tag:blogger.com,1999:blog-36116601356445619562024-03-06T21:02:52.904+01:00YVES HERBO-site miroir de Sciences-Faits-HistoiresBlog de l'auteur-écrivain d'anticipation Yves Herbo.
Publication d'articles scientifiques, archéologiques, ufologiques, de nouvelles et essais, d'extraits de romans de l'auteur.
Ses avis, commentaires et philosophies sur la société humaine et les événements internes et externes concernant la civilisation humaine et son évolution. Compilations de données pour éducation et recherches scientifiques ou littéraires. Sauvegarde actuelle de son site https://www.sciences-faits-histoires.com/YveSFHhttp://www.blogger.com/profile/00403859514237873808noreply@blogger.comBlogger232913tag:blogger.com,1999:blog-3611660135644561956.post-14684859466492798302021-12-04T15:50:00.001+01:002021-12-04T15:50:27.866+01:00Arabie Saoudite, retour sur les rectangles de 7000 ans<h1 style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: large;"><strong>Arabie Saoudite, retour sur les rectangles de 7000 ans</strong></span></span></h1>
<p><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Arabian mustatils1" class="img-center img-rounded" height="374" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils1.jpg" width="560" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Les chercheurs pensent que les mustatils dispersés dans toute la région ont été construits il y a environ 7000 ans pour des rituels et des processions, et qu'ils pourraient avoir fait partie d'un culte néolithique du bétail. AAKSA et Royal Commission for AlUla / Antiquity</span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Il s'agit ici d'un retour vers ces <strong>mystérieuses structures en pierres maintenant datées de environ 7 000 ans avant nos jour</strong>s, puisque j'en avais déjà parlé ici :</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-nouvelles-structures-prehistoriques.html" rel="nofollow" target="_self"><u><strong>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-nouvelles-structures-prehistoriques.html</strong></u></a></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Vous trouverez aussi tout en bas de cet article les fouilles d'un <strong>étonnant site daté de 10 000 ans et d'une plateforme datée de 7 500 ans</strong>, sans oublier un autre sur les pétroglyphes trouvés et aussi l'ancien climat de la péninsule arabique et ses lacs disparus...</span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Cette nouvelle publication de <strong>fin avril 2021</strong> dans la revue <em>Antiquity</em> nous confirme que c'est maintenant<strong> plus de 1000 structures du même type, appelées «mustatils» du mot arabe signifiant «rectangle», qui ont été découvertes, et qu'elles sont datées au minimum de 7 000 ans avant le présent.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Selon les chercheurs, des milliers de structures monumentales construites à partir de murs de roche en Arabie saoudite sont plus anciennes que les pyramides égyptiennes et les anciens cercles de pierre de Grande-Bretagne - <u>ce qui en fait peut-être le premier paysage rituel jamais identifié</u>.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">« <em>Nous les considérons comme un paysage monumental</em> », a déclaré <strong>Melissa Kennedy</strong>, archéologue à l'<em>Université d'Australie-Occidentale à Perth</em> et auteur de l'étude. " <em>Nous parlons de plus de 1 000 mustatils. Ces choses se trouvent sur <strong>200 000 kilomètres carrés [77 000 milles carrés], et elles sont toutes de forme très similaire</strong> ... alors peut-être que c'est la même croyance ou compréhension rituelle</em>."</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils4.jpg" title="Arabian mustatils4"><img alt="Arabian mustatils4" class="img-center img-rounded" height="485" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils4.jpg?fx=r_730_485" width="728" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Le paysage est parsemé de mustatils anciens, qui sont nommées d'après le mot arabe pour un rectangle. Plus de 1000 ont été documentés et d'autres sont toujours en cours de découverte. AAKSA et Royal Commission for AlUla / Antiquity - cliquer pour agrandir.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">« <em>Il doit y avoir eu un grand niveau de communication sur une très grande zone, car la façon dont ils ont été construits a été communiquée aux gens</em> », a déclaré l'auteur principal <strong>Hugh Thomas</strong>, archéologue de la même université.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La recherche est financée par la <em>Commission royale pour AlUla</em>, qui a été créée par le gouvernement d'Arabie saoudite pour préserver le patrimoine de la <strong>région d'AlUla dans le nord-ouest du pays, où se trouvent de nombreuses mustatils.</strong> </span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Certaines des structures anciennes mesurent plus de 1500 pieds (450 mètres) de long, mais sont relativement étroites, et elles sont souvent regroupées. Elles sont généralement construites sur le substratum rocheux, souvent sur des affleurements rocheux au-dessus du désert, mais aussi dans les montagnes et dans des zones relativement basses.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Lire la suite ci-dessous :</strong></span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><u>Les mustatils les plus simples ont été fabriqués en empilant des roches pour bâtir des murs bas de quelques mètres de haut pour former de longs rectangles, avec un mur de «tête» plus épais à l'extrémité la plus élevée et une entrée étroite du côté opposé.</u><strong> Les chercheurs pensent qu'ils ont peut-être été construits pour guider une procession d'un bout à l'autre</strong>. Mais ils ont également trouvé <strong>de nombreux mustatils qui étaient beaucoup plus complexes qu'ils ne le pensaient au départ, contenant des piliers, des pierres dressées et de plus petites «cellules» de parois rocheuses</strong>. <strong>Kennedy</strong> et <strong>Thomas</strong> estiment qu'<strong>un mustatil qu'ils ont étudié a été construit en déplaçant plus de 12 000 tonnes de pierres de basalte - une tâche ardue qui a dû prendre des dizaines de mois pour être terminé.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Arabian mustatils3" class="img-center" height="716" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils3.jpg" width="560" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La "tête" d'un mustatil se compose d'un plus grand mur de pierres et contient une petite niche ou chambre; les chercheurs ont trouvé des os d'animaux dans au moins l'une des chambres, ce qui suggère qu'il a été utilisé pour faire des offrandes d'animaux sacrificiels. Caractéristiques du mustatil: <strong>A)</strong> niche interne située dans la tête d'un mustatil; <strong>B)</strong> une entrée bloquée à la base d'un mustatil; <strong>C – D)</strong> caractéristiques associées d'un mustatil: cellules et orthostates; <strong>E)</strong> Pilier de pierre identifié sur le champ de lave de Harrat Khaybar (photographies AAKSA et Royal Commission for AlUla / Antiquity</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>On ne sait pas exactement pourquoi les peuples anciens qui ont construit les mustatils en ont fait autant. Kennedy </strong>spécule que certains peuvent avoir été utilisés une seule fois, ou que différents mustatils proches les uns des autres ont été fabriqués et utilisés par différents groupes de personnes (<strong>YH</strong> : un par famille ?).</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Un indice de leur objectif est que les parois de la tête de nombreux mustatils ont une petite chambre ou une niche qui semble avoir été utilisée pour les offrandes d'animaux sacrificiels.</strong> Les fouilles en <strong>2019</strong> de la chambre d'un mustatil ont trouvé <strong>les cornes et les os d'animaux sauvages et domestiques, y compris des moutons et des gazelles, mais surtout des bovins</strong>.<strong> Les ossements ont permis aux chercheurs de fixer la date des offrandes à environ 5000 ans avant JC, à la fin de la période néolithique où la région était beaucoup plus humide et plus verte que le paysage aride d'aujourd'hui.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Arabian mustatils5" class="img-center img-rounded" height="312" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils5.jpg" width="350" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Le chef d'un mustatil, remarquez la chambre au centre de la plate-forme (photographies © AAKSAU et Commission royale pour AlUla).</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Les anciens dessins rupestres montrent des troupeaux de bovins qui ont dû faire partie intégrante de la subsistance du peuple néolithique de la région</strong>, et <strong>Kennedy</strong> et <strong>Thomas</strong> soupçonnent que <strong>les mustatils faisaient partie d'un ancien «culte du bétail» qui célébrait les animaux</strong>. <em>Des preuves archéologiques ont été trouvées sur un culte de bétail dans le <u>sud</u> de l'Arabie environ 900 ans plus tard</em>, a déclaré<strong> Kennedy</strong>, et les mustatils ont peut-être été une expression précoce de cette croyance; <u>il se peut aussi que certains mustatils aient été construits pour établir des revendications territoriales sur des pâturages précieux pour les troupeaux</u>.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils2.jpg" title="Arabian mustatils2"><img alt="Arabian mustatils2" class="img-center img-rounded" height="487" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils2.jpg?fx=r_730_487" width="729" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Les chercheurs documentent les muscatils et autres constructions rocheuses anciennes - comme ce «cerf-volant», que l'on pense être un ancien piège à animaux pour les chasseurs - avec des photographies satellites et par hélicoptère. Commission royale pour AlUla - cliquer pour agrandir.