avec des enfants et adultes autistes grâce à la musique. M. Ghoul
est
un musicien, intervenant et formateur. À l'aide d'une méthode qu'il a lui-même
développée, il initie les jeunes autistes à la musique. Cette initiation
commence souvent avec les percussions. Avec certains jeunes de son groupe, il a
effectué un voyage en France pour leur faire vivre l'expérience de donner des
concerts outre-mer et pour y rencontrer d'autres jeunes autistes musiciens.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://ici.artv.ca/videos/video/autiste-tambour-extrait?autoplay=1" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="_blank"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL4qq8Yt3JjlV1FJigW9usUIlDdN1nNmFNTgiPWMjfbxB3XOnvfa-51h4jo9HikpKDTr56vSjz6rnKWoDFMql88uJroeG6tCtg8ynG5gLK-si9LWcVtmYXmRMHbXXvaG7Kb5B_rc4OvqU/s320/Affiche-Autiste-au-tambour-le%25CC%2581ger-1.jpg" width="219" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://ici.artv.ca/videos/video/autiste-tambour-extrait?autoplay=1" target="_blank">Voir un extrait sur Art.tv : <br />http://ici.artv.ca/videos/video/autiste-tambour-extrait?autoplay=1 </a></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://ici.artv.ca/videos/video/autiste-tambour-extrait?autoplay=1" target="_blank"><br /></a></td></tr>
</tbody></table>
J'ai été touchée par ce documentaire réalisé par Yves Langlois. Tellement que le soir même, j'ai contacté M. Ghoul par Facebook. Pouvait-il donner ses ateliers ailleurs qu'en Abitibi?<br />
Et c'est ainsi qu'a commencé une belle collaboration avec l'intention de permettre aux enfants de la Montérégie - <a href="http://www.autisme.qc.ca/assets/files/02-autisme-tsa/Autisme%20en%20chiffre/Periscope-TSA.pdf" target="_blank">où le taux de prévalence des cas de TSA est le plus élevé au Québec</a> - de bénéficier de cette forme d'intervention axée notamment sur la sociabilisation en groupe.<br />
<br />
Après quelques semaines de discussion, j'ai approché le <a href="http://www.zukari.ca/" target="_blank">centre Zükari</a> à Ste-Julie qui a accepté d'accueillir les ateliers et de nous fournir ses locaux, ses équipements et sa structure d'inscription. <a href="http://www.autismemonteregie.org/" target="_blank">Autisme Montérégie</a> nous appuie dans notre démarche et la <a href="http://www.autisme.qc.ca/" target="_blank">Fédération québécoise de l'autisme</a> a transmis l'information dans son réseau.<br />
<br />
Le <a href="https://www.facebook.com/events/472782316227514/" target="_blank">mercredi 16 septembre de 18h30 à 19h30 , nous organisons une soirée d'information</a> pour les parents afin de les renseigner sur la méthode d'intervention et d'établir un premier contact avec M. Ghoul. <span class="fsl">Vous pourrez évaluer le
programme et poser vos questions. Nous vous remercions de confirmer
votre présence par téléphone au <b>centre Zükari : <a href="tel:450-649-4544" x-apple-data-detectors-result="1" x-apple-data-detectors-type="telephone" x-apple-data-detectors="true">450-649-4544</a>.</b></span><br />
<br />
Les <a href="http://www.zukari.ca/cours.php#app" target="_blank">formulaires d'inscription sont en ligne</a> depuis deux semaines. Les ateliers débutent le 10 octobre et se donneront les samedi et dimanche jusqu'à la mi-décembre. Et si tout fonctionne bien, on va récidiver pour les sessions d'hiver et du printemps 2016. <br />
<br />
<b>Un peu d'espoir...</b><br />
Mon but avec ce projet c'est d'essayer quelque chose de nouveau pour mon fils et de donner accès à ce mode d'intervention à tous les enfants autistes de la Montérégie.<br />
<br />
Lorsqu'on a un enfant avec des besoins particuliers, on cherche tout naturellement des solutions pour l'aider à mieux cheminer dans son milieu. On a beau visiter des thérapeutes à gauche et à droite, il n'en demeure pas moins que l'enfant lui, doit apprendre à vivre avec son milieu. C'est pour cette raison bien précise que les ateliers de M. Ghoul m'ont donné envie de démarrer ce projet. L'expérience des ateliers est précisément fondée sur la vie de groupe, la principale faiblesse des enfants autistes. Petit à petit, par l'apprentissage des percussions, notamment, ils apprennent à communiquer et à socialiser entre eux.<br />
<br />
Je vous laisse ici et je vous remercie à l'avance de faire circuler ce billet. J'ai décidé de redémarrer mon blogue car j'ai envie de vous parler de ce projet, mais aussi de partager mon expérience en tant que parent d'un enfant qui - bien qu'il ait des besoins différents - demeure un enfant qui a le droit de se tailler une place dans ce monde.<br />
<br />
<br />
<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-82350241267159798122014-12-28T17:30:00.000-05:002014-12-28T17:31:58.939-05:00« Maman, je ne suis pas beau! » me dit mon fils de dix ans.<br />
Je n'ai pas fait de spécial Noël et je ne sais pas si je ferai un spécial Résolutions 2015 parce que bien d'autres le font. Par contre, je vous souhaite de passer de bien belles fêtes et de manger et de festoyer suffisamment pour avoir envie de prendre un break en janvier ;-)<br />
<br />
Il y a quelques mois, mon aîné a déclaré haut et fort qu'il ne se trouvait pas beau. Trop maigre, pas assez musclé, pas assez ceci, trop cela. J'avoue avoir été surprise d'abord parce que c'est un garçon mais aussi parce qu'il n'a que dix ans. Je ne croyais pas qu'un petit garçon (qu'on dit maintenant pré-pubère) avait ce genre de préoccupations.<br />
<br />
En parlant avec lui, je me suis rendue à l'évidence qu'il n'y a pas que les petites filles qui sont influencées par les images médiatisées de visages et de corps parfaits qu'on voit partout. Ces images s'accrochent à l'imaginaire et deviennent une sorte de norme, tant pour les filles que les garçons. Et si nous voulons être parfaitement honnêtes, ce phénomène n'a rien de nouveau puisqu'il existait aussi quand j'étais adolescente. Les magazines féminins et la télévisions nous renvoyaient à ces images qui nous donnaient toutes envie de faire une diète aux quinze jours ou de se tuer à faire du sport.<br />
<br />
Cela dit, si vous avez des enfants pré-ado, et surtout de jeunes adolescentes, qui flirtent avec l'idée de devenir mannequin ou encore qui ne se considèrent pas assez parfaites, je vous encourage à leur faire écouter ce discours de Cameron Russell, une jeune mannequin, présenté lors d'une conférence TED en 2012.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" mozallowfullscreen="" scrolling="no" src="https://embed-ssl.ted.com/talks/cameron_russell_looks_aren_t_everything_believe_me_i_m_a_model.html" webkitallowfullscreen="" width="640"></iframe><br />
Cette jeune femme réservée, rendue insécure par son métier, raconte à quel point les images qu'on voit d'elle sont en vérité des constructions de toutes pièces qui n'ont rien à voir avec la réalité. Bien que nous le sachions, il est bon de se le rappeler et surtout, d'éduquer nos enfants dans ce sens. Le pouvoir de l'image est grand et transforme la perception de nos succès et de nos échecs...et ceux des autres aussi.<br />
<br />
<span class="talk-transcript__para__text">
<span class="talk-transcript__fragment" data-time="542054" id="t-542054">« Si vous devez retenir quelque chose
de mon exposé, j'espère que ce sera</span>
<span class="talk-transcript__fragment" data-time="544401" id="t-544401">que nous nous sentons tous
plus à l'aise en reconnaissant</span>
<span class="talk-transcript__fragment" data-time="547623" id="t-547623">le pouvoir de l'image dans la perception de nos réussites</span>
<span class="talk-transcript__fragment" data-time="551590" id="t-551590">comme dans celles de nos échecs » - Cameron Russell.</span>
</span><br />
<br />
<br />
La vidéo est disponible en anglais seulement, mais le sous-titrage ainsi que sa transcription son disponibles en français.<div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-13500605142813178112014-12-22T21:17:00.000-05:002015-06-02T19:05:35.252-04:00L'austérité a-t-elle sa place en éducation?Je suis mère de deux enfants d'âge scolaire.<br />
<br />
L'un va au cheminement régulier, l'autre est dans un programme adapté pour enfant TSA.<br />
<br />
Dans les deux cas, j'ai vu des enseignantes (il y a très peu d'hommes dans la profession), se démener pour trouver des solutions personnalisées pour mes enfants. D'accord, dans certaines situations, j'ai chiâlé, mais au fond, j'ai vu des enseignantes travailler bien au-delà des heures pour lesquelles elles sont payées pour aider mes enfants.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Tous les ans, je suis convoquée pour le plan d'intervention. Invariablement, les enseignantes de mon aîné et celles de mon cadet, font un plan personnalisé dont le seul but est d'assurer leur réussite scolaire. Ce plan comporte de nombreuses initiatives qui requièrent du temps et de la patience pour les enseignantes. À chaque fois je me dis : « Ciel, si toute cette attention est donnée à mon enfant, combien d'heures passent-elles par semaine pour aider l'ensemble du groupe? ». Les enseignantes font vraiment tout en leur pouvoir pour aider mes enfants à aimer apprendre. Elles passent des heures et des heures à inventer des moyens plus originaux que les autres pour que nos petits apprennent à aimer l'école, cultivent leur goût de l'apprentissage, développent leur confiance en eux.<br />