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">« <em>C'est l'un des documents archéologiques les plus importants de ces dernières décennies</em> », a déclaré l'archéologue <strong>Huw Groucutt</strong> de <em>l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine</em> à Jena en Allemagne, qui a étudié les mustatils sur les <strong>marges sud du désert de Nefud</strong> mais qui était pas impliqué dans la recherche AlUla. " <em>La plupart des recherches consistent simplement à ajouter quelques détails à des choses déjà connues. Le phénomène Mustatil est quelque chose de vraiment nouveau</em>."</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Il note que le nord-ouest de l'Arabie saoudite, où l'on trouve la plupart des moustiques, a traditionnellement été négligé dans les études de la préhistoire. </strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">« <em>Ces milliers de mustatils montrent vraiment la création d'un paysage monumental</em> », a-t-il déclaré dans un e-mail. «<em> Ils montrent que cette partie du monde est loin de l'éternel désert vide que les gens imaginent souvent, mais plutôt quelque part où des développements culturels humains remarquables ont eu lieu</em>.»</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabie-sitesetudies.png" title="Arabie sitesetudies"><img alt="Arabie sitesetudies" class="img-center img-rounded" height="730" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabie-sitesetudies.png?fx=r_730_730" width="730" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabie-sitesetudies2-1-.webp" title="Arabie sitesetudies2 1"><img alt="Arabie sitesetudies2 1" class="img-center img-rounded" height="492" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabie-sitesetudies2-1-.webp?fx=r_730_492" width="728" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Mustatil distribution across north-western Arabia (AAKSAU). - cliquer pour agrandir.</span></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">This is an Open Access article, distributed under the terms of the Creative Commons Attribution licence (<u><strong><a dir="ltr" href="http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/" rel="nofollow" target="_blank">http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/</a></strong></u>), which permits unrestricted re-use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Résumé de la publication sur antiquity : " Au cours des trois dernières décennies, notre compréhension du paysage archéologique du nord-ouest de l'Arabie s'est considérablement modifiée. Auparavant considérée comme une zone largement dépourvue d'activité pré-âge du fer (vers le XIIe au Ve siècles av.J.-C.; voir Sayce 1889 : 406), des recherches récentes ont identifié <strong>un vaste paysage professionnel préhistorique, caractérisé par une trajectoire culturelle nettement locale</strong> (voir Crassard & Khalidi 2017 ; Guagnin . et al 2020 , Petraglia et al. 2020 ). <strong>Des milliers de structures en pierre ont été identifiées dans cette région et dans l'ensemble de la péninsule arabique. Collectivement connues sous le nom de `` œuvres des vieillards ''</strong> (Maitland 1927 ; Rees 1929; Kennedy 2011 ), <strong>ces structures datent de l'Holocène moyen (vers 6500-2800 avant JC) jusqu'à nos jours</strong>, avec de nombreuses hypothèses comme des marqueurs territoriaux (Steimer-Herbet 2004 ; Bin 'Aqil & McCorriston 2009 ; Magee 2014 ). <strong>Les structures vont sous forme de tumulus funéraires, tour et tombes 'pendantes' (Braemer et al. 2001 ; Guagnin et al. 2020 ), aux fonctions mégalithiques (Zarins 1979 , Gebel 2019 , Munoz . Et al 2020 ), à des pièges à animaux monumentaux ( '' cerfs - volants, Kennedy et al. , 2015 ) et des structures en plein air ( 'portes'; Kennedy2017 ).</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Parmi les caractéristiques susmentionnées, les «portes» ont reçu une attention limitée. <strong>Confinées au nord-ouest de l'Arabie, ces structures monumentales ont été enregistrées pour la première fois par des prospections dans les années 1970</strong> (Adams et al. 1977 : pl. 11; Parr et al. 1978 : pl. 22b). Ce n'est cependant qu'en 2017 que la première étude systématique de ce type de caractéristiques a été tentée (Kennedy 2017 ). <strong>Typologiquement, ces structures sont marquées par une forme approximativement rectangulaire, comprenant deux parois / plates-formes courtes parallèles reliées par deux parois longues parallèles perpendiculaires; certains exemples ont des murs de séparation centraux ( figure 1 ). D'une longueur de 20 à 620 m, plus de 1 000 de ces structures sont actuellement connues sur environ 200 000 km2 du nord-ouest de l'Arabie saoudite (entre la latitude 22,989 et 28,064 ° et la longitude 36,875 ° et 42,700 °), avec des concentrations particulières dans les comtés d'AlUla et de Khaybar ( figure 2 ).</strong> Le terme `` porte '' a été inventé en raison de sa ressemblance avec les portes de campagne européennes traditionnelles vues d'en haut (Kennedy 2017 : 155). Ces caractéristiques ont récemment été renommées par la Commission royale pour AlUla (RCU) en mustatils, en raison de leur forme générale - mustatil (مستطيل) étant l'arabe pour «rectangle» - et pour éviter toute confusion nomenclatoriale (cf. Guagnin 2020 : 111; Groucutt et al.2020). <strong>La grande taille de nombre de ces structures, combinée à leur fréquence, suggère qu'elles étaient une composante importante du paysage culturel arabe antique</strong>."</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Extraits : </strong>" La tête du mustatil est généralement caractérisée par une plate-forme de moellons sub-rectangulaire à rectangulaire de maçonnerie en pierre sèche. Là où le grès est disponible, des dalles plates non travaillées ont été posées en rangées ou, en variante, des blocs de pierre locale non travaillés ont été empilés et assemblés. <strong>La tête varie généralement de 10 à 50 m de longueur et de 0,3 à 1,2 m de hauteur</strong> ( <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig03" rel="nofollow" target="_blank">Figure 3A – B</a></strong></u> ), <strong>et plusieurs distinctions morphologiques sont apparentes dans cette forme caractéristique. Dans la plupart des cas, une seule chambre rectangulaire ou ovoïde peut être identifiée en son centre. Ces chambres varient en taille de 2,8 × 2,8 m à 10 × 3 m.</strong> Plusieurs exemples sont caractérisés par des portes (<0,5 m) qui relient la chambre à la cour. Dans certains cas, ces portes ont été délibérément bloquées, indiquant peut-être une mise hors service ( <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig04" rel="nofollow" target="_blank">Figure 4B</a></strong></u>). <strong>Plusieurs chambres semblent avoir été scellées soit par une unique pierre angulaire monumentale, soit par une collection de pierres. L'absence d'un tel plafonnement sur d'autres exemples suggère que certaines chambres étaient à ciel ouvert. D'autres caractéristiques architecturales, telles que des niches, ont également été identifiées dans la chambre centrale</strong>. Le meilleur exemple de ceci est à IDIHA-F-0003301, qui présente au moins une niche interne bien construite ( <a href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig04">figure 4A</a> ). <strong>Cette niche est de 0,3 m de profondeur, tournée vers l'intérieur et non visible de l'extérieur de la structure.</strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Les mustatils ont une cour ouverte et allongée, délimitée par la tête, la base et de longs murs. Celles-ci semblent avoir été vides, bien que des enclos et des structures funéraires ultérieurs aient été parfois construits dans cette zone. Dans d'autres cas, le substratum rocheux affleurant est visible, ce qui limite la possibilité de séquences de dépôt significatives.</span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La méthode de construction à long mur varie, avec deux rangées de pierres posées horizontalement ou verticalement, avec un noyau en moellons. Souvent, un mélange de pierre posée horizontalement et verticalement était utilisé dans une seule structure. <strong>Ces murs ont une largeur de 0,5 à 3 m et une hauteur de 0,3 à 1,2 m</strong> - dans la plupart des cas, les murs sont conservés à leur hauteur d'origine.</span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La principale caractéristique de la base de la plate-forme en moellons est <strong>une entrée étroite</strong>. Des entrées ont été identifiées dans la plupart des mustatils. Ces entrées sont positionnées au centre de la plate-forme de base, directement en face de la chambre centrale dans la tête ( <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig05" rel="nofollow" target="_blank">figure 5</a></strong></u> ), et <strong>varient généralement en largeur de 0,3 à 0,8 m, avec de rares exemples jusqu'à 1 m</strong>. De plus, bon nombre des exemples étudiés au sol ont fourni des preuves suggérant que certaines entrées étaient<strong> bloquées et désaffectées</strong> (n = 14; <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig04" rel="nofollow" target="_blank">figures 4B</a></strong></u> et <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig05" rel="nofollow" target="_blank">5</a></strong></u> ). <strong>Dans certains cas, cela semble avoir été symbolique, avec quelques pierres bloquant chaque extrémité ( <u><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig05" rel="nofollow" target="_blank">figures 5A</a></u> et <u><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig05" rel="nofollow" target="_blank">C</a></u> ), tandis que dans d'autres, toute l'entrée est remplie</strong> ( <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig05" rel="nofollow" target="_blank">figure 5B</a></strong></u> )."</span></span></p>
<p><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Arabian mustatils7" class="img-center" height="322" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils7.jpg" width="350" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Image aérienne de trois bases de mustatils. Notez les caractéristiques associées (cellules et orthostates) et les entrées bloquées (photographies AAKSAU et Commission royale pour AlUla).</span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">"<strong> La zone immédiatement en face de la base de nombreuses mustatils est marquée par une série de caractéristiques associées.</strong> Soixante-cinq des 109 exemples (56,6%) photographiés depuis les airs ou observés au sol à AlUla présentent <strong>des cellules circulaires discrètes ou imbriquées dont le nombre varie de trois à huit, avec une moyenne de six</strong> ( <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig04" rel="nofollow" target="_blank">figures 4C à D</a></strong></u> & <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig05" rel="nofollow" target="_blank">5</a></strong></u>). Le nombre réel de ces cellules peut être plus élevé, car beaucoup sont obscurcis par des dépôts de sable soufflé par le vent. Les cellules discrètes sont généralement de taille identique, avec <strong>des diamètres allant de 1 à 2 m</strong>. <strong>Alors que les exemples imbriqués varient en taille, les cellules externes sont généralement plus petites (1 à 1,3 m) et les cellules centrales progressivement plus grandes (1,8 à 2 m). Comme ces cellules sont positionnées parallèlement à la base du mustatil, un petit passage est formé entre le bord extérieur de la base et les cellules, par lequel on accède à l'entrée et à la cour du mustatil.</strong> Dans cinq des exemples étudiés au sol, ces passages sont bloqués, soit délibérément, soit par effondrement. <strong>De plus, dans sept des sites interrogés, ces cellules contenaient un à deux orthostates</strong> ( <a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig04" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>Figure 4C</strong></u> – <u><strong>D</strong></u></a>). <strong>Souvent positionnées à la verticale au centre de la cellule, un certain nombre de ces dalles sont encore in situ. Ces orthostates sont fabriqués à partir de pierre locale et mesurent de 1 à 1,5 m de hauteur.</strong> Aucune décoration n'est perceptible.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Les mustatils sondés au sol construits sur le champ de lave de Harrat Khaybar affichent différentes caractéristiques associées. <strong>Ici, les orthostates sont notamment absents, probablement en raison de la rareté des pierres suffisamment longues dans la géologie basaltique sous-jacente</strong>. Au lieu de cela, <strong>des rochers ont été empilés pour créer des piliers autonomes</strong> ( <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig04" rel="nofollow" target="_blank">figure 4E</a></strong></u> ). Nous avons observé <strong>des grappes de piliers, avec jusqu'à 50 associés à un mustatil</strong>. Bien que beaucoup aient basculé, certains piliers restent in situ."</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">" <strong>Kennedy</strong> ( 2017 : 162) <strong>note des structures distinctives de «type I» trouvées en association avec de nombreux mustatils</strong>; ceux-ci sont nommés d'après leur ressemblance avec un «I» empatté ( <u><strong><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/80E2AD8B538C268E7CA5C3C29CB4EC52#fig06" rel="nofollow" target="_blank">Figure 6</a></strong></u> ). <strong>La photographie aérienne et l'étude au sol ont révélé que ces structures comprennent des plates-formes basses remplies de gravats avec une face extérieure."</strong></span></span></p>
<p><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Arabian mustatils6" class="img-center" height="327" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/arabian-mustatils6.jpg" width="350" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Figure 6<strong>. A – B)</strong> plates-formes de type I; <strong>C – D)</strong> plates-formes rectilignes (photographies AAKSAU et Commission royale pour AlUla).</span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif"><strong>Sources :</strong></span></span> <u><strong><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif"><a dir="ltr" href="https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.cambridge.org/core/journals/antiquity/article/mustatils-cult-and-monumentality-in-neolithic-northwestern-arabia/</a></span></span></strong></u></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.nbcnews.com/science/science-news/mysterious-stone-structures-saudi-arabia-are-older-pyramids-rcna805" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>https://www.nbcnews.com/science/science-news/mysterious-stone-structures-saudi-arabia-are-older-pyramids-rcna805</strong></u></a></span></span></p>
<p><br /></p>
<p style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="https://www.youtube.com/embed/Tr8vwpuwQs0" title="YouTube video player" width="640"></iframe></p>
<p><br /></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Autres articles sur la préhistoires de la péninsule arabique :</strong></span></span></p>
<p><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/anomalies-archeologie-arabie-oman-serbie-uk.html" rel="nofollow" target="_self"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/anomalies-archeologie-arabie-oman-serbie-uk.html</strong></u></span></span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-un-etonnant-site-de-10000-ans-etudie.html" rel="nofollow" target="_self"><u><strong>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-un-etonnant-site-de-10000-ans-etudie.html</strong></u></a></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-nouvelles-structures-prehistoriques.html" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-nouvelles-structures-prehistoriques.html</strong></u></a></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-lacs-et-rivieres-sous-les-sables-de-la-peninsule-arabique.html" rel="nofollow" target="_self">https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-lacs-et-rivieres-sous-les-sables-de-la-peninsule-arabique.html</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-des-empreintes-humaines-de-85-000-ans.html" rel="nofollow" target="_self">https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-des-empreintes-humaines-de-85-000-ans.html</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-7.html" rel="nofollow" target="_self"><u><strong>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-7.html</strong></u></a></span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Yves Herbo et Traductions, Sciences-Faits-Histoires, 01-05-2021, up 12-2021</strong></span></span></p>
YveSFHhttp://www.blogger.com/profile/00403859514237873808noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3611660135644561956.post-78083549996507060532021-12-03T00:08:00.000+01:002021-12-03T00:08:25.109+01:00Egypte, Delta: 110 sépultures datées de 6000 à 1500 AV JC<h1 style="text-align: center;"><span style="font-size: 18px;"><span face="Arial,Helvetica,sans-serif"><strong>Egypte, Delta: Découverte de 110 sépultures datées de 6000 à 1500 AV JC</strong></span></span></h1>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Ruins of mudbrick buildings on the northern mound of buto desouk 650" class="img-center img-rounded" height="410" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/ruins-of-mudbrick-buildings-on-the-northern-mound-of-buto-desouk-650.jpg" width="650" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Ruines de bâtiments en brique crue sur la colline nord de Bouto-Dessouk. - <u><strong><a dir="ltr" href="http://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/deed.en" rel="nofollow" target="_blank">CC0</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>110 sépultures</strong> contenant les restes d'adultes et d'enfants ont été découvertes sur le site archéologique de <strong>Koum el-Khulgan dans la région du delta du Nil au nord de l'Égypte, à 150 Km du Caire</strong>.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><u>De la poterie, des amulettes, des scarabées, des outils en pierre et des couteaux en silex</u> ont également été récupérés.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Mostafa Waziri</strong> du <em>Conseil suprême des antiquités</em> a déclaré que <strong>plus de 60 des tombes sont de forme ovale et datent de la période prédynastique, d'environ 6000 à 3150 avant JC. Ces tombes sont attribuées à la culture Buto I et II, la culture qui a bâti la ville probablement la plus ancienne d'Egypte, Bouto au 4ème millénaire AV. JC. </strong>Si les égyptologues parlent de 6000 AV. JC, c'est probablement en référence aux premières cultures agricoles identifiées en Egypte du nord, alors que le plus ancien art rupestre égyptien a été daté de -15 000 ans. <strong>Je parlerai de la ville de Bouto, en fait composée de deux villes jumelles séparées par un canal du nil plus bas, car seule l'une des deux a été fouillée jusqu'à présent !</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Dans ces tombes, les corps étaient placés <u>en position fléchie sur leur côté gauche</u>. Les restes de nouveau-nés ont été placés dans des pots en argile.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Cinq des tombes ovales datent de la période Naqada III, d'environ 3200 à 3000 avant JC</strong>, a-t-il ajouté. Il s'agit de la dernière culture préhistorique égyptienne, donnant les premiers pharaons.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypt-6000ansav2.jpg" title="Egypt 6000ansav2"><img alt="Egypt 6000ansav2" class="img-center img-rounded" height="484" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypt-6000ansav2.jpg?fx=r_730_484" width="728" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Cette photo fournie par le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités le mardi 27 avril 2021 montre un ancien tombeau funéraire récemment mis au jour avec des restes humains et des poteries, dans le site archéologique de Koum el-Khulgan, dans la province de Dakahlia dans le delta du Nil. Les archéologues ont mis au jour 110 tombes funéraires sur le site antique d'une province du delta du Nil, a annoncé mardi le ministère du Tourisme et des Antiquités. (Ministère égyptien du tourisme et des antiquités)</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Trente-sept des tombes sont de forme rectangulaire et datent de la deuxième période intermédiaire, entre environ 1782-1570 avant JC</strong>, lorsque le peuple sémite des <strong>Hyksos</strong> régnait sur l'Égypte ancienne, a ajouté le ministère.