<br />
Je suis parent et j'ai bénéficié d'une éducation, certes imparfaite, mais suffisamment adéquate pour continuer d'aimer à apprendre. Je souhaite que mes enfants poursuivent leur cheminement dans la même veine. L'éducation est le nerf de toute société qui se dit progressiste. Si l'éducation est désormais considérée comme un luxe, je m'inquiète grandement. <br />
<br />
Pire, si on improvise en éducation, je suis consternée. Le programme éducatif d'une société ne peut être géré à l'aveuglette, à tâtons. La finalité de l'enseignement n'est-elle pas d'apprendre à nos enfants à penser d'eux-mêmes et à reconnaître le bonheur d'être autonomes dans leurs pensées et leurs actions? L'enseignement ne se veut-il pas inclusif, soucieux du bien-être de tous les enfants? Il n'y a pas de place pour l'improvisation quand la finalité est si noble.<br />
<br />
Si nos enfants se perdent dans des classent inhumainement surchargées, si leurs enseignants sont tellement débordés par la tâche et la gestion de classe, comment pourront-ils atteindre leur plein potentiel? Et je n'aborde même pas ici la revalorisation de l'enseignement public face à celui qui est dispensé au privé. L'austérité a-t-elle vraiment sa place en éducation?<br />
<br />
Bref, je suis une mère inquiète. <br />
<br />
<br />
<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-89200744200069675442014-12-14T10:07:00.000-05:002014-12-14T10:32:27.345-05:00Le Canada permet toujours les punitions corporelles aux enfants.On a tous perdu patience avec nos enfants.<br />
<br />
On a tous entendu maman, belle-maman ou une matante nous dire : « Donne-lui donc une petite tappe, c'est pas la fin du monde! ».<br />
<br />
Une fois, j'ai donné une tappe sur les fesses à mon plus vieux et je me suis sentie comme une mégère directement sortie du Moyen Âge. Comment un adulte, de surcroît un parent, peut-il imposer sa force physique à un tout-petit?<br />
<br />
Au Canada pourtant, <a href="http://www.todaysparent.com/blogs/on-our-minds/adrian-peterson-disciplining-child/" target="_blank">c'est permis</a>. Une loi de 1892 autorise les parents à corriger physiquement leurs enfants âgés de 2 à 12 ans :<br />
<br />
<i>Tout instituteur, père ou mère, ou toute personne qui
remplace le père ou la mère, est fondé à employer la force pour
corriger un élève ou un enfant, selon le cas, confié à ses soins, pourvu
que la force ne dépasse pas la mesure raisonnable dans les
circonstances.</i><br />
<div class="HistoricalNote">
<ul class="HistoricalNote">
<li><a href="http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/C-46/page-15.html" target="_blank">S.R., ch. C-34, art. 43.</a></li>
</ul>
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://time.com/3629958/only-one-english-speaking-country-has-outlawed-spanking/" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="_blank"><img alt="43 pays dans le monde interdisent désormais les punitions corporelles aux enfants" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0Pne9lr6jOdQSw66l8lfkBQTvnDMuZxMsivTy0d8Thiai7IDDuP4sKGK2TE4v5ESIeiM_YRt4HOFSYwthiPishS_h1i8upoaqX9bchVaP0HQqW3rA7-gqJP4Zg6ZkaN5648MFnhxEpdA/s1600/corporalpunishementillegal.jpg" height="426" title="Punitions corporelles aux enfants dans le monde" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">43 pays interdisent désormais les punitions corporelles, mais pas le Canada.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Quelle est cette mesure raisonnable dont parle le code criminel? Comment pourrait-on la quantifier, la qualifier?<br />
<br />
En 2004, la Cour suprême du Canada <a href="http://www.theglobeandmail.com/life/parenting/spanking-your-kid-does-it-help-or-hurt/article543483/" target="_blank">a émis un jugement qui venait préciser la vieille loi du code criminel.</a> Ainsi, les corrections corporelles pouvaient être administrées à des enfants de 2 à 12 ans, si l'enfant pouvait apprendre de cette leçon, si la correction était jugée mineure ou n'était pas administrée avec un objet, si elle n'était pas jugée inhumaine, dégradante ou douloureuse et qu'elle ne devait pas être le résultat d'une perte de contrôle, frustration ou comportement abusif de la part du parent.<br />
<br />
Pourtant, <a href="http://www.endcorporalpunishment.org/pages/progress/prohib_states.html" target="_blank">43 pays</a> à ce jours ont décidé de rendre illégales les punitions corporelles faites aux enfants. Le magazine <a href="http://time.com/">Time.com</a> a publié la liste de ces pays et quelques faits étonnants sur le sujet, notamment : seules les filles sont épargnées par les punitions corporelles en Chine, à Singapour, en Inde et au Qatar, les enfants peuvent légalement recevoir des coups de cannes (eh oui!), être fouettés ou battus.<br />
<br />
Je ne comprends pas pourquoi le Canada maintient cette loi. Elle n'a plus aucun fondement dans notre société. Suis-je la seule à penser ainsi?<div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-49475020204661861242014-11-23T12:02:00.000-05:002014-11-23T14:56:32.067-05:00Je causerai de choses sérieuses et tant pis pour les vingt-deux grandes vérités sur le sexeEn ce moment, l'actualité déborde de sujets préoccupants pour les
parents. Des sujets sérieux, pas sexy pantoute à l'heure où on préfère les vingt-deux
grandes vérités sur le sexe. Ce que je vais dire sera bien beige dans
une perspective Facebook.<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Ethics" target="_blank">
</a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhfmHnz9EWFCX5ZiH5y_VYD732MmpqJxiDgnutNs3Uj5cMydPW-FEB5z83SSsS1VMwJxLMBF90RRiYYiAwnAGdqFp3LDaixklAQI1Knzhg6FryTUvNk8YnzP-eXXIjrrX_zPxuP4yqL7w/s1600/collageBlogue.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhfmHnz9EWFCX5ZiH5y_VYD732MmpqJxiDgnutNs3Uj5cMydPW-FEB5z83SSsS1VMwJxLMBF90RRiYYiAwnAGdqFp3LDaixklAQI1Knzhg6FryTUvNk8YnzP-eXXIjrrX_zPxuP4yqL7w/s1600/collageBlogue.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
D'un
côté, il y a ces politiciennes et politiciens qui nous gouvernent et,
au nom de je ne sais quoi, décident de renier leurs promesses
électorales pour abolir la tarification universelle des services de
garde <a href="http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201411/21/01-4821275-tarif-de-garderie-quebec-na-pas-evalue-limpact-sur-les-femmes-et-lemploi.php" target="_blank">sans même prendre le soin de mesurer les conséquences de leur décision auprès de la population</a>.
Cette décision pourrait-elle avoir un impact sur les femmes, les
familles, les enfants? Sais pas...on a pas vérifié, d'avouer Madame la
ministre de la famille...<br />
<br />
De l'autre, un policier,
impliqué dans une histoire de filature, roule à 120 km/heure dans une
zone de 50 km/h et tue, impunément, un enfant de 5 ans dans sa course
folle. <a href="http://plus.lapresse.ca/screens/9cce9d63-ea7c-4f03-8cc5-415081a0bd26%7C_0" target="_blank">Aucune accusation portée contre lui, même si sa conduite pouvait compromettre la sécurité (et la vie) d'un tout jeune citoyen</a>. On préfère <a href="http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2014/11/20141121-160202.html" target="_blank">reprocher au père de la jeune victime d'avoir été dans l'chemin. </a>On cherche à justifier les actions d'un policier qui -
de par son manque de jugement - a mis en danger la sécurité des
citoyens, causant même la mort. Est-ce normal ? Un policier n'a-t-il
pour autre fonction que de protéger les citoyens?
Était-il obligé de rouler à 120 km/h? Non, il a fait un choix, pris une
décision sans même réfléchir deux secondes aux conséquences possibles
de celle-ci. Et dans ce cas, elles furent fatales. Et
le pire, c'est que la SQ cherche à transférer le blâme sur le père de la
petite victime. Pas trop édifiant.<i> </i><br />
<br />
Et à <a href="http://quebec.huffingtonpost.ca/stephane-gendron/accident-sq-longueuil-accusations_b_6195190.html" target="_blank">Stéphane Gendron</a>, qui croit que le policier n'a rien à se reprocher, je répondrai que de rouler à 120km/h dans une zone de 50km/h réduit de beaucoup le temps de réaction de quiconque. Et que d'emblée, c'est une mauvaise décision. Point à la ligne :<br />
<br />
<span style="background-color: #fff2cc;"><i>Si le père s'était engagé correctement dans la voie de circulation
appropriée, il ne se serait pas retrouvé sens contraire en plein milieu
de l'auto banalisée qui arrivait à vive allure. Au pire, le policier
aurait passé son chemin et les deux véhicules ne se seraient jamais
touchés. Ainsi, la vitesse excessive du policier-enquêteur de la SQ ne
pouvait être tenue pour responsable de la mort de l'enfant. Point à la
ligne.</i></span><br />
<br />
Il n'y a pas de lien entre ces deux situations et pourtant, elles révèlent éloquemment à quel point certains dirigeants, institutions ou représentants de la loi ne se soucient guère des conséquences de leurs actions face au citoyen moyen. Vision étroite, on gère de manière comptable. On s'inquiète peu de l'humain et encore moins de son bien-être et de son devenir. On prend des décisions avant même de les avoir évaluées. On manque gravement de jugement.<br />
<br />