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Les restes de jeunes enfants de cette époque ont été placés dans des sarcophages d'argile.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypt-hyksosav3.jpg" title="Egypt hyksosav3"><img alt="Egypt hyksosav3" class="img-center img-rounded" height="483" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypt-hyksosav3.jpg?fx=r_730_483" width="729" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Des tombes Hyksos découvertes (Ministère égyptien du tourisme et des antiquités)</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><em>Les découvertes dans la province de Dakahlia au nord du Caire pourraient mettre en lumière deux périodes de transition importantes dans l'Égypte ancienne</em>, ont déclaré des égyptologues.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Lire la suite ci-dessous :</strong></span></span></p><a name='more'></a><p></p><p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Notons que les premières découvertes ont été faites en 2019, avec un plus ancien communiqué de l'époque :</strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://phys.org/news/2019-01-egypt-archaeologists-ancient-tombs-nile.html" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>https://phys.org/news/2019-01-egypt-archaeologists-ancient-tombs-nile.html</strong></u></a></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">" <strong>Mostafa Waziri</strong>, <em>secrétaire général du Conseil suprême des antiquités</em>, a déclaré que les tombes contiennent des restes d'animaux anciens, des artefacts en pierre et des fragments de poterie avec des dessins. Le ministère affirme que les restes n'étaient pas bien conservés."</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Egypte 2019 delta" class="img-center img-rounded" height="340" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypte-2019-delta.jpg" width="512" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Cette photo non datée (article de 2019) fournie par l'Autorité égyptienne des antiquités montre un site funéraire datant de la période prédynastique dans le site archéologique de Kom al-Kholgan, à environ 140 kilomètres (87 miles) au nord du Caire, où les archéologues ont découvert des tombes anciennes datant de la deuxième période intermédiaire, 1782-1570 avant JC, dans le delta du Nil. (Autorité égyptienne des antiquités)</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Les 37 tombes de la deuxième période intermédiaire des Hyksos sont de forme rectangulaire avec une profondeur comprise entre 20 et 85 cm de profondeur, et le reste est destiné à de jeunes enfants enterrés dans des sarcophages d'argile.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Une collection funéraire de pots en argile - pots ronds et ovales avec supports - ainsi que des amulettes et des scarabées en stèles sculptés dans la faïence et décorés de motifs bien connus de l'époque, ont également été mis au jour, ainsi que des instruments en pierre et des couteaux en silex. D'autres fouilles se poursuivront sur le site.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Egypt 6000ansav4" class="img-center img-rounded" height="1013" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypt-6000ansav4.jpg" width="600" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">(Ministère égyptien du tourisme et des antiquités)</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Egypt 6000ansav" class="img-center img-rounded" height="710" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypt-6000ansav.jpg" width="710" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">(Ministère égyptien du tourisme et des antiquités)</span></span></p><p style="text-align: center;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypte-6000ansav.webp" title="Egypte 6000ansav"><img alt="Egypte 6000ansav" class="img-center img-rounded" height="476" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypte-6000ansav.webp?fx=r_730_476" width="728" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">(Ministère égyptien du tourisme et des antiquités)</span></span></p>
<p style="text-align: center;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypt-6000ansav5.jpg" title="Egypt 6000ansav5"><img alt="Egypt 6000ansav5" class="img-center img-rounded" height="487" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/egypt-6000ansav5.jpg?fx=r_730_487" width="729" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">(Ministère égyptien du tourisme et des antiquités)</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Sources : <a dir="ltr" href="https://english.ahram.org.eg/NewsContentP/9/410090/Heritage/In-Photos-Ancient-tombs-and-prehistoric-burials-fo.aspx" rel="nofollow" target="_blank"><u>https://english.ahram.org.eg/NewsContentP/9/410090/Heritage/In-Photos-Ancient-tombs-and-prehistoric-burials-fo.aspx</u></a> - avec de nombreuses autres photos</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><a dir="ltr" href="https://phys.org/news/2021-04-egypt-archeologists-unearth-ancient-tombs.html" rel="nofollow" target="_blank"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong>https://phys.org/news/2021-04-egypt-archeologists-unearth-ancient-tombs.html</strong></u></span></span></a></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Sur la ville ancienne de Bouta, construite au 4ème millénaire Avant JC par cette culture dont nous voyons ici quelques sépultures intactes de forme ovale, et dont les corps étaient en position fléchie et orientés en majorité vers la gauche, comme d'ailleurs beaucoup de cultures eurasiatiques précédentes ou de même époque</strong> : </span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/ruins-of-mudbrick-buildings-on-the-northern-mound-of-buto-desouk.jpg" title="Ruins of mudbrick buildings on the northern mound of buto desouk"><img alt="Ruins of mudbrick buildings on the northern mound of buto desouk" class="img-center img-rounded" height="460" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/ruins-of-mudbrick-buildings-on-the-northern-mound-of-buto-desouk.jpg?fx=r_730_460" width="728" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Ruines de bâtiments en brique crue sur la colline nord de Bouto-Dessouk. Cliquez pour agrandir - <u><strong><a dir="ltr" href="http://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/deed.en" rel="nofollow" target="_blank">CC0</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>" Le tell de Bouto (Tell el-FaraCîn), qui a une surface d'environ 1 km<sup>2</sup> se situe dans la plaine alluviale au nord-est du Delta, à environ 40 km de la côte actuelle de la Méditerranée. En raison des vestiges architecturaux importants datant de la Basse-Epoque, et surtout de la période ptolémaïque et du début de l'ère romaine, la topographie du tell comprend deux parties, une au Nord et l'autre au Sud, ainsi qu'un domaine religieux entouré d'un énorme mur d'enceinte. Depuis la fin du Nouvel Empire, le site est connu sous le nom pr-W3djt (<< Maison de la [déesse] Uto »), d'où le nom grec Bouto est dérivé. Il a été identifié avec la ville double Pe (P) et Dep (Dp), déjà mentionnée sur des impressions de sceaux de la 1 ère dynastie, qui aurait été la capitale de la Basse-Egypte pendant la période archaïque et qui, durant toute la période historique, a toujours été un haut lieu de la religion et de la mythologie comme pôle opposé à Hiérakonpolis en Haute Egypte.</strong> Jusqu'à une période récente, l'archéologie de Bouto était à peine connue. Après un séjour de courte duré de<strong> W.M.F. Petrie</strong>, suivi par des fouilles en <strong>1904</strong>, il a fallu attendre les <strong>fouilles anglaises des années soixante, qui se sont concentrées sur les vestiges architecturaux visibles, essentiellement l'enceinte des temples</strong>. Des trouvailles isolées, comme des <strong>vases en pierre, de la céramique et des outils lithiques aussi bien qu'un sceau cylindre</strong> (cf. Petrie 1905 : 37; Seton-Williams 1965: 12, 1966: 166,1967 : 149 et pl. XXVIII, 2), découverts dans des contextes secondaires indiquaient déjà la présence d'une occupation beaucoup plus ancienne à cet endroit. Des recherches nouvelles, initiées par <strong>W. Kaiser</strong> dès les <strong>années quatre-vingt</strong>, dans le cadre de <em>l'Institut allemand d'archéologie du Caire</em>, se poursuivent à l'heure actuelle. Elles ont pour but de mettre en lumière le rôle joué par Bouto durant l'époque pré- et protohistorique.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Après une reconnaissance archéologique et géologique du tell et de ses environs (von der Way 1984, von der Way/Schmidt 1985, Wunderlich 1988, 1989), des fouilles ont commencé en<strong> 1985</strong> sous la direction de <strong>Thomas von der Way </strong>(von der Way/Schmidt 1986, 1987, 1988; von der Way/Schmidt/ Kohler 1989; von der Way 1992, 1993, 1997, 1997a, 1999), <strong>qui ont attesté non seulement d'une phase de construction protodynastique, mais également d'une occupation prédynastique. Les niveaux anciens n'étaient pas seulement recouverts par les couches massives des époques plus récentes, mais des phases antérieures au Prédynastique subsistent à une forte profondeur, où elles ne peuvent être atteintes qu'à l'aide de pompes. De ce fait, comparées à l'extension du tell, seules de faibles surfaces ont pu être étudiées</strong>. Les fouilles ont révélé la stratigraphie dans la partie ouest du tell et permis la <strong>définition de deux niveaux d'occupation prédynastiques caractéristiques de la Basse-Egypte</strong> (Bouto 1 et II; von der Way 1997: 61 et sq.) <strong>où apparaissent des constructions légères de huttes et un inventaire matériel très semblable à ce que l'on trouve à Maadi. Un niveau prédynastique tardif (Bouto III) leur succède (Buto III, von der Way 1997 : 116 et sq.), révélant des restes de constructions en briques crues, et où le pourcentage de poteries caractéristiques de la Haute-Egypte augmente très rapidement et remplace finalement la céramique de Basse-Egypte</strong> (Kohler 1992, 1998 : 43 et sq.). <strong>Suivent deux niveaux de constructions protodynastiques (dynasties 0-2) (Bouto IV et V, von der Way 1997 : 126 et sq.) dans lesquels se situent probablement des espaces à fonction cultuelle qui, plus tard, ont été transformés en un plus grand complexe, vraisemblablement à fonction administrative, avec des pièces incorporées de façon labyrinthique</strong>. <u>Dès le début de l'Ancien Empire (Bouto VI) au moins, cette partie ouest de Bouto a été abandonnée</u> et seulement réoccupée pendant la Basse-Epoque (Troisième Période Intermédiaire/Période Saïte; Bouto VII). Les fouilles ont été poursuivies<strong> entre 1993 et 1998</strong> sous la direction de <strong>Dina Faltings</strong> (Faltings & Kohler 1996, Faltings et al 2000 ; Ziermann 2002). <strong>Les principaux acquis de ces campagnes furent d'attester la présence des « Cananéens » sur le site.</strong> En effet, quoique réalisée dans une argile locale, une partie importante du matériel céramique du niveau 1 montrait non seulement de <strong>fortes ressemblances morphologiques avec la céramique du Chalcolithique tardif du Levant Sud</strong>, mais aussi des différences technologiques avec la céramique égyptienne contemporaine. Alors que cette dernière est principalement à dégraissant végétal et façonnée à la main,<strong> les nouvelles trouvailles se distinguent par la présence de sable comme dégraissant et l'utilisation d'une tournette pour la fabrication. Il est donc probable que ces pots ont été fabriqués par des « Cananéens» vivant à Bouto, qui produisaient de la céramique selon leurs propres traditions</strong> (Faltings & Kohler 1996 : 104 et sq., Faltings 1998, 1998a). Au regard de ces nouvelles trouvailles, et surtout des parallèles avec le Chalcolithique du Levant Sud, il convient de reconsidérer l'origine de l'occupation de Bouto et sa relation chronologique avec le site de Maadi (Faltings 1998: 42 et sq.).</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">" (...) <strong>Ainsi se trouve supprimé un argument fondamental en faveur de l'influence architecturale mésopotamienne, venue par la Syrie du Nord, dès le niveau 1 de Bouto. </strong>Dans le but d'examiner les niveaux les plus anciens sur une surface plus grande et de rassembler des informations supplémentaires sur l'origine et le développement de l'administration du complexe administratif protodynastique, les anciennes zones de fouille ont été élargies de façon importante à la reprise des travaux en <strong>2000</strong>. Quand les travaux préliminaires seront achevés, une surface d'environ 1000 m2 sera à disposition pour fouiller les niveaux pré-et protodynastiques. D'autre part, une reconnaissance intensive du tell par forages et mesures géomagnétiques a été commencée. La dernière méthode devra produire un plan de l'occupation tardive sur tout le tell, tandis que <strong>les forages ont déjà donné de bons résultats permettant de déterminer la distribution et la densité des niveaux plus anciens qui sont hors d'atteinte des méthodes géophysiques</strong>."</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong><a dir="ltr" href="https://www.archeonil.fr/images/revue%202000%202003/AN2003-08-Hartung.pdf" rel="nofollow" target="_blank"><u>https://www.archeonil.fr/images/revue%202000%202003/AN2003-08-Hartung.pdf</u></a> - extraits - quelques photos des fouilles - 2003.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">" <strong>Tell el-Fara¨in, situé à une dizaine de kilomètres à l’est de la branche de Rosette et à 90 km d’Alexandrie, la Bouto des sources grecques, est l’un des plus anciens établissements du Delta égyptien et l’un des mieux préservés</strong> (fig. 1). À ce jour, son extension approche environ 1 km<sup>2</sup> . Le long des canaux qui alimentent en eau le terroir agricole enserrant le site, où alternent la culture du coton et celle du riz, il est fréquent de trouver des tessons, preuve que, dans l’Antiquité, le territoire urbain s’étendait au-delà de ses limites actuelles cernées, au sud-ouest, par le village de Sekhmawy et, au sud-est, par celui de Mohammed El-Baz. Trois grandes collines d’origine anthropique rythment l’espace de Tell al-Fara¨in (fig. 2) : au nord, <strong>le Kôm A, à l’est le Kôm B qui accueille le temple principal, au sud le Kôm C</strong>, suivant l’appellation que l’égyptologue <strong>Fairman</strong> conféra aux trois principales éminences qui marquent la topographie du site1.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><u>Au cours du IVe millénaire AV JC, le site commande l’Égypte septentrionale</u>. Si la reprise des fouilles présentait un intérêt majeur pour les préhistoriens et les spécialistes des premières dynasties, c’est parce que l’on situe à Tell el-Fara¨in <strong>le centre cultuel de la déesse cobra Ouadjyt. Divinité tutélaire de la Basse Égypte, elle est la contrepartie septentrionale de Nekhbet, la déesse vautour de Hiérakonpolis El Kab, selon la symbolique rituelle mise en place dès les premières dynasties.</strong> La place qu’occupe Bouto sur le plan religieux traduit son importance dans le processus d’unification de l’Égypte pré- et protodynastique. De fait, de la période protodynastique et jusqu’à l’époque ptolémaïque, <strong>le centre cultuel qui accueille le sanctuaire de Ouadjyt et englobe les deux établissements mythiques de Pé sur lequel règne Horus, et de Dep, connaît une remarquable longévité. Dans l’Égypte ancienne, le Pharaon, protégé par les deux déesses, puisait sa légitimité et la sacralisation de son pouvoir dans la fréquentation – réelle ou potentielle – de cette capitale religieuse</strong>.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>On retrouve le lien entre la déesse et ces deux toponymes sur un bloc d’époque saïte dans le grand temple de Ouadjyt (Per Ouadjyt). Aux côtés de Ouadjyt, Horus, vengeur de son père et seigneur de Pé, est l’une des divinités principales du lieu. Une tradition bien établie fait des environs de Bouto le lieu où l’on peut situer le fourré de Chemmis où se réfugia Isis à la naissance d’Horus 5. Pourtant du temple d’Horus, signalé par maintes sources, aucun vestige n’a été découvert 6. La configuration topographique du lieu a naguère incité les archéologues à identifier Pé et Dep aux Kôms A et C, mais aucune preuve archéologique n’est venue étayer cette hypothèse. Les carottages effectués sur la majeure partie du site n’ont pas livré de trace d’occupations pré- et protodynastiques, à l’exception du secteur dont il va être maintenant question.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/bouto-1.jpg" title="Bouto 1"><img alt="Bouto 1" class="img-center img-rounded" height="447" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/bouto-1.jpg?fx=r_730_447" width="729" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Site de Bouto - <a dir="ltr" href="https://www.resefe.fr/node/2608" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>https://www.resefe.fr/node/2608</strong></u></a></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span>Sur la frange occidentale de Tell el-Fara¨in, près du village de Sekhmawy, les travaux allemands ont mis en lumière les </span><strong>indices d’une diffusion à Bouto de la « culture de Maadi », site au sud du Caire, puis, au plein prédynastique, des cultures méridionales de Nagada II et III (fig. 2).</strong><span> </span><strong>Enfin, un vaste bâtiment protodynastique (fin de la Ière dynastie-début de la IIe dynastie) succède à ces niveaux, et semble pouvoir être identifié à une résidence palatiale</strong><span>. Cette grande construction s’organise de manière tripartite : une zone centrale réservée à l’administration, une aile dédiée aux activités de production, l’autre au stockage 7. </span><strong>En dépit des textes qui mettent en exergue tout au long de l’histoire pharaonique la relation étroite existant entre le Pharaon et Per Ouadjyt, il est à noter que, sur le terrain, une grande lacune archéologique marque le Moyen et le Nouvel Empire 8. En effet, les carottages pratiqués par la mission allemande sur la moitié ouest du site n’ont révélé aucun niveau correspondant à ces périodes 9</strong><span>.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Pourtant, la grande stèle de Thoutmosis III, découverte lors des fouilles entreprises par l’Université de Tantah de 1982 à 1987 et qui se dresse actuellement dans l’emprise du temple, rappelle l’importance que le Pharaon attachait à ce lieu</strong> 10 <strong>Sur cette stèle, sont mentionnées les victoires du roi et les richesses qu’il a rapportées de ses conquêtes et dont il consacre une partie au sanctuaire de la déesse. Ouadjyt, traditionnellement d’aspect ophidien, prend ici une forme léonine, ainsi qu’en témoigne un groupe statuaire de la déesse et de Ramsès II prenant également place parmi les monuments du « musée en plein air » que constitue actuellement la partie dégagée du sanctuaire</strong>.