Ces deux cas me scient les jambes. Ça me choque
d'autant plus pour l'avenir de mes fils. Honnêtement, ces dérapages me foutent la trouille, parce que l'avenir pourrait être bien décevant si on continue dans cette voie.<br />
<br />
Sur ce, <i>I rest my case</i>, comme on dit en chinois. Et pour les 22 vérités sur le sexe, on repassera. Désolée de vous décevoir.<br />
<br />
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http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-39325897246646906872014-09-28T10:38:00.000-04:002014-09-28T11:09:09.785-04:00Si j'avais onze ans, je changerais le monde...Une jeune cinéaste australienne, Genevieve Bailey, a parcouru <a href="https://iameleven.squarespace.com/thechildren/" target="_blank">15 pays pour interviewer des enfants de onze ans sur leurs aspirations, leurs rêves</a>, leur vision du monde. Après six ans de tournage, elle a présenté <a href="http://www.iameleven.com/" target="_blank">I am eleven</a>, un documentaire qui a remporté de <a href="https://iameleven.squarespace.com/awards/" target="_blank">nombreux prix</a> dans son pays d'origine, mais également aux États-Unis, en France, au Brésil et en Espagne.<br />
<br />
Au début de septembre, son documentaire a été rendu public aux États-Unis et la jeune cinéaste récolte <a href="http://www.smh.com.au/entertainment/movies/children-seen-and-heard-20120719-22b4b.html" target="_blank">d'excellentes critiques</a>, même si <a href="http://www.sfgate.com/movies/article/Movie-review-I-Am-Eleven-is-almost-too-good-to-5780347.php" target="_blank">certains</a> lui reprochent d'avoir une vision trop idéaliste de l'enfance.<br />
<br />
Ces jeunes de onze ans ont partagé leur rêves, leur opinon sur l'amour, la guerre, le réchauffement climatique, la musique, le terrorisme, la famille, la culture, le bonheur. Autant de thématiques profondément humaines et touchantes.<br />
<br />
Voici un aperçu :<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/-IEI_LAsW8k" width="560"></iframe>
<br />
<br />
<br />
Genevieve Bailey raconte son expérience :<br />
<iframe src="//player.vimeo.com/video/54574991" width="500" height="281" frameborder="0" webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen></iframe> <p><a href="http://vimeo.com/54574991">This City Speaks: Genevieve Bailey</a> from <a href="http://vimeo.com/thiscityspeaks">This City Speaks</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>
<br />
<br />
<br />
J'ai demandé à mon fils de dix ans et demi d'énumérer, dans ses mots, ce qu'il changerait sur cette terre s'il le pouvait :<br />
<br />
1. Mettre fin à la violence et à l'intimidation<br />
2. Les mots violents<br />
3. Les gens qui ne respectent pas les règles<br />
4. La pauvreté<br />
5. Pas de vandalisme (ex. graffitis)<br />
6. Plus de partage entre les riches et les pauvres<br />
7. Aider des pays qui ont des maladies graves<br />
8. Plus de respect aux enfants<br />
9. Donner plus de temps libre<br />
10. Faire attention à la santé<br />
<br />
La vérité sort de la bouche des enfants....<br />
<br />
<i>PS : le film n'est pas encore à l'affiche au Québec....je cherche...</i><br />
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http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-4538600810809829472014-09-23T00:00:00.000-04:002014-09-23T19:17:16.245-04:00Maison Kangourou : une première maison de répit pour les parents ouvre ses portes au QuébecIl y a environ deux ans, j'avais eu une belle discussion avec Josée Fortin, l'idéatrice et fondatrice de la Maison Kangourou.<br />
<br />
Son projet sera <a href="http://www.lelezard.com/communique-4886912.html" target="_blank">officiellement lancé</a> cette semaine. Elle doit être contente! Je suis très heureuse que sa bonne idée soit désormais réalité.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.lapresse.ca/videos/201409/06/46-1-maison-kangourou-un-repit-pour-parents-a-bout-de-souffle.php/18db051d0dbc48dd9cb4bdfce24fd593" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="_blank"><img alt="Maison Kangourou - Reportage Le Soleil" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZGiC2C_4J40L1TUM-3xBe3IGt4tDqU5mAJAp1se-W9FYQb8FR5cDUDFVRa1REyewNX7G3v-9lRwM_Xh2MkYamYIiNQanLe92m3NfvPw1hh_RmQQly6sxowk-p1TIBrktKoeaXq7bKbfo/s1600/kangouroureportage.jpg" height="257" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Source Le Soleil : Bouleversée par les meurtres de Guy Turcotte, Josée Fortin consacre son
temps depuis 2011 à l’hébergement d’enfants dont les parents vivent des
crises temporaires. Elle nous a fait visiter son premier centre
d'urgence et de première ligne pour enfants qui ouvrira officiellement
le 23 septembre prochain à Montréal, mais elle rêve déjà d'en ouvrir
dans d'autres villes du Québec.</td></tr>
</tbody></table>
C'est précisément le type de service dont tous les parents ont rêvé un jour ou l'autre. La fois où vous avez été gravement malade et personne ne pouvait prendre les enfants en charge? La fois où vous ou votre conjoint avez perdu votre emploi? La fois où vous avez fait une dépression? La fois où vous avez pogné les nerfs d'aplomb?<br />
<br />
<br />
La Maison Kangourou est le premier centre d’urgence et de première ligne au Québec en matière d’hébergements qui accueille des enfants dont les parents vivent des situations difficiles temporaires.
Cette nouvelle ressource est mise à la disposition de toutes les familles de la grande région de Montréal et des environs. Les parents peuvent confier leurs enfants au centre le temps que leur situation se rétablisse.
Le projet est réalisé en partenariat avec plusieurs organismes dont l’Hôpital Sainte-Justine, Opération Enfant Soleil, le RISQ Réseau d'investissement sociale du Québec, Mouvement Desjardins Services de cartes et Monétique et la Fondation Bon départ des magasins Canadian Tire du Québec.
<br /></div>
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http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-70692171729676349912014-09-21T13:02:00.001-04:002014-09-21T15:23:34.308-04:00Coupures dans le congé parental et fin de l'universalité des services de garde : je réagis!Au cours des dix dernières années, j'ai cru que nous avions évolué.<br />
<br />
C'était bête. En lisant les <a href="http://actualites.sympatico.ca/nouvelles/blogue/austerite-une-annee-noire-au-quebec" target="_blank">nouvelles de la semaine</a>, je me suis rendue compte que ce n'était qu'une illusion. Notre actuel gouvernement songe à réduire <a href="http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/09/11/002-garderie-modulation-tarifs-parents-fonction-revenu.shtml" target="_blank">l'universalité des services de garde</a> et à s<a href="http://www.journaldemontreal.com/2014/09/16/le-rqap-est-il-trop-genereux" target="_blank">abrer dans le programme de congé parental</a>, sous prétexte qu'il est trop généreux comparé à celui des autres provinces canadiennes. Je suis bien d'accord pour qu'on s'offre des services à la hauteur de nos moyens, mais si ces programmes sont diminués arbitrairement, je vois déjà bien des femmes et des hommes se questionner sur leur envie de fonder une famille ou encore, qu'on en revienne à s'appauvrir pour avoir des enfants en se privant d'un salaire.<br />
<br />
Laissez-moi vous dire pourquoi ces services ont été importants pour moi.<br />
<br />
<b>Maintien de la sécurité financière </b><br />
Je suis issue de la classe moyenne ordinaire. J'ai obtenu une maîtrise en histoire puis j'ai eu des emplois à contrats, et par définition - instables - jusqu'au milieu de la trentaine. Alors que j'accédais à un peu plus de stabilité dans un poste de cadre de premier niveau à trente-cinq ans, je tombais enceinte de mon premier fils. Le papa était alors travailleur autonome et ne roulait pas sur l'or et je remboursais encore mon prêt étudiant. Il n'y avait pas encore de congé parental. On recevait alors une prestation de chômage de 351$ par semaine, moins deux semaines de carence. Avoir un premier enfant nous plongeait dans une situation précaire.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKxZmOl-afnFNy_Bx83PjhBmLucbt_iJSTsXJsFA2VNrKK5MfX4lziS3mmLcx2au64mRAhwv8w-o3YFCERoza2iqeV53Pt1cVyIBqd7WMahQkPO4emJ_rCSBGTqRmTtOlc2_UKFrXNpF8/s1600/Tableau-RQAP.gif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKxZmOl-afnFNy_Bx83PjhBmLucbt_iJSTsXJsFA2VNrKK5MfX4lziS3mmLcx2au64mRAhwv8w-o3YFCERoza2iqeV53Pt1cVyIBqd7WMahQkPO4emJ_rCSBGTqRmTtOlc2_UKFrXNpF8/s1600/Tableau-RQAP.gif" height="161" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tableau du Régime québécois d'assurance parentale</td></tr>
</tbody></table>
<br />
J'ai pris 9 mois de congé malgré tout puis il fallait trouver une garderie. Rien de disponible dans les CPE, j'ai été obligée de me rabattre sur une garderie privée à 700$ par mois (c'était en 2004). Notre loyer mensuel d'alors était de 730$, dans le quartier Villeray à Montréal. <br />
<br />
C'était
avant les remboursements progressifs pour les frais des services de
garde privés. Le coût de la garderie nous étouffait car il fallait
attendre le retour d'impôt de la fin d'année pour obtenir notre
compensation. Puis, je me suis rendue compte que j'étais retournée
trop tôt au travail, ma dépression post-partum mal soignée a dégénéré.