<u> La Troisième Période Intermédiaire, mal connue dans cette partie du Delta, vient d’être dévoilée grâce à la découverte récente à Bouto de l’inhumation d’un dignitaire contemporain de Ioupout II, potentat de Léontopolis (XXIIIe dynastie), au centre du Delta 11 ; elle préfigure la montée en puissance, dès la XXIVe dynastie, de la région de Saïs située à faible distance et qui prend toute son ampleur à la XXVIe dynastie</u>. <strong>Hérodote</strong> est un informateur privilégié, non seulement de la vitalité des cultes de Bouto – <strong>Ouadjyt est appelée Léto</strong> –, de son oracle et des fêtes qui s’y déroulent, mais aussi de certains événements politiques. Il rapporte notamment que l’oracle du sanctuaire consulté par <strong>Psammétique (Ier)</strong> avait prédit son avènement (Hérodote II, 152). Un document archéologique significatif de cette période est un fragment de coupe « Bird Bowl » trouvé en surface dans la partie ouest du Kôm A, daté de la <strong>fin du VIIe siècle</strong>, et donc de peu postérieur à la reconquête de Psammétique et de l’intervention de ses alliés ioniens et cariens 12. (...) "</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_2011_num_155_4_93646" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_2011_num_155_4_93646</strong></u></a> <strong>- Extraits - 2011</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="220px wadjet n5139 mp3h8831" class="img-center img-rounded" height="330" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/220px-wadjet-n5139-mp3h8831.jpg" width="220" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La déesse Ouadjet léontoncéphale - <u><strong><a dir="ltr" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre" rel="nofollow" target="_blank" title="Musée du Louvre">Musée du Louvre</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">" <strong>Ouadjet (ou Ouadjyt) était la déesse tutélaire protectrice de Bouto et de sa région. Cobra protecteur de la couronne rouge de Basse-Égypte, elle était un symbole très important de la souveraineté du pharaon sur les « Deux Terres » (le sud et le nord).</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Dans la mythologie osirienne, c'est Ouadjet qui protégea le jeune enfant d'Isis et d'Osiris, Horus, contre la colère de Seth</strong>. <strong>Isis s'enfuit à Bouto afin d'y élever son fils et de le soustraire à la vengeance de son frère qui règne alors sur le monde. Elle le confie à Ouadjet qui cache l'enfant dans les marais de Chemnis, site marécageux se trouvant à proximité rendu impénétrable grâce aux fourrés de papyrus qui y poussent. Ouadjet est alors l'uræus divin qui protège le dieu destiné à la royauté et par extension assiste la renaissance chaque matin de la divinité solaire avec laquelle Horus se confond.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La déesse prend également la forme d'une lionne ou d'une divinité léontocéphale se confondant avec la déesse Sekhmet, protectrice du dieu Rê.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La ville était une étape symbolique importante dans les rites funéraires dont une représentation était déposée dans la tombe de Pharaon. La forme de son sanctuaire primitif symbolisa rapidement le temple type de Basse-Égypte et nous est restée tout comme celui de Haute-Égypte à Hiérakonpolis. <strong>Des représentations du sanctuaire primitif dans lequel ces rites se déroulaient figurent dans les tombes des notables du pays. Elles permettent de connaître les éléments principaux du sanctuaire des âmes de Pé.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">D'un côté du périmètre se trouvaient des chapelles aux toits arqués, adoptant la forme caractéristique du sanctuaire de Basse-Égypte que l'on retrouve dans d'autres sites de la région comme celui de Saïs par exemple. Elles sont représentées parfois ouvertes abritant une statue divine dont les dieux Amset et Douamoutef qui reçoivent un culte à Bouto. Ces chapelles font face à un temple à la façade identique et dont le plan figuré sur les représentations donne une succession de salles au plan complexe.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Entre ces deux ensembles s'étend une place ou une allée encadrée d'un côté d'un étang ou d'un lac sacré bordé de hauts palmiers et de l'autre d'une voie plantée de deux sycomores et de deux obélisques à l'approche du temple.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Site archeologique bouto egypte statues" class="img-center" height="271" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/site-archeologique-bouto-egypte-statues.jpg" width="400" /></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Bouto - Fouilles</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La ville de Bouto, très ancienne, était constituée de deux villes, <strong>Pé et Dep qui se faisaient face, séparées par un des bras du delta du Nil. Ces deux villes jumelles étaient la demeure de Ouadjet, déesse tutélaire de la Basse-Égypte et protectrice de la couronne rouge et des âmes de Pé, sortes d'ancêtres divins qui avec les âmes de Nekhen (Hiérakonpolis) accompagnaient le roi et les dieux dans leurs processions.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">La Bouto des origines est donnée pour être la principale cité de la Basse-Égypte avant l'unification du royaume et la Ire dynastie (culture de Maadi-Bouto). Capitale religieuse de la région elle abritait alors déjà le culte des ancêtres divins des rois de cette région et en gardera le souvenir à perpétuité à travers le sanctuaire des âmes de Pé, probablement situé dans la ville éponyme qui faisait face à la ville de Dep. Cette dernière abritait le sanctuaire dédié à la grande déesse Ouadjet.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Le sanctuaire principal dédié à Ouadjet est en ruine et présente aujourd'hui quelques vestiges, statues et éléments d'architecture, la plupart datant du Nouvel Empire.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Les fouilles menées par l'Institut allemand d'archéologie orientale ont mis au jour dans les années 2000 les vestiges de l'antique cité de Bouto, la ville des premiers temps. Ils ont notamment découvert quantité de poteries remontant à la période prédynastique permettant de valider l'hypothèse historique d'une absorption du royaume du nord par le royaume du sud.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">En effet, sur une stratigraphie de plusieurs centaines d'années l'étude céramologique de ces vestiges a démontré que la production locale beaucoup moins élaborée que celle du sud du pays a laissé peu à peu place à cette dernière avec une brusque inversion de la tendance à dater des niveaux correspondant aux premières dynasties. Cela induit que la technique de production des céramique du sud y a été importée remplaçant définitivement l'antique et archaïque production du royaume de Basse-Égypte. Cette découverte outre le fait de valider les récits historiques permet pour la première fois d'étudier un changement historique à la suite d'une conquête d'un royaume sur un autre.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;">Les relevés cartographique précisent les contours de la cité qui occupe alors une vaste étendue marquée aujourd'hui par les trois Kôms, ou tertre de monticules. <strong>Le Kôm A situé au nord jouxte le Kôm B qui abrite l'enceinte du temple d'Ouadjet dont les ruines sont principalement constituées d'éléments en granite que les pilleurs de pierre du Moyen Âge à nos jours n'ont pu exploiter</strong>. Statues, colosses, architraves, sphinx, débris de colonnes, stèles, autant de vestiges qui marquent l'emplacement d'un grand sanctuaire à l'instar d'autres sites du delta tels ceux de Tanis ou de Bubastis.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Le temple était orienté approximativement vers l'ouest et ouvrait par un grand portail qui perçait l'enceinte de briques protégeant le téménos sacré. Seules les fondations du temple ont laissé une empreinte en négatif de sa superficie. Il devait avoir au moins un grand pylône ouvrant sur une grande cour, dans laquelle la plupart de la statuaire a été découverte notamment, suivie d'un grand pronaos précédent la zone du sanctuaire. Le monument est trop ruiné actuellement pour en restituer un plan plus précis.</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Dans le Kôm A, les archéologues ont également découvert un complexe administratif daté des Ire et IIe dynasties</strong>. De grande taille son plan rappelle des institutions royales bien connues sous le nom de shena qui étaient en quelque sorte des entrepôts d'ordinaire rattachés au palais. Ils représentaient la richesse de la ville ou encore du royaume lorsque la cité en était la capitale. Entre ces deux principaux monticules s'étend la cité qui a été habitée jusqu'à l'époque romaine.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif"><strong>Ces deux Kôms devaient former la cité de Dep. Elle était séparée de la cité de Pé, sa ville jumelle, par un canal qui aboutissait au temple de la déesse. Logiquement cette seconde ville doit se trouver au sud, recouverte par l'actuel Kôm C. Il doit encore abriter enfouis sous les strates des siècles d'occupation humaine le grand temple d'Horus de Pé dans lequel étaient honorées les âmes de Pé. Or des prospections géophysiques du site ont été pratiquées à grande échelle à Bouto. <u>Celles concernant le Kôm C ont notamment révélé le tracé d'une grande enceinte rectangulaire invisible en surface. Cette structure bien que restant à fouiller pourrait correspondre au deuxième principal sanctuaire de la ville</u>." (Wikipedia - Bouto) - </strong></span></span><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif"><a dir="ltr" href="https://www.dainst.org/index_511801f4bb1f14a187010017f0000011_de.html" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>https://www.dainst.org/index_511801f4bb1f14a187010017f0000011_de.html</strong></u></a></span></span></span><span style="font-size: 16px;"><span face="Arial,Helvetica,sans-serif"></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/bouto-00.jpg" title="Bouto 00"><img alt="Bouto 00" class="img-center img-rounded" height="601" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/bouto-00.jpg?fx=r_730_601" width="729" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.ifao.egnet.net/archeologie/bouto/" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>https://www.ifao.egnet.net/archeologie/bouto/</strong></u></a></span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Articles sur la préhistoire égyptienne : </strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/egypte-les-mysteres-des-debuts.html" rel="nofollow" target="_self"><u>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/egypte-les-mysteres-des-debuts.html</u></a></strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-egypte-prehistorique-devoilee-petit-a-petit.html" rel="nofollow" target="_self"><u>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-egypte-prehistorique-devoilee-petit-a-petit.html</u></a></strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong><u><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/egypte-l-embaumement-existait-deja-dans-sa-prehistoire.html" rel="nofollow" target="_self">https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/egypte-l-embaumement-existait-deja-dans-sa-prehistoire.html</a></u></strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/egypte-des-petroglyphes-de-12-000-ans-repertories.html" rel="nofollow" target="_self"><u>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/egypte-des-petroglyphes-de-12-000-ans-repertories.html</u></a></strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Les dossiers Egypte : </strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres.html" rel="nofollow" target="_self"><u>https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres.html</u></a></strong></span></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres-2.html" rel="nofollow" target="_self"><u>https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres-2.html</u></a></strong></span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p><span><span face="Arial,Helvetica,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Yves Herbo et Traductions, Sciences-Faits-Histoires, 29-04-2021, 12-2021</strong></span></span></p>
YveSFHhttp://www.blogger.com/profile/00403859514237873808noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3611660135644561956.post-70765689766442608552021-10-09T15:50:00.003+02:002021-10-09T15:50:25.395+02:00L'île au Trésor du Capitaine William Kidd par Albert Fagioli<h1 style="text-align: center;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: large;"><strong>L'île au Trésor du Capitaine William Kidd par Albert Fagioli</strong></span></span></h1>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img alt="Albertfaggioli lileautresor wkidd500" class="img-center" height="556" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/albertfaggioli-lileautresor-wkidd500.jpg" width="500" /></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">J'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de parler des recherches de <strong>Albert Fagioli</strong>, tant pour ses recherches historiques (<strong><a dir="ltr" href="https://livre.fnac.com/a2262011/A-Fagioli-Le-testament-du-duc-d-Enghien" rel="nofollow" target="_blank">Le testament du duc d'Enghien</a> Le secret du fabuleux trésor de Marthille</strong>) que pour <strong>ses recherches dans de multiples églises, cathédrales et chateaux de cryptes cachées, en utilisant à la fois les archives historiques et ses indéniables dons, puisqu'il est considéré comme l'un des meilleurs radiesthésistes français.</strong> Rappelons brièvement que la radiesthésie est toujours considérée comme une pseudo-science par la grande majorité des scientifiques, mais que des progrès ont été effectués par le Docteur es Sciences en physique - mathématiques, Ingénieur E.S.C.I.L., <strong>Jacques Ravatin</strong> qui a travaillé en axiomatique quantique et en mathématiques, et a démontré via la <strong>radionique</strong> que les ondes de forme ne sont pas des "ondes" au sens de la physique classique mais un phénomène d'émergence dû aux formes à partir du concept de champ de cohérence. <strong>Pour Ravatin, la radiesthésie n'est pas un processus divinatoire mais une méthode d'exploration de l'existence dite « sans repères ». Une possible approche d'une perception du "quantique" ou d'une "nouvelle physique" utilisée par le cerveau humain à son insu ou non, mais qui pourrait démontrer aussi des latences du règne animal encore présents dans l'Homme, ce qui serait après tout assez logique...</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif"><span style="font-size: medium;"><strong>Le nouveau livre d'Albert Fagioli vient de sortir ce mois après 7 années de recherches, et un an et demi de décalage dû à la pandémie mondiale.</strong> " </span><em><span style="font-size: medium;">L'île aux 20 coffres. Le trésor du capitaine Kidd enfin dévoilé. Enfin son second livre est sorti après presque 7 années de travail acharné. Depuis sa découverte de la vraie île au trésor du capitaine William Kidd en novembre 2014. Travail en radiesthésie et dans les archives du monde entier et dans de nombreux livres… Il dédicace ce livre à son père décédé en 1988 (il aurait été fier de son fils) et à sa mère. Sans </span>oublier sa femme et son fils et toutes les personnes qui l’ont soutenue pendant toutes ces recherches.</em>"</span></span></p>
<p><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/albertfaggioli-lileautresor-wkidd.jpg" title="Albertfaggioli lileautresor wkidd"><img alt="Albertfaggioli lileautresor wkidd" class="img-center rounded" height="730" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/albertfaggioli-lileautresor-wkidd.jpg?fx=r_730_730" width="730" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://editions-du-cordeau.com/index.php?id_product=85&id_product_attribute=0&rewrite=l-ile-au-tresor-du-captain-william-kidd-par-albert-fagioli&controller=product" rel="nofollow" target="_blank"><u><strong>https://editions-du-cordeau.com/index.php?id_product=85&id_product_attribute=0&rewrite=l-ile-au-tresor-du-captain-william-kidd-par-albert-fagioli&controller=product</strong></u></a></span></span></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">Cliquer sur le lien ci-dessus pour commander le livre chez l'Editeur, le livre sera dispo aussi par la suite chez Decitre, Amazon, etc...</span></span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>La description du livre</strong> " Le <strong>23 mai 1701</strong>, le capitaine de marine <strong>William Kidd</strong>, convaincu de piraterie et de meurtre, est pendu sur le quai des exécutions à Londres. Dans les derniers jours de son procès, il avait proposé, sans succès, d’échanger sa vie sauve contre l’incroyable révélation du lieu où il a caché son fabuleux trésor de 100 000 Livres Sterlings. Plus de 10 millions en euros d’aujourd’hui.</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span>Depuis trois siècle, l’histoire du trésor caché de Kidd enflamme les esprits des curieux et des aventuriers du monde entier. Les écrivains </span></font><strong style="font-family: Tahoma, Geneva, sans-serif;">Robert-Louis Stevenson</strong><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span> (« L’île au trésor ») et </span></font><strong style="font-family: Tahoma, Geneva, sans-serif;">Edgar Allen Poe</strong><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span> (« Le scarabée d’Or ») se sont emparés de la légende. Mais ce n’est pas une légende, car de nombreuses expéditions se sont lancées à la recherche du trésor mythique dans les Caraïbes, les îles de l’Atlantique et de mer de Chine.</span></font></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">Qui n’a rêvé de décrypter de vraies cartes au trésor ? C’est à ce voyage qu’<strong>Albert Fagioli</strong> vous convie. Il a mené un long travail de recherche personnelle, il a consulté des archives du monde entier, il a analysé les cartes anciennes, il a utilisé les techniques de <u>l’archéologie sensorielle dont il est un des spécialistes français</u>. <strong>Albert Fagioli a identifié, le premier, le lieu où est enfoui le fabuleux « trésor aux 20 coffres », dans une petite île au large de la Thaïlande. Des marques du capitaine ont été découvertes récemment sur des rochers de l’île.</strong> "</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Le livre comporte plusieurs photos, ainsi qu'une post-face de... moi-même, Yves Herbo, car j'ai effectué également quelques recherches sur William Kidd et raconté en détail son Histoire dans un article qui a eu beaucoup de succès auprès de spécialistes (avec beaucoup de photos et vidéos) :</strong></span></span></p>
<p><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/le-tresor-du-capitaine-kidd-les-indices-se-multiplient.html" rel="dofollow" target="_self"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/le-tresor-du-capitaine-kidd-les-indices-se-multiplient.html</strong></u></span></span></a></p>
<p><br /></p>
<p><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Lire la suite ci-dessous :</strong></span></span></p><p><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><span></span></span></span></p><a name='more'></a><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b>Albert Fagioli</b> a réussi à entrer en contact avec le propriétaire de la petite île en question, et aussi d'autres chercheurs locaux, dont il a obtenu plusieurs informations, dont des photos et vidéos d'endroits identifiés sur une carte de William Kidd. En voici une, extraite d'une de ces vidéos, une marque "WK" sur un rocher de l'île, identifiée formellement par une spécialiste de l'écriture par comparaison avec les écrits de William Kidd... :</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<p style="text-align: center;"><img alt="Albertfaggioli lileautresor wkidd marquerocher" class="img-center" height="1040" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/albertfaggioli-lileautresor-wkidd-marquerocher.jpg" width="480" /></p>