Quatre mois après mon retour au travail, j'ai plongé dans une dépression
majeure. J'ai été en arrêt de travail pendant 4 mois.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1fKA2o6LVFCaqps3Mums4sk_knDV9s2VUTpIi0s9_4OdQvQ30ftgPiglQIwhCo3_dje3e3J0e0TwIt3PgD_ryVeRWTrfyXZaP_W8MIUxz1ENPnvX05OtwImwHuwSgsgGz2p5h0bInct0/s1600/remuneration1.gif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1fKA2o6LVFCaqps3Mums4sk_knDV9s2VUTpIi0s9_4OdQvQ30ftgPiglQIwhCo3_dje3e3J0e0TwIt3PgD_ryVeRWTrfyXZaP_W8MIUxz1ENPnvX05OtwImwHuwSgsgGz2p5h0bInct0/s1600/remuneration1.gif" height="292" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le salaire annuel moyen au Québec est de 42 000$, soit environ 800$ par semaine. Dans le commerce du détail, les salaires sont encore plus faibles.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
Arrivés en banlieue, nous avons trouvé une autre garderie privée, un peu
moins chère, à 560$ par mois, mais la nouvelle hypothèque était un peu
plus importante que notre précédent loyer. En combinant nos REER
accumulés, nous avons réussi à accéder à la propriété en quittant Montréal, mais c'était une
maison qu'il fallait rebâtir au complet. <br />
<br />
Il nous a fallu quatre ans pour se remettre de cet épisode et commencer à penser à un autre enfant. Quand j'ai eu mon deuxième fils, j'avais quarante ans et j'ai eu droit au véritable congé parental. Cette fois, j'ai pris un an, ce qui a été bénéfique pour toute la famille. Le plus vieux commençait l'école alors que le cadet avait à peine quelques mois. En étant à la maison, j'ai ménagé mon énergie pour ne pas faire une deuxième dépression. J'ai réussi. Puis, j'ai eu la chance inouïe d'avoir une place en CPE pour mon plus jeune. <br />
<br />
Le congé parental et les services de garde abordables nous ont permis d'ajuster nos vies sans fragiliser une sécurité financière à peine consolidée au deuxième enfant. Les services de garde à 7$ nous ont permis de continuer de vivre décemment avec deux enfants et une hypothèque. À deux enfants, le service de garde à 7$, c'est quand même 300$ par mois. Pour une famille de la classe moyenne au Québec, c'est une grosse dépense. N'oublions pas que <a href="http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-vailles/201309/04/01-4685807-quel-est-le-salaire-typique-dun-quebecois.php" target="_blank">salaire moyen</a> <span id="goog_831066560"></span><span id="goog_831066561"></span>d'un Québécois travaillant à plein temps est d'environ 42 000 $ par an, soit environ 800$ par semaine. Et dans le commerce de détail, les salaires sont encore plus faibles.<br />
<br />
<b>Pour la première fois dans l'histoire, les femmes n'étaient plus seules à avoir des enfants</b><br />
Or, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_de_la_petite_enfance" target="_blank">les services de garde à 7$ mis sur pieds en 1997</a> ainsi que le congé parental instauré en 2006, ont fait plus que de nous donner les moyens financiers d'avoir des enfants. Ces services ont contribué à sensibiliser les employeurs au fait que d'avoir des enfants et de prendre congé n'était pas un caprice de bonne femme, mais bien une étape normale de la vie. Pour les femmes, ce message a eu un impact majeur. Pour moi, qui était jeune cadre contractuelle, c'était un <i>statement</i> sans précédent.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYAcgYRfnC40vnsjOihqY5rcze4-SVuOeEzunIIRCtJVdjzwM86VsoqZaszqmKvNbMpClBsFi-3mJGk2YJGY5g_X4lK72FPbkz-pEz4ByNmLRJFLK0P2HLfQxNiedRWS9puPuYTN_-cL0/s1600/Stay+at+Home+Mom+1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYAcgYRfnC40vnsjOihqY5rcze4-SVuOeEzunIIRCtJVdjzwM86VsoqZaszqmKvNbMpClBsFi-3mJGk2YJGY5g_X4lK72FPbkz-pEz4ByNmLRJFLK0P2HLfQxNiedRWS9puPuYTN_-cL0/s1600/Stay+at+Home+Mom+1.jpg" /></a>Je pouvais m'affirmer dans mon nouveau rôle de mère sans sacrifier ma carrière. Dans bien des milieux, les femmes ont cessé d'avoir peur d'annoncer leur grossesse et de perdre leur emploi. La culture a changé pour les hommes aussi, les pères ont aussi adopté le congé parental. Pour la première fois dans l'histoire, les femmes n'étaient plus seules à avoir des enfants. Les services de garde abordables ont fortement contribué à faciliter le maintien en emploi de nombreuses femmes nouvellement mères de famille. En 2008, le taux d'activité des mères québécoises de jeunes enfants (76,1%) surpassait celui des ontariennes (72,8%) et des canadiennes (72,6%) [<i>Un portrait statistique de la famille</i>, <a href="http://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/publication/Documents/SF_Portrait_stat_faits_saillants_11.pdf" target="_blank">Institut de la Statistique du Québec, p.7</a>].<br />
<br />
Symboliquement, l'actuel gouvernement nous dit qu'il s'agit d'un luxe d'avoir des enfants. Si on regarde la <a href="http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/bilan2013.pdf#page=21" target="_blank">courbe démographique du Québec</a>, ce ne l'est pourtant pas. La population continue de vieillir et peine encore à se reproduire, malgré une légère augmentation du taux de natalité ces dernières années. Se prévaloir d'une année d'arrêt pour un enfant est normal, M. Couillard. Ce n'est pas un luxe que d'accorder aux familles le temps et les moyens de s'occuper de leurs enfants adéquatement. Non, je ne veux pas revenir à l'époque où les femmes n'avaient d'autres choix que de rester à la maison. Socialement, ce serait une bêtise énorme.<div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-4852366465684883412014-07-08T01:06:00.000-04:002014-07-08T16:17:32.074-04:00Le petit guide de survie du parent soloVoilà maintenant deux ans que je suis séparée et monoparentale du dimanche au jeudi et un samedi sur deux. J'attendais ce deuxième anniversaire avec impatience, car j'avais lu quelque part qu'il fallait au moins deux ans pour se réorganiser entièrement après une séparation.<br />
<br />
Je peux maintenant affirmer que ce fut vrai pour moi. Se réorganiser signifie d'abord de se retrouver soi-même, puis avec les enfants, et se réinventer une vie familiale sans l'autre parent. Pour moi, c'était important de trouver cet équilibre sans compenser en recréant artificiellement une vie de couple trop vite, juste pour ne pas faire face à mes squelettes qui se bagarraient allègrement dans le placard.<br />
<br />
Ces deux années m'ont aussi permis de mieux comprendre mon nouveau contexte familial. En 2011, il y avait <a href="http://www.mesrs.gouv.qc.ca/fileadmin/administration/librairies/documents/Contributions_courriel_facebook/02-2013_-_FAFMRQ_-_Etudes_et_monoparentalite.pdf">1 273 240 familles avec enfants au Québec et 29% d'entre elles étaient monoparentales</a>. C'est un peu plus d'une famille sur trois. Du coup, je me suis sentie moins seule...De ce nombre, 76% des familles monoparentales sont dirigées par des femmes. <br />
<br />
Maintenant que je retrouve la forme, voici quelques-une de mes réflexions qui pourraient vous être utiles si jamais vous vivez aussi une séparation (même si je ne vous le souhaite pas) :<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://magic.piktochart.com/output/2302254-guidedesurvieparentmono" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="_blank"><img alt="" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXcL7k7tRh7AOWedpCf9yAivcVXvunP-6WQAX_olAsoGQRNqqNk2UhuV2I5tFJY_-lcacMMlcc75wQzUV1Hi7Viop-vzttxnBuj4-n3zal0znY3DCC9bjQu2BXPAz0mlSRvUnjMzztq88/s1600/GuideDeSurvieParentMono.jpg" height="640" title="Guide de survie du parent solo" width="417" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://magic.piktochart.com/output/2302254-guidedesurvieparentmono" target="_blank"><br /></a></td></tr>
</tbody></table>
Et pour terminer, on doit se rappeler continuellement qu'il y a une vie après la séparation. Ce ne sera pas la vie d'avant, mais ce sera la vie quand même. Et cette vie peut être enrichissante. Les enfants sont résilients et tant que les parents les rassurent sur la suite des choses, ils s'en remettront beaucoup plus facilement.<br />
<br />
<br />
<div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-19461685857234425552014-05-11T09:54:00.000-04:002014-05-11T09:54:01.293-04:00La fête des mères, c'est tous les joursC'est pas juste aujourd'hui. C'était hier aussi. Et ce le sera encore demain.<br />
<br />
Depuis que je suis mère, c'est ma fête tous les jours. Même quand ils se paient ma tête, qu'ils se foutent de ma gueule, qu'ils passent comme une tornade dans la maison. <br />
<br />
C'est ma fête quand même. À vous aussi.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.8sa.net/wp-content/uploads/2012/05/happy-mothers-day-3.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.8sa.net/wp-content/uploads/2012/05/happy-mothers-day-3.gif" height="250" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-64601016846467770522014-05-04T14:50:00.003-04:002014-05-04T14:51:30.225-04:00Cinq questions pour Planète F, le nouveau magazine sur la famille<div>
<div class="im">
<div style="margin-bottom: 12.0pt;">
<span style="font-family: 'Georgia','serif';">Mariève Paradis et Sarah Poulin-Chartrand sont toutes deux journalistes indépendantes et mères. Il y a à peine plus d'un an, elles eurent l'idée de donner naissance (jeu de mots très songés) à un magazine sur la famille, mais différent de tout ce qui existe. Exit les trucs d'allaitement, les questions pratico-pratiques et les recettes : elles voulaient se concentrer sur les vraies questions de fond sur la famille. La semaine dernière avait lieu l'accouchement (encore un beau jeu de mots fort à propos!) de leur magazine en ligne, <a href="http://www.planetef.com/">Planète F</a>, financé en partie via <a href="http://www.planetef.com/a-propos-planetef/">Kickstarter</a>. Plusieurs <a href="http://www.planetef.com/collaborateurs/">collaborateurs</a> chevronnés alimentent ce nouveau média d'information sur la famille : le journaliste et reporter Luc Chartrand (L'Actualité, Radio-Canada), Amélie Daoust-Boisvert (Le Devoir), Maude Goyer (Journal de Montréal, Châtelaine, Rythme FM), l'artiste multidisciplinaire Camille Lavoie, Catherine Mathys, journaliste indépendante et animatrice (Musique Plus, Radio-Canada) et Danny Raymond, ex-stratège en communication, devenu journaliste scientifique et collaborateur de Naître et grandir.</span><br />
<br />
<span style="font-family: 'Georgia','serif';">Malgré l'énervement suscité par cet heureux événement, elles ont eu la gentillesse de m'accorder une entrevue.</span></div>
<div style="margin-bottom: 12.0pt;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/77182480?title=0&byline=0&portrait=0" webkitallowfullscreen="" width="500"></iframe> <br />
<a href="http://vimeo.com/77182480">PF</a> from <a href="http://vimeo.com/brunobarriere">Bruno Barriere</a> on <a href="https://vimeo.com/">Vimeo</a>.<br />
<div style="margin-bottom: 12.0pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 12.0pt;">
<b><span style="font-family: 'Georgia','serif';">1.<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span><span style="font-family: 'Georgia','serif';">Quelle réflexion vous a poussé à démarrer votre magazine? </span><span style="font-family: 'Georgia','serif';">Pourquoi la famille? Vous en donnez les prémisses sur votre site, mais comment s'est produit le déclic?</span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt;">
<b>Mariève:</b>
C’est par frustration comme parent d’abord, de lire que des trucs, des
conseils et des recettes. Il y a des sujets fouillés qui touchent la
famille qui ne sont pas abordés par les magazines destinés à la famille.
Et aussi par frustration comme journaliste. Parce qu’on nous refusait
parfois des sujets parce que c’était trop controversés, ou on préférait
des témoignages au débat de fond de la question. Donc c’est venu sur la
table dans un lunch entre deux amies, journalistes indépendantes… Mais
on a eu le goût de poursuivre cette idée.<br />
<br />
<b>Sarah: </b>Mariève le
résume très bien. Je dirais aussi que j'ai eu la confirmation qu'on
avait raison lors du dernier congrès de la FPJQ (Fédération des
journalistes). AUCUN média destiné aux parents n'était présent, alors
que des médias spécialisés y sont. Est-ce à dire que tout ce qui touche
aux enfants, à la famille, aux parents (bref, à pas mal de monde!)
n'entre pas dans le milieu journalistique? La famille, c'est un gros
sujet de société, il faut s'y intéresser comme tout autre sujet:
politique, environnement, santé, etc.<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://planetef.com/wp-content/uploads/2014/03/Marieve-199x300.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://planetef.com/wp-content/uploads/2014/03/Marieve-199x300.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Journaliste indépendante depuis 2005, <b>Mariève Paradis</b> travaille sur plusieurs plateformes (web, magazines, hebdomadaires, radio et télévision).</td></tr>
</tbody></table>
</div>
</div>
</div>
<div>
<div class="im">
<div style="margin-bottom: 12.0pt;">
<b><span style="font-family: 'Georgia','serif';">2.<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span><span style="font-family: 'Georgia','serif';">Quels sont les sujets sur la famille qui méritent le plus d'attention selon vous? </span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt;">
<span style="font-family: 'Georgia','serif';"><b>Mariève:</b>
On a tellement de sujets qu’on veut aborder! Mais entre autre l’école
primaire est le prochain dossier. Les garderies aussi est un sujet qui
nous intéresse. L’utilisation des technologies numériques en famille, la
vaccination, l’immigration… Notre terrain de jeux est immense! Le plus
important c’est qu’on veut que chaque thématique contienne des articles
fouillés, basés sur des études scientifiques, des rapports, des
recherches. On retourne à la base pour offrir du contenu fouillé. <br /><br /><b>Sarah:</b>
Je dirais que tout sujet peut être traité selon l'angle famille, et
selon l'approche Planète F. Prenons l'exemple des devoirs. Ailleurs, on
le traiterait "micro": comment faciliter les devoirs, des trucs pour
faciliter le retour à la maison, etc. Nous, on le traitera "macro": D'où
vient la tradition des devoirs,Eest-ce que des chercheurs, des
pédagogues les remettent en question, Comment ça se passe ailleurs dans
le monde, Peut-on revoir la manière dont en pense l'école et les devoirs
à la maison, etc. </span></div>
</div>
<div>
<div class="im">
<div style="margin-bottom: 12.0pt;">
<b><span style="font-family: 'Georgia','serif';">3.<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span><span style="font-family: 'Georgia','serif';">Le sujet de la famille est souvent abordé dans une perspective très féminine. </span><span style="font-family: 'Georgia','serif';">Comment accrocher les hommes sur ce sujet?</span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt;">
<span style="font-family: 'Georgia','serif';"><b>Mariève:</b>
Justement, ça fait partie de la volonté de Planète F d’inclure les
parents comme une équipe. Et comme on sort de la gestion quotidienne de
la famille (lunchs, siestes, lavage, etc.), et qu’on aborde plutôt des
dossiers de société, je crois que les pères pourront trouver leur
compte! <br /><br /><b>Sarah: </b>C'est vraiment un travail de longue haleine, je
crois, de démontrer que les sujets familles s'adressent aux pères. En
fait, ce n'est pas que ceux-ci ne s'intéressent pas à la famille (au
contraire!), mais on leur réserve habituellement un "spécial papas" une
fois par an, ou on les met dans des cases: les activités papa-fiston,
les films de gars... Ce n'est clairement pas ça Planète F! Comme le dit
Mariève, les sujets de société les intéressent au même titre que les
mères. On veut qu'ils sachent que ce magazine s'adresse à eux autant
qu'aux mères.</span><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://planetef.com/wp-content/uploads/2014/03/Sarah-300x215.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://planetef.com/wp-content/uploads/2014/03/Sarah-300x215.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><b>Sarah Poulin-Chartrand</b></span> est journaliste indépendante depuis 2011, et diplômée en journalisme de l’Université de Montréal.</td></tr>
</tbody></table>
</div>
</div>
<div>
<div class="im">
<div style="margin-bottom: 12.0pt;">
<b><span style="font-family: 'Georgia','serif';">4.<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span><span style="font-family: 'Georgia','serif';">Quel est selon vous le sujet le plus tabou en lien avec la famille?</span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt;">
<span style="font-family: 'Georgia','serif';"><b>Mariève:
</b>Il y a beaucoup de tabou en santé. Beaucoup d’information erronée
circule. Mais la parentalité c’est tabou en général parce qu’on parle
beaucoup d’expériences personnelles, de vécu. Et l’interprétation n’est
pas la même pour tout le monde. C’est surtout pas TOUJOURS une
extraordinaire expérience où tout le monde est fin, tout le monde est
gentil, et où les fleurs poussent en bonbon… Planète F ne veut pas
imposer de trucs, de conseils, de manière de faire ou de penser. Nous
souhaitons exposer des situations. Le lecteur est assez intelligent pour
faire l’interprétation de l’information.<br /><b><br />Sarah:</b> on dirait qu'à
chaque nouvelle petite «controverse» au Québec, on se rend compte que
les sujets tabous liés à la famille ne manquent pas: l'allaitement
(bonjour Mahée Paiement!), les pères porteuses (bonjour Joël Legendre!),
tout finit par être le tabou de quelqu'un. J'ai donc de la misère à en
choisir un. Pour nous, c'est ça qui rend Planète F intéressant: un sujet
dérange? On va le creuser! Mais le sujet qui me fait le plus réfléchir
en ce moment, c'est le fait de ne PAS avoir d'enfant. J'aimerais trouver
une place pour ça sur Planète F. Les filles sans enfants sont
constamment jugées à mon avis. Est-ce devenu le tabou numéro un?
Peut-être... </span><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi18AJjanGM54hjbXC1_nSiIDxVElZ7oLR9jNRnxlkknglrSAdY3Fg0qWveMB-2UnZNfbfZYJYxeceNX6SPzYuB1Ybf4k5mt6NTHPYt71xUf416wAGcHBEmYHgqFtXOQDr5zwVKvH6UVkY/s1600/planeteF.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi18AJjanGM54hjbXC1_nSiIDxVElZ7oLR9jNRnxlkknglrSAdY3Fg0qWveMB-2UnZNfbfZYJYxeceNX6SPzYuB1Ybf4k5mt6NTHPYt71xUf416wAGcHBEmYHgqFtXOQDr5zwVKvH6UVkY/s1600/planeteF.tiff" height="188" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Un abonnement de 25$ permet de consulter tous les contenus du magazine en ligne Planète F</td></tr>
</tbody></table>
</div>
</div>
<div class="im">
<div style="margin-bottom: 12.0pt;">
<b><span style="font-family: 'Georgia','serif';">5.<span style="font: 7.0pt 'Times New Roman';"> </span></span><span style="font-family: 'Georgia','serif';">Pendant longtemps, les questions familiales étaient de l'ordre de la sphère privée et associées exclusivement aux femmes. </span><span style="font-family: 'Georgia','serif';">Comment
cette thématique est-elle devenu un enjeu de société? Enfin,
croyez-vous que c'est un enjeu de société qui concernent tous les
citoyens? Même ceux qui n'ont pas d'enfants?</span></b></div>
</div>
<span style="font-family: 'Georgia','serif';"><b>Mariève:</b> La famille, c’est pas juste un sujet pour les parents, c’est aussi un
sujet de société… Et tout le monde devrait s’y intéresser. Même ceux qui
n’ont pas d’enfants. D’ailleurs, c’est un sujet qui nous intéresse ça…
Il y a des gens (hommes ET femmes) qui ne veulent pas d’enfants. Et on
les écoute peu. Quand on sort de la gestion quotidienne, des trucs et
des conseils, ça conseille tout le monde! Les enfants sont les futurs
citoyens. Il faut aussi justement offrir du contenu plus large pour
intéresser tout le monde.</span><span style="font-family: 'Georgia','serif';"><br /><br /><b>Sarah:</b>
ah ben zut, j'avais pas lu la dernière réponse de Mariève ;) Mais oui,
la famille, c'est pas juste des parents et des enfants, c'est pas
seulement un noyau étanche. Les enfants de la DPJ, les enfants de la
secte Lev Tahor, etc, j'ose espérer que ça vient chercher tout le monde
ces histoires-là! Faut-il être parent pour s'intéresser aux conséquences
de nos politiques sociales, économiques, éducatives, sur les enfants?
Je ne crois pas. On s'intéresse aux aînés avant d'en être un, non? C'est
vraiment un changement d'habitude à faire: voir la famille comme
faisant partie de la société, pas comme des petites cellules qui font
chacun leurs trucs de leur côté. </span>
<div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-52513853466419129802014-04-26T13:02:00.001-04:002014-04-26T19:48:31.796-04:00Too Sane for this World - un nouveau documentaire sur l'autismeMon petit L.P est un enfant autiste, mais très joyeux et sociable. Il lui a fallu plus de temps que les autres pour maîtriser le langage, mais maintenant qu'il parle, il n'arrête plus. En fait, il ne se soucie pas tellement de l'autre quand il parle. Il doit l'apprendre.<br />
<br />
Au quotidien, on me dit «Votre fils n'a tellement pas l'air autiste! ». C'est peut-être pour me
faire plaisir, mais je ne sais pas vraiment à quoi ça rime, car malgré des traits de personnalité qui en font un être plutôt extraverti, il a beaucoup de difficulté à reconnaître les codes sociaux appropriés ou à fonctionner adéquatement en groupe. Et parfois, il se réfugie quelque part dans sa tête, là où on a pas accès. Non, il ne
ressemble pas au personnage de <i>Rain Man</i>, c'est vrai, mais sait-on
vraiment à quoi ça ressemble un autiste? J'en doute, car on
s'accroche encore beaucoup aux stéréotypes. On parle encore beaucoup
trop de l'autisme en tant que phénomène, <a href="http://spasmophyl.wordpress.com/2014/04/04/parler-moins-de-lautisme-mais-parler-plus-de-lautiste-suite-de-mon-utopie/" target="_blank">plutôt que d'apprendre à véritablement connaître les personnes autistes</a>.<br />
<br />
Récemment, <a href="http://cinemalibrestudio.com/clsblog/?p=2574" target="_blank">Cinéma Libre Studio</a>,
une boîte de production californienne, m'a envoyé un lien pour
visionner en primeur un nouveau documentaire qui nous fait découvrir la vie de
douze adultes autistes.<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" src="//www.youtube.com/embed/wQeQYae4G3w" width="500"></iframe>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/90152347" webkitallowfullscreen="" width="500"></iframe> <br />
<a href="http://vimeo.com/90152347">What is Autism? Video Clip from Too Sane For This World Documentary</a> from <a href="http://vimeo.com/cinemalibrestudio">Cinema Libre Studio</a> on <a href="https://vimeo.com/">Vimeo</a>.<br />
<br />
Sans être un chef d’œuvre du documentaire, <a href="http://www.cinemalibrestudio.com/too-sane-for-this-world/">Too Sane For This World</a>, est un beau film qui a le mérite de mettre de
l'avant douzes autistes, dont certains avec <span class="hps">le syndrome d'Asperger</span> <span class="hps">et d'autres</span> <span class="hps atn">considérés comme </span><span class="hps">autiste de « haut niveau »</span>, comme <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Temple_Grandin" target="_blank"><span class="hps">Temple Grandin</span></a> <span class="hps atn">(</span>auteure et professeur), <a href="http://www.robynsteward.com/" target="_blank"><span class="hps">Robyn</span> <span class="hps">Steward</span></a><a href="http://www.robynsteward.com/" target="_blank"> </a><span class="hps atn">(</span>musicienne et formatrice <span class="hps">/</span> <span class="hps">mentor</span> <span class="hps">pour les autres</span> <span class="hps">sur le spectre</span>), <span class="hps">Greg</span> <span class="hps">Yates</span> <span class="hps atn">(</span>qui <span class="hps">a étudié la biophysique </span><span class="hps">et la psychologie</span> <span class="hps">à</span> <span class="hps">l'Université de Berkeley</span> <span class="hps">et au MIT</span><span class="hps">, et fondateur de <a href="http://autismtheory.org/">Autismtheory.org</a>)</span> <span class="hps">et</span> <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Rudy_Simone" target="_blank"><span class="hps">Rudy</span> <span class="hps">Simone</span></a>, <span class="hps">qui a écrit</span> <span class="hps">quatre</span> <span class="hps">best-sellers sur</span> <span class="hps">le syndrôme d'Asperger, dont <a href="http://www.amazon.com/Aspergirls-Empowering-Females-Asperger-Syndrome/dp/1849058261" target="_blank">Aspergirl</a></span>, un ouvrage destiné à aider les femmes à vivre avec le syndrôme d'Asperger. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i.vimeocdn.com/vod_poster/16074_275x407.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://i.vimeocdn.com/vod_poster/16074_275x407.jpg" height="320" width="216" /></a></div>
<br />
La force de ce documentaire de 63 minutes est de nous permettre de faire connaissance
avec des adultes autistes qui savent fort bien décrire leur réalité,
comment ils ont souvent été exclus - voire ostracisés - en particulier à
l'école, mais également, comment ils en sont venus à avoir une prise de
conscience de leurs particularités tout en développant leurs talents.