<p style="text-align: center;"><br /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/wk1marques-1-.jpg" title="Wk1marques 1"><img alt="Wk1marques 1" class="img-center" height="973" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/wk1marques-1-.jpg?fx=r_730_973" width="729" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">L'une des marques trouvées sur des rochers de l'île, prouvant la présence de William Kidd sur les lieux, de possibles autres marques sur ce rocher. Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.</span></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span style="font-size: medium;">D'autres indices, comme le " Rocher de la Baleine" par exemple, corroborent aussi les choses (lire le livre !). Pour rappel, mon historique des aventures de William Kidd et ses suites supposent une intervention d'une entreprise américano-canadienne relativement récente au niveau de cette île (par rapport au 18ème siècle) mais aussi la probabilité d'autres trésors enterrés par l'équipage du Capitaine Kidd dans cette baie :</span></font></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span>" Mr Fagioli m'a contacté pour me dire qu'il y avait encore eu des nouveautés et confirmations, des preuves photographiques et vidéos localement, et des documents inédits de Kidd découverts dans une vieille église, conservés dans des cartons des siècles et revendus pour une miette de pain à un correspondant asiatique. Ces preuves concernent notamment des gravures laissées sur des rochers par Kidd lui-même et ses hommes. </span></font><u style="font-family: Tahoma, Geneva, sans-serif;">Il semblerait aussi que chaque officier ou proche de Kidd ait pu enterrer son propre butin et part chacun dans une île différente</u><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span>. Combien de ces hommes n'ont jamais pu retourner sur les lieux pour récupérer leur part est un mystère, évidemment. Quand au trésor de Kidd, il y a une forte suspicion concernant une alliance américano-canadienne qui a racheté et conservé les cartes de Palmer dans les années 1960. </span></font><u><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span>En effet, l'île thaïlandaise en question a accueilli dès les années 1940 une entreprise minière... canadienne</span></font></u><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span>. Et, encore de nos jours, il semble bien que des intérêts anglo-saxons (avec la construction possible d'un hotel sur place ?) demeurent sur cette île encore de nos jours. Par quel extraordinaire hasard des americano-canadien seraient encore en partie propriétaires de cette île ? </span></font><u style="font-family: Tahoma, Geneva, sans-serif;">Se pourrait-il que le trésor de Kidd ait été trouvé dans les années 1940 (expliquant aussi certains écrits et cartes de HT Wilkins qui ont été validées par Mr Fagioli) par cette entreprise minière canadienne... qui aurait fini par pouvoir acheter les cartes de Palmer/Kidd dans les années 1960, afin de faire disparaître tout original (et preuves authentifiées) du trésor découvert à la barbe du gouvernement thailandais (qui ne partage pas les découvertes archéologiques ou autres) ?...</u><font face="Tahoma, Geneva, sans-serif"><span> "</span></font></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">Restes les trésors des membres de l'équipage du Capitaine probablement... Le Capitaine Kidd conserve toujours une part de mystères et secrets au-delà des âges...</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><img alt="Coffrekidd" class="img-center rounded" height="377" src="https://www.sciences-faits-histoires.com/medias/images/coffrekidd.jpg" width="240" /></span></p>
<p style="text-align: center;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>William Kidd - Un dessin de Howard Pyle</strong></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">Je vous conseille fortement d'acheter le livre d'Albert Fagioli, qui est aussi un conteur passionné et passionnant, ainsi que de l'inviter dans vos associations et sites de "youtubeurs" ou autres, curieux des choses de l'Histoire et des choses de la vie, tout simplement...</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">Voici ci-dessous les liens des articles sur les recherches d'Albert Fagioli, ainsi qu'un entretien que j'ai eu avec lui en 2020 (désolé pour le son qui n'est pas top, l'ADSL et Skype n'étant pas toujours très compatibles selon les périodes !) et dans lequel l'affaire William Kidd est largement évoquée, avec des photos et vidéos intégrées :</span></span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/le-tresor-du-capitaine-kidd-les-indices-se-multiplient.html" rel="dofollow" target="_self"><u><strong>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/le-tresor-du-capitaine-kidd-les-indices-se-multiplient.html</strong></u></a></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/l-homme-spirituel/un-radiesthesiste-detecte-des-souterrains-et-une-salle-sous-carcassonne.html" rel="nofollow" target="_self">https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/l-homme-spirituel/un-radiesthesiste-detecte-des-souterrains-et-une-salle-sous-carcassonne.html</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/retour-sur-gizeh-et-ses-souterrains.html" rel="nofollow" target="_self">https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/retour-sur-gizeh-et-ses-souterrains.html</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouvert-il-y-a-11-ans-le-tunnel-de-teotihuacan-conserve-encore-des-secrets.html" rel="nofollow" target="_self">https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouvert-il-y-a-11-ans-le-tunnel-de-teotihuacan-conserve-encore-des-secrets.html</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-legendes-de-saverne-deviennent-de-l-histoire.html" rel="nofollow" target="_self">https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-legendes-de-saverne-deviennent-de-l-histoire.html</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><u><strong><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/mexique-teotihuacan-un-radiesthesiste-francais-avait-deja-trouve-le-tunnel-en-2015.html" rel="nofollow" target="_self">https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/mexique-teotihuacan-un-radiesthesiste-francais-avait-deja-trouve-le-tunnel-en-2015.html</a></strong></u></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><a dir="ltr" href="https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/entretien-avec-albert-fagioli-radiesthesiste-et-chercheur.html" rel="nofollow" target="_self"><u><strong>https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/entretien-avec-albert-fagioli-radiesthesiste-et-chercheur.html</strong></u></a></span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">Pour finir, je voudrais juste parler d'un auteur initié qui m'a envoyé son ouvrage récemment, un "frère de la côte" passionné par les corsaires et pirates, pour avis. Son ouvrage s'intitule " <strong><em>Indices et Trésors de Pirates</em></strong> " et en voici les chapitres, avec les pages : </span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">I/La piraterie dans les Caraïbes et les Antilles 4</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 1/Informations générales sur la piraterie 4</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 2/Les principaux écumeurs des Caraïbes 8</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 3/Les îles aux trésors 12</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> II/L'histoire de la piraterie dans l'océan Indien 17</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 1/Informations générales sur la piraterie 17</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 2/Les principaux écumeurs de l'océan Indien 19</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 3/Les trésors historiques 23</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> III/Indices et trésors inconnus 28</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 1/Mon Initiation 28</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 2/Indices de trésors inconnus 30</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 3/Les procédures pour cacher un trésor 41</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> IV/Bernardin Nageon De L'Estang 47</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 1/Son histoire 47</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 2/Ses trésors 48</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">3/Benoit Forestier 53</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> V/La Buse 58</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 1/Son histoire 58</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 2/Ses trésors 61</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 3/Bibique 66</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> VI/Les références 68</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 1/L'île de la Réunion 68</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 2/La sorcellerie 70</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 3/L'archéologie 76</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> VII/Les principaux chercheurs et chasses aux trésors 79</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 1/Les chercheurs de trésors célèbres 79</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 2/les chasses aux trésors 82</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> VIII/Conclusions 83</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 1/Tableaux 83</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 2/Conclusions 89</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 3/Remerciements 95</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"> 4/Bibliographie 96</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;">Cet ouvrage, qui contient plusieurs informations inédites et découvertes, mériterait d'être publié, <strong>j'invite donc des éditeurs sérieux à prendre contact avec moi (via le contact de ce site) pour que je les mette en relation avec l'auteur.</strong> Mon intermédiaire est désintéressé avec juste la demande d'être tenu informé et de pouvoir faire un article (comme celui-ci, gratuit et désintéressé) promotionnel le moment venu de la publication...</span></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span><span face="Tahoma,Geneva,sans-serif" style="font-size: medium;"><strong>Yves Herbo, Sciences-Faits-Histoires, 08-10-2021</strong></span></span></p>
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