Certains des participants de ce documentaire sont un peu moins articulés - ce
qui trahit peut-être davantage leur condition, mais dans l'ensemble,
ils ressemblent à monsieur-madame-tout-le-monde...à première vue. Or,
ce n'est pas parce qu'un trouble du développement n'est pas visible à
l'oeil nu qu'il n'existe pas. Le spectre de l'autisme est vaste et
complexe et regroupe des gens de tous les horizons et qui souvent passeraient inaperçus. Et c'est peut-être pour moi le plus grand constat. Je recommande fortement à tous les parents d'enfants autistes et enseignants à visionner ce documentaire, mais je pense que tout le monde a intérêt à le voir.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/90152348" webkitallowfullscreen="" width="500"></iframe> <br />
<br />
<a href="http://vimeo.com/90152348">Working With Autistic People Video Clip from Too Sane For This World Documentary</a> from <a href="http://vimeo.com/cinemalibrestudio">Cinema Libre Studio</a> on <a href="https://vimeo.com/">Vimeo</a>.<br />
<br />
Le documentaire est disponible aux en DVD depuis le 8 avril (aux États-Unis) et pourra être commandé en ligne au Canada sur le site transactionnel <a href="http://www.cinemalibrestore.com/" target="_blank">Cinémalibrestore</a> à compter du 8 mai. Il n'y a pas encore de date de distribution pour le Canada, mais les écoles et universités peuvent <a href="http://www.cinemalibrestudio.com/too-sane-for-this-world/watch-now.html" target="_blank">communiquer</a> directement avec Cinéma Libre pour en faire l'acquisition. Voici les coordonnées ci-dessous.<br />
<br />
Relations avec les médias :<br />
<div>
<span style="color: grey;">Beth Portello, VP, Marketing & Publicity</span></div>
<div>
<span style="color: grey;"><span class="il">Cinema</span> <span class="il">Libre</span> Studio | 8328 De Soto Ave. | Canoga Park, CA 91304</span></div>
<span style="color: grey;">Tel: <a href="https://www.blogger.com/null" rel="nofollow">818.349.8822</a> | Fax: <a href="https://www.blogger.com/null" rel="nofollow">818.349.9922</a> | </span><span style="color: #ff9900;"><a href="http://www.cinemalibrestudio.com/" rel="nofollow" target="_blank" title="http://www.cinemalibrestudio.com/
blocked::http://www.cinemalibrestudio.com/"><span style="color: #ff9900;">www.cinemalibrestudio.com</span></a></span><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-79447477057568742762014-04-19T10:31:00.001-04:002014-04-19T10:39:42.881-04:00Mon top 5 pour rester organisée (et ne pas perdre la raison) #geekmamaMa vie ne serait pas la même sans la technologie. La technologie est devenue centrale dans ma capacité à organiser le train-train quotidien.<br />
<br />
Le wifi est devenu une nécessité, au même titre que l'électricité. Il n'y a que les appareils ménagers qui ne sont pas branchés à Internet chez moi. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc1/t1.0-9/1148825_845836305443726_5665889301292387055_n.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="263" src="https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc1/t1.0-9/1148825_845836305443726_5665889301292387055_n.png" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Au fil du temps, je suis devenue une grande utilisatrice des applications et de divers sites applicatifs pour organiser mon univers. Je les partage avec vous et si vous en avez d'autres à proposer, laissez-vous aller!<br />
<br />
Voici mon top 5 d'applications et de sites utiles :<br />
<br />
1. <a href="https://en.todoist.com/" target="_blank">To do ist</a> : une liste de To do gratuite et bien faite. Facile d'utilisation. Se gère sur le web ou sous forme <a href="https://en.todoist.com/Help/Apps" target="_blank">d'applications ou d'extension</a> pour navigateur. On peut gérer jusqu'à 80 « projets » dans la version gratuite et partager des tâches. On peut également associer son compte à Google pour en maximiser l'utilisation dans Gmail via une <a href="https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/todoist-for-gmail/" target="_blank">extension</a> dans Firefox.<br />
<br />
2. <a href="https://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCsQFjAA&url=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fcalendar&ei=5oJSU9XPFKjK2gWsjIDYBQ&usg=AFQjCNF6mWLBZboyY-wWpApOzP1H32SP1A&sig2=NKiXqRYUMi0FntVcfnoTlg&bvm=bv.65058239,d.b2I" target="_blank">Google Agenda</a> : tout le monde connaît Google, Gmail et son agenda. Mais moi, je l'utilise à fond. Tous mes rendez-vous et ceux des enfants y sont, les dates de début des cours de natation, de soccer. Même l'horaire du recyclage et des ordures. Les camps d'été, les fêtes d'anniversaires, les journées pédagogiques. En tant que parents séparés, nous partageons une partie de l'agenda. Ainsi, tout ce qui concerne les enfants est en mode partagé. Évidemment, l'agenda est très important pour me rappeler un rendez-vous quelques jours avant grâce à un système d'alerte. J'oublie moins souvent ainsi. <br />
<br />
3. <a href="http://www.netvibes.com/" target="_blank">Netvibes</a> : je l'avais laissé tomber pendant un moment car je trouvais qu'il fonctionnait mal, mais j'ai récemment renoué avec cet excellent outil. Essentiellement, il s'agit d'un outil qui permet de se créer divers tableaux de bord pour regrouper toutes les informations dont on a besoin, mais également y regrouper tous ses comptes de médias sociaux, son compte de courriel Gmail (ou autre), ses listes de «to do» (dont To do ist). On peut se créer de nombreux tableaux de bord sur diverses thématiques.<br />
Très utile pour le parent « infovore » et un peu « control freak ».<br />
<br />
4. <a href="https://getpocket.com/login?e=4" target="_blank">Pocke</a>t : pas le temps de lire tout ce que vous trouvez d'intéressant sur Internet? Pas de souci. Avec l'extension Pocket, qui existe aussi sous forme d'application, vous pouvez sauvegarder d'un clic les articles que vous voulez lire plus tard grâce à un bookmarklet associé à votre navigateur. Ainsi, quand vous êtes sur le web, vous pouvez sauvegarder votre article dans Pocket. Quand vous êtes dans l'autobus, dans une salle d'attente ou en file à la caisse du supermarché, vous pouvez lire vos articles sauvegardés sur votre téléphone intelligent. C'est gratuit et cet outil se combine aussi facilement à votre compte Google.<br />
<br />
5. Le SMS : meilleure invention après le téléphone à mon avis. En retard à un rendez-vous? Un petit message et tout le monde est prévenu. Idéal pour rester en contact avec les amis bien sûr, mais avec ses enfants adolescents aussi..... Mon fils n'est pas encore ado, mais bientôt je sais qu'il me préviendra de ses déplacement par la magie de ces petits messages textos. Je vois mes ami-e-s l'utiliser avec leurs ados et je trouve que c'est l'outil idéal. <br />
<br />
Quel est votre rapport à la technologie? Avez-vous trouvé des moyens utiles de l'intégrer à votre quotidien? Quelles sont vos applications préférées pour organiser la vie familiale?<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-76832314544673207882014-04-05T10:00:00.000-04:002014-04-06T10:56:49.147-04:00On s'habille directement dans le panier à linge<br />
Est-ce que ça vous arrive?<br />
<blockquote class="twitter-tweet" lang="fr">
Ai manqué <a href="https://twitter.com/search?q=%23JeudiConfession&src=hash">#JeudiConfession</a> mais je vous l'dis pareil : me suis habillée direct dans mon panier à linge cette semaine. Bah, c'était propre!<br />
— Mamamiiia! (@mamamiiia) <a href="https://twitter.com/mamamiiia/statuses/452053828549242880">4 Avril 2014</a></blockquote>
<br />
<div id="fb-root"></div> <script>(function(d, s, id) { var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0]; if (d.getElementById(id)) return; js = d.createElement(s); js.id = id; js.src = "//connect.facebook.net/fr_CA/all.js#xfbml=1"; fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs); }(document, 'script', 'facebook-jssdk'));</script>
<div class="fb-post" data-href="https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=10151921370677294&id=124042572293" data-width="466"><div class="fb-xfbml-parse-ignore"><a href="https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=10151921370677294&id=124042572293">Message sur le babillard</a> by <a href="https://www.facebook.com/pages/Mamamiiia/124042572293">Mamamiiia!</a></div></div>
<br />
<br />
Moi, ça m'arrive de plus en plus souvent....<br />
<br />
<br />
<br />
<span style="color: white;"><br /></span>
<script async="" charset="utf-8" src="//platform.twitter.com/widgets.js"></script><span style="color: white;">
<span style="font-size: xx-small;"><a href="http://www.hypersmash.com/dreamhost/" target="_blank">www.hypersmash.com/dreamhost/</a></span></span><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-8702116399724834842014-04-03T20:44:00.001-04:002014-04-04T19:40:11.878-04:00Être parent est un sport extrêmeMe revoicie après des mois d'inactivité et un hiver pas possible.<br />
<br />
Quand j'ai cessé d'alimenter mon blogue en novembre dernier, j'ai pensé à le fermer. Je vous ai même écrit un beau message d'adieu larmoyant, mais il est demeuré dans mes brouillons car je n'étais pas encore certaine que l'aventure de la blogosphère était terminée pour moi.<br />
<br />
Alors, j'ai réfléchis. J'ai passé de nombreuses soirées à fixer le plafond du salon à me demander pourquoi je continuerais à bloguer. Je me disais qu'elle était peut-être passée cette mode de bloguer sur le thème de la maternité. Je me disais que je devrais peut-être passer à autre chose après toutes ces années. Pourtant, même si je n'avais plus l'énergie, j'avais encore envie de partager avec vous..<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.ferme-de-la-fontaine.com/images/saut-elastique.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.ferme-de-la-fontaine.com/images/saut-elastique.jpg" height="300" width="400" /></a></div>
En fait, je n'avais plus envie de faire l'effort de continuer simplement parce que j'étais fatiguée. Vraiment fatiguée. Fatiguée au point de laisser tout traîner dans la maison, au point d'oublier de faire le lavage et de m'alarmer à dix heures du soir parce qu'on avait rien à porter pour le lendemain. Fatiguée au point d'acheter que des repas préparés ou congelés pendant des semaines. Fatiguée au point de ne plus avoir envie de regarder l'agenda de devoirs de mon aîné et carrément écoeurée de tous les formulaires d'école à remplir. Je n'avais plus envie de voir en peinture toutes les intervenantes et éducatrices spécialisées pour mon cadet autiste. Je n'avais plus envie de coopérer. Il me semblait que tout le monde était après moi. J'avais envie d'avoir la paix. Juste la Sainte paix!<br />
<br />
Or, sans m'en rendre compte, ce retrait de la blogosphère a pourtant fait naître en moi une réflexion sur nous, les parents, hommes et femmes. Devenir parent est exigeant car on ne sait jamais ce qui nous pend au bout du nez. C'est un peu comme un saut en bungee (quoi que je n'ai jamais eu le courage de le faire même si j'ai déjà eu le goût). Avant de se lancer dans le vide, on en a envie, on le souhaite de tout coeur, mais un jour, on est en haut du tremplin et il faut sauter. On ne sait pas à quoi s'attendre, on a des papillons dans l'estomac, on frétille d'excitation à l'idée de tenir un petit poupon tout rose dans les bras. On n'en dort plus. Des fois, on a peur.<br />
<br />
Et puis un jour, on retient sa respiration et on saute. Le coeur nous manque. Ça ne ressemble en rien à ce qu'on avait lu dans les livres. On a mal au coeur, ça fait mal partout, ça déchire. On se dit : « oh non, qu'est-ce que j'ai fait? » et puis on espère que ça arrête quand ça fait 72 heures qu'on ne dort plus.<br />
<br />
Mais la « ride » n'arrête jamais. C'était écrit en petits caractères quelque part au bas du contrat, mais on a rien vu et on a signé. Comme en bungee, on saute puis on rebondit. Et on ne cesse de rebondir. Par moment, c'est même pire que le saut en bungee, car lui, il s'arrête au bout d'un moment. Mais on ne cesse jamais d'être parent. <br />
<br />
Et puis, les épreuves n'étaient pas prévues au contrat non plus. C'était pas écrit nul part qu'on allait déchirer bord en bord à l'accouchement. Non, cette information est réservée aux initiées. Notre enfant est handicapé ou malade. C'était pas prévu. On voulait un seul enfant et on a des triplets. Pas prévu non plus. On a la grippe espagnole avec 200 degrés de fièvre, mais il faut servir les repas. C'était pas prévu. On imaginait une vie équilibrée, parfaitement conciliée, mais on est toujours stressé pareil. Ça non plus, on n'y avait pas pensé. On croyait reprendre notre poids santé après la grossesse, pffff. On croyait que nos beaux petits enfants mignons n'allaient pas développer un caractère de chien? Re-pfffff. On croyait qu'on n'allait jamais se chicaner avec notre amoureux ou nos enfants. Désolée, on ne vit pas dans un conte de Walt Disney. On croyait vivre en famille nucléaire jusqu'à la fin des temps? Sorry, better luck next time.<br />
<br />
Bref, être parent, c'est comme pratiquer un sport extrême. On ne sait jamais ce qui va arriver, on doit faire des prouesses impossibles pour se sortir de situations inimaginables (on doit même raconter de petits mensonges parfois!), on doit se plier en quatre ou même en huit pour faire plaisir, on doit négocier serré les virages, affronter des tsunamis d'émotions et d'humeurs féroces et toujours garder le cap. Et quand ça va mal, on se ferme les yeux pour ne pas avoir peur. Et pourtant, malgré tout, on aime ça. Tellement, qu'on recommence.<br />
<br />
Mais des fois, on est seulement fatigué de repousser les limites. Juste ça. Et il faut prendre un break. C'est ce que j'ai fait. <br />
<br />
Et j'ai retrouvé la forme. ;-) <br />
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-33339361372252151952013-11-07T07:34:00.002-05:002014-04-07T08:54:47.326-04:00Etes-vous atypique?J'ai un poste de gestion, mais j'arrive encore à manœuvrer entre les plans d'intervention, les multiples rencontres avec des spécialistes et les besoins de mes enfants. Ma vie se passe encore entre 9h et 17h, dans un bureau, avec des gens dans le bureau ou derrière un ordinateur. Mais il y des imprévus, des journées plus longues, du travail en soirée, parfois du travail les weekends. Une obligation de résultats aussi. Quand j'arrive à la maison, je ne me repose pas. Je prépare le souper, fais la routine du dodo. Bref, ma journée se termine à 21h environ.<br />
<br />
Des fois, même souvent, quand j'explique ma vie à des amies ou des étrangères, elles me demandent : « Mais comment tu fais» ?<br />
<br />
Eûh...j'm'arrange. J'accepte de l'aide pour accrocher mes cadres, je tourne un peu les coins ronds, je suis parfois mal coiffée, mal maquillée, je ne fais pas autant de sport que je le devrais. Mais comme je le disais plus haut, je « manoeuvre ». Je tiens le fort pour ne pas que ça s'écroule. Quand une réunion se prolonge après 17h, si je dois travailler un weekend, le papa prend la relève chez lui, sinon le grand-papa. C'est mon seul système de gardiennage pour le moment. Je prends même parfois quelques jours de vacances à l'automne et au printemps pour remettre de l'ordre dans nos vie, allez chez le dentiste, le médecin.<br />
<br />
Mais si vous passez devant chez moi, vous constaterez que je n'ai pas ramassé les feuilles encore. Et peut-être bien que ça ira au printemps.<br />
<br />
J'ai néanmoins de la chance, car je peux accomplir une partie de mes tâches grâce à la technologie. Mais si j'étais agent de bord, comédienne, coiffeuse de plateau, ministre ou députée, ma vie serait-elle différente, surtout que je suis séparée? Eh bien oui, elle le serait et j'aurais sans doute des maux de tête encore plus forts.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD88KlVIrap4AZ9MsvyYhwCFcGf6B9e3QN4oP9OT5DCyZ3dodv1dVzJaKOwvw40sX7Y9Fc4gYcQmitKQefNq5nM9wqnfp1wHqUUXRpw_-gistOZ2dWjG1Q4qtq8h0xa-aUlik8_zm-VHA/s1600/aConciliation+casse-te%CC%82te+-+Cha%CC%82telaine.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD88KlVIrap4AZ9MsvyYhwCFcGf6B9e3QN4oP9OT5DCyZ3dodv1dVzJaKOwvw40sX7Y9Fc4gYcQmitKQefNq5nM9wqnfp1wHqUUXRpw_-gistOZ2dWjG1Q4qtq8h0xa-aUlik8_zm-VHA/s1600/aConciliation+casse-te%CC%82te+-+Cha%CC%82telaine.jpg" height="320" width="243" /></a>C'est le cas de ces femmes dont fait état le magazine Châtelaine ce mois-ci. Un <a href="http://fr.chatelaine.com/societe/entrevues/conciliation-casse-tete/" target="_blank">dossier</a> fort intéressant sur celles qui ont un véritable emploi du temps atypique. Des métiers dont les horaires sont souvent rigides et dont la présence physique est requise sur les lieu du travail à des heures non-conventionnelles. Ces femmes ne peuvent pas compter sur un CPE, mais en revanche, ont des liens très développés avec leur famille et leur entourage pour la garde des enfants. Elles vivent beaucoup de stress aussi.<br />
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Avoir des enfants tout en maintenant un emploi du temps atypique comme on dit, ça demande encore plus d'organisation et beaucoup de volonté. Est-ce que ça prendrait aussi des services?<br />
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L'ex-ministre Yolande James, qui a eu son tout premier enfant à l'aube de ses trente-cinq ans nous envoie un message important à travers cette entrevue : <br />
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<i><b>Vous considérez-vous comme une <i>superwoman </i>?</b>
Pantoute ! Devant la maternité, on devient humble. Je fais de mon mieux,
comme la majorité des femmes. J’en ai rencontré des jeunes mères
complètement brûlées parce qu’elles s’efforçaient de tout faire en même
temps. Cette pression existe. Je la sens. Une nouvelle maman doit
performer. Mais un bébé, ce n’est pas rien ! Vouloir passer du temps
avec son enfant, ça ne signifie pas qu’on est paresseuse ou sans
ambition ! C’est pourtant le message qu’on reçoit.</i><br />
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Bonne journée!<div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-48476368946464258222013-10-30T19:21:00.001-04:002013-11-07T19:02:10.239-05:00Je doute, tu doutes, vous doutez...mais pas nos enfantsAh! Me revoilà! <br />
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Je n'étais pas disparue, seulement un peu prise dans le tourbillon de la vie d'une maman qui travaille et qui en a plein les bras.<br />
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Il y a deux semaines, mon fils aîné se préparait à prendre une douche quand il s'est arrêté net pour me dire ceci : « T'sé m'an, je t'aime. J't'aime parce que tu prends bien soin de moi ».<br />
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J'ai figé sur place. Mon coeur a fait trois tours. Le jour même, je me demandais si je les voyais assez, si je m'occupais assez d'eux, si les lunchs étaient assez équilibrés, si je leur donnais tout ce dont ils avaient besoin. Je me disais que je devrais peut-être jouer davantage avec eux, faire plus de sorties, faire plus de n'importe quoi. Et puis, mon petit bonhomme de 9 ans et demi me dit ça. Comme ça, un mardi soir, sans prévenir.<br />
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J'ai été émue pendant une semaine. Non c'est faux, je le suis encore. Quand je manque de courage, je repense à cette phrase magique. Je suis peut-être trop exigeante envers moi-même. Peut-être que je ne vois que le négatif et que j'oublie de voir ce que je fais de bon?<br />
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Ce qui me réconforte, c'est de constater que je ne suis pas la seule. Tantôt, en perdant un peu mon temps sur Facebook, je suis tombée sur cette vidéo publiée par mon frère. On a demandé à des mères ce qu'elles pensaient d'elles. En gros, elles étaient convaincues de ne pas être assez patientes, pas assez ci ou cela. Et puis, on a demandé à leurs enfants ce qu'ils pensaient de leur maman. Vous serez touchées.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/66058153?title=0&byline=0&portrait=0&color=ffffff" webkitallowfullscreen="" width="500"></iframe> <br />
<a href="http://vimeo.com/66058153">A New Perspective For Moms</a> from <a href="http://vimeo.com/elevationchurch">Elevation Church</a> on <a href="https://vimeo.com/">Vimeo</a>.<div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-12712194718992952642013-10-05T11:18:00.000-04:002013-11-07T19:02:51.482-05:00Renommons le plan d'intervention!L'automne me rentre dedans. Je suis fatiguée. Intense au boulot, rentrée scolaire un peu désorganisée. J'ai même manqué la première réunion de parents à l'école de mon aîné, car j'ai retrouvé la feuille de convocation toute froissée au fond de son sac, une semaine plus tard. Je ne m'attendais d'ailleurs pas à une rencontre aussi tôt, le 12 septembre. Il me semble que c'est plus tard habituellement.<br />
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Bref, j'ai signé les 243 formulaires scolaires qui m'ont été envoyés. J'en ai oublié quelques-uns et me suis fait rappelée à l'ordre par l'enseignante. Oh, et cet année, les formulaires étaient en triple : ceux de l'école de l'aîné, ceux du CPE du cadet plus ceux de sa nouvelle école qu'il fréquente à temps partiel au préscolaire. Ah oui, il y a les chèques aussi, mais je dois noter <a href="http://www.mamamiiia.com/2010/09/des-cheques-des-cheques-et-encore-des.html" target="_blank">une amélioration sur ce point</a>, car on peut maintenant payer par Internet pour le service de garde scolaire.<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilu_2I230YO0VhoBOO2Sywydb4F-VHoTUvIYR7SlnHJRFlyTMy0gsallx8ka1hvy0SXWRMeIAeYoBcWRyeAACtcDDU9jj-QOhHJTA0MDSQ3rs5IPmN4EFbPKQ5lDyPth-rAimln4iXbkI/s1600/intervention.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilu_2I230YO0VhoBOO2Sywydb4F-VHoTUvIYR7SlnHJRFlyTMy0gsallx8ka1hvy0SXWRMeIAeYoBcWRyeAACtcDDU9jj-QOhHJTA0MDSQ3rs5IPmN4EFbPKQ5lDyPth-rAimln4iXbkI/s1600/intervention.jpg" /></a><br />
Début d'année scolaire signifie aussi qu'on reprend la routine du plan d'intervention. Ça, fait très sérieux, formel. Quand l'école te convoque en maternelle ou en première année pour parler du plan d'intervention de ton enfant, en général, ça donne un coup au coeur. Jadis, je me suis dit, « ma foi, ai-je été si poche comme parent que mon enfant a maintenant besoin d'un plan d'intervention? ». Vous voyez le genre. J'ai pensé un moment que mon enfant n'avait plus d'espoir de réussir dans la vie. Quand ça commence aussi mal en première année, tu te dis que ça va finir à l'école de réforme (est-ce que ça existe encore?). Ça ou au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Place_%C3%89milie-Gamelin" target="_blank">parc Émilie-Gamelin</a> à quêter avec un gros chien maigre en guise de compagnon. Et puis là, tu regardes ton petit bonhomme tout beau, tout mignon (nous les parents ne sommes pas objectifs pour parler de nos enfants, on s'entend!), et puis tu te dis qu'il est à peine en première année et déjà, le système l'a classé parmi les pas bons, parmi les cancres, les « no future ».<br />
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Ok, j'exagère. Je vous fais marcher un peu. N'empêche, c'est seulement lors du deuxième ou troisième plan d'intervention que j'ai fini par comprendre pleinement les bienfaits de la démarche et du coup apaiser mes peurs. J'ai finalement réalisé que ce plan était tout simplement un plan d'action annuel qui permettait d'assurer un suivi cohérent entre le personnel enseignant, les spécialistes, les parents et la direction de l'école. Grâce à ce plan, on s'assure qu'un enfant qui présente par exemple un trouble d'attention ou autre difficulté, recevra tout l'encadrement nécessaire et ce, année après année.<br />
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Finalement, c'est une très bonne chose. Je pense que la moitié des enfants ont un plan d'intervention, sinon tous. Et je compatis avec l'équipe de profs qui doit en travailler un coup pour produire ce plan. C'est très lourd pour l'enseignant.<br />
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Mais entre vous et moi, il me semble qu'on pourrait simplement renommer la démarche. « Plan d'intervention », ça fait peur. Moi, j'appellerais ça un plan de développement ou plus poétique, comme dirait ma collègue, un « un plan d'éclosion » ! <br />
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Et vous, comment renommeriez-vous le plan d'intervention pour lui rendre justice?<div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5398324285809318526.post-4441943117292043842013-09-14T10:54:00.002-04:002013-11-07T19:02:51.538-05:00Nicole veut tout savoir : quels seront les prochains défis pour les familles québécoises?<a href="http://www.mfa.gouv.qc.ca/Style%20Library/fr/Images/sections/Famille/forum-famille-quebecoise.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.mfa.gouv.qc.ca/Style%20Library/fr/Images/sections/Famille/forum-famille-quebecoise.jpg" /></a>Certaines <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_des_valeurs_qu%C3%A9b%C3%A9coises" target="_blank">idées de certains ministres font couler beaucoup d'encre</a> (ai-je besoin de préciser de quoi je parle?), alors que d'autres - pourtant plus nécessaires - risquent de passer inaperçues alors qu'elles pourraient véritablement être bénéfiques.<br />
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En 2014, ce sera le 20e anniversaire de l'Année internationale de la famille et pour cette occasion, Nicole Léger, la ministre de la famille, lance une consultation publique pour se faire une idée plus juste du portrait familial d'aujourd'hui. Elle nous demande - à nous, petites madames et monsieurs chefs de famille - de participer à une <a href="http://ofsys.com/T/OFS3/S/fr-CA/5502/m4ddlt/Sondage.ofsys" target="_blank">consultation en ligne</a>. Le sondage prend environ dix minutes.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://img.youtube.com/vi/VT7y0M0y_u4/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://youtube.googleapis.com/v/VT7y0M0y_u4&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><embed width="320" height="266" src="http://youtube.googleapis.com/v/VT7y0M0y_u4&source=uds" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true"></embed></object></div>
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L'une des questions du sondage porte sur les principaux défis que devront affronter les familles au cours des cinq prochaines années. J'en ai identifié deux :<br />
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<b>Les soins aux personnes âgées en perte d'autonomie et en fin de vie </b><br />
Il ne faut pas oublier que nous, les parents, sommes aussi les enfants de quelqu'un. Et nos parents vieillissants auront besoin de soins. Pour certains de mes amis sans enfants, cette étape a déjà eu lieu ou est en cours et c'est un moment épuisant, drainant, très difficile. Quand en plus on a des enfants à gérer au quotidien, c'est une couche de plus qui s'ajoute à cette difficile étape de la vie. Les services aux personnes âgées et malades doivent être au coeur de nos préoccupations. Les histoires d'horreur que j'entends à ce sujet me font frissonner. Notre société ne sait pas quoi faire de ses vieux, ne sait pas comment les aimer, comment les traiter. Avec les enfants, ce sont les personnes les plus vulnérables et voilà qu'on les « parkent » dans des établissements qui échappent à la législation, qu'on les trimbalent d'un hôpital à un autre, qu'on leur fait manger du « mou » sans saveur. Et leurs enfants se débattent dans un labyrinthe de procédures complexes en même temps qu'ils vivent des moments chargés d'émotions difficiles. Un projet pour assurer la dignité des personnes âgées en perte d'autonomie ou en fin de vie, ça nous concerne tous. Nous serons les prochains sur la liste...et puis ensuite, nos enfants. Oui, un jour, nos enfants tout mignons deviendront vieux eux aussi.<br />
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<b>La santé mentale des familles </b><br />
Au quotidien, on fait des blagues. « As-tu pris ton Prozac? » ou encore on se fait sourire en parlant de l'apéro quotidien qui finit par ressembler à une demi-bouteille de vin par soir. On essaie de trouver une soupape quelconque pour tenir debout. Il n'en demeure pas moins que la dépression, le « burn-out », l'épuisement ou appelez ça comme vous voulez, nous guette. Le rythme de nos vies est intense, les inquiétudes du quotidien sont souvent envahissantes et pour bien des gens, le sentiment d'isolement plombe tous les efforts pour nager à la surface. La santé mentale a de multiples causes et s'exprime de bien des manières, mais ses impacts sur la qualité de vie familiale sont directs, tangibles, sournois. Quand un parent souffre d'un trouble de santé mentale, il peut hypothéquer plusieurs générations devant lui...il n'est pas nécessaire de commettre un geste fatal pour anéantir une famille. Et nos enfants aussi ont besoin d'aide. D'excellents programmes expérimentaux comme <i>S'équiper pour la vie</i> permettent aux enfants de mieux se connaître et à développer des stratégies pour faire face aux difficultés. Et que dire de nos aînés...eux aussi ont besoin de soutien mental...<br />
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Bref, il y a certainement des tonnes d'autres défis, mais pour moi, ce sont les plus importants car ils touchent à peu près tout le monde.<br />
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Selon vous, quels seront les prochains défis de la famille?<br />
<br /><div class="blogger-post-footer">Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
http://www.mamamiiia.com</div>Unknownnoreply@blogger